Discussion:Culture mauritanienne

quel est la diversité culturelle mauriatnienne

Le 18 avril 07

E1 Introduction

J’ai l’intention d’apporter quelques améliorations sur le site Wikipédia la manière dont la culture mauritanienne est présentée. Dans ce cadre, j’aimerai avoir des apports de contribution de chacun et chacune, pour mieux présenter la culture mauritanienne.

E2: Presentation

Présentation de la culture Mauritanienne : La position géographique de la Mauritanie a facilité l’enrichissement et le mélange de culture maure (arabo-berbére) et noire- africaine. Longtemps, la Mauritanie a été un lieu de convergence de divers courants de civilisations, Les empires (du Mali, du Ghana, des Almoravides, etc.) qui se sont succédé, ont fait de la Mauritanie une terre d'échanges fertiles et de brassage ethnique et culturel aussi riche que varié. Les villes historiques, Chinguetti, Ouadane, Tichitt et Oualata, classées par l'Unesco patrimoine mondial de l'humanité, sont l'une des expressions visibles de ce patrimoine et de la diversité qui ont marqué l’histoire de la Mauritanie. Les universités du désert (universités traditionnelles) et ses bibliothèques où dorment depuis des siècles plusieurs milliers de manuscrits inédits témoignent la richesse et de l'originalité du patrimoine culturel mauritanien.

Les contextes historiques du brassage culturel sur la religion ont offert à la culture mauritanienne des millions de poètes et une source d’unité entre maure et noirs africains. Il faut noté 99% des habitants de la Mauritanie sont musulmans sunnites. Dans l'ensemble cependant, l'islam est ouvert et libéral, c’est une civilisation de la société mauritanienne.

E3 les langues

Les langues parlées sont le hassaniya (dialecte arabe) le pulaar, le soninké, le wolof et le bambara. Cependant, la langue de communication reste incontestablement le hassaniya qui parlé dans presque toutes les grandes villes mauritaniennes et dans le Nord du pays. Ainsi ce qui est le plus marquant dans les grandes villes telles que Nouakchott et Nouadhibou la deuxième langue de communication la plus parlé est le wolof dont la population est pourtant minoritaire très loin derrière le poulaar et le soninké. Ainsi, le français est utilisé dans l’administration et dans les écoles et des fois c’est une langue de communication entre les différentes composantes de sociétés mauritaniennes.

Cuisines et !!!!!!!!!!x

La boisson la plus consommée que l’on peut nommée le whisky Mauritanien est le 3 vers de thé. Le thé provient des feuilles du théier, arbuste initialement apparu en Chine. Le thé vert utilisé en Mauritanie s'obtient après une simple opération de séchage de ses feuilles qu'on appelle la torréfaction. Si le premier réflexe c’est de regardé son frigo au cas où il a de la visite, pour un mauritanien son premier réflexe c’est son matériel de préparation du thé. Le thé est consommé de nombreuses fois chaque jour: chez soi ou chez des amis, en visite, au bureau, au travail, ou encore en voyage. Par-là, il s'apparente à un art, que le fameux thé Anglais peut envier aux Mauritaniens. En général le thé se boit le matin, en milieu d'après midi et le soir après le repas. Mais certains ne respectent pas ces horaires, ils vont jusqu'à le boire 10 fois par jour. Cependant, ce thé a inspiré de nombreux poètes, en général en hassaniya.

Les principaux plats sont : Al-keçra, galette en farine de blé ou d'orge cuite au four ou dans du sable préalablement chauffé à la braise. De nos jours, on la cuit en casserole. Kuskus (Gommu): base de la nourriture dans la plupart des régions du pays. On le prépare avec de la farine de mil, de blé, d'orge. Al mechwi : viande cuite dans le sable (hofra, foyer). Dans la vallée (sud et sud-est), la cuisine est très riche du fait des influences culturelles telles que arabe, sénégalaise, malienne et même touareg. On y trouve du : Lathiri (couscous très fin préparé à partir de la farine de sorgho ou de mil et même du riz qu'on mange arrosé de la sauce tomate et accompagné de viande ou de poisson ou encore d'épinards et de légumes ou encore simplement avec du lait frais ou caillé (yaourt); Thieboudiene (forme de riz au poisson la plus connu, mondialement avec nos voisins sénégalais); Firire : poissons de petite ou moyenne dimension, frits dans un bain d'huile et accompagné Fondé ou sombi: bouillie assez légère, faite de grosses graines de couscous de sorgho ou de mil servie avec du lait, un plats plus festif chez les soninkés; Autant de plats qui constituent un patrimoine gastronomique très riche et très varié qui tendent à conquérir toutes les régions de la Mauritanie.

E5 : les compostantes de la sociéte mauritanienne

Présentation des différentes composantes de la société mauritanienne :

Les maures :

Ils sont composé des maures noirs appelés Harratines qui son descendant des anciens esclaves, c’est l’ethnie majoritaire de la société mauritanienne on avance le chiffre de 40% de la population l’autre composante maure sont des blancs qui sont plus proche des arabes dont on s’accorde à dire que leurs origine est du YEMEN.

Il faut souligner les Maures noirs et blancs parlent la même langue qui est le hassaniya et ils ont presque la même culture sauf une partie des maures noirs qui vivent dans le sud du pays qui ont une culture plus proche des wolofs ou poulaars.

