Discussion:Guillermo Vilas

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Discussion[modifier le code]

Vilas a surtout gagné 4 tournois du Grand Chelem (Roland-Garros,l'US Open et 2 fois l'Australie) et 1 Masters, et 62 tournois au total.

son record de victoires consécutives n'est pas mentionné.


Palmarès de Vilas[modifier le code]

J'ai classé par ordre chronologique son palmarès. Tous les specials event, tournoi à 4-joueurs et autres sur invitation remportés par Guillermo qui me sont inconnus, sont evidemment les bienvenus dans cette rubrique. Merci d'avance. --Jema 974 30 août 2007 à 23:23 (CEST)[répondre]


  • Cher Carlo. J'ai complété le tableau de Vilas au sujet des tournois non recensés par l'ATP. J'aimerai savoir s'il existe un ou des livres sur Vilas concernant ses résultats en tournoi. Surtout sur les specials event. Il est fort possible qu'il en ai gagné d'autres. Merci d'avance. --Jema 974 4 septembre 2007 à 10:39 (CEST)[répondre]
  • Je n'ai quasiment aucun livre concernant la période dont j'ai été témoin (les premières images que j'ai vues furent un extrait de la rencontre Nastase-Kodes en 1/8ème de finale à Roland en 1977) car j'étais abonné à Tennis de France (TdF) puis quand TdF est mort, à Tennis Magazine (je le suis toujours) et que j'achetais L'Équipe pour les grands événements (pendant cette quinzaine j'achète le journal pour l'US Open). En 1978 j'avais acheté un bouquin résumant les carrières de Connors, Borg et Vilas au seuil de 1977 (je ne sais pas où il se trouve actuellement) mais je ne pense pas qu'il y a des tournois sur invitation listés dans ce livre. Vous en savez donc plus que moi : j'ai copié-collé vos 4 tournois sur le site anglais et quasi immédiatement un internaute (non identifié : est-ce vous ?) a rajouté les dates, les surfaces et les finalistes : si ce n'est pas vous je suppose que cet internaute aurait rajouté d'autres titres s'il les connaissait. Carlo Colussi 5 septembre 2007 à 10:25 (CEST)[répondre]
  • Rebonjour. C'est bien moi qui a complété ce tableau. Il est regrettable qu'il n'y a pas de livre sur Vilas concernant son palmares en général et ses specials event en particulier. Ce qui est dommage. Mais je sais qu'il a participé à un grand nombre de tournois sur invitation sans en remporter beaucoup. La raison en est très simple à mon avis: il croisait souvent dans ces compétitions Borg, Connors et McEnroe, des adversaires redoutables et qui n'aimaient pas perdre. Mais je pense comme je vous l'ai ecrit plus haut qu'il a du en remporté d'autres. J'aimerai faire de beaux tableaux sur le modèle Feardes ou vous même concernant Borg, Connors, McEnroe, Lendl etc... sur les pages françaises, mais je manque de pratique à ce sujet. Vos conseils sont les bienvenus. Moi de mon côté, je demanderai quelques renseignements pour reussir ces tableaux. Cher Carlo, au plaisir de vous lire. --Jema 974 5 septembre 2007 à 22:27 (CEST)[répondre]
  • Ah ah bonjour. Je n'ai aucune pratique moi non plus : pour faire le tableau similaire chez Anthony Wilding j'ai simplement copié-collé sous le mode "Edit" ou "Modification" en français,

la version anglaise de Feardes pour Ivan Lendl. Vous n'avez donc qu'à prendre n'importe lequel de ses tableaux et vous faites "bêtement" de même : c'est comme cela que j'ai procédé sans rien comprendre. De toute manière si votre tableau déborde un peu ou est un peu bancal, un spécialiste de la forme saura remédier au problème (je n'arrivais pas à mettre de photo pour Ken Rosewall et quelqu'un l'a gentiment fait). Bonne continuation. Cordialement. P.S. : concernant les special events vous et Feardes êtes plus calés que moi en particulier sur Vilas (je ne savais même pas qu'il en avait gagné un en 72) Carlo Colussi 6 septembre 2007 à 13:28 (CEST)[répondre]

Merci cher Jema de remplir les tableaux des victoires car cela rend l'article plus attractif. Carlo Colussi 11 septembre 2007 à 08:05 (CEST)[répondre]

Surface?[modifier le code]

Cher Carlo. Qui a raison entre l'ATP et l'ITF concernant la surface des tournois de Louisville, Columbus, South Orange en 1977?. Sur le site Web de l'ATP il est indiqué hard, sur celui de l'ITF il est indiqué clay. Logiquement vu que Vilas a eu 53 victoires d'affilées sur la terre battue, cela ne peut-être que clay. Résultat: l'ATP accumule les erreurs sur leur site si je ne me trompe pas. Qu'en pensez vous?. J'attends votre réponse. Merci d'avance. --Jema 974 21 septembre 2007 à 10:56 (CEST)[répondre]

  • Pour être sûr à 100% il faudrait que je défasse mon carton où figurent mes premiers Tennis de France fin 77 où se trouve la synthèse de l'année 1977 et peut-être le poster Tennis de France de Vilas en 82-83 avec son palmarès complet (hors quelques tournois sur invitation) de l'époque. Dans mes souvenirs la quasi-totalité de la saison américaine était sur terre battue (moins lente que l'européenne : "Har-tru") car Forest Hills se disputait sur terre depuis 75 et jusqu'en 77. Même en 78 (voire un peu après) certains tournois de préparation à l'US Open (passé sur Decoturf et déménagé à Flushing) étaient, pour des raisons évidentes (financières, d'adaptation, de tradition), su terre comme l'US Pro à Brookline sur le Longwood C.C. dans la banlieue de Boston (dernière grande victoire d'Orantes). Les trois plus grands tournois avant l'US Open étaient North Conway, Indianapolis, Boston (US Pro) tous disputés sur terre. Il faudrait que je relise l'autobio de Mac mais j'ai bien souvenir que sa 1ère rencontre contre Vilas fut à South Orange sur terre en demi et j'ai encore souvenir que Vilas fut invaincu sur terre de Roland Garros inclus jusqu'à sa défaite en finale d'Aix contre Nastase et que ses seules défaites entretemps furent sur tous les tournois qu'il a joués sur gazon (Nottingham, Queens, Wimbledon) et donc qu'il n'a disputé aucune compétition sur dur pendant ces 4 mois. Ma réponse est donc qu'à 99,99% les tournois de Louisville, Columbus et South Orange furent sur terre en 1977 (auparavant Columbus devait être sur gazon mais si mes souvenirs sont bons est passé au hard dès 78, South Orange sur gazon sûr et je crois que Louisville était sur terre battue déjà en 1970 (voire avant)). Je viens de voir sur le site de l'Atp que Louisville et South Orange étaient sur terre en 76 et 78 donc on peut en déduire en 77 que c'était la même surface. J'ai corrigé (à 0,01% d'erreur) sur les sites anglais et français. Carlo Colussi 21 septembre 2007 à 13:15 (CEST)[répondre]


  • J'ai remis certains commentaires initiaux car il est faux de dire que la majorité des spécialistes du tennis ont classé Vilas n°1 en 1977 et je répète que les Open d'Australie 78-79 de l'époque avait des tableaux très faibles avec non seulement Borg, Connors absents mais aussi McEnroe, Tanner et autres Gerulaitis. Sa victoire au Masters 1974 à Kooyong a plus de mérite (certes Connors, Rosewall, Laver, Smith et Ashe a l'époque se sont désintéressés de cette épreuve mais Newcombe, Nastase, Borg, Ramirez, Orantes et autres sont venus). Carlo Colussi 27 septembre 2007 à 09:30 (CEST)[répondre]

Petit mot adressé à 82.124.25.104[modifier le code]

Et le fana de Vilas 82.124.25.104 (du 3 octobre 2007) au point d'en oublier la vérité : j'ai connu la période des années 70 et certainement pas une majorité de journalistes ont classé Vilas 1er (hormis World Tennis et Michel Sutter je n'en connais pas beaucoup). Donc la majorité des journalistes ont classé Borg n°1 en 1977. A l'origine dans l'article Joueurs de tennis numéros 1 mondiaux (dont je suis le quasi-total auteur) j'avais placé Vilas comme n°2 mais certains m'ont rappelé que World Tennis l'avait placé n°1 alors je l'ai mis en co-No.1 mais je peux vous certifier que la plupart des gens savaient que Borg était meilleur et en particulier leur rencontre en demi du Masters a permis de les départager. Tout le monde savait que Vilas avait gagné des Chelems sur terre parce que Borg était absent d'une manière ou d'une autre. Dans World Tennis j'ai eu beau relire leur argumentaire ils ont surtout démontré que Connors ne méritait pas la place de n°1 mais ils n'ont pas du tout été convaincants dans leur supposé suprématie de Vilas sur Borg en 1977.

