Discussion:Empirisme

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

je viens de rajouter quelques lignes concernant l'empirisme antique, mais je viens de voir que sur la page anglaise, une section détaille plutôt bien les tendances empiristes de cette époque (bien qu'elle ne signale pas le courant rapporté par Brochard).

Je pense m'atteler à la traduction de cette section dès que j'en aurai le temps, si personne ne le fait avant. Je vais aussi demander à Diogène Laërce ce qu'il en pense.

OlivierEM 28 mars 2007 à 17:48 (CEST)[répondre]

présomptueux ou pas d'après vous? j'ai réécrit en entier l'article aujourd'hui. bien à vous. Windreaver (d) 17 mars 2009 à 22:35 (CET)[répondre]

1) l'abduction ou méthode conjecturale, développée par Peirce, Popper et Eco est l'exact inverse de la méthode inductive : elle consiste en l'invention d'une hypothèse qui précède l'expérimentation.

✔️ effacé

2) l'empirisme s'oppose moins qu'on le dit au rationalisme, d'ailleurs c'est signalé dans l'article à la section correspondante.

✔️ effacé

3) quant à "l'empirie comme méthode", ça ne veut tout simplement rien dire, vu que l'empirie renvoie au champ de l'expérience simplement.

✔️ effacé

Je ferai les suppressions nécessaires dans quelque temps sauf s'il y a argumentation ici même. je ne supprimerai pas autre chose que ces trois points, évidemment.

Windreaver (d) 21 mars 2009 à 12:34 (CET) Windreaver (d) 21 mars 2009 à 12:48 (CET)[répondre]

salut, si tu es sûr de toi, modifie, cela m'intéresse, je corrigerai les erreurs dans science (d'où vient cet ajout). J'ai besoin d'avoir un retour sur cet aspect Pour info, les points 1, 2 et 3 sont tirés de : Dominique Lecourt (sous sa direction), Dictionnaire d'histoire et de philosophie des sciences... merci, --Prosopee (d) 21 mars 2009 à 18:54 (CET)[répondre]

Bonjour, peux-tu me donner les références exactes dans le livre de Lecourt ? je le possède, j'irai voir dedans.

Voilà ma vision des choses :

pour le point 1) : j'ai lu Popper (j'ai les réf si besoin), ainsi que Eco (de même, ce dernier analysant aussi Peirce qui a théorisé l'abduction) et ces auteurs utilisent précisément l'idée d'abduction pour réfuter l'empirisme. Popper est un épistémologue anti-induction, et il lui oppose l'abduction (ou méthode par conjecture et réfutation). L'induction consiste, selon Hume par exemple (c'est rappelé dans le présent article) en la généralisation de données de l'expérience pure. L'abduction consiste en l'invention a priori d'une conjecture précédant l'expérience. En somme, cela signifie que l'induction fournit directement la théorie, alors que dans le processus abductif la théorie est inventée avant l'expérience et cette dernière ne fait que répondre oui/non à l'hypothèse.

pour le point 2) : on oppose directement l'empirisme au rationalisme dans un cadre pédagogique, dans le but de donner des cadres à ceux qui veulent un aperçu général des débats. Or, si l'empirisme et le rationalisme ont eu une controverse très vive (ainsi que j'ai tenté de le montrer en donnant quelques exemples dans la section correspondante), l'opposition est à nuancer car Leibniz par exemple, s'il est rationaliste, s'inspire très largement de Locke. De même Kant s'inspire de Hume (qui l'a "réveillé de son sommeil dogmatique"), Quine fut disciple de Carnap avant de le critiquer, et Popper est également influencé par l'empirisme qu'il veut dépasser. De même, cette opposition brutale pourrait faire croire que les empiristes sont des romantiques ou des illuministes, or leur démarche est très carrée et "rationnelle" (expérimentation, théorie des signes, logique formelle, explicitation des sources, etc.), à tel point que justement le réductionnisme d'un Hume ou d'un Carnap sera vivement critiqué, tout comme le psychologisme d'un Mill, et aussi de fait l'empirisme permet la formation de la science psychologique. Il reste évident que l'innéisme d'un Descartes ou d'un Malebranche est inconciliable avec l'empirisme.

pour le point 3), j'ai toujours employé le mot "empirie" comme synonyme de "champ de l'expérience", je ne connais pas d'autre définition, mais s'il y en a une, qu'on me signale une source.