La musique traditionnelle chez maures a une inspiration dans les chants guerriers et festifs nomades. Dans le continu des chants, on peut retrouver les thèmes de la religion, de la bravoure et même d’amour des fois. Il faut souligner chez cette ethnie, la poésie c’est un art de vivre on peut avoir une très haute proportion des poètes.

Les principaux vedettes de la musique maures sont : Malouma Mint Meydah, c’est la musicienne la plus connue sur la chaîne internationale, actuellement elle est élue comme sénatrice au sénat de la Mauritanie et elle pratique une musique très moderne. DIMI Mint Abba, c’est la plus populaire sur la chaîne nationale et on peut rajouter d’autres vedettes comme Oleya Mint Amarchitt, Sedoum Ould Eida, Baba Ould Himbara et le rappeur semi harratin et Wolof, Papis KIMY qui a cartonné avec son album sortie en 2003 ect….

Les poulaars : C’est une des ethnies la plus connues d’Afrique, on les trouve à des pourcentages de la population non négligeable dans les pays suivant : Mauritanie, Sénégal, Mali, Tchad, Guinée, Guinée-bissau, Sierra Léone, Libéria, Burkina, Niger, Nigeria et un peu au Cameroun et au Centrafrique. Ils sont appelés de différents manière : les Haal-poulars, les Peulhs, les Funanis, les Fulas… mais la langue est quasiment la même. Le civisme et la culture ne sont pas inchangés depuis les ancêtres. Il y a plusieurs avis sur les origines des Peulhs, on dit par exemple qu’ils viendraient d’Éthiopie, d'Egypte, descendant des juifs…!

C’est qui est incontestable est leurs similitudes avec les guerriers Massaïs du Kenya, ils sont des peuples nomade vénérant les bovins qui font leur richesse à tel point qu’en tuer ou en vendre un est un acte impensable. Cette vénération fait la pauvreté des Peulhs ruraux car leur travail ne leur rapporte pas de quoi vivre. Les Peuls sont essentiellement constitués d'éleveurs et la grandeur de leur troupeau traduit leur prestige social. Ainsi le Peul n'abat jamais son bétail. La transmission orale des traditions et des légendes est très importante chez les Peuls. Enseignée auprès des adolescents par les personnes les plus âgées en véhiculant l'histoire du peuple, ses exploits, ses rites et des vertus comme le courage et l'accueil, la gentillesse et tant des choses sur les animaux... Les gardiens de l’histoire des grands batails sont véhiculés par des griots appelé « WAMBABE » par le biais de la musique traditionnelle qui chante les louanges des grands guerriers et les grands connaisseurs des animaux. Sur la chaîne mauritanienne le plus connu actuellement dans le cadre de la musique traditionnelle sont : Saidou Guédda, Barou Sall Ndiarou, Samaba Labboudou Ba Samba Hammmat gadio…. Dans la modernité on peu cité des musiciens comme Ousmane Hamady Diop, Abou diouba Deh, Ousmane Guangué et le groupe rappeur DIAMENTEKI.

Les soninkés :

Les origines des racines des soninkés se trouvent certainement dans l’empire du Ghana qui a existé pendant plusieurs siècles sur une partie de l’Afrique de l’ouest. C’est une ethnie très fortement hiérarchisée et très respectueuse, la personne la plus âgée de la famille est très écoutée par le reste de la famille. Il faut souligner le plus souvent les familles soninkés peuvent aller jusqu’à plus 100 personnes au sein d’un même foyer en partageant les repas quotidien ensemble… Les soninkés vivent sur la vallée du fleuve plus particulièrement à dans la région de Guidimakha et la région du Gorgol. Ils sont sans nul doute les plus grand cultivateur de la Mauritanie.

Aujourd’hui le rêve américain pour les soninké est « an dagga France, partir en France », car au regard de la société un pauvre mendiant en France à plus de respect et de considération qu’un ministre qui à tout réussi dans la vie. Avec le durcissement de l’émigration en France, les soninkés commencent à se tourner vers d’autres pays comme l’Amérique ou la pratique du petit commerce local.

Sur l’aspect culturel, comme chez les poulaars, la culture soninké est héritée et transmise de bouche à oreille. La culture Soninké est immense, variée et concerne tous les aspects de la vie. Par les contes, le Soninké dès son jeune âge est préparé à acquérir les connaissances nécessaires qui l'aideront à guider ses pas vers la sagesse.

Ainsi dans la musique, le musicien le plus connu internationalement est certainement Touré Kunda qui a une musique très moderne. Ganda FADIGA qui est le plus écouté des musiciens soninkés traditionnels sur la chaîne nationale, on peut citer aussi d’autres comme Daby Touré ou Demba Tandia.

On peut citer aussi dans la cinématographie la percée du cinéaste Abderrahmane CISSOKO sur le plan international depuis quelques années. Les wolofs : Les bambaras :

qu'est ce que vous pensez de cette ebauche merci d'aporter vos commentaires

Vos apports

Officiellement, les bambaras ne sont pas répertoriés comme une composante (une ethnie) en Mauritanie. On en rencontre à l'est du pays, mais souvent assimilés par les autres composantes auxquelles ils se sont mélangés.