Discussion:French Cancan (film)

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« French Cancan est l'un des films les plus populaires de Jean Renoir. Lorsque Renoir tourne ce film au sujet bien français, il rentre d'un exil de 15 ans à l'étranger : États-Unis, Inde, Italie. Très librement inspiré de la biographie de Charles Zidler, l'un des fondateurs du Moulin Rouge, French Cancan est l'occasion pour Renoir de rendre hommage aux peintres Henri de Toulouse-Lautrec et Edgar Degas, qui font l'objet de nombreuses allusions visuelles, ainsi qu'à son propre père, Auguste Renoir.

Comme de nombreuses comédies musicales, French Cancan développe une « morale du spectacle » en apparence simple et efficace (le spectacle passe avant tout) mais qui n'est pas dénuée de cruauté : le film est en effet hanté par le personnage de Mimi Prunelle, une ancienne danseuse de cancan, autrefois reine de Paris, devenue mendiante, qui représente sans doute l'avenir de Nini et à qui personne ne veut vraiment prêter attention, sauf Nini, le jour où son amant Paulo lui demande de choisir entre la vie tranquille qu'il peut lui promettre et le monde du spectacle.

L'inconstance amoureuse de Danglard — qui sait faire croire à chaque femme qu'elle est la seule qui compte pour lui — peut sans doute être considérée comme une métaphore de l'inconstance du public.

French Cancan est aussi une description de l'intrusion des financiers (et de leurs caprices) dans le domaine artistique. Comme très souvent chez Renoir, le récit est aussi prétexte à la confrontation de classes sociales et de groupes sociaux différents, la grande bourgeoisie (représentée notamment par Walter, qui explique au long du film que sa classe doit s'entourer de conventions hypocrites pour survivre), l'aristocratie (représentée par le prince Alexandre, un souverain aux sentiments purs, qui finira par comprendre qu'il n'est pas fait pour la vie parisienne), la bourgeoisie, la classe laborieuse dont est issue Nini, le monde du spectacle. »