Discussion:Faustin Soulouque

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Début de l'article[modifier le code]

Je m'aperçois que vous avez protégé l'article au lieu d'essayer de l'enrichir par traduction de l'article anglophone, plus développé que le nôtre, mais vous vous amusez comme bon vous semble. J'avais commencé la traduction mais je la laisse bien sûr tomber. Reprenez-la si vous voulez.

Faustin-Élie Soulouque (15 août 1782 - 6 août 1867) était officier de carrière et général dans l'armée haïtienne quand il fut élu président d'Haïti en 1847. En 1849, il fut proclamé empereur d'Haïti sous le nom de Faustin Ier. Bien vite il purgea l'armée de l'élite qui la dirigeait, installa des loyalistes à la peau noire dans les postes administratifs, et créa une police secrète et une armée personnelle. En 1849, il institua une noblesse noire dans le pays. Toutefois, ses tentatives infructueuses pour reconquérir la République dominicaine voisine minèrent son pouvoir et une conspiration menée par le général Fabre Nicolas Geffrard le contraignirent à l’abdication en 1859[1].

Premières années et début de carrière[modifier le code]

Né esclave à Petit-Goâve en 1782, Soulouque était l'un des deux fils de Marie-Catherine Soulouque. Cette dernière, née à Port-au-Prince, Saint-Domingue, en 1744, était une esclave créole de race mandingue. Elle devait mourir à Port-au-Prince, le 9 août 1819. Lui-même fut libéré à la suite d'un décret de 1793 pris par Léger-Félicité Sonthonax, commissaire civil de la colonie française de Saint-Domingue, et qui abolissait l'esclavage pour répondre à des révoltes d'esclaves commencées en 1791. En tant que citoyen libre, il constata que sa liberté était en péril du fait des tentatives du gouvernement français de rétablir l'esclavage dans sa colonie de Saint-Domingue et, de 1803 à1804, il s’enrôla comme simple citoyen dans l'armée révolutionnaire noire pour combattre au cours de la Révolution haïtienne. Ce conflit fit de Soulouque un combattant respecté et, en conséquence, il fut promu lieutenant dans l'armée d'Haïti en 1806 et devint aide-de-camp du général Lamarre.En 1810, il fut nommé dans la garde à cheval sous la présidence d’Alexandre Pétion. Au cours des quatre décennies suivantes, il continua à servir dans l'armée haïtienne, se hissant au grade de colonel, sous le président Guerrier, jusqu'à ce que finalement il fût promu au plus haut poste de l'armée haïtienne, atteignant le grade de lieutenant-général, commandant suprême de la Garde présidentielle sous Jean-Baptiste Riché, à l’époque président.

  1. Rogozinski, Jan (1999). A Brief History of the Caribbean (Revised ed.). New York: Facts on File, Inc. p. 220. (ISBN 0-8160-3811-2)

83.194.156.186 (discuter) 12 mai 2015 à 19:55 (CEST) 86.235.222.153 (discuter) 13 mai 2015 à 12:52 (CEST)[répondre]

Bonjour, la protection expire le 14 mai, vous pourrez alors modifier l'article à votre convenance. Simple remarque en passant, l'article est protégé pour certaines raisons, visibles dans Faustin Soulouque : Historique des versions. --—d—n—f (discuter) 12 mai 2015 à 20:25 (CEST)[répondre]