Aller au contenu

Discord (logiciel)

Cette page est en semi-protection longue.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Discord
Description de l'image Discord logo.svg.

Informations
Développé par Discord Inc.
Première version [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version 159.0 (iOS, )[2]
159.10 (Android, )[3]
0.0.22 (Linux, )[4]
0.0.270 (macOS, )[5]
1.0.9166 (Microsoft Windows, )Voir et modifier les données sur Wikidata
Version avancée 220.10 (Android, )[6]Voir et modifier les données sur Wikidata
État du projet En développement
Écrit en JavaScript, React, Elixir[7], Rust[8]
Interface Electron et web widget (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Environnement Windows, macOS, Android, iOS, Linux, Navigateur web, Xbox One
Taille des données 215,5 MoVoir et modifier les données sur Wikidata
Langues Multilingue (30 langues)
Type Logiciel de voix sur réseau IP (d)
Client de messagerie instantanée
Site webVoir et modifier les données sur Wikidata
Licence Licence propriétaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Documentation support.discord.com/hc/en-us et support.discord.com/hc/frVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web discord.com

Discord est une plateforme de VoIP et de messagerie instantanée. Il fonctionne sur les systèmes d’exploitation Windows, macOS, Linux, Android, iOS ainsi que sur les navigateurs web. Il est distribué sous forme de freeware et développé avec une licence propriétaire.

La plateforme comptabilise en 2019 plus de 250 millions d'utilisateurs. En , l’entreprise emploie environ 600 salariés et est valorisée à 15 milliards de dollars[9].

Conçu initialement pour les communautés de joueurs de jeux vidéo, son utilisation s'est diversifiée avec le temps.

Histoire

Discord a été créé en 2015 par Jason Citron pour rassembler tous les logiciels de VoIP existants (Skype, TeamSpeak, Mumbleetc.) dans un seul logiciel. Le logiciel est d'abord utilisé par les joueurs, mais d'autres communautés se mettent rapidement à l'utiliser, comme les développeurs[10].

Hammer & Chisel, désormais Discord Inc., est le nom de l'entreprise créée par Jason Citron, peu d'années avant l'élaboration du logiciel Discord. Créée en 2012, l'entreprise a son siège en Californie[11]. Son fondateur, Jason Citron, est un des pionniers du développement de jeux sur smartphones[12]. Parmi les jeux développés sur smartphone, le premier titre lancé, Fates Forever, est un succès sur iPad et est récompensé par plusieurs prix dont l'Apple's Editor Choice et le Best of iPad 2014[13],[14].

En , la start-up lève 20 millions de dollars avec plus de trois millions de comptes[15]. En , les développeurs revendiquent plus de 45 millions de comptes, puis 87 millions le et 250 millions le [16].

Depuis le , il est possible d'appeler directement ses contacts (uniquement de manière vocale avant cela) et de créer des groupes de discussion allant jusqu'à dix personnes[17].

En , Discord est accusé de ne pas protéger suffisamment ses utilisateurs sur des questions telles que le racisme, la religion, la politique ou la pornographie, obligeant les développeurs à rapidement prononcer un avis sur la question. Un filtre NSFW est alors mis à la disposition des utilisateurs de l'application. En , lors de la manifestation « Unite the Right » à Charlottesville, Discord se prononce une nouvelle fois en fermant les serveurs d'extrême-droite ayant participé à la formation des rassemblements racistes. Le PDG annonce également à cette occasion que l'application veille à "étouffer" les serveurs ayant des activités illégales ou controversées[18],[19].

Le , 5 % des utilisateurs sont sélectionnés pour bénéficier du partage d'écran et de la visioconférence, alors testés en version bêta par les développeurs. Ces fonctionnalités ne sont disponibles que dans les appels privés et dans les groupes. Entre fin et , Discord lance progressivement cette fonctionnalité de manière publique en la débloquant à 10, 20, 30 puis 40 % des utilisateurs. Depuis le , tous les utilisateurs peuvent utiliser les fonctions de partage d'écrans et de visioconférence dans les groupes de discussion privés[20], et cette fonctionnalité est par ailleurs présente sur mobile depuis le [21].

Le , l'application se voit dotée d'un magasin en ligne de jeux vidéo[22], retiré depuis le [23].

En , Discord est utilisé en France, à l'initiative de certains enseignants et élèves, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, par des établissements universitaires ou scolaires pour pallier les difficultés techniques des espaces numériques de travail, saturés sur certaines plages horaires. Discord publie alors un guide sur son blog pour la création d'une classe virtuelle[24].

