Discussion:Andage

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Sans titre[modifier le code]

Je transfère ici cette partie qui ne relève pas du sujet de l'article. Il faudra sans doute faire un article propre à cette bourgade ainsi qu'un consacré à saint Bérégise. (j'en aurai appris des choses aujourd'hui...) Mogador 26 juin 2006 à 21:59 (CEST)[répondre]


SPANGE

Mais revenons sur le lieu de naissance du Saint homme, Spange. Jusqu’au début de ce siècle, on ne savait plus exactement où situer Spange. Certains pensèrent qu’il s’agissait d’une déformation d’un nom de lieu, d’autres prétendant qu’il s’agissait plutôt d’un village disparu. Cette hypothèse se révéla la bonne, car les recherches de M. le chanoine Roland permirent d’en retrouver la trace. Dans le Livre des fiefs de la prévôté de Poilvache de Léon Lahaye, nous trouvons un dénombrement de la seigneurie d’Emptinne, datant de 1361, où il est question de « Spage ».

Dans l’obituaire du chapitre Notre-Dame de Ciney, le 1er juin 1400, le chevalier Nicolas de Mont (Braibant) assure aux chanoines de la collégiale de Ciney un muid d’avoine de rente à Spange et, pour le pain des pauvres, deux sols tournois que devra payer Marguerite, dame de Thynes, sur ses revenus de Spange. Il y est également fait mention de divers personnages dits de Spange ou de Spangne, nom tiré du lieu d’origine de la famille.

Un certain Wilmart, fils de Hugues de Spange, devait payer au Chapitre de Ciney un muid d’épeautre de rente sur son héritage de Hamois. Hugues de Champillon (Champion) était le fils de Poncette de Spange. Un Lambert de Spange ou Spangue possédait quelques biens à Biron. Parmi les censitaires de l’hôpital de Ciney, à Biron, figure Lambert de Spange. Le 19 juillet 1433, Lambillon de Spangne, fils de Jean « jadis de Spangne », comparaît devant la Haute Cour de Ciney.

En 1560, Spange apparaît encore dans l’énumération des dépendances de la seigneurie d’Emptinne, puis disparaît. Spange a donc été dépendant en partie de Ciney (Principauté de Liège) et en partie de Poilvache (Comté de Namur). En 1610, le 29 mai, on planta une borne à la limite séparatrice des juridictions hautaines de Hamois et Emptinne, là où solloit estre le chaisne à Spangne, à la limite de la commune d’Emptinne vers Hamois. Le cadastre renseigne actuellement le lieu dit « Les Spaugnes ». C’est également dans ces environs que l’on a découvert un cimetière mérovingien, plusieurs tombes recouvertes d’une dalle, ainsi qu’un denier consulaire en argent. Ces éléments tendraient à prouver que Spange a été habité de longue date.

Les Bourguignons jouèrent-ils un rôle dans la disparition du petit village, lorsque vers 1466-1468, Charles le Téméraire mit à sac les villes de Dinant puis de Liège ? Cette hypothèse expliquerait ainsi sa disparition. Une autre théorie l'analyse comme une suite logique des invasions et des carnages opérés par les armées de Louis XIV lors de leur passage en Hesbaye-Condroz. On rapporte que pour se reposer, des soldats firent halte à Spange. L’un d’eux se débotta et se rafraîchit dans le Bocq. Un garçon du village en aurait profité pour lui dérober ses bottes. Les soldats, furieux, auraient rasé purement et simplement le village en guise de représailles.

Le seigneur d’Emptinne, Guilleaume de Momalle, s’appropria le bien de Spange, resté sans maître et l’afferma avec ses propres terres. Le nom de Spange tomba, depuis lors, dans l’oubli. Mais comme le bourg appartenait à la mairie de Ciney, alors qu’Emptinne était namuroise, ce lieu ne cessa de ressortir à la juridiction de la Haute Cour de l’actuelle capitale du Condroz. De même, le chapitre de la collégiale Notre-Dame continua à percevoir la dîme des récoltes croissant sur ses terres. Jusqu’au XVIe siècle, le nom de Spange apparaît dans les archives cinaciennes.

