Discussion:Francis Bacon

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Roger et non Francis Bacon est le père de la méthode expérimentale[modifier le code]

Je crois qu'il y a une confusion avec Roger Bacon pour la paternité de la méthode scientifique (ou alors la distingue-t-on d'une méthode expérimentale ?) Marc Girod 3 jan 2004 à 17:33 (CET)

La lecture de cet article me laisse penser qu'il y a confusion entre Roger Bacon et Francis Bacon pour la paternité de la méthode expérimentale. Confirmant les doutes de Marc Girod je me permet de blanchir cette information.--Walpole 5 juin 2007 à 06:34 (CEST)[répondre]

Homosexualité.[modifier le code]

Havelock Ellis a, le premier, énuméré toutes les raisons pour lesquelles il est possible d’affirmer que Bacon, comme son lointain homonyme, est homosexuel. D’une part, certaines sources l’affirment sans ambages : Simon d’Ewes, un contemporain du chancelier, tenait un journal. A la date du 3 mai 1621, alors que Bacon est dans les difficultés politiques, il fait un récit circonstancié de l’homosexualité de son adversaire : “Il n'abandonna pas la pratique de cet épouvantable péché secret de sodomie, conservant à ses côtés ce Godrick, jeunot au visage efféminé, comme catamite et compagnon de lit, alors qu'il avait remercié presque tous ses autres domestiques; ce qu'il convient d'admirer, car l'homme, après sa chute, se met généralement à discourir sur ce crime contre nature, bien qu'il l'ait pratiqué de nombreuses années, desservant le lit de sa dame, qu'il estimait, comme les Turcs et les Italiens, être un plaisir petit et infime comparé à l’autre.” Havelock Ellis le rappelle, d’Ewes, qui est puritain, est un ennemi de Bacon. Toutefois, ce serait un contresens d’affirmer que d’Ewes a fait de son mieux pour répandre malignement des rumeurs par lui inventées pour perdre Bacon. En fait, si d’Ewes n’aime pas Bacon, c’est évidemment en grande partie à cause de ses mœurs, qui n’ont rien de celles d’un puritain, père de famille qui est la norme sociale de l’époque. Havelock Ellis explique que d’Ewes avait de multiples moyens de savoir ce qu’il raconte dans son Journal : d’une part, la proximité géographique, qui lui permettait d’être informé et d’autre part, s’il est évident qu’il n’a pas pu assister aux ébats de Bacon, certains membres de la maison, ou anciens membres qui avaient peut-être des raisons d’en vouloir à Bacon ou qui n’étaient simplement pas assez discret, ont très bien pu dévoiler le pot aux roses. Les amours ancillaires étaient courantes dans Londres à cette époque ; l’exemple le plus célèbre en est Samuel Pepys, qui a raconté dans son journal codé ses aventures avec les domestiques féminines et la peur qu’il avait d’être découvert. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’homosexualité de Bacon en soit arrivée à être connue. D’ailleurs, Samuel Pepys, dans une autre entrée de son journal, raconte que les serviteurs mâles qui se plaignaient des avances de leur maître n’étaient pas rares du tout. Sans même parler des fuites, l’allure des « catamites » de Bacon attiraient l’attention, comme le remarque d’Ewes ; tous les homosexuels ne sont certes pas efféminés, mais il est évident que dans une relation homosexuelle, et à plus forte raison pédérastique, l’un des deux ait l’air moins viril que l’autre, comme Godrick ; d’autre part, l’opulence déployée par les serviteurs de Bacon dans leur habit était un indice de plus de la faveur bien particulière dont ils jouissaient auprès du maître, ce qui était par définition visible par tous et cela était sans doute jugé sévèrement parce que cela subvertissait l’ordre social. La maison de Bacon était spécialisée dans les jeunes serviteurs gallois –mais notons que l’âge de quinze n’est pas une particularité propre à Bacon, puisque c’est à cet âge que les enfants entraient en apprentissage dans l’Angleterre de l’époque. En 1618, soixante-quinze domestiques sont à son service, dont vingt-cinq valets de chambre. Notons enfin qu’il n’entre évidemment dans pas dans les desseins de d’Ewes de mener une campagne de calomnie, puisqu’il écrit cela dans un journal privé qui n’était absolument pas destiné à la publication et qui, de fait, n’a été publié que 250 ans plus tard. Ce qu’il écrit reflète donc son intime conviction ; il n’a pas écrit, par exemple : « ma campagne de calomnie marche à merveille », comme il l’aurait très bien pu dans un document privé, mais il a écrit ce qu’il a pu constater de ses yeux, dans le comportement de Bacon. D’ailleurs, l’entrée du journal de d’Ewes est corroborée par un fait objectif, qui lui donne un surcroît de crédit. Il évoque le comportement de Bacon à l’égard de sa femme. Bacon avait certaines idées quant à l’état conjugal : il estimait que la femme était principalement la « maîtresse » de son mari entre vingt et trente ans et qu’elle était sa « compagne » à l’âge mûr ; Bacon s’est marié à l’âge de quarante-six, à une époque où l’espérance de vie était bien moindre qu’aujourd’hui, ce qui fait qu’il était largement entré dans l’âge mûr. Il est certain que Bacon n’a pas pris femme parce qu’il était follement amoureux d’elle ; il ajoute d’ailleurs à sa maxime qu’à tout âge, un homme a un prétexte pour se marier ; notons que suite à ce mariage, la carrière de Bacon s’est rapidement redorée. Les plans de Bacon –la chasteté dans le mariage, telle que l’évoque Simon d’Ewes- ne devaient pas être partagés par sa femme, qui prit un amant pour pallier aux insuffisances de son mari, qui ne devait jamais avoir d’enfant. Simon d’Ewes n’est pas le seul auteur à évoquer l’homosexualité de Bacon : John Aubrey, l’auteur des Brief Lives, écrit sans ambages qu’il était « pédéraste » et qu’il avait des « ganymèdes et des favoris. » Havelock Ellis écrit que cet ouvrage a été composé laborieusement à partir de divers témoignages de personnes qualifiées. En tous cas, c’est là une deuxième source authentique : Aubrey n’a pu avoir aucun contact avec d’Ewes, puisqu’il était mort tout comme Bacon, ni avec son journal. Cela accrédite encore un peu plus l’homosexualité de Bacon.

Francis Bacon surfait ?[modifier le code]

L'article mentionne le livre de Liebig, qui descend Francic Bacon (avec raison d'après Bachelard).

On pourrait peut-être citer aussi Claude Bernard, qui "accuse Bacon de n'être qu'une trompette publique et de n'avoir pas même compris la méthode expérimentale". (Cité par P. Pinet, Pasteur et la philosophie, 2005, p. 119.)

Et il y avait eu l'éreintement par Joseph de Maistre, assez amusant à lire.
Marvoir (d) 27 décembre 2008 à 15:38 (CET)[répondre]