Discussion:Iparretarrak

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Il serait intéressant que les acteurs de cette histoire interviennent sur cette article pour le compléter et le corriger.

Il faudrait mettre les nom de localité en français également, sous peine que l'article ne soit compris que par les basques "basquisants" (nous sommes ici dans wikipedia en français et pas en langue basque). La diminution des activités depuis 1989 et surtout depuis 2000 que l'on constate dans l'article n'est il pas du au démantèlement du groupe pour les forces de l'ordre plutôt que grace à une quelconque trêve ? En outre l'article manque de sources, même s'il faut remercier Hodei Arkauz d'avoir ouvert la page.

Traduction du nom " Iparretarrak "[modifier le code]

En langue basque Iparretarrak veut dire ceux du nord. ipar veut dire nord (ici dans le sens de Pays Basque nord, Iparralde) et le suffixe -tarra (-tarrak au pluriel) exprime l’appartenance à un groupe, une ville, un pays, etc. Par exemple, les habitant-e-s de Garazi (Donibane Garazi, Saint-Jean-Pied-de Port) sont les Garaztarrak (un-e habitant-e etant un-e- Garaztarra). La confusion vient que, effectivement les militants d'ETA sont appelés les etarra (etarrak, au pluriel en langue basque). Iparretarrak (IK) et ETA sont deux organisations bien distincte et IK ne c'est jamais dit faisant partie de ETA. Voici un extrait d'un entretient de deux anciens militants d'IK, paru dans le journal du Pays Basque en 2010 (lien) :

Un chapitre du livre est intitulé «La rupture avec les grands frères» faisant état des divergences entre ETA et Iparretarrak. Qu'en était-il ?

La rupture intervient quand Iparretarrak prend de l'ampleur. Deux stratégies s'affrontent : le «front unique» prôné par ETA auquel nous rétorquions «front uni.» Mais ETA n'était pas d'accord. Au départ, en 1973 les relations sont fluides entre les deux organisations et les militants. Iparralde est une base tranquille pour ETA, la pression policière n'a rien à voir avec celle d'aujourd'hui. Et les réfugiés d'ETA ont beaucoup d'aura. Les premiers morts d'IK, Ramuntxo Arruiz et Txomin Olhagaray le 29 juin 1979, marquent un tournant, ainsi que la décision pour certains de rentrer dans la clandestinité. Nous avions une relation journalière avec ETA. Tant qu'eux donnaient leurs points de vue et contrôlaient, cela allait. Le jour où nous avons dit que la lutte du Nord ne devait pas être soumise aux intérêts du Sud, la rupture fut consommée. ETA ne voyait pas d'un bon oeil que notre mouvement se développe. Ils nous disaient : «nous allons gagner dans deux ans.» C'était d'abord au Sud, et après au Nord. Mais à force d'attendre, nous nous rendions compte qu'il n'y avait plus rien au Nord. Il fallait que les gens d'ici se prennent en charge. Il y eut une pression très forte. Des personnes à qui nous demandions de l'aide nous rétorquaient : «je suis d'accord avec vous, mais...». Dans l'hebdomadaire Enbata, Jakes Abeberri et Jean-Louis Davant étaient les porte-parole d'ETA et écrivaient des tribunes entières dénigrant Iparretarrak. Aujourd'hui J.L Davant reconnaît qu'il s'est trompé. Il déclare dans le livre qu'il pensait qu'ETA avait raison, mais ensuite, il a pris conscience qu'IK avait raison et qu'Iparralde devait avoir son autonomie. --Nenex (discuter) 16 octobre 2013 à 12:08 (CEST)[répondre]