D'autre part j'ai été éduqué tennistiquement dans la gloire des joueurs australiens et donc pour moi c'était toujours une déception de voir l'open d'Australie avec si peu de grands joueurs et savoir Vilas vainqueur parce que la majorité des grands joueurs ne venaient pas était désappointant d'autant plus qu'à Wimbledon il se ramassait. Qui me citez-vous comme grand joueur en 78-79 ? Tony Roche qui était à quelques jours de sa retraite. Tony Roche dans les années 68-69 aurait foutu des raclées à Vilas sur gazon mais en 78-79 n'importe qui pouvait battre Tony Roche. Phil Dent vous rigolez : il a atteint une seule fois les quarts à Wimbledon (en 77). Ne me parlez pas de l'Australie 74 (où Dent a atteint la finale) il n'y avait ni Nastase, ni Smith, ni Laver, ni Rosewall, ni Ashe, ni Gorman, ni Okker et j'en passe. Enfin McNamara en 78-79 ne valait pas tripette. Il a commencé à devenir un bon joueur en 1981 en remportant Hambourg jusqu'en 83 à Bruxelles avant sa blessure rédhibitoire et en plus en Chelem il n'a jamais dépassé les quarts (Wimbledon 81 et RG82 et ne causez pas de l'Austr 81 sans personne encore). Le seul tournoi valable sur gazon que Vilas a gagné est le Masters 74 à Kooyong justement (5ème épreuve de l'année après Wimbledon, Forest Hills, Roland Garros et les Finales WCT à Dallas) et encore le gazon de Kooyong était un gazon lent au point que le decoturf de Flushing était plus rapide. Sur véritable gazon rapide (c'est-à-dire ailleurs qu'à Kooyong et avant le 21ème siècle car même Wimbledon depuis que les terrains ont été refaits en 2000-2001 est devenu "lent") Vilas à son apogée atteignait au maximum les quarts (Wimbledon 75 et 76 où dans ce dernier cas il a battu un Roche près de la retraite : pour juger Roche il faut regarder ses perfs avant 1971, période où il a dû se mettre en quasi-retraite à cause de son tennis-elbow).

Conclusion chaque fois que vous remodifierez la même petite partie je déferai ce que vous faites car c'est faux : l'Australie de 1972 à 1982 c'était un tournoi vulgairement ordinaire.

Carlo Colussi 4 octobre 2007 à 13:18 (CEST)[répondre]

petit mot pour Carlo[modifier le code]

Je viens de découvrir (avec retard) votre réponse au fana de Vilas que je suis. Je ne peux bien sûr être d'accord : 1/ Sur la place de n°1 en 1977, je maintiens que, hormis le Tennis Magazine français, qui s'était d'ailleurs attiré (j'étais abonné et je m'en souviens) un courrier très volumineux protestant contre leur classement absurde, tout le monde considère que Vilas était n°1 en 77. L'argument de Tennis Magazine, selon lequel Borg avait battu Vilas cette année là 3 fois sur 3, ne tient pas : ce genre d'argument peut éventuellement faire pencher la balance quand deux joueurs sont vraiment au coude à coude. Mais ce n'était pas le cas : en Grand Chelem cette année là, Vilas avait 2 victoires et 1 finale, et Borg 1 victoire ; Vilas avait gagné 16 tournois (record du nombre de titres gagnés en une année) et remporté 46 matches consécutifs (record aussi, toujours invaincu). Il y avait un monde entre les deux joueurs. Ou alors il faut considérer que ces deux dernières années, bien qu'il ait (presque) tout gagné, Federer était seulement n° 2 derrière Nadal, qui le bat le plus souvent. J'ajoute que l'argument selon lequel Borg n'a pas joué Roland-Garros et s'est blessé à l'US Open et que s'il avait joué il aurait gagné est absurde : poussons l'absurde jusqu'au bout: j'estime que Sampras est n°1 mondial en 2007, car il n'a pas joué, et s'il avait joué, il aurait sûrement battu tout le monde ! 2/ Je maintiens que les victoires de Vilas en Australie en 78 et 79 n'ont rien de victoires au rabais. Tony Roche n'avait à l'époque que 32 ou 33 ans, ce qui n'a rien de canonique, surtout sur herbe. McNamara et Dent étaient d'excellents spécialistes du gazon, comme Chris Lewis et Amaya (qui avait failli battre Borg à Wimbledon en 78), que Vilas a aussi battu. Certes, Borg et Connors n'étaient pas là, mais ce n'est tout de même pas de la faute de Vilas (qui avait d'ailleurs battu Borg au Masters sur ce même court, donc il est là encore, et même encore plus, absurde de dire : "Si Borg avait été là, il aurait gagné"). Quant aux autres meilleurs mondiaux absents, c'était Barazutti, Dibbs, Solomon ... bref, des joueurs incapables de frapper une balle sur herbe. Tous les grands spécialistes de la surface, en revanche, étaient bien là ! La victoire de Vilas au Masters en 74 montre bien d'ailleurs que sur le gazon australien (différent, effectivement, du gazon anglais), Vilas était le meilleur joueur du monde ! C'est l'un des très rares joueurs à avoir gagné des grands titres sur TB et sur herbe, ce qui en fait un des 5 ou 6 plus grands joueurs dde l'histoire moderne.

Voilà de quoi relancer le débat ! Amicalement,

J'ajoute à mon précédent message que "Le livre d'or du tennis" 1977, que je possède, et qui est la référence en fin d'année, classait bien Vilas n°1 cette année là. Tennis Magazine était donc décidément bien isolé !

        • Bonjour.

Le problème est qu'en règle générale les gens ont tendance à considérer que ce qui est proche de leur porte est ce qu'il y a de plus important : les Français confirment la règle et considèrent que Roland Garros est le plus grand événement tennistique du monde. Or les Internationaux de France disputés à Roland Garros depuis 1928 n'ont quasiment jamais attiré l'ensemble des meilleurs joueurs du monde pendant 1 demi-siècle. La 1ère année déjà Tilden était absent. En 1937 aucun pro n'était admis (Vines, Perry, Nüsslein, Perry, Cochet, ...) et seulement 2 ou 3 des 10 meilleurs amateurs du monde furent présents. Même en 1968 pour la 1ère année open tous les professionnels de la WCT furent absents (Newcombe, Roche, Drysdale, ...). En 1969 pour la 1ère fois de son histoire le tournoi attira tous les meilleurs. Il fallut ensuite attendre 1979 pour que tous les meilleurs reviennent (et depuis Roland Garros a fait un sans-faute : les seuls absents furent les joueurs blessés ou suspendus). Entre 1970 et 1978 il y a toujours plein d'absents, le meilleur crû étant 1973 avec 16 des 20 meilleurs joueurs du monde. En mai 1977 en particulier il manquait 5 des 10 cadors à Roland Garros (Connors alors n°1 mondial et un des meilleurs sur terre, Borg alors meilleur joueur sur terre, Gerulaitis qui venait de remporter les Internationaux d'Italie où Vilas était présent, Orantes un des meilleurs sur terre et qui battait souvent Vilas sur cette surface et Stockton (qui l'année suivante disputa les demis mais il est vrai qu'il ne pesa pas lourd face à Vilas). Conclusion Vilas a gagné un Roland Garros au rabais. Votre argument de 2 Grand Chelems pour lui contre 1 pour Borg n'est donc pas bon. A l'époque Wimbledon et Forest Hills étaient les vrais sommets et Roland Garros était beaucoup moins important bien que certains surestim(ai)ent le tournoi à l'époque car labellisé "Grand Chelem" : en 1977 le Masters (disputé en janvier 1978) ou l'US Pro indoor à Philadelphie avaient au moins autant d'importance d'un point de vue sportif.

Je réitère le fait que Vilas a gagné Roland Garros en grande partie à cause de l'absence de Borg (ce qui ne signifie pas que Borg aurait gagné à coup sûr : il aurait pu mal jouer ou être blessé) mais néanmoins le Suédois fut lui invaincu sur terre en 1977 hormis son abandon face à Stockton (victoires à Nice, Monte Carlo, Madrid, Barcelone) et en particulier battit aisément Vilas en deux rencontres sur cette surface. Le parallèle avec Federer ou Sampras n'est pas bon car si Federer a souvent été battu par Nadal (mais la tendance semble s'inverser) le Suisse a gagné plein de Chelem avec Nadal toujours présent (sauf blessure en Australie 2006). De plus Federer bat facilement quelques bêtes noires de Nadal (exemple Youzhny ou Blake à l'US Open donc en ces occasions Federer se montre supérieur à Nadal. Alors que Vilas a très peu souvent gagné 1 tournoi en présence de Borg dans la 2ème moitié des années 70 : l'exception notable étant l'US Open en 1977 et comme par hasard Borg fut blessé. Quant à Sampras excusez-moi mais en 2007-2008 il ne gagnerait plus grand chose avec son niveau actuel car il manque actuellement de "coffre" sur la distance d'une saison complète. Je reconnais que l'Américain a beaucoup de talent car il n'est pas donné à beaucoup après une retraite de 5 ans (hormis quelques rencontres Intervilles) de battre ne serait-ce qu'une fois Federer sur surface rapide, cf. sa victoire à Macao) en 2 sets gagnants. Mais je reste dubitatif sur surfaces moyennement rapides (ou lentes) et encore plus sur surfaces lentes et surtout sur la distance des 3 sets gagnants et encore plus sur une année entière car Sampras ne s'entraine plus sérieusement depuis plus de 5 ans. Borg (comme Gerulaitis et d'autres) fut absent de tout le circuit classique de fin mai à fin août à cause de WTT qui à l'époque attirait beaucoup plus de vedettes que maintenant mais son niveau était très fort alors que celui de Sampras 2007-2008 est beaucoup moins bon que vous le laissez entendre (même si ses exhibs face à Federer furent surprenantes mais cela ne représente que 3 matches, non officiels en plus, dans une saison et pas 70 ou 80).

Vilas a certes gagné 16 tournois en 1977 mais en l'absence de Borg 15 fois alors que Federer gagne une dizaine de tournois chaque année avec Nadal quasiment toujours présent ce qui change sacrément la donne.

