Discussion:Alfred Fabre-Luce
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Publication en 1942 du Journal de la France. Août 1940-Avril 1942 à Paris par l'Imprimerie J.E.P. avec l'autorisation de la censure n°11.958.[modifier le code]
Il est inexact d'écrire qu'Alfred Fabre-Luce "décide de tenir un journal, qui sera publié en quatre volumes entre 1940 et 1946, uniquement en Zone Libre sous le titre Journal de la France 1939-1944". En effet, le second volume, intitulé Journal de la France. Août 1940-Avril 1942, est imprimé en 1942 à Paris par l'Imprimerie J.E.P. avec l'autorisation de la censure n°11.958. J'ai le volume sous les yeux et puis au besoin en produire un scan.
Cette information concernant la publication en Zone occupée, à Paris, du second volume du Journal de la France est exacte. Il faut donc la rétablir dans l'article sur Alfred Fabre Luce. Voir sur BNOPALE PLUS: https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41644902m. Julienebendaredivivus. 3 août 2019.
- Bonjour, et en quoi cela vous permet de conclure qu'il y est "partisan (...) d'une Europe hitlérienne", y défendant une "ligne pro-hitlérienne", et qu'il soutient "la collaboration active prônée par Pierre Laval". Et cela sans apporter la moindre source vous permettant de telles affirmations loin d'être neutres ... Cordialement, --Branor (discuter) 3 août 2019 à 17:43 (CEST)
Effectivement il faut avoir lu ce Journal de la France, ce que j'ai fait pour les deux premiers tomes. Concernant le rapport favorable au principe antisémite de l'hitlérisme, lisez notamment la deuxième partie, chapitre I, du premier volume, p.213-240 et qui s'intitule "Hitlérisme français". l'argument, c'est qu'il existe un "hitlérisme français", présent par exemple chez Drieu La Rochelle dès 1917 (p.239), et que nous français n'avons pas suffisamment voulu suivre relativement au "problème juif" (p.239) et à l' "enjuivement des cabinets de ministres" (p.239-240). De quoi s'agit-il? D'inventer "des combinaisons de gènes favorables. Hitler est le seul chef d'État capable de tenter une telle expérimentation." (p.238). Par ailleurs, tout le deuxième volume est un soutien très explicite à la politique activement pro-allemande de Pierre Laval contre ceux que Fabre-Luce nomme les "attentistes". Lisez le chapitre II, "De Montoire au 13 décembre", apologie du "lavalisme qui, en principe, postule la victoire totale de l'Allemagne" (p.74). Croit-on, avec le renversement de Laval le 13 décembre 1940, en avoir fini avec lui? Voici la réponse d'Alfred Fabre-Luce: "En un mot, il [Laval] est tombé pour avoir couru trop vite dans la bonne direction. Mais ceux qui croient ce coup d'arrêt définitif se trompent. Il faudra bien, tôt ou tard, persévérer dans la voie qu'il a ouverte" (p.92). Ce que Vichy fera à partir du 18 avril 1942. Quant à la France Libre et aux gaullistes, ils sont assimilés par Fabre-Luce à une "gangrène" (volume II du Journal de la France, p.72). Cordialement, --Julienbendaredivivus (discuter) 4 août 2019 à 5:09 (CEST)