Cordialement (et merci pour le bon paragraphe sur F. Bacon, auteur que je connais moins que Hume) Windreaver (d) 22 mars 2009 à 10:42 (CET)[répondre]

merci de ces précisions ! en effet il est dommage de réduire la différence rationalistes/empiristes à une querelle bien tranchée; je corrige également sur science.Pour l'adbuction, je prends en compte tes remarques; il ne s'agissait que d'une ligne, qui plus est vague, dans Lecourt (je te donne les références demain si je peux accéder).Tu as raison pour l'empirie, j'ai du mal interpréter Lecourt (parfois on ne sait plus où on en est, après avoir bossé deux semaines sur science Émoticône sourire). En tous cas , merci de tes précisions expertes! je t'invite, si tu as le temps, de jetter un oeil sur science, § philosophiques pour me donner ton PdV... encore merci, --Prosopee (d) 22 mars 2009 à 10:59 (CET)[répondre]
bon je n'arrive pas à remettre la main sur l'entrée des dictionnaires consultés qui évoquent les 3 points ci-dessus. Laisse tomber, de toute façon j'ai modifié selon tes commentaires. A + --Prosopee (d) 23 mars 2009 à 13:48 (CET)[répondre]

philo pol[modifier le code]

Je pensais notamment à Locke (traité du gouvernement civil) et Adam smith (richesse des nations), ainsi qu'aux traités politiques de Hume, aux réflexions sur la révolution de Burke. La liste est plutôt longue. Windreaver (d) 1 avril 2009 à 11:07 (CEST)[répondre]

ouais bon... je suis peut-être narcissique, mais tu as un peu massacré l'article. Nietzsche critique la philosophie empiriste anglaise dans toute la partie dont j'ai extrait la citation. il n'a jamais dit du bien de l'empirisme ou d'un auteur empiriste explicitement.

la citation de Popper est exacte, je peux même fournir la page (quand je serai chez moi, je l'ai en note).

tu es sans doute très compétent mais tu as manifestemetn peu lu ce que tu supprimes (notamment nietzsche; popper). quant à Hegel, toute la première partie de la PE est dirigée contre l'empirisme, notamment avec la métaphore des animaux et de la contemplation du sensible.

l'esthétique analytique est empiriste. j'avais donné des réfs.

quant à Frege, il est nécessaire de le citer pour expliquer la querelle du psychologisme, "résolue" par carnap.

et tu as viré la réf à quine, qui était on ne peut plus importante. vraiment je suis dans un état d'incompréhension totale.

en conclusion, tu aurais pu soulever les pbs ici plutôt que de tout virer.

Windreaver (d) 1 avril 2009 à 18:01 (CEST)[répondre]

Concernant les rapports entre Empirisme et Esthétique - il est trop simple de faire de Voltaire un représentant du "relativisme esthétique". Une lecture intégrale de l'article "Beau" de son Dictionnaire philosophique s'impose. On ne peut pas ignorer la conception du Goût qui est la sienne (voir aussi l'article de Montesquieu dans l'Encyclopédie de D&A) : impossible de faire de quelqu'un qui affirme avec autant de force que les pièces de Racine sont excellentes et celles de Shakespeare pleines d'abominations un partisan du proverbe "des goûts et des couleurs, on ne discute pas". - Voltaire, comme Hume, parle d'une éducation du goût, et fonde sa théorie sur une opposition entre organes "sains" et "viciés". Or l'article ne dit rien de Hume ("De la norme du goût"), ce qui renforce l'impression que les empiristes sont tous relativistes. On pourrait nuancer en s'appuyant sur Diderot, Recherches philosophiques sur l'origine et la nature du beau (où l'on voit que le fait de fonder le beau sur la "perception de rapports", en particulier mathématiques, n'est pas incompatible avec l'empirisme, et rappelle Leibniz) : la nouveauté apportée par les empiristes, pour autant que je puisse en juger, n'est pas de faire des notions esthétiques des notions "intérieures" ou "subjectives", mais de penser le sentiment du beau comme la résultante d'un rapport entre le sujet et l'objet. - sur le rapport entre esthétique empirique et fondements mathématiques, on peut se reporter au livre R. Bouveresse : Esthétique, psychologie et musique, qui développe l'exemple du nombre d'or. - le rapport entre empirisme et sublime est mal exposé. Ce ne sont pas les empiristes qui inventent la notion de sublime du jour au lendemain, et tous les empiristes ne pensent pas comme Burke. Y.