Du lieu de naissance de Saint Bérégise, il ne subsiste rien. Des fouilles permettraient peut-être de retrouver quelques vestiges de ce village. Mais lorsque l’on se promène dans ce coin, on ne distingue plus que les murmures du Bocq ou l’écho fantôme d’un train de la ligne 126 ... Mais cela est une autre histoire.

NOTES ET REFERENCES.

Vie de Bérégise [Biblioth. hag. lat., n. 1180], dans Acta sanct., t. 1, p. 520-529 ; variantes dans Anal. boll., t. 1, 188, p. 618-619 ; Acta sanct., 2 octobre, t. 1, p. 494-530 ; L. VAN DER ESSEN, Etude crit. et litt. sur les « Vitae » des saints mérov. de l'anc. Belgique, Louvain, 1907, p. 56, 112-120 ; Dict. d'hist. et de géogr. eccl., t. 8, 1935, col. 355-358 ; E. de MOREAU, Hist. de l'Église en Belgique, t. 1, p. 149 ; Livre « Saintes et Saints de Belgique au 1er millénaire », Sanctoral des RP Bénédictins, éditions Letouzey & Ané, 1952 ; Bibliotheca Sanctorum, t. 2, Rome 1962, p. 1280 ; L’Almanach des vieux Ardennais, Traditions des saints de l’automne, Namur-Bastogne, 1997, p. 103.

Amberloup : important lieu d’assemblées religieuses et administratives - avec castrum, villa et temple -, aurait été détruit lors des premières invasions de la fin du IIIe S. et du IVe S. Mais il deviendra sous les Mérovingiens un haut lieu politique et religieux, fin du VIIe S., ou début du VIIIe S. On peut incidemment noter l’indépendance dont bénéficiaient les femmes, au Moyen-Age, dans la gestion de leurs biens propres.

Castrum : dans l’Empire romain, un castrum était, à l’origine, un camp militaire romain. Toujours construit suivant le même schéma avec deux rues perpendiculaires, le « Cardus Maximus » (axe Nord-Sud) et le « Decumanus Maximus » (axe Est-Ouest). Cette disposition partageait le camp en quatre quartiers, le forum étant situé à l’intersection des deux axes cités. Le reste des rues et des constructions était parallèle à ces axes primaires.

Abbayes en Belgique : MICHEL Edouard, Abbayes et monastères de Belgique, leur importance et leur rôle dans le développement du pays, Bruxelles et Paris, G. Van Oest, 1923, In-12, 268 pp., 48 illustrations hors texte, broché.

Spange : le lieu désigné dans la Vita Beregisi dans l’A.A.S.S. Oct. I, 524, sous la forme de Spangius a été identifié par A. KNOOD, Saint Bérégise, fondateur de l’abbaye de Saint Hubert, dans Revue diocésaine de Namur, VII, 48-54, Namur 1952. Cet endroit appelé « Spangnes », se situait sous le village de Emptinne.

Obituaire : notification de la mort d’une personne, usuellement publiée dans un registre et incluant habituellement une brève biographie. L’obituaire se termine couramment par le nom de l’épouse et des enfants du de cujus (défunt dont la succession est en cause).

Muid : mesure de capacité au moyen âge. Le muid, mesure de Dinant, divisé en 6 rez ou setiers. Ce muid était d'un septième plus capable que le muid au douzain, mesure de Rochefort, en sorte que 7 muids, setiers ou quartes mesure Rochefort, ne valaient que 6 muids, setiers ou quartes, mesure de Dinant. Le muid, mesure de Dinant, contenait 187 litres.

Guerre sous Louis XIV : RORIVE Jean-Pierre, Les misères de la guerre sous le Roi-Soleil , Ed. de l’Université de Liège, 2000, 455 p.

Deux à quatre articles...[modifier le code]

Je me suis permis une restructuration majeure des deux articles 'Andage' et Basilique des Saints-Pierre-et-Paul de Saint-Hubert...' en quatre: saint Bérégise, Andage, Abbaye de Saint-Hubert et Basilique des Saints-Pierre-et-Paul (Saint-Hubert) pour une meilleur lisibilité et éviter les nombreux doublets. Les articles sont distincts tout en gardant de fort liens comme on peut le voir. Je crois avoir repris tout ce qui était important des deux articles antérieurs Andage et Basilique.... L'article sur la Basilique doit encore être étoffé. Zerged (d) 1 mai 2009 à 00:00 (CEST)[répondre]