Discussion:Cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Nevers

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Objectivité ?[modifier le code]

Un petit mot rapide pour souligner un manque d'objectivité ou de neutralité dans l'article pourtant très riche et bien écrit :

  • Ces interventions sont aisées à lire sur les façades de l'édifice de par l’emploi de la pierre de Garchy, plus dure, trop dure, et finalement plus blanche que la pierre de Nevers initiale.

peut être vrai mais alors pourquoi ? (même si j'ai mon idée la dessus ce qui n'est pas le cas de tous le monde)

  • La couverture du campanile est refaite vers 1910, en supprimant hélas une partie des ornements en plomb (rayons de soleil).

là je pense que le hélas est de trop dans la mesure ou dans ce style d'intervention, de nombreux choix sont fait a différentes époques et qu'il ne nous appartient pas d'émettre de jugement de valeur a ce sujet ici (ou alors on peut aussi déplorer la perte de l'édifice original tant qu'on y est), de plus n'ayant pas d'illustration qui accompagne il est difficile de donner un support a ce jugement.

sinon ce qui me semble une contradiction historique :

  • Les vitraux endommagés en 1944 ont été refait à l'identique dans les années 1980.

source DRAC Bourgogne :

L’ensemble des vitraux de la cathédrale a été détruit durant les bombardements de 1944.

1960 : La commission des Monuments historiques envisage la réfection des vitraux. Un concours est proposé sur un programme iconographique arrêté par le clergé.

1962 : Jacques Dupont, inspecteur général des Monuments historiques, propose de confier les vitraux à Jean Bazaine et Alfred Manessier.

1964 : Alfred Manessier et Jean Bazaine rendent leur avant-projet à la commission des Monuments historiques : "avant projet de Jean Bazaine et Alfred Manessier à soumettre à J. Dupont".

14 mai 1964 : Le père Régamey fait part à Malraux des difficultés de Bazaine et Manessier.

1965 : Nouveau document de Bazaine et Manessier intitulé "exécution des vitraux de la cathédrale de Nevers"

1965-1971 : Le projet de Bazaine et Manessier est abandonné.

1972 : Un groupe de peintres et verriers prend l'initative de proposer la réalisation des vitraux : Mireille et Jacques Juteau, Claude Baillon, Louis-René Petit.

1972-73 : Ubac est pressenti pour la partie romane (il réalise 5 maquettes d’ensemble au 1/50° , 4 maquettes au 1/5° des fenêtres du choeur et 9 maquettes pour les autres fenêtres).

1977-1983 : Ubac travaille au projet de Nevers - présentation des maquettes.

1980 : Projet de René Dürrbach (initiative de l’artiste soutenu par les autorités locales).

1981 : Constitution du groupe de travail sous la présidence de Michel Parent.

1982 : Rapport Parent 6 points sont étudiés : a) reprise des diverses propositions déjà formulées, b) l’iconographie ; c) le plan de zonage de l’édifice correspondant à des zones d’interventions distinctes ; d) les échelles des compositions des verrières envisagées ; e) leurs colorations dominantes ; f) répartition des commandes entre les différents artistes pouvant intervenir)

1983/84 : Après de nombreuses consultations auprès d’artistes et l’idée de confier à Manessier la direction d’une équipe, le choix se porte sur Hantaï, Francis et Soulages.

1984 : Manessier écrit à Jack Lang pour refuser la direction de cette équipe.

1985 : pose de l’oculus par Ubac / désistement de Soulages

1987 : rapport technique de Bernard Collette, architecte en chef des Monuments historiques.

1988 : programme iconographique établi par la CDAS et l’association Regards sur la cathédrale de Nevers.

1988 : sélection d’une équipe de neuf artistes : Joan Mitchell, Brice Marden, Franck Stella, Ellsworth Kelly, François Rouan, Claude Viallat, Jean-Michel Alberola, Gottfried Honegger, Markus Lüpertz – présentation des premières maquettes.

1989 : récusation des artistes américains et répartition des fenêtres entre Rouan, Honegger, Alberola, Lüpertz et Viallat.

1990-1994 : Pose des vitraux de Jean-Michel Alberola dans le transept roman. Atelier Defert, Auxerre et Atelier Duchemin, Paris.

1991-1996 : Pose des vitraux de François Rouan dans les chapelles gothiques – bas côtés. Atelier Simon, Reims.

1992-1995 : Pose des vitraux de Claude Viallat dans les fenêtres hautes du choeur gothique. Atelier Dhonneur, Marseille.

1992 : Présentation des maquettes de Lüpertz – l’Evêque de Nevers, Mgr Moutel, se montre réservé sur le parti pris de l’artiste et plus particulièrement sur sa vision de l’Homme de La Genèse.

1993 : Lüpertz se récuse et Jean-Michel Alberola le remplace.

1994 : Pose des vitraux de Gottfried Honegger – fenêtres hautes de la nef. Atelier Mauret, Saint-Hilaire-en-Lignières.

1998-2009 : pose des vitraux de Jean-Michel Alberola dans le déambulatoire du choeur gothique. Atelier Duchemin, Paris. 2003-2008 : pose des vitraux de François Rouan dans le pseudo-transept. Atelier Simon, Reims.

il n'est fait mention nul part d'une reconstruction à l'identique (ou alors une nuance m'a échappé). De plus cette affirmation sur l'année 1980 entre en contradiction avec la suite de l'article :

  • Cette démarche a été quelque peu handicapée par la durée du chantier, un peu plus de trente ans, et la démission de Markus Lüpertz initialement prévu pour les baies des chapelles du chœur gothique et remplacé au pied levé par l’artiste déjà en charge du transept roman : Jean-Michel Alberola.

cordialement. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.40.183.179 (discuter), le 4 juin 2011 à 11:19 UTC