Conclusion sur Vilas 1977 : il fut loin d'être l'indiscutable n°1 en 1977. Le Livre d'or était peut-être une référence mais seulement franco-française mais pas du tout internationale

A propos de l'Australie vous ne voulez pas admettre que c'était un tournoi extrêmement dévalué à l'époque. Vous citez McNamara et Dent : ils ont atteint seulement 1 seule les quarts à Wimbledon (respectivement en 1981 et 1977) cela signifie bien qu'il y avait à l'époque très peu de grands spécialistes du gazon à Kooyong donc votre argument ne tient pas. Ce tournoi à l'époque était très ordinaire. En 1978-1979 il manquait en particulier Borg, Connors, McEnroe, Gerulaitis, Gottfried, Tanner, Ramirez, Stockton, Okker et autres. D'ailleurs en janvier 1977 Tanner a foutu une raclée à Vilas.

Conclusion sur l'article de Vilas : vous citez le Livre d'Or et donc pourquoi ne pas l'intégrer mais affirmer que la majorité des journalistes a classé Vilas n°1 est faux. Ce qui est vrai c'est que l'extrême majorité des journalistes n'a pas classé Connors n°1 (hormis peut-être Rino Tommasi).

Enfin pour l'Australie ce fut juste un tournoi ordinaire. Ce Chelem a mis encore plus de temps que Roland pour mériter ce label (hormis en 1969 et 1971 il n'a commencé à devenir un grand tournoi qu'en 1983 et encore).

P.S. : j'ajoute que je ne suis ni fan de Borg ni de Vilas : à l'époque j'étais fan de Connors mais depuis j'ai beaucoup relativisé car je n'apprécie pas les "mauvais" joueurs sur un court ou en dehors et Connors (comme Nastase avant et surtout Pancho Gonzales et comme McEnroe par la suite) aurait mérité bien plus de disqualifications pour comportement outrancier qu'ils n'en ont eu. Mais Borg a eu un tel ascendant sur Vilas entre le Masters 75 et la Coupe des Nations 80 quelle que soit la surface qu'il est très difficile d'accorder le n°1 à Vilas en 77 alors que Federer n'a jamais subi l'ascendant de Nadal sur surface vraiment rapide et que de plus Federer a très souvent gagné en présence de Nadal dans les très grands rendez-vous : c'est bien simple Nadal n'a jamais gagné en Australie, à Wimbledon et à l'US Open alors que Federer en a gagné une foultitude donc votre argument n'est pas valable. Je vais être dur mais la seule très grande épreuve que Vilas a gagné (c'est-à-dire avec la quasi-totalité des meilleurs) fut l'US Open 77 et en plus Borg fut blessé (au Masters 1974 manquaient Connors 2ème du classement du Grand Prix (GP), en conflit avec Commercial Union sponsor de l'époque, Ashe (et 1 autre joueur) auraient pu participer suite à la défection de Connors mais déclinèrent l'invitation puisque le 1er remplaçant qui joua finalement fut Newcombe seulement 11ème du GP. Enfin a) Laver, vainqueur de 6 tournois dans la 1ère moitié de l'année dont l'US Pro indoor à Philadelphie où tous les meilleurs jouèrent hormis Nastase et Newcombe forfaits au 1er tour et Connors réellement absent et b) Rosewall, finaliste de Wimbledon et de Forest Hills, se désintéressèrent complètement du Grand Prix et donc du Masters (Laver disputa à fond le circuit WCT et Rosewall se consacra à WTT (comme Borg en 77)) qui n'avait donc pas encore trouvé sa place à l'époque. Donc le Masters 74 se disputa sans Connors, Laver et Rosewall : cela fait pas mal quand même.

Carlo Colussi (d) 14 janvier 2008 à 11:43 (CET)[répondre]

Je peux comprendre certains de vos arguments, même si je ne les partage pas (encore une fois, il me semble absurde de prendre en compte que Borg ne participait pas à certains tournois : si on retient cet argument, on pourrait dire que Borg aurait été n° 1 mondial même s'il n'avait pas joué un match de l'année, en disant que s'il avait joué, il aurait gagné !). Je veux bien admettre aussi que Roland-Garros avait moins d'importance dans les années 70 qu'aujourd'hui. Mais de là à dire que Roland-Garros était moins important que le tournoi de Philadelphie, ça me paraît énorme ! Les 4 tournois du Grand Chelem, même si leurs prestiges respectifs (notamment l'Australie) ont varié au fil des années, ont toujours été quoiqu'il arrive les 4 tournois les plus importants, et le Masters en 5ème. je note d'ailleurs, pour l'Open d'Australie, que les noms des vainqueurs des années 70-début 80 sont plutôt flatteurs, ce sont tous des grands champions : Connors, Newcombe, Gerulaitis, Tanner, Vilas, Kriek, il n'y a guère que le nom d'Edmondson qui est surprenant (encore qu'il a failli battre Borg à Wimbledon une année et qu'il a été en demi en 81).

        • Bonjour.

L'importance des tournois du Grand Chelem a été pendant très longtemps une masturbation cérébrale. Pour avoir une idée plus précise cf. le paragraphe "A propos des championnats de France d'avant 1925 et des grandes épreuves en général" dans Discuter:Palmarès du simple messieurs des Internationaux de France de Roland-Garros. Dans les années 1950 idem on ne cessait de dire que les tournois du Grand Chelem étaient les plus importants et pourtant quand on regarde les tableaux on constate que la densité des tableaux était souvent faible pour des raisons x ou y que je n'exposerai pas ici une fois de plus (cf. mes différentes contributions dans les versions anglaise et française de Wikipedia). En gros les gens aiment bien se raconter des conneries. Ces tournois ont rééllement commencé à devenir les plus importantes compétitions à partir de 1983 (quand McEnroe, Lendl et Wilander sont venus à Kooyong) puis un peu plus quand l'Australian a déménagé à Flinders Park (renommé depuis Melbourne Park) et complètement en 1995 avec la 1ère venue d'Agassi à l'Australian.

Roland Garros en particulier a vraiment mérité son label de tournoi du GC qu'en 1979.

Le Masters pour sa 1ère année en 1970 ne valait pas grand chose bien que tous les joueurs sans exception purent y participer mais en 1971 et 1972 il fut "interdit" aux pros sous contrat qui représentaient la majorité des meilleurs joueurs du monde (les Finales WCT étaient plus glorieuses) : il a fallu attendre l'édition 1979 (jan 1980) pour que les joueurs considèrent définitivement le Masters comme une épreuve incontournable (encore en 1976 Connors, Borg et Nastase les 3 meilleurs du monde soit en refusant leur qualif (Connors) soit en n'essayant même pas de se qualifier et en préférant jouer des exhibs lucratives (les deux autres); idem en 1978 où Borg et Gerulaitis boudèrent l'épreuve). La hiérarchie que vous me proposez n'est donc véritablement valable que depuis les dates citées en début de ma réponse.