En , la plateforme annonce lever 100 millions de dollars sans donner d'informations détaillées concernant les investisseurs. Discord est alors valorisée à 3,5 milliards de dollars[25]. En complément, la même somme est à nouveau levée en . Selon TechCrunch, après cette nouvelle collecte de fonds, la valorisation de Discord atteindrait 7 milliards de dollars[26],[27].

Le , le site change son adresse web, de « discordapp.com » vers « discord.com »[28].

En , Bloomberg et The Wall Street Journal relaient un article de VentureBeat révélant que plusieurs entreprises — telles que Twitter, Epic Games ou Amazon — sont intéressées d'acquérir Discord, et que Microsoft, considéré comme le mieux placé pour cet achat, aurait déjà formulé une offre s'élevant à plus de 10 milliards de dollars[29],[30],[31]. Toujours selon ces deux journaux, préférant préparer une introduction en bourse, la plateforme de discussion aurait clos les négociations avec Microsoft le mois d'avril suivant, malgré une offre introduite par cette dernière entreprise d'un montant de 12 milliards de dollars[32],[33],[34].

En , à l'occasion de son 6e anniversaire, Discord modifie sa charte graphique et son slogan[35].

En , Discord annonce avoir levé 500 millions de dollars au sein d'une augmentation de capital dirigée par le fond Dragoneer Investment Group, l’entreprise atteignant alors une valorisation de 15 milliards de dollars[36].

Le 3 mai 2023, le logiciel annonce un changement du système des noms d'utilisateurs en remplaçant les noms d'utilisateurs avec « discriminateurs » (la suite de quatre chiffres présents après tous les pseudonymes) par des noms d'utilisateur uniques en minuscules, alphanumériques, avec la possibilité de n'insérer que deux caractères spéciaux ; le point et le tiret du bas[37],[38]. Selon la plateforme, « le but principal est de rendre beaucoup plus facile [...] les nouveaux utilisateurs arrivant sur Discord le fait de se retrouver entre amis »[39].

En , le logiciel introduit des publicités, sous la forme de « quêtes sponsorisées »[40],[41],[42].

Le 17 septembre 2024, Discord annonce un système de chiffrement de bout en bout pour les appels vocaux et vidéos nommé « DAVE » alors que sa concurrence a massivement adopté ce fonctionnement, il rendra impossible que l'entreprise prenne connaissance du contenu de ces échanges. L'entreprise annonce néanmoins que les messages privés ne seront pas chiffrés de bout en bout[43]. Le protocole de chiffrement est expliqué dans un livre blanc public et a été vérifié par la société de consultation en cybersécurité Trails of Bits. Son code source est open-source et un programme de prime aux bugs récompense toute personne qui signalerait une vulnérabilité dans le protocole DAVE[44]. L'EFF apprécie l'arrivée du chiffrement de bout en bout dans les appels Discord et la transparence de l'entreprise sur le sujet, mais déplore le fait que le protocole ne soit pas étendu aux messages privés et aux discussions de groupe[45].

Fonctionnement

Discord est basé sur un principe de « serveurs ». Chaque utilisateur peut fonder un ou plusieurs serveurs gratuitement et en devient dès lors l'administrateur. Selon les permissions du serveur, les utilisateurs peuvent rejoindre ou non les serveurs d'autres utilisateurs, grâce à des invitations. Sur leurs serveurs, les administrateurs peuvent créer des salons vocaux ou textuels et définir des permissions pour chaque utilisateur. Les permissions sont gérées sous forme de rôles[46],[10].

Discord est particulièrement apprécié par les communautés de joueurs et de streamers, car il rassemble toutes les fonctionnalités auparavant disponibles grâce à plusieurs logiciels de VoIP distincts dans un seul logiciel et propose de nouvelles fonctionnalités comme le recouvrement (overlay) en jeu, l'offuscation d'informations personnelles sur Discord lorsque l'utilisateur stream ou la détection automatique du jeu joué par l'utilisateur[47].

L'application propose diverses fonctionnalités, améliorant l'expérience utilisateur, comme le support de la syntaxe Markdown, la recherche globale de messages, la double authentification[48], un correcteur orthographique[49], ou le support de robots sur les serveurs. Les robots sont déployés grâce à des scripts (en Python, en Javascript, ou d'autres langages de programmation) et sont capables d'interagir avec les autres utilisateurs du serveur[50]. Ils peuvent être utilisés pour la modération, la surveillance, l'animation du serveur, l'affichage automatique de données... Chaque utilisateur peut développer son propre robot[51].

