Discussion:Gaston Jèze

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Je ne vois pas pourquoi le passage sur "Les errements de la Seconde guerre mondiale" a été supprimé ; il y est simplement rappelé le commentaire qu'il a effectué d'un arrêt du CE relatif au statut des Juifs. Comme le rappelle D. Lochak dans son article "La doctrine sous Vichy ou les mésaventures du positivisme", le commentaire juridique de la part d'une autorité doctrinale, même réalisé dans une perspective purement positiviste/descriptive, peut produire de la valeur en ce qu'il contribue à "respectabiliser" l'objet commenté (ici, la législation antisémite de Vichy).

Je propose donc de remettre les deux paragraphes en question, au besoin en modifiant le titre ("errements" implique effectivement un jugement de valeur un peu fort). Pour rappel, le passage supprimé :

Réponse: Gaston Jèze avait commenté ces lois et ces arrêts pour en critiquer la légalité comme les fondements juridiques.

Les errements de la Seconde Guerre mondiale[modifier le code]

− Durant la Seconde Guerre mondiale, Gaston Jèze, comme plusieurs de ses confrères, commente sans réticence apparente la législation sur les juifs mise en place par le Régime de Vichy[1].

− − Alors que le jeune professeur agrégé Maurice Duverger commente en 1941 La situation des fonctionnaires depuis la Révolution de 1940 sans exprimer la moindre réserve sur le statut (La mesure qui frappe les juifs a le caractère d'une mesure de salut public - Revue de droit public, 1942), l'expérimenté Gaston Jèze, en 1944, analyse dans cette même Revue de droit public La Définition légale du Juif au sens des incapacités légales[2]. Ce qui le préoccupe, c'est à qui incombe la preuve et ce que sont les présomptions contraires. Et il analyse la jurisprudence du Conseil d'État qui, dans deux arrêts du 4 avril 1942, pris en assemblée générale, avait interprété le statut des juifs.

Réponse: Il est malvenu de perler d'absence de réticence de Jèze à commenter cette législation: Gaston Jèze avait commenté ces lois et ces arrêts pour en critiquer la légalité comme les fondements juridiques.

Réorganisation du plan de l'article ?[modifier le code]

J'ai apporté quelques modifications, complété certaines parties, ajouté des références en notes... Néanmoins je n'ai pas touché au plan d'ensemble. Cela dit, il faudrait peut-être réfléchir à le réorganiser, en distinguant plus clairement "sa vie" et "son oeuvre", de façon à mieux faire ressortir ses apports théoriques. Autre distinction à mettre en évidence, cette fois au sein de son oeuvre : droit public/finances publiques.

David, le 6 mars 2009

Ancien doublon[modifier le code]

Le présent article est issu de la fusion des articles Gaston Jèze et Gaston Jeze.

Ci-dessous l'appel de WP:PàF qui l'avait sollicité.

Les deux articles ci-dessus sont relatives à la même personne (professeur de droit). Le nom correct du personnage est Gaston Jèze, mais il vaudrait mieux maintenir une redirection.

O. Morand 19 novembre 2005 à 11:57 (CET)[répondre]

  1. D. Lochak, La doctrine sous Vichy ou Les mésaventures du positivisme, in Les usages sociaux du droit, CURAPP-PUF, 1989, p. 252 : http://www.anti-rev.org/textes/Lochak89a/
  2. G. Jèze, La définition légale du juif au sens des incapacités légales, in Revue de droit public, 1944, p. 74