Auparavant non seulement les tournois du Grand Chelem n'étaient pas les vrais plus grands tournois mais en plus la Coupe Davis était l'épreuve du circuit amateur et surtout les professionnels étaient exclus de ces épreuves alors que certaines années ils étaient véritablement meilleurs que les amateurs (cf. mes discussions dans Joueurs de tennis numéros 1 mondiaux, Records divers depuis les débuts du tennis, Ken Rosewall ou les équivalents anglais "World number one male tennis player rankings", "Tennis male players statistics" et "Ken Rosewall") où on se rend compte que l'importance des tournois du GC a été surestimée pendant des décennies. C'est Donald Budge qui l'a quasiment inventé pour remplir son année 1938 (en 1933 les journalistes John Kieran puis Allison Danzig ont emprunté l'expression "Grand Slam" respectivement au bridge et au golf pour l'appliquer au tennis quand Crawford a gagné les 3 1ers titres et atteint la finale à Forest Hills mais l'expression n'a pas été reprise à l'époque). A l'époque l'épreuve amateure phare était la Coupe Davis point barre. Les USA tenants du titre en 1938 n'avaient à disputer que le Challenge Round (formule appliquée jusqu'en 1971 inclus) donc Budge ne pouvait cette année-là jouer que 2 simples et 1 double au maximum pas de quoi remplir une année (alors qu'en 37 les USA non tenants du titre jouèrent 4 ou 5 rencontres étalées sur l'année). Conclusion Budge s'est demandé quoi faire. A l'automne 1937, Norman Brookes alors président de la fédération australienne (et incidemment 1er étranger à remporter Wimbledon en 1907) était venu en visite en Californie pour voir les joueurs US et inviter certains d'entre eux à venir disputer les tournois australiens pendant la saison estivale 1937-1938 (hémisphère sud). Les joueurs à l'époque ne pouvaient se permettre de grands déplacements comme maintenant et devaient trouver des "sponsors" pour voyager et jouer. Brookes propose à Budge (et à son partenaire de double, Constantine (Eu)Gene Mako) de les inviter en Australie. Si Brookes n'avait pas fait un tour pour voir Budge gagner le Pacific Coast Chps à San Francisco, Budge ne serait jamais allé en Australie car les investissements en temps (près d'1 mois pour traverser le Pacifique et idem pour le retour, pas d'avion à l'époque (attendre novembre 1946 pour la 1ère traversée en avion de joueurs de tennis quand les joueurs US disputèrent le challenge round à Melbourne en décembre) et en argent (a priori joueurs "amateurs") étaient considérables. Budge sachant qu'il disputerait alors les Chps d'Australie se dit alors pourquoi ne pas disputer aussi les championnats des autres pays qui ont gagné la Coupe Davis : soit hormis l'Austral(as)ie, les îles Britanniques, les EU et la France. Et voilà comment il s'est mis en tête de jouer ces tournois sans l'annoncer à qui que ce soit (hormis son copain Mako) pour s'enlever beaucoup de pression. La tâche a largement été facilitée par plusieurs circonstances : 1) 3 des 4 meilleurs joueurs du monde ne purent disputer les tournois du GC : Vines, Nüsslein et Perry car tous les trois professionnels, 2) le plus grand rival amateur de Budge, Gottfried von Cramm fut emprisonné par les nazis de mars 1938 à mars 1939 et 3) plein de joueurs amateurs ne purent aller en Australie (cf. raisons évoquées plus haut) et dans les autres tournois du Grand Chelem car lorsqu'ils devaient traverser un océan (ou un continent) pour disputer une épreuve ils faisaient rarement le déplacement (par exemple Tilden alors meilleur joueur du monde n'est jamais venu en Europe disputer Wimbledon et l'ancêtre de Roland Garros entre 1922 et 1926 inclus), 4) les joueurs amateurs dépendaient entièrement de leurs fédérations nationale et internationale (et les pros de leurs patrons promoteurs) et donc ne disputaient que les épreuves où ils étaient autorisés : Bromwich un des meilleurs joueurs sur gazon du monde ne put jouer 3 Wimbledon successifs (1938, 1939 et 1946) car son président, Brookes, voulait que l'Australie regagne la Coupe Davis (et qu'un déplacement en Europe pouvait mettre en péril l'objectif Coupe Davis (CD), remportée finalement en 1939 après 20 ans de disette pour les Australiens). Au final Budge remporte le chelem et passe professionnel : en fait fin 1937 il voulait passer pro mais comme les USA venait de reprendre la CD après 10 ans de désert (France puis GB vainqueurs de 1927 à 36), la fédé américaine voulant conserver le trophée au moins une année convainquit Budge de rester amateur 1 an de plus. Donc si la fédé américaine qui voulait égoistement conserver la CD et si Brookes n'avait invité Budge ce dernier n'aurait pas réussi le chelem et ce dernier n'existerait peut-être pas du tout. 1939 Budge passe pro et au contact de Vines, le meilleur pro d'alors, Budge réalise les plus grands progrès de sa carrière pour atteindre le sommet de celle-ci en 1939. Cette année-là Budge remporte de justesse la tournée pro face à Vines et remporte aussi le tournoi pro de Wembley ainsi que les internationaux de France professionnels à Roland Garros (Budge remporte aussi une tournée face à Perry et une tournée estivale face à Vines, Tilden et Stoefen) : jamais il n'a aussi bien joué que ce soit avant ou après. Pourtant quand les gens regardent les soi-disant palmarès aujourd'hui point de Budge en 1939 : 0 match gagné dans les quatre tournois du GC. En fait Budge s'est sabordé lui-même en créant la notion de GC. Dans les années 40 et 50 alors qu'il jouait encore sacrément bien (en 1940 et 1942 il était encore le meilleur joueur du monde) on le présentait comme le vainqueur (non pas du Grand Chelem 1938, expression qui est vraiment entré dans les moeurs en 1956 quand Hoad l'a raté de peu) des grands championnats australien, français, britannique et américain en 1938 mais quasiment jamais un mot sur ses triomphes au French Pro, à Wembley Pro, à l'US Pro, à Southport Pro ou lors des tournées professionnelles (face-à-face contre 1 ou plusieurs joueurs vedettes). Et cela a perduré (en 1962 Laver a réussi le GC mais qui ne valait pas grand chose puisque quand Laver est passé pro en 1963 il s'est fait ratatiner par le maître des pros, Rosewall et que les témoins de l'époque comme Sedgman ou Trabert affirmait que Laver crû 1963 était bien plus fort que Laver 1962. Les exemples comme cela abondent. Pancho Gonzales n'a remporté que 2 tournois du GC car il a passé 18 ans dans les rangs obscurs des pros mais il a écrasé pendant 1 décennie entière tous les champions de Wimbledon ou Forest Hills (Sedgman, Trabert, Rosewall, Hoad, Cooper, Anderson, Olmedo, ...) qui passaient pros à leur tour.

Quand le tennis est devenu open les meilleurs pros étaient tous sous contrat avec un patron manager : la NTL et la WCT. Les patrons respectifs imposaient à leurs joueurs les épreuves qu'ils pouvaient disputer. Par exemple le boss de la WCT, Dave Dixon interdit à ses 8 joueurs (Newcombe, Roche, Drysdale, Buchholz, Ralston, Barthes, Pilic, Roger Taylor) de jouer le 1er Roland Garros Open. Les joueurs de la NTL (Laver, Rosewall, Gonzales, Emerson, Stolle, Gimeno) ne purent jouer l'Australian Open 1970 puis quelques mois après la WCT a "phagocyté" la NTL et tous les pros sous contrat furent interdits à Roland 70 et après les pros sous contrats furent carrément bannis du circuit traditionnel en 1972 (ils étaient alors plus de 32) et ne purent jouer Roland et Wimbledon. Il y eut plein de conflits entre la WCT et la Fédération Internationale et les pros sous contrat furent plein de fois interdits de tournois du GC. Les Français voient midi à leur porte et donc Darmon et Proisy s'enorgueillissent d'avoir atteint la finale à Roland mais ils oublient de dire que tous les pros furent interdits en 63 (pour Darmon) et que tous les pros sous contrat ne purent venir en 72 (Proisy).

Les joueurs en ayant marre de toujours dépendre des autorités (fédérations pour les amateurs et promoteurs pour les pros) ont décidé en septembre 1972 à l'occasion de la seule épreuve de l'année où tous les meilleurs (de Smith à Rosewall en passant par Nastase et Laver ou Emerson et Borg ou Newcombe et Orantes, etc...) purent jouer ensemble, l'US Open avec un tableau de 148 joueurs (les 20 éliminés du tour préliminaire dont le jeune Borg, face à Emerson, ne sont pas recensés dans les résultats du site web de l'ATP), DECIDERENT de créer un syndicat des joueurs pour résister à leurs dirigeants : l'ATP. Dès qu'une grande occasion leur fut "offerte" de se souder, l' "affaire Pilic", ils boycottèrent Wimbledon 1973.

Conclusion le circuit international était très instable, segmenté et les joueurs jusqu'alors ne pouvaient jamais jouer où ils voulaitent. Imaginez que dans les années amateures les joueurs ne pouvaient jouer que quelques semaines à l'étranger (un jour on est passé généreusement à 8 semaines par an). Les Australiens n'avaient pas le droit de jouer hors de leur pays avant le 1er avril : des Australiens dont Emerson et Stolle quittèrent leur pays avant la date fatidique (Mulligan remporta par exemple Monte Carlo le 30 mars) et furent exclus par leur fédération de l'équipe australienne et en particulier de la Coupe Davis (Emerson ayant réussi le petit chelem et Stolle ayant joué 2 finales de chelem furent réintégrés pour le challenge round de CD) mais les autres australiens furent expulsés : ceci explique que Mulligan devint Italien, Bob Hewitt Sud-Africain et je ne me rappelle plus des autres sur le moment.

En gros les joueurs ne pouvaient jamais disputer les épreuves qu'ils souhaitaient jouer et malgré tout l'establishment déclarait que les tournois du GC étaient les plus grands même si le tournoi se jouait sans plein de grands joueurs surtout avant 1968. Et comme dans toutes transitions le changement n'a pas été radical : les tournois du Grand Chelem n'ont pas vu tous les meilleurs du jour au lendemain. Hormis en 1969 et 1971, l'Australian est devenu un vrai pilier qu'à partir de 1983 (cf. début), Roland n'a eu que 2 ou 3 grandes éditions dans les années 70 (1973 et 1979 voire 1978), l'US Open a toujours été parfait sauf en 1971 avec quelques défections consécutives à la décision de la fédé internationale en juillet de bannir les pros sous contrat du circuit traditionnel en janvier 1972 suivant (Newcombe en gagnant Wimbledon 1971 savait qu'il ne pourrait défendre son titre l'année suivante) et enfin Wimbledon 1972 et 1973 ont bénéficié de tableaux ridicules.

Conclusion : tous ces conflits d'intérêts ont eu pour conséquence qu'il a fallu plus de 15 ans pour que les épreuves du Grand Chelem soient les vrais piliers du tennis open (si les fédérations nationales et surtout internationale (amateures) avaient réellement adopté le tennis open dès 1968 notamment en ouvrant la CD aux pros sous contrat, cette dernière serait peut-être restée la plus grande épreuve du tennis encore aujourd'hui).

Vous me citez l'exemple de Philadelphie comme mauvais mais je réfute votre argument : au début des années 70, 6 ou 7 des 10 meilleurs du monde étaient des joueurs WCT. Le tournoi de Philadelphie voyait notamment tous les joueurs WCT disputer cette épreuve qui était l'ouverture du circuit (même si quelquefois un tournoi WCT de moindre envergure était organisé la semaine précédente). Ce tournoi était aussi l'ouverture de la saison US (le circuit américain étant le plus important du fait que c'était (et c'est toujours) le marché le plus commercial. Même les joueurs "non-WCT" disputaient ce tournoi qui de 1969 à 1979 a toujours eu un plateau superbe et en particulier en 1969, 1970, voire 1974, 1976, 1978, 1979 le tableau était plus dense que tout sauf Wimbledon et l'US Open (et Roland en 1979) : en comparaison le tableau de Roland était faiblard (hormis en 1973). Même dans les magazines de tennis français (Tennis de France et Tennis Magazine) ce tournoi était considéré comme le 1er grand tournoi de l'année alors que l'Australian avait été disputé quelques jours auparavant. La couverture de ce tournoi était plus importante que celui de l'Australie dans les magazines frenchie alors imaginez dans les magazines US. A contrario il suffit de regarder les articles sur Roland (et Rome qui était alors le 2ème tournoi sur terre après Roland) dans les magazines américains comme World Tennis (alors le plus grand magazine du monde) pour voir le peu d'importance de notre chelem de l'autre côté de l'Atlantique. Au milieu et à la fin des années 70, hormis un Suédois, un Argentin, un Roumain et un Espagnol les meilleurs joueurs du monde étaient tous Américains et ceux-ci "boycottaient" en grande partie Roland alors que tous les meilleurs joueurs du monde y compris les 4 que je viens de citer disputaient l'US Pro indoor de Philadelphie (Vilas n'est pas venu en 78 et Borg en 79). Connors considéraient Philadelphie comme le 3ème tournoi du monde après Wimbledon et Forest Hills et il n'était pas le seul. Dans le palmarès de Laver on cite souvent le fait qu'il a gagné le tournoi 4 fois.

