Discussion:George Chakiris

Biographie

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George Chakiris eut dans sa vie un grand bonheur, West Side Story et un grand malheur aussi : West Side Story ! Le chef d'oeuvre, dans sa mouture scénique (à Londres, il joua Riff, chef des Jets, pivot du drame, rôle complexe et complet ) lui offrait de faire valoir ses dons dramatiques, ceux de danseur, ceux de chanteur enfin. La version filmée conforta ô combien ( même s'il ne chante pas beaucoup ), George Chakiris devint en un soir le nouvel astre d'Hollywood, les fans lui tombèrent par milliers, il envoyait valdinguer tous les Warren Beaty, Jeff Hunter, Tab Hunter, Troy Donahue, l'idole c'était lui. Il reçut d'ailleurs l'oscar du second rôle ( Rita Moreno eut le même, version dame ). Hollywood s'empressa ' d'habiller ' ce nouveau météore. Et de le distribuer en une série de films mineurs même si tous dignes d'un regard, Flight from Ashya, Kings of the sun, two and two makes six . Il y retrouve un peu de son personnage de Bernardo du West side, individu idéaliste, entêté, véhément jusqu'à la violence. Mais il n'y danse pas. Le public bouda. Il se tourna alors vers les micros, alignant les 45 et 33t, dont un remarquable catalogue Gershwin. Sa jolie voix onctueuse de baryton-basse passe la rampe mais le chanteur n'est pas exceptionnel et, en outre, n'a pas de titres propres. Nouvel échec. George Chakiris migre alors en Europe. Escale Italienne, Luigi Commencini le recrute pour la Ragazza di Bube, aux côtés de Claudia Cardinale, son personnage est dans la lignée de ses précédents, il joue ici un exilé politique fuyant avec sa compagne par les monts et les champs... Mais il ne danse pas. En Angleterre c'est avec Dirk Bogarde et sous la direction de Ralph Nelson qu'il tourne Mission à Nicosie. Même personnage. Il ne danse pas. Échec. en France, Michel Deville lui offre Marina Vlady comme partenaire du haut de l'affiche pour On a volé la Joconde, petit film burlesque et poétique où George danse un peu, si peu, mais son personnage, lunaire et pince-sans-rire, doit beaucoup à son élégance éthérée de danseur. Échec. Vient alors le film de Demy : les Demoiselles de Rochefort. George y est doublé pour le chant et les textes, son rôle est pâlichon mais il danse même si, reconnaissons-le, la chorégraphie est loin, très loin, de valoir celle du West Side. Le film est un succès, un vrai succès, il deviendra culte et ne l'aura pas volé mais George Chakiris, lui, va divorcer d'avec le cinéma. La série télé le récupérera pour de trop rares étincelles. Il renouera avec la chanson, chantant cette fois des créations originales mais, hélas, sans grande originalité.

Retiré des planches, il entrera dans l'orfèvrerie, métier de précision et de goût sûr, il avait l'un et l'autre.

Rita Moreno dira de lui : Je ne me remettrai jamais, je crois, de l'élégance de George Chakiris.

Ph. L. 90.3.151.124 --19 août 2012 à 17:55

 

Article trop dithyrambique

Après lecture de l'article, il me semble que certains passages contreviennent au style encyclopédique demandé par Wikipédia et adoptent un style non neutre, trop lyrique ou dithyrambique. J'ai donc signalé les passages en question au moyen du modèle "Passage lyrique" et ajouté le bandeau "Dithyrambe" en tête de l'article comme recommandé dans la procédure. En revanche, je laisse à quelqu'un ayant une plus fine connaissance de George Chakiris le soin de corriger ces passages et d'améliorer l'article. --Nicomurgia (discuter) 3 février 2016 à 00:15 (CET)