L'utilisation du logiciel est gratuite dans son ensemble, mais Discord propose un abonnement facultatif à son service, Nitro, qui permet aux utilisateurs de repousser les limitations techniques imposées par la plateforme (partage d'écran de meilleure qualité, possibilité d'envoyer des fichiers plus volumineux...)[52]. Depuis , un autre abonnement est disponible, qui intègre toutes les fonctionnalités du premier[52], qui comprenait un accès gratuit à bon nombre de jeux[22] jusqu'au [23], et, depuis [53], qui offre la possibilité pour l'abonné d'améliorer son serveur favori. Le serveur ainsi favorisé dispose, en fonction du nombre de soutiens, d'avantages particuliers comme une amélioration de la qualité des salons vocaux, une bannière d'invitation au choix, une icône de serveur animée ou encore une augmentation du nombre maximal d'émojis disponibles sur le serveur[54].

Conçu initialement pour les communautés de joueurs de jeux vidéo, son utilisation s'est diversifiée avec le temps, notamment à la suite de la pandémie de Covid-19[55].

Controverses

Diffusion de logiciels malveillants

Malgré la mise en place de protections (notamment une analyse des fichiers téléversés par Virustotal), Discord est manifestement utilisé pour propager et administrer des logiciels malveillants. Il est en effet possible de se servir des serveurs Discord comme moyen d'hébergement et de distribution de fichiers malveillants[56]. De plus, le logiciel peut être modifié de manière à envoyer les informations confidentielles (numéro de téléphone, moyens de paiement, contenu du presse-papier…) des utilisateurs à un serveur distant[57]. Le , la cellule d'intégration de la cybersécurité et des communications du New Jersey produit une fiche événementielle liée à la découverte, par MalwareHunterTeam, d'un logiciel malveillant sur Discord utilisable pour le vol d'adresse e-mail, numéro de téléphone, nom d'utilisateur, adresse IP et paramètres utilisateur Discord. Ce maliciel, nommé BlueFace, copie également les 50 premiers caractères du presse-papier et est ainsi susceptible de voler les mots de passe utilisateurs. Enfin, ce programme malveillant crée une porte dérobée pour une infection ultérieure[58].

Manquements aux obligations du RGPD

Le , la CNIL inflige une amende de près de 800 000  à la société éditrice pour manquements à plusieurs obligations du RGPD, dont notamment les manquements à l’obligation d’information, l'obligation de garantir la protection des données par défaut ou encore l’obligation d’assurer la sécurité des données personnelles. Par ailleurs, après contrôle la CNIL constate que plus de deux millions de comptes sont conservés malgré leur inactivité depuis plus de trois ans (et 58 000 comptes inactifs depuis plus de 5 ans)[59],[60],[61].

Depuis les constatations de la CNIL, Discord a effectué des efforts de conformation[59],[60],[61].

Utilisation par des internautes et des groupes extrémistes

Discord a gagné en popularité auprès de l'alt-right en raison de la pseudonymie et de la confidentialité offertes par le service de Discord. L'analyste Keegan Hankes du Southern Poverty Law Center a déclaré :

« Il est pratiquement inévitable d'être un leader dans ce mouvement [alt-right] sans participer à Discord[62],[63]. »

Citron a déclaré que les serveurs engagés dans des activités illégales ou en violation des conditions d'utilisation seraient fermés, mais n'a pas divulgué d'exemples[64].

À la suite des événements violents qui ont eu lieu lors du Unite the Right rally à Charlottesville, Virginie, le , il a été découvert que Discord avait été utilisé pour planifier et organiser le rassemblement nationaliste blanc. Cela incluait la participation de Richard Spencer et Andrew Anglin, des figures de proue du mouvement[62]. Discord a réagi en fermant les serveurs soutenant l'alt-right et l'extrême droite, et en bannissant les utilisateurs qui y avaient participé[65]. Les dirigeants de Discord ont condamné la « suprématie blanche » et le « néo-nazisme », et ont déclaré que ces groupes « ne sont pas les bienvenus sur Discord »[62]. Discord a travaillé avec le Southern Poverty Law Center pour identifier les groupes haineux utilisant Discord et bannir ces groupes du service[66]. Depuis, plusieurs serveurs néo-nazis et alt-right ont été fermés par Discord, y compris ceux opérés par le groupe terroriste néo-nazi Atomwaffen Division, le Mouvement de résistance nordique, Iron March et European Domas[67].

En , le collectif médiatique Unicorn Riot a publié le contenu d'un serveur Discord utilisé par plusieurs membres du groupe nationaliste blanc Identity Evropa qui étaient également membres des Forces armées des États-Unis[68].