On s'est souvent fait plaisir avec l'Australie et Roland mais il a fallu 3/4 de siècle pour l'un et 1/2 siècle pour l'autre pour qu'ils soient de vrais sommets tennistiques avec la quasi-totalité des meilleurs systématiquement à l'appel.

On peut dire que Roland était un chelem en 1977 mais je trouve qu'il prend du plomb dans l'aile lorsque 5 des 10 meilleurs sont absents (et quasi même topo les années précédentes, par exemple en 1974 il manquait Laver, Rosewall, Connors et Newcombe alors que les 3 premiers auraient eu autant sinon plus de chance de gagner que Borg s'ils avaient été présents et que Newcombe aurait fait quelques grabuges dans le tableau). Mon raisonnement ne réside pas sur le fait que Borg aurait gagné Roland en 77 s'il avait été présent mais sur le fait que Vilas a gagné un tournoi à Roland plutôt faible. Quand Borg et Vilas ont joué dans le même tournoi en 1977, Borg a toujours obtenu un meilleur résultat hormis à l'US Open notamment lorsqu'ils se sont rencontrés. La problématique ne se limite pas à "si Borg avait joué il aurait gagné" mais "pendant des années les tournois du Grand Chelem ont été surestimés à tort (tautologie)" car soit des joueurs étaient empêchés de jouer soit ces mêmes joueurs ne les considéraient pas comme de très grandes épreuves. Kramer par exemple explique que lorsqu'il était amateur jusqu'en 1947 les grandes épreuves amateures furent 1) la CD de très loin puis 2) Wimbledon et Forest Hills, 4) le Pacific Southwest à Los Angeles et que l'Australie et Roland ne valaient quasiment rien et cela s'avérait effectif dans la participation. Je possède pas mal de World Tennis des années 50 et à chaque fois que je regarde le tableau de Los Angeles je suis bluffé car presque jamais personne n'était absent et quand je regarde ceux de Roland ou de l'Australie il y avait plein d'absents. Frank Parker qui fut de très loin le meilleur amateur sur terre battue de 1944 à 1949 n'a pas disputé Roland en 1944-45 pour des raisons évidentes mais surtout n'est pas venu en 46 et 47. Il se pointe en 48 et 49 et il gagne. Autre exemple Rosewall, un autre terrien, peut-être le plus grand de l'histoire, ne vient pas à Roland en 55 et en 56 car sa fédération (et lui-même) considère que Wimbledon est mille fois plus important (en 57 Rosewall passe pro). Vous imaginez vous qu'un mec comme Nadal boude Roland pour essayer de gagner Wimbledon ? Voilà la réalité : elle était très différente dans le passé. Les meilleurs amateurs avaient souvent peu d'estime pour certains GC. Drobny par exemple n'a du venir qu'1 seule fois à Forest Hills car il trouvait l'organisation merdeuse alors qu'il est allé plus souvent à Los Angeles pourtant plus loin de chez lui et il est allé 1 seule fois en Australie parce qu'il fut invité 1 seul fois. Patty pourtant Américain n'allait pratiquement jamais jouer son propre championnat car il trouvait les tournois européens mille fois mieux organisés. Et enfin de 1948 à 1968 les meilleurs joueurs étaient pros bien qu'ils ne disputaient aucune épreuve traditionnelle comme la CD ou les GC. Ashley Cooper réussit le petit chelem en 1958 et passe pro aussitôt après et rencontre Gonzales en tournée 14 fois et gagne ... 0 match et vous allez me dire que les tournois du GC sont les plus prestigieux depuis toujours : laissez-moi rigoler.

Et puis je vais remonter à la préhistoire : en 1893 Joshua Pim remporte alors les internationaux d'Irlande à Dublin (alors la plus grande épreuve avec Wimbledon voire devant Wimbledon), Wimbledon (les Internationaux de Grande-Bretagne) et les Internationaux d'Angleterre du Nord (Northern England Championships) à Manchester. De plus il remporte son simple contre Wilfred Baddeley lors de la rencontre opposant sa nation, l'Irlande qui n'était pas encore un pays puisque faisant partie du Royaume-Uni à l'époque, à l'Angleterre (la Coupe Davis n'existait pas encore). Il remporta donc toutes les grandes épreuves de l'époque qu'on pourrait rétrospectivement appeler épreuves du GC : point d'Australie, de Roland ou de championnat des EU dans cette liste.

J'insiste beaucoup mais la hiérarchie, 1er-2ème-3ème-4ème : tournois du Chelem et 5ème : Masters, n'a vraiment été établie qu'à partir des années 1980-90 mais qu'avant on se faisait plaisir en disant que c'était le cas alors que les faits prouvaient le contraire (combien de joueurs ont snobé Roland pour jouer WTT ? Newcombe, Connors, Rosewall, Nastase en 76-77, Borg en 77, Gerulaitis de 74 à 78 et d'autres encore). Imaginez qu'un mec comme Laver qui a battu au moins 1 fois tous les meilleurs qu'il a rencontrés en 1974 (par exemple il a battu Borg 2 fois sur 3 dont 1 sur terre battue à Houston (River Oaks), de la vraie terre battue "européenne et rouge" et pas du "har-tru" gris-vert et moins lent) et qui a terminé 4ème au classement ATP cette année-là, n'a disputé aucun tournoi du Grand Chelem non pas parce qu'il en fut exclu ni parce qu'il fut blessé mais tout simplement parce qu'il n'avait pas envie de quitter sa famille en Californie et qu'il se foutait des GC : il a concentré sa saison sur la WCT mais a complètement négligé le circuit du Grand Prix incluant notamment les tournois du GC. Moins impressionnant, Emerson qui a finit "seulement" 12ème à l'ATP en 1973 a fait en 1973 exactement comme Laver en 1974 (c'est plutôt Laver qui a "copié" Emerson). Aujourd'hui il serait impensable qu'un joueur de ce calibre ignore les tournois du GC comme le faisait les grands joueurs jusque dans les années 1970 mais à l'époque c'était tout à fait "pensable".

Bon je m'arrête là pour aujourd'hui et pour un bon moment.

Carlo Colussi (d) 17 janvier 2008 à 16:03 (CET)[répondre]

je salue vos connaissances impressionantes. Malgré tout, ce qui me semble caractéristique des Grand Chelem, c'est avant tout que ce sont des tournois qui durent 15 jours, avec des matches au meilleur des 5 manches, devant des foules immenses, avec une forte médiatisation, et, même si la participation a parfois été plus faible que dans d'autres tournois ordinaires,ces éléments montrent que gagner un Grand Chelem est par définition plus prestigieux et plus difficile que gagner un tournoi ordinaire, indépendamment de la participation. Quant au duel Borg*Vilas 1977, j'aimerais savoir quels tournois Borg a remportés cette année là, et qui peut être jugé plus prestigieux que Roland-garros !

        • Bonjour,

En fait tous nos désaccords se retrouvent là : selon vous il est plus difficile de remporter une épreuve prestigieuse même si la participation est faible ce que je contredis absolument : un gars comme Jan Kodes a remporté 3 tournois du Grand Chelem qui à chaque fois étaient privés des meilleurs joueurs du monde que ce soit Roland 70 ou 71 et pire encore Wimbledon 73 mais quand dans une grande épreuve tous les meilleurs furent présents, Kodes n'a JAMAIS gagné : la meilleure perf' de toute sa carrière fut d'atteindre la finale de Forest Hills 1973. A Roland 70 il manquait les 24 pros sous contrat et à Roland 71 il en manquait 16 sur 32. Enfin à Wimbledon il manquait entre 78 et 80 (selon les sources) joueurs inscrits à l'ATP. A Roland 69 ou 73 quand (presque) tous les meilleurs furent là il ne dépassa pas les quarts et dans les "vrais" Wimbledon open (cad hors 72 et 73) là aussi il n'a jamais dépassé les quarts. Dans les "vrais" Masters (hors 71-72) il n'a jamais fait partie des 4 meilleurs. Kodes était certes capable de battre n'importe qui mais ne pouvait jamais battre l'ensemble de l'élite dans une seule épreuve.

