Discussion:Archéologie sous-marine

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Améliorations possibles de l'article Archéologie sous-marine[modifier le code]

Il me semble que l'article est parsemé d'imprécisions qui nuisent grandement à la valeur de celui-ci:

- "L'archéologie sous-marine est un domaine de l'archéologie caractérisé par la recherche et l'étude des vestiges se trouvant sous la mer. ."

La notion d'archéologie sous-marine comme domaine à part entière de l'archéologie doit être discutée. Archéologie navale (étude des navires/embarcations), céramologie, xylologie, palynologie, sont autant de domaines de l'archéologie qui peuvent être amenés à participer à la réalisation d'une opération archéologique dans le milieu sous-marin ou subaquatique. Cependant il paraît difficile de considérer que ce soit le milieu d'application de la discipline qui crée de facto un domaine à part entière. Prenons un exemple: un céramologue est un archéologue spécialisé dans l'étude des céramiques. Lorsque celui-ci participe activement (en plongeant donc) à l'étude de la cargaison d'une épave, devient-il alors archéologue sous-marin. Si il participe aussi à l'étude des céramiques d'un établissement terrestre, redevient-il archéologue terrestre? L'Archéologie sous-marine ne doit elle pas plutôt être désignée comme un ensemble de techniques à mettre en œuvre pour pratiquer l'archéologie dans les milieux sous-marin et non comme un domaine à part entière de l'archéologie?

"Elle se distingue de l'archéologie subaquatique, pratiquée dans les eaux intérieures"

Seconde assertion qui vient renforcer l'équivoque première. Les techniques mises en œuvre pour accéder, fouiller et procéder à l'étude des vestiges découvert dans les fleuves, les lacs et les cours d'eau sont à peu de choses près tout à fait identiques à celle mises en œuvre en milieu marin. Si l'on doit effectuer la distinction entre deux domaines d'étude ne doit on pas alors parler d'archéologie maritime, fluviale et lacustre qui sont des notions tout à la fois liées à un espace géographique caractérisé sans pour autant qu'ils se réduisent simplement au milieu. Par exemple: la fouille d'une épave par un spécialiste d'archéologie navale relève de l'archéologie maritime ou fluviale ou encore lacustre, selon le type d'embarcation et lieu de découverte (une épave romaine d'un transport marchand découvert sur le littoral méditerranéen; une pirogue monoxyle protohistorique dans l'allier; un chaland médiéval au fond d'un lac), cela au-delà de savoir si l'épave à été retrouvée sous les eaux (salées ou pas) ou encore dans une zone ensablée.


" Aucune autre source documentaire ne permet de reconstituer aussi précisément les courants d'échanges de l'Antiquité ou des périodes plus récentes."

Assertion gratuite qui assimile à l'archéologie sous-marine (par les épaves) l'apport beaucoup plus global de la céramologie pour l'ensemble des périodes citées. Qui néglige aussi par ailleurs, pour l'antiquité le grand apport de la papyrologie et de l'épigraphie qui sont dans certains cas la seule source documentaire pour une grande partie du commerce. On considérera ainsi que l'archéologie sous-marine demeure jusqu'à maintenant muette sur la nature et l'ampleur du commerce maritime du blé durant l'antiquité et plus particulièrement durant la période romaine. On pourra faire la même réflexion sur l'étude du commerce par barriques et tonneaux de l'antiquité jusqu'aux périodes récentes, qui ont rarement fait l'objet d'une conservation idéale comme précisé justement dans cet article: "L'archéologie sous-marine permet de mettre au jour et d'étudier des vestiges fossilisés dans des conditions idéales de préservation." (assertion à nuancer)


Dans l'encadré: "Revue spécialisée"

Archaeonautica (14 numéros, 106 contributions, 1977-1998) compte désormais 17 numéros dont le dernier publié en 2012

Créés en 1972 par Jean-Pierre JONCHERAY, les "Cahiers d'archéologie subaquatique" est une revue maritime qui édite des articles exhaustifs, relatifs à l'archéologie, antique, médiévale, et postmédiévale. --La mer noire (d) 10 mars 2013 à 20:39 (CET)[répondre]

Rapport du premier congrès international d'archéologie sous-marine[modifier le code]

Icône pour souligner l'importance du texte
Ce congrès, souvent cité, est difficile à retrouver. En voici la version complète en ligne, qui provient du musée Frédéric-Dumas. Cordialement. 6PO (discuter) 3 juin 2023 à 10:30 (CEST)[répondre]
  • Robert Gruss et Club alpin sous-marin, Rapport du premier congrès international d'archéologie sous-marine (tiré à part de Club alpin sous-marin, « Congrès organisé par le Club alpin sous-marin à Cannes et à Marseille les 18, 19 et  », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, Cannes, Club alpin sous-marin, no 8,‎ (ISSN 2021-9008)), Cannes, Imprimerie Robaudy, , 68 p., 21 cm (OCLC 864360659). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    Ce rapport est le témoin du tout premier congrès (1955) qui reconnait une dimension scientifique à l'archéologie sous-marine.
    • Jean Baussy, [Lucien] Bonhomme, Daniel-Pierre Cousteau et Fernand Benoit, « Ouverture historique des fouilles sous-marines : samedi , à 10 h », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. I vue 1-6 (ISSN 2021-9008, lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • Luigi Ferraro, Fernand Benoit, Nino Lamboglia, Henri Broussard, Daniel-Pierre Cousteau, Jean-Pierre Charvoz, [Louis] Lehoux, [Roger-Paul] Dezirot et [André] Hardy, « Résultats des fouilles sous-marines - Fouilles et projets à Albenga - Scaphandriers lourds et plongeutrs autonomes - Les galères de Nemi - Législations sous-marines françaises et italiennes : samedi , à 15 h 30 », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. II (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • Guy Périnet, Jacques-Yves Cousteau et Dimitri Rebikoff, « Contributions des rayons X à l’étude des épaves antiques. Projections : samedi , à 21 h », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. III vues 1-2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • Fernand Benoit (président), Yves Girault et al., « Technique des fouilles au Congloué. Une dévaseuse de faible prix de revient. Conservation des bois : dimanche , à 11 h », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. IV vue 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • Fernand Benoit (président), Félix Ortolan, Jacques Piroux et al. (photogr. Philippe Tailliez, Jacques Piroux et Dimitri Rebikoff), « Épave de l’Esquillade. Plongées en Grèce. Archéologie et géologie marines. Allocution de M. l’ingénieur Ravina. Photographie sous-marine. La galère de Mahdia. La priorité de l’inventeur. Appel à l’union entre clubs : dimanche , à 15 h 30 », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. V vues 1-5 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    • [ Fernand Benoit ], [Élie Ferrat] et [Daniel-Pierre Cousteau], « Visite au musée Borély. Adresse de la Fédération française d'études et de sports sous-marins : lundi , à Marseille », Bulletin officiel du Club alpin sous-marin, op. cit., no 8,‎ , chap. VI vue 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).