En , deux jours après l'attaque du Capitole des États-Unis, Discord a supprimé le serveur pro-Donald Trump The Donald, « en raison de son lien manifeste avec un forum en ligne utilisé pour inciter à la violence, planifier une insurrection armée aux États-Unis et diffuser de fausses informations nuisibles liées à la fraude électorale de l'élection présidentielle américaine de 2020 », tout en affirmant qu'il n'y avait aucune preuve que le serveur avait été utilisé pour organiser l'attaque sur le Capitole. Le serveur avait été utilisé par d'anciens membres du r/The_Donald subreddit, que Reddit avait supprimé plusieurs mois auparavant[69].

Identité visuelle

Notes et références

  1. David Pierce, « How Discord (somewhat accidentally) invented the future of the internet », (consulté le )
  2. « What’s New Jan 6, 2023 Version 159.0 » (consulté le )
  3. « Discord: Talk, Chat & Hang OutAbout this app » (consulté le )
  4. « discord-0.0.22.tar.gz/resources/build_info.json » (consulté le )
  5. « What’s new in version 0.0.270 Updated on Dec 12 2022 » (consulté le )
  6. « Discord: Talk, Chat & Hang Out » (consulté le )
  7. Vishnevskiy, Stanislav (6 juin 2017). "How Discord Scaled Elixir to 5,000,000 Concurrent Users". DiscordApp. Article du 6 juin 2017.
  8. Matt Nowack (17 mai 2019)« Using Rust to Scale Elixir for 11 Million Concurrent Users », sur Discord Blog, Discord Inc. (consulté le )
  9. (en) Samantha Murphy Kelly, « The dark side of Discord for teens », sur CNN Business, (consulté le )
  10. a et b « Ce qu’il faut savoir sur Discord, la plate-forme où ont été publiés les documents confidentiels américains » Accès libre, sur Le Monde,
  11. https://www.bloomberg.com/research/stocks/private/snapshot.asp?privcapId=243221325
  12. (en) « Fates Forever-Maker Hammer & Chisel Raises Additional Funding From Tencent, Benchmark », sur TechCrunch, (consulté le ).
  13. Fates Forever-Maker Hammer & Chisel Raises Additional Funding From Tencent, Benchmark
  14. Fates Forever mobile game maker Hammer & Chisel raises funding from Benchmark and Tencent
  15. (en) Alex Walker, « The Latest App For Third-Party Voice Chat Just Raised Almost US$20 Million », sur Kotaku Australia, (consulté le ).
  16. Anaïs Moutot, « Discord, la messagerie pour gamers qui inspire Mark Zuckerberg », sur Les Échos, (consulté le ).
  17. « Appels et discussions de groupe », sur Discord (consulté le ).
  18. « Paypal, Discord : après les émeutes de Charlottesville, les géants de la tech s’interrogent », sur ZDNet France (consulté le ).
  19. Megan Farokhmanesh, « White supremacists who used Discord to plan Charlottesville rally may soon lose their anonymity », sur The Verge, (consulté le ).
  20. « Partage d'écran et appels vidéo », sur Discord (consulté le )
  21. Jean-Yves Alric, « Discord déploie le partage d’écran sur mobile », sur Presse-citron, (consulté le ).
  22. a et b « La Boutique Discord et les Jeux Nitro », sur Discord (consulté le ).
  23. a et b Discord, « What’s Coming for Nitro », sur Blog DiscordApp, (consulté le )
  24. Jacques Cheminat, « Covid-19 : Discord séduit les enseignants et les élèves - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique, (consulté le ).
  25. Jacques Cheminat, « Post-Covid, Discord lève 100 M$ pour aller au-delà du jeu », sur Le Monde Informatique, (consulté le ).
  26. Aude Chardenon, « Discord lève 100 millions de dollars pour améliorer sa solution de messagerie instantanée », sur L'Usine digitale, (consulté le ).
  27. (en) Ingrid Lunden, « Update: Discord confirms raising $100M at a valuation of $7B », sur TechCrunch, (consulté le ).
  28. (en) Raymond Hackney, « Discord now using Discord.com as main address », sur TheDomains, (consulté le ).
  29. (en) Dina Bass et Katie Roof, « Microsoft in Talks to Buy Discord for More Than $10 Billion », Bloomberg News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) Cara Lombardo et Maureen Farrell, « Microsoft Is in Exclusive Talks to Acquire Discord », The Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le ).
  31. Vincent Fagot, « Pourquoi Microsoft convoite le service de discussion Discord », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) Katie Roof et Dina Bass, « Chat App Discord Ends Takeover Talks With Microsoft », Bloomberg News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) Sarah E. Needleman et Cara Lombardo, « Discord Ends Deal Talks With Microsoft », The Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le ).