Je suis tout à fait d'accord que maintenant les plus grandes épreuves sont celles qui durent deux semaines avec des matches au meilleur des cinq sets entre autres parce qu'aucune autre épreuve professionnelle actuellement ne peut concurrencer les tournois du Grand Chelem mais dans l'ancien temps ce n'était pas le cas. Dans les années 70 le circuit WCT a attiré la majorité des meilleurs, ces derniers privés de plusieurs chelems comme je l'ai indiqués, WTT a aussi attiré pas mal de grands joueurs surtout la 1ère année en 74 (Newcombe, Connors et Rosewall les meilleurs du monde de l'époque avec Laver sur surfaces rapides (WTT se jouant sur rapide voire ultra-rapide). Et surtout avant l'open les plus grands joueurs de l'histoire ont tous un palmarès tronqué (voire extrêmement tronqué) dans les chelems du fait de leur exclusion systématique des épreuves traditionnelles mais bon je me répète : Hoad écrase tout le monde amateur à Wimbledon amateur 1957 privé des pros puis 9 jours après rejoint les pros et se prend des pilules contre eux à Forest Hills Pro et au Masters Round Robin Pro de Los Angeles. Pour moi il n'y a pas photo et le véritable exploit sportif de 1957 fut les victoires de Gonzales dans ces épreuves pros (la 1ère d'ailleurs où chaque joueur a disputé "seulement 5" matches mais a) au meilleur des 5 sets, b) contre les 5 meilleurs du monde et c) en 7 ou 8 jours (selon la programmation) contre 13 ou 14 jours pour les chelems d'aujourd'hui) et pas la victoire de Hoad dans un tournoi dévalué du fait de l'exclusion des pros et notamment de Gonzales, Segura, Sedgman, Rosewall et Trabert. Enfin (du moins jusqu'à l'open) plein d'épreuves se jouaient au meilleur des cinq sets et sur des durées analogues aux chelem (une grosse dizaine de jours et pas 13 ou 14 comme maintenant) : vous n'avez qu'à regarder les tournois de l'époque et n'importe quel championnat du Victoria, de Nouvelles Galles du Sud, des Etats-Unis sur terre battue, d'Italie, d'Afrique du Sud, ou de Monte Carlo pouvait se jouer sur 6, 7 voire 8 tours en 10 jours et enfin en 5 sets comme à Wimbledon ou Forest Hills.

Pour en revenir à 1977, Borg a remporté Wimbledon bien plus prestigieux à l'époque que Roland Garros avec contrairement à Roland Garros tous les meilleurs de la surface. A Wimbledon Borg a battu successivement Fibak, Nastase, Gerulaitis et Connors soit 4 joueurs du Top10 alors que je répète il manquait 5 joueurs du Top10 à Roland qui de plus, participation ou pas, n'avait pas le prestige de maintenant, loin s'en faut, sauf naturellement en France où l'esprit cocardier règne en maître. Donc rien que la victoire de Borg à Wimbledon vaut bien 2 Roland de la même année. Malgré tout il est probable que le palmarès de Vilas fut supérieur cette année-là car sa victoire à l'US Open vaut quand même son pesant de cacahuètes mais néanmoins ceci est compensé 1) par ses mauvaises prestations face à Borg : 1 seul set gagné contre 7 pour le Suédois et jamais plus de 3 jeux gagnés par Vilas dans ses 7 sets perdus hormis 1 où il a grapillé 4 jeux et surtout 2) par le jeu de l'Argentin beaucoup moins complet que celui du Suédois. Ce dernier est devenu un joueur toutes surfaces à partir du moment où il infligea un 6-2 à Arthur Ashe, futur vainqueur du tournoi, en quart de Wimbledon 1975. A partir de ce moment-là Borg devint quasi invincible sur terre et extrêmement dangereux sur surfaces rapides alors que Vilas n'a jamais été un bon joueur sur gazon rapide (sa seule perf correcte fut de pousser Tanner en 5 sets à Wimbledon en ... 1975) mais hormis cela il a toujours pris des roustes à Wimbledon en ne dépassant jamais le 3ème tour (en particulier en 1977) sauf en 1976 où Borg ne lui a laissé que 5 jeux en 3 sets. A partir de 1977 il n'a remporté que 6 victoires en 12 matches dans ce tournoi. La différence avec Borg est que celui-ci disposait d'un bien meilleur service surtout en 1ères, d'un bien meilleur enchaînement service-volée (j'ai été étonné quand un internaute, en visionnant les matches de Borg à Wimbledon, avait constaté, en tenant les statistiques sur chaque point, que le Suédois faisait pratiquement tout le temps (quasi 100%) service-volée sur son 1er service (mais restait la plupart du temps au fond du court après son 2ème service). Enfin le Suédois réussissait beaucoup mieux à écourter ses préparations sur le gazon alors vraiment rapide (surtout en 1ère semaine avant qu'il ne soit "détruit" par les joueurs) de Wimbledon que Vilas ne le faisait (je savais qu'en 2000 ou 2001 les organisateurs de Wimbledon avait modifié la surface afin de la rendre plus lente et qu'ils avaient aussi décidé d'utiliser des balles moins vives pour contrecarrer la puissance des serveurs de l'époque (Krajicek, Sampras, Ivanisevic et consorts) et qu'ainsi Wimbledon devenait plus lent mais en lisant le dernier "Tennis Magazine n°383, Février 2008, page 21" je suis tombé des nues car selon les indices de rapidité des surfaces estimés par l'ITF, l'indice des courts de Wimbledon serait compris entre 30 et 34 soit moindre que le Plexicushion de l'Australian Open (entre 34 et 38) et surtout moindre que celui de l'US Open (38-39), sachant que les surfaces lentes ont un indice inférieur à 30 et les surfaces rapides supérieur à 38 : s'il n'y a pas d'erreur typographique dans TM alors le Wimbledon du XXI ème siècle est presque une surface lente, le monde à l'envers : désormais cela ne m'étonne vraiment plus que les finalistes jouent du fond du court même à Wimbledon : Federer pratique peu le service-volée (il dit qu'il faisait systématiquement cela au début de sa carrière sur surfaces rapides et qu'il prenait quelques tôles à l'époque et Nadal doit faire l'enchaînement 1 point sur 100. Pour en revenir à nos moutons Vilas ne s'est imposé que sur le gazon de Kooyong, beaucoup moins rapide et avec un court en plus légèrement montant vers le filet (de fait annihilant un peu l'efficacité du service en plus de la "lenteur") et avec une participation très faible. Il suffit de prendre un autre exemple : Wilander n'a jamais dépassé les quarts à Wimbledon alors qu'il a gagné 2 fois Kooyong (avec une participation bien meilleure en 1983-1984 que celles des années Vilas) mais dès qu'il a rencontré un joueur qui soit à la fois un champion et un spécialiste du service-volée à Kooyong il a perdu facilement : Edberg en 1985 (vous me direz qu'il a battu McEnroe en 1983 mais ce dernier était fortement handicapé par sa blessure au genou). Autre supériorité de Borg sur Vilas à Wimbledon : la volée. Borg avait une volée presqu'aussi mauvaise que celle de Vilas (même comparée à celle de Connors et je ne parle pas d'un expert comme Edberg ou McEnroe) mais le petit plus de Borg est qu'il savait amortir sa volée (pour être méchant le Suédois ne savait faire que cela à la volée) et cela était efficace car le gazon avec son rebond bas permettait au Suédois de gagner pas mal de points avec ce coup un peu batard. Sur surface dure (ciment ou autre), du fait d'un rebond plus haut, la volée "amortie" de Borg était beaucoup plus facile à gérer : on pouvait ainsi relancer la balle efficacement voire réussir un passing gagnant alors que sur le gazon c'était une autre paire de manche. Donc bien que volleyeur moyen Borg arrivait à gagner pas mal de points à Wimbledon contrairement à Vilas. Conclusion : Borg a été un très grand joueur de gazon et un immense champion de terre battue alors que globalement Vilas n'a été qu'un joueur de surfaces lentes ou moyennes mais jamais un grand joueur sur surfaces vraiment rapides. Donc si en 1977 on peut concevoir qu'il a eu un plus beau palmarès que Borg (mais avec un Roland Garros vraiment déprécié), Borg a mieux joué que Vilas sur toutes les surfaces et en particulier sur les surfaces rapides et cette supériorité est allé bien au-delà des confrontations directes (après tout celles-ci dépendent très fortement des "confrontations" entre les points forts et les points faibles des opposants : par exemple Arthur Ashe expliquait que Laver l'avait battu lors de leurs 18 premières confrontations (l'Australien était vraiment la bête noire de l'Américain) parce que le meilleur retour de Laver était en règle générale dirigé sur la volée de coup droit de Ashe qui était le point faible de ce dernier et donc Laver pouvait "breaker" facilement Arthur). D'autre part cette supériorité de niveau de Borg a toujours été claire de 1976 à 1981 et pas seulement en 1977.