Partie critique?[modifier le code]

Bonsoir, je propose une partie consacrée à la critique de l'empirisme et j'ai de quoi faire un § sur W W Quine (critique des "dogmes" de l'empirisme) --Prosopee (d) 1 mai 2009 à 22:11 (CEST)[répondre]

Quelques remarques[modifier le code]

Sur la page du Café philo (en bas) [1], il est proposé que la page soit jugée comme d'avancement B. Cette p a beaucoup de qualités, notamment d'être bien écrite et d'être quand même déjà fort élaborée. Mais il me semble qu'il faudrait y éviter les listes, qu'il manque une conclusion ou quelque chose de ce type (qui actualise le propos), que la citation de William James n'est pas claire, qu'il faudrait faire passer les citations dans le texte. Parle-t-on assez du Moyen-Âge? On cite Aristote mais le thomisme est lui-même très soucieux de l'expérience sans être empiriste (Nihil est in intellectu quod non fuerit prius in sensu" je crois que c'est d'ailleurs une citation d'Aristote?). Je pense par exemple aussi qu'il faudrait voir ce que la p devrait dire par exemple de la phénoménologie en général (Merleau-Ponty mais aussi Levinas qui dans Totalité et Infini fait un éloge de l'empririsme que je cite de mémoire : la sensation démolit tout système). Il me semble qu'il y aurait aussi à dire le rôle de Bergson (qui était très proche du pragmatisme de James). Certains logiciens disent aussi qu'il n'existe pas de différence entre déduction et induction. Certains philosophes analytiques comme William Alston considère que l'expérience mystique a une valeur épistémique. A première vue les empiristes n'étaient pas des mystiques mais les mystiques parlent bien d'une expérience. Ceci dit, pour arriver à une page d'avancement B sur un sujet pareil, il faut énormément de travail. Donc, malgré mes remarques, ceux qui l'ont écrite sont à féliciter pour ce qui a déjà été fait. L'intérêt serait de partir d'une page d'une encyclopédie récente ou d'un dictionnaire philosophique récent. Je me demande aussi s'il faut l'autorité de Voltaire pour appuyer l'adage "Des goûts et des couleurs...". Puisqu'il est question de James doit-on se cantonner à ce seul auteur pour parler du pragmatisme? Une page pareille est très difficile à écrire. Je sais que des remarques peuvent aider et je sais que les miennes prêtent elles-mêmes à discussion. Cordialement, Tonval (d) 22 janvier 2013 à 12:00 (CET)[répondre]

Je cite cet article : « L'apport de Newton à la science s'inscrit dans ce contexte intellectuel empiriste ». Pourtant, à l'article Isaac Newton, pas la moindre référence à l'empirisme... Cohérent ? --Fidibus (discuter) 14 avril 2014 à 23:33 (CEST)[répondre]

problèmes avec la sous-partie: Vladimir Vernadsky et les "Généralisations empiriques"[modifier le code]

Bonjour, je viens pour notifier différents problèmes avec cette sous-partie:

- manque de neutralité

Jugements de valeur. ex: "ce grand penseur"

Prises de parties. ex: "considéré par beaucoup comme le père de la science soviétique"

Registre familier ex: "Qui ne connait pas [...] ?" / "Confronté de plein fouet"

-hors sujet

faits relevant de la biographie personnelle de la personne (date de naissance/mort, faits historiques)

Concept de Biosphère

- manque d'hyperliens

- problème de format/mise en page

Paragraphes excessifs, occupant plus d'espace que nécessaire (remplacement des sauts de ligne par des retour à la ligne? sélection plus précise des passages pertinents ?)

Utilisation de la police gras non pertinente

Sous-partie solitaire de "Controverse entre le rationalisme et l'empirisme"

Citation non balisée


On pourrait aussi questionner la légitimité/pertinence d'une sous-partie consacrée à une seule personnalité lorsque d'autres critiques de personnalités influentes (celle de Kant ou Descartes par exemple) sont bien plus synthétiques. Sachant que son nom n'est ne serait-ce que cité dans les autres version de l'article (j'ai vérifié l'anglaise, l'allemande, l'espagnole et la néerlandaise) ce qui pourrait être l'indice d'un caractère hors-sujet. Cependant si estimé pertinent, il serait peut être préférable de l'inclure directement dans la partie "Controverse entre le rationalisme et l'empirisme" sans créer de sous-partie à part. Voir de synthétiser sa critique et passer la citation en source directe (si une référence directe et vérifiable est possible). Elitharis (discuter) 6 février 2024 à 12:33 (CET)[répondre]