  34. Anthony Mirelli, « Discord refuse les 12 milliards de dollars de Microsoft », sur Radio-télévision belge de la Communauté française, (consulté le ).
  35. (en) Chris Scullion, « Discord’s new logo isn’t exactly blowing its users away », sur Video Games Chronicles, (consulté le )
  36. (en) Riley de León, « Discord CEO on social audio app's next big spends after recent $500 million funding », sur CNBC, (consulté le )
  37. Pierre Crochart, « Discord : tout le monde va bientôt devoir changer son pseudo », sur L'Éclaireur Fnac, (consulté le )
  38. « A bas le discriminateur… Discord fait une pseudo-révolution », sur 20 Minutes, (consulté le )
  39. Margaux Vulliet, « Discord va obliger tous ses utilisateurs à changer de nom » [html], sur BFM TV, (consulté le )
  40. (en-US) Salvador Rodriguez and Sarah E. Needleman, « Discord to Start Showing Ads for Gamers to Boost Revenue », WSJ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  41. Thomas Povéda, « Discord : la publicité arrive dans la messagerie après 10 ans de résistance », sur PhonAndroid, (consulté le )
  42. Thomas Povéda, « Discord : comment désactiver les publicités même sans abonnement payant », sur PhonAndroid, (consulté le )
  43. (en) « Discord Launches 'Dave' End-to-End Encrypted Voice and Video Chats », sur PCMAG (consulté le )
  44. (en-US) Lorenzo Franceschi-Bicchierai, « Discord launches end-to-end encrypted voice and video chats », sur TechCrunch, (consulté le )
  45. (en) Thorin Klosowski and Bill Budington, « Strong End-to-End Encryption Comes to Discord Calls », sur Electronic Frontier Foundation, (consulté le )
  46. « Mise en route », sur Discord (consulté le ).
  47. « Le mode streamer », sur Discord-France, (consulté le ).
  48. « Authentification à deux facteurs », sur Discord (consulté le ).
  49. « Correcteur Orthographique de Discord », sur Discord (consulté le ).
  50. « Discord Bots », sur discordbots.org (consulté le ).
  51. « Comment faire pour inviter un bot sur son serveur Discord ? », sur Discord-France (consulté le ).
  52. a et b « Discord Nitro évolue », sur Discord-France, (consulté le ).
  53. (en) Discord, « Rally your community and unlock sweet server perks with Nitro Server Boosting. », sur @discordapp, (consulté le ).
  54. « Booster vos serveurs favoris ! - Server Boosting », sur Discord-France, (consulté le ).
  55. Forbes, « Comment Discord S’est Réinventé Pour Devenir La Plateforme De Référence », sur Forbes France, (consulté le )
  56. (en-US) « Discord Abused to Spread Malware and Harvest Stolen Data », sur BleepingComputer (consulté le ).
  57. (en-US) « Discord Turned Into an Info-Stealing Backdoor by New Malware », sur BleepingComputer (consulté le ).
  58. (en-US) « Spidey Bot » (consulté le ).
  59. a et b « Sanction de 800 000 euros à l’encontre de la société DISCORD INC. | CNIL », sur www.cnil.fr (consulté le )
  60. a et b Alexandre Boero, « Discord, pas très regardant avec vos données personnelles ? Voilà pourquoi la CNIL sanctionne l'appli », sur Clubic.com, (consulté le )
  61. a et b « La CNIL inflige à Discord une amende de 800 000 euros », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. a b et c (en-US) Kevin Roose, « This Was the Alt-Right's Favorite Chat App. Then Came Charlottesville. » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le )
  63. (en-US) Michael Barbaro, « 'The Daily': The Alt-Right and the Internet » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le )
  64. Bryan Menegus, « How a Video Game Chat Client Became the Web's New Cesspool of Abuse », Gizmodo,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  65. (en-US) Casey Newton, « Discord bans servers that promote Nazi ideology » [archive du ], The Verge, (consulté le )
  66. Julia Alexander, « Discord is purging alt-right, white nationalist and hateful servers » [archive du ], sur Polygon, (consulté le )
  67. Shannon Liao, « Discord shuts down more neo-Nazi, alt-right servers » [archive du ], sur The Verge, (consulté le )
  68. Christopher Mathias, « Exclusive: 7 U.S. Military Members Identified As Part Of White Nationalist Group », Huffpost, Verizon Media,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  69. Jay Peters, « Discord bans pro-Trump server