Pour contrecarrer mes arguments vous avez cité le cas de Nadal-Federer mais cela corrobore mon propos précédent de la confrontation du point fort et du point faible, le coup droit croisé surpuissant de l'Espagnol est idéalement projeté pour rencontrer le revers de Federer qui en particulier sur terre battue est beaucoup plus friable quand il y a de la tension dans l'air et que le Suisse n'est pas à son meilleur. Même sur surface rapide, exemple Masters 2005, Federer revenant de blessure, s'est fait pilonner sur son revers par Nalbandian en finale et chaque fois que je voyais Nalbandian attaquer le revers du Suisse j'étais presque sûr que ce dernier échouerait. A Roland 2006, Nadal a chié dans son froc au 1er set mais une fois qu'il a évacué le trac et qu'il est devenu chaud, il a cessé de faire des erreurs en coup droit et a inexorablement dominé le Suisse (j'ai vu Roland 2007 mais je n'ai pas fait attention à la technique car le résultat me paraissait quasiment assuré). Néanmoins Federer a accompli des progrès vis-à-vis de Nadal car en 2007 pour la 1ère fois il a dominé Nadal dans les face-à-face sur l'ensemble de l'année (3-2) et il n'a pas perdu contre l'Espagnol hors terre battue : hormis la "faiblesse" de son revers je pense surtout que Federer a eu une faiblesse mentale vis-à-vis de l'Espagnol. Ce dernier a remporté la 1ère confrontation entre les deux joueurs à Miami en 2004 : à l'époque Nadal n'était pas encore un cador (il a fini l'année 49ème à l'ATP) mais rétrospectivement il a dit qu'il avait joué ce jour-là son meilleur match de l'année alors que Federer fut diminué (malade) : Federer a été impressionné et cela a dû avoir des conséquences néfastes pour lui puisque hors terre battue il a ensuite beaucoup souffert contre Nadal alors qu'a priori il aurait dû le dominer car meilleur théoriquement. Ainsi il a rencontré Nadal "hors terre" à nouveau à Miami en 2005 et pendant les 3 premiers sets fut quasiment impuissant selon ses propres dires et la fois suivante, à Dubai en février 2006, malgré un 1er set extraordinaire (dixit Nadal lui-même) Federer "s'est laissé" rattraper et battre. Comme en plus Federer a, entre 2004 et 2006, rencontré beaucoup plus souvent Nadal sur terre que hors terre, l'Espagnol a accentué sa mainmise sur le Suisse. Maintenant le phénomène se renverse car a)Federer commence à oublier son complexe car il comprend que sur surface rapide il est vraiment meilleur que Nadal (avant il l'était mais il n'y croyait pas) et b) paradoxalement, Nadal devenant meilleur, les deux joueurs se rencontrent plus souvent hors terre battue (actuellement 7 confrontations sur terre avec 6-1 pour Nadal et 7 confrontations hors terre avec 5-2 pour Federer mais Nadal n'a plus battu Federer hors terre depuis Dubai fin février 2006 (il y a donc près de 2 ans)). Enfin pour finir avec la comparaison Vilas-Borg et Federer-Nadal où les deuxièmes joueurs cités (avaient) ont un ascendant dans les face-à-face (de moins en moins vrai pour Nadal), la vrai différence est que Federer bat (quasiment) systématiquement des joueurs comme Blake, Berdych, Youzhny qui eux battent régulièrement Nadal alors que Vilas n'a jamais battu régulièrement des joueurs qui posaient problème à Borg (celui-ci était surtout gêné par les grands serveurs-volleyeurs sur surfaces rapides or Vilas n'a jamais battu ces joueurs sur ces surfaces (le plus grand nom parmi les serveurs-volleyeurs qu'il a battu sur surface vraiment rapide fut Tony Roche : à Wimbledon 1976 (je répète Kooyong 78 fut une surface moyenne) or Tony Roche fut à son meilleur entre 1968 et 1970 (à partir de 1971 son tennis elbow l'a complètement contrarié et ce fut le déclin inexorable, il a recouvré la santé en 1974 mais après 3 ans de disette et à l'approche de la trentaine il ne put retrouver le niveau de ses jeunes années (il n'a jamais plus réintégré le Top10 sur une année calendaire (il fut n°8 à l'ATP, classement criticable surtout à l'époque mais qui donne un ordre d'idée, en novembre 1975 mais son meilleur classement ATP sur une année civile fut 12ème en 1975). De plus Roche n'était pas à son meilleur sur gazon mais sur surfaces dures voire lentes : sa plus grande victoire, en terme sportif, fut l'US Pro 70 avec presque tous les meilleurs, en battant Ashe, Emerson et Laver (en finale), sur une surface synthétique dure, appelé Uni-Turf. Chez les amateurs le seul tournoi du Grand Chelem qu'il a remporté fut ... Roland sur terre en 1966 (entouré de deux finales en 65 et 67). Il n'a quasiment (voire jamais) battu son "jumeau", Newcombe (Newk a 1 an de plus que Tony donc pas vraiment jumeau) sur gazon : la plupart (voire la totalité) des victoires de Roche sur Newcombe sont hors gazon alors qu'à leur époque c'était encore la surface majoritaire).

Voilà pourquoi j'ai beaucoup de mal à considérer Vilas comme un numéro 1 mondial en 1977. Borg fut considéré n°1 par Lance Tingay, Bud Collins, l'ATP (pas l'ordinateur mais l'association) et d'autres encore. Mais je vais vous avouer quelque chose : je reconnais que je me suis fait un peu l'avocat du diable en essayant d'argumenter systématiquement contre Vilas n°1 en 1977 mais même si j'ai été un peu dans l'extrême il est clair que je suis pas du tout d'accord avec votre appréciation du prestige de Roland 77 et surtout de l'Australie 78-79. Je continue aussi à penser que Vilas a gagné une foultitude de tournois en 77 car Borg était absent et contrairement à ce que vous semblez penser le Suédois n'était pas totalement fautif car WTT proposait à l'époque des contrats spécialement alléchants et qu'il était difficile d'y résister. Maintenant vous pouvez proposer n'importe quel contrat mirobolant un joueur sait en principe qu'une victoire dans un chelem ne va pas directement rapporter "énormément" mais il sait que les contrats publicitaires qui vont découler vont leur rapporter une rente à vie (mais ceci pourra changer dès que les circonstances économiques le dicteront) : si Vilas n'a pas joué WTT à l'époque et notamment en 1975-1977 c'est parce que a) il n'était pas une tête d'affiche comme Connors ou Borg à l'époque et b) WTT se jouant sur surfaces ultra-rapides en règle générale, Vilas (et par conséquence son équipe) aurait gagné peu de rencontres et surtout c) il aurait manqué les deux saisons sur terre battue à l'époque (énorme en fait) : la 1ère limitée à Roland Garros (les joueurs WTT ont pu jouer des tournois comme Monte Carlo ou Rome mais pas Roland) et la seconde aux Etats-Unis (Vilas a remporté Roland et a pu jouer et gagner tous les tournois sur terre aux EU).

Une des raisons pour lesquelles Borg s'est blessé à Forest Hills est qu'il n'a joué que sur surfaces rapides tout l'été (WTT puis Wimbledon puis WTT) avant de retrouver la terre (har-tru) à l'US Open alors que Vilas (et les absents de WTT) ont principalement joué sur har-tru cet été-là. D'ailleurs les joueurs WTT de 1977 ont tous (Borg, Gerulaitis, Nastase, ...) lamentablement échoué à Forest Hills.

Conclusion : pour moi 1977 est un casse-tête. Si Borg avait gagné le Masters il eut été l'indiscutable n°1 mais il s'est démerdé pour se faire battre par Connors et la défaite du Suédois complique indiscutablement la réflexion et pour l'instant je n'arrive pas à considérer Vilas comme un n°1 cette année-là du fait du jeu plus complet du Suédois et de la domination outrancière de ce dernier dans les face-à-face (entre le Masters en décembre 75 et la Coupe des Nations en mai 1980, épreuve certes officielle mais n'étant qu'une sous-Coupe Davis et comme cette dernière ne distribuant aucun point ATP, ni point Grand Prix ni point WCT, Borg a toujours largement dominé Vilas en ne lui laissant que 2 sets (Dallas 76 et Nice 77) avec notamment des déculottées comme Monte Carlo 80 (61 60 62) ou Roland 78 (61 61 63). Ce match en particulier, le 1er entre les deux joueurs qui a suivi la saison 77 (le Masters de janvier 78 étant considéré comme une épreuve de 77) où certaines personnes se demandaient encore juste avant la rencontre qui était le n°1 et qui en voyant le match ne se sont plus posés le problème : j'ai vécu cette finale de Roland Garros 78 comme un calvaire car à l'époque, connaissant très peu de choses du tennis et écoutant les gens qui hésitaient pour désigner le meilleur entre les deux, je pensais que le match serait serré avec une issue incertaine et finalement j'ai constaté l'impuissance totale de Vilas qui à la fin tentait même quelques enchaînements services-volées pour tenter d'enrayer l'hémorragie de points perdus mais j'ai surtout compris que Borg faisait tout comme Vilas mais en un peu mieux sur tous les plans. Certes Vilas fut peut-être moins bon en 78 qu'en 77 après une saison exténuante (un indice révélateur fut sa défaite en Coupe Davis en mars 78 face à Gildemeister, 3 sets à 1) mais d'un autre côté je ne pense pas que Borg a spectaculairement progressé en 78 par rapport à 77 et donc je pense pas que la différence de niveau entre les deux joueurs a sensiblement évolué entre 77 et 78 et donc je pense que Borg fut probablement supérieur à l'Argentin en 77 en terme de jeu : c'est pourquoi je suis très loin d'être convaincu que Borg ne mérite pas la place de n°1 en 77 car son "manque" de palmarès est certes dû à son choix mais aussi à la politique tennistique de l'époque (la forte influence de WTT sur le circuit international).

Carlo Colussi (d) 21 janvier 2008 à 18:03 (CET)[répondre]

Australian Open (tennis) 1978-1979[modifier le code]

C'est vraiment être de mauvaise foi que d'effacer à chaque fois que l'Open d'Australie fut entre 1972 et 1982 un "tournoi boudé à l'époque par les tous meilleurs" car très peu des meilleurs venaient à l'époque : en moyenne seulement entre 2 et 4 joueurs du Top20 disputaient alors ce tournoi. Trivialement donc 16 à 18 des 20 meilleurs s'abstenaient de faire le déplacement. Carlo Colussi (d) 3 mars 2008 à 12:42 (CET)[répondre]

Je suis désolé ! Mais pour moi, un Grand Chelem est un Grand Chelem (et donc chaque victoire est prestigieuse), quel que soit le détail de la participation ou du déroulement. Ou alors, il faut à chaque fois (et pas seulement pour Vilas) entrer dans le détail de ce qui s'est passé, et on peut alors relativiser beaucoup de victoires : à titre d'exemple, il faudrait alors souligner que quand Lendl a gagné Roland-Garros en 1986, il n'a battu qu'une seule tête de série (Gomez), et que sa victoire est donc peu glorieuse. Même chose pour Ferrero à Roland-Garros en 2003 : il bat en demi-finale un Costa épuisé par une série de matches en 5 sets, et en finale l'obscur Verkerk !! Là encore, on pourrait dire que sa victoire n'est finalement pas si terrible. Ce sont les deux exemples qui me viennent tout de suite à l'esprit, mais on pourrait sûrement les multiplier. Mais je ne partage pas cette analyse : ce n'est pas de la faute de Lendl et de Ferrero s'ils ont affronté des adversaires modestes pour gagner Roland-Garros ; et ce n'est pas de la faute de Vilas si certains des meilleurs mondiaux n'allaient pas en Australie ; ce n'est pas de sa faute non plus si en 1978, John Marks a battu Ashe en demi-finale : je suis sûr que si Vilas avait battu Ashe en finale au lieu de Marks, personne ne trouvait à redire sur sa victoire : or, il n'y est quand même pour rien si Marks a sauvé deux balles de match avant de battre l'américain ! Tout ça pour dire qu'un titre du Grand Chelem est un titre du Grand Chelem, et qu'une victoire est une victoire. Quand en plus, s'agissant de Vilas, ces victoires ont été acquises sur herbe, surface peu naturelle pour lui, et au prix d'un travail acharné, il n'y a vraiment pas de quoi, selon moi, relativiser.

Vous pourriez signer et ensuite vos exemples ne sont absolument pas comparables. Lendl ou Ferrero n'ont peut-être pas battu grand monde DIRECTEMENT dans ces tournois mais "grand monde" était présent contrairement à l'Australie et "grand monde" a été battu au sein de ces tournois et donc fut clairement inférieur respectivement à Lendl et Ferrero. Verkerk a battu Moya et Coria (qui avait battu Agassi) et donc tous ces joueurs ont fait moins bien que Ferrero qui lui a battu Verkerk. Conclusion la victoire de Ferrero n'est pas mauvaise du tout contrairement à celles de Vilas en Australie (idem pour Lendl qui a gagné dans une compétition où Wilander, Edberg, Becker, Leconte, Noah (blessé par sa valise au talon ou plutôt par le laser utilisé pour soigner le talon) et tous les autres furent présents). En Australie 78 du Top20 ne figuraient que Vilas, Clerc, Ashe et Tim Gullikson, basta. Pas de quoi en faire une montagne. Si John Marks (classé au-delà de la 100ème place) a pu aller en finale c'est parce que le tableau était atrocement faible. A Wimbledon en 78 et 79 il a atteint les 2è et 1er tours. Voilà toute la différence. Le gazon de Kooyong n'avait rien à voir avec le gazon de Wimbledon du 20ème siècle, ce dernier étant bien plus rapide. De plus le court montait légèrement en direction du filet désavantageant un peu le serveur. En fait c'était une surface moyennement rapide ou moyennement lente bien différente du gazon fusant du Wimbledon de l'époque. Quand Vilas se retrouvait à Wimbledon, le test de vérité se révélait très clair (à partir de 1978, pour comparer avec l'Australie, Vilas n'a jamais dépassé le 3ème tour à Wimbledon et sur cette période il a gagné 3 simples et en a perdu 5 (sauf erreur de ma part). Voilà je pense donc à juste titre que l'Australie entre 1972-1982 n'était qu'un tournoi très secondaire avec un titre "tournoi du Grand Chelem" très ronflant.

Comme je l'explique dans plein d'articles (voir par exemple "A propos des championnats de France d'avant 1925 et des grandes épreuves en général" dans Discuter:Palmarès du simple messieurs des Internationaux de France de Roland-Garros)sur les sites français et anglais, l'open d'Australie ne valait rien entre 1972 et 1982 car la plupart des grands joueurs n'y allaient pas ce qui signifie que le tournoi était beaucoup moins important que certains voulaient bien le dire. Il a fallu des décennies et même en réalité plus d'un siècle pour que les tournois du Grand Chelem deviennent les vrais piliers du tennis actuel mais ce n'était pas le cas auparavant. Dans les articles de la fin des années 1940 - début des années 50, Wimbledon était soi-disant le championnat du monde sur herbe et pourtant les tableaux de Forest Hills étaient souvent plus denses (les "Etats-uniens" étant, avec les Australiens, les meilleurs amateurs). En réalité ces deux tournois étaient bien moins importants que la Coupe Davis elle-même qui est la mère des tournois du Grand Chelem et qui maintenant n'est plus qu'une vieille parente oubliée dans sa maison de retraite. Continuons le raisonnement : les meilleurs joueurs du monde étaient interdits des compétitions que je viens de citer et en réalité les vrais patrons du tennis étaient les vainqueurs des tournées pro, de l'US pro, de Philadelphia pro etc ... soit Kramer, Gonzales (chez les pros), Segura et non pas Schroeder, Patty ou autres Drobny. Alors les titres pompeux de "championnat du monde" ou de "tournoi du Grand Chelem" ne signifient pas grand chose.

Entre 1972 et 1982 les tournois de fin et début de saison vraiment importants étaient le Masters et l'US Pro indoor de Philadelphie mais pas l'open d'Australie où environ 4 des 20 meilleurs venaient ces années-là (Rosewall a beau être mon joueur favori, jamais je ne considérerai sa victoire à Kooyong en 1972 comme une grande victoire car seulement 2 joueurs du Top20 sont venus, lui et Newcombe. Par contre je considérerai toujours le tournoi professionnel du Madison Square Garden 1966 qu'il a remporté comme une de ses plus grandes victoires car les vrais meilleurs étaient là tandis que les tournois du Grand Chelem de 1966, où Rosewall et tous les autres pros étaient interdits, n'étaient que des "sous"-compétitions).

Carlo Colussi (d) 26 mars 2008 à 13:32 (CET)[répondre]

nous n'arriverons jamais à nous convaincre l'un l'autre, donc mieux vaut clore ce débat. Un dernier point toutefois, à propos du fait que, selon vous, certains tournois, comme celui de Philadelphie, étaient plus importants que l'Open d'Australie dans les années 70. Il me semble qu'un fait prouve le contraire : si vous demandez à des amateurs de tennis, connaissant bien ce sport, qui a gagné le tournoi de Philadelphie en 1977 ou 1978, personne (en dehors de vous, dont les connaissances sont encyclopédiques), absolument personne, ne pourra répondre ; si vous demandez en revanche aux mêmes personnes qui a gagné l'Open d'Australie ces années là, il y en aura un certain nombre qui répondront sans problème. Ce qui prouve que dans la mémoire collective, et donc sur le plan historique, les 4 tournois du Grand Chelem ont été, sont et seront toujours, par hypothèse, les 4 tournois les plus importants !

      • Peut-être que certains (mais très peu) sauront qui ont gagné les 3 Open d'Australie de ces deux années-là mais ils sont bien aidés par le fait que cet Open est labellisé Grand Chelem et que désormais on peut trouver les vainqueurs sur des milliards de site Web et dans n'importe quelle revue de tennis alors que les résultats du tournoi de Philadelphie qui n'existe plus désormais sont quasiment introuvables aujourd'hui. L'histoire est directement liée à la culture : étant donné que les tournois du Grand Chelem sont désormais les piliers du tennis, la quasi-totalité des personnes considèrent qu'il en a toujours été ainsi alors que c'est complètement faux, c'est de la propagande que de vouloir le faire croire.

Si on compare les vainqueurs de Philadelphie et de l'Australie entre 1972 et 1982 voici ce que cela donne :

Laver (4ème mondial au moment du tournoi de Philadelphie) Rosewall (3ème au moment de l'Australie)

Smith (1er) Newcombe (6ème)

Laver (4è) Connors (3ème)

Riessen (12ème) Newcombe (2ème)

Connors (1er) Edmondson (212ème avant d'aborder le tournoi)

Connors (1er) Tanner (10 ou 11ème) et Gerulaitis (5ème)

Connors (2ème) Vilas (environ 5ème, 3ème à l'ATP)

Connors (2ème) Vilas (6ème)

Connors (3ème) Teacher (17ème)

Tanner (autour de la 10ème place) Kriek (autour de la 10ème place)

McEnroe (1er) Kriek (autour de la 10ème place)

Je constate que sur le valeur du vainqueur Philadelphie est bien meilleur que l'Australie. Carlo Colussi (d) 3 avril 2008 à 12:54 (CEST)[répondre]

Démonstration moyennement convaincante, me semble t-il. Les écarts entre les classements sont peu significatifs. Et il me paraît curieux de déterminer l'importance d'un tournoi en regardant après coup les classements des finalistes. Dans ce cas, Roland-Garros 2004 a été remporté par Gaudio (44ème mondial) et Hambourg 2004 par Federer : donc, cette année là, Hambourg était plus prestigieux que Roland-Garros. J'ai du mal à souscrire à ce raisonnement.

Il ne s'agit pas de déterminer l'importance d'un tournoi par le classement des finalistes. Il s'agit simplement d'un indice qui permet de voir dans certains cas que la densité du tableau est faible. Ce n'est pas une preuve mathématique. Tous les meilleurs furent présents à RG 2004 donc le classement des finalistes ne prouvent rien mais quand on voit qu'en Australie pendant une dizaine d'années beaucoup de finalistes étaient mal classés cela met la puce à l'oreille. Je n'ai pas détaillé ici les grands absents à l'Australie dans ces années-là parce que je n'ai pas le temps et surtout l'envie mais si on prend le Top20 avant chaque édition il manquait environ chaque année entre 10 et 18 joueurs de ce Top20. Cela donne une idée du niveau du tournoi à l'époque. En 72 et 73 les seuls du Top20 furent Rosewall et Newcombe. Carlo Colussi (d) 15 octobre 2008 à 10:35 (CEST)[répondre]

Bonjour, désolé, mais je ne vois pas en quoi la phrase "un palmarès exceptionnel sur le gazon australien" serait inexacte : deux grand chelem et un Masters, ça me semble en effet exceptionnel. Même chose pour "2 sets à 1, 3/1 balle de double break", qui n'est qu'un constat. "14ème mondial provisoire" m'échappe en revanche un peu : par hypothèse, le classement ATP est provisoire puisqu'il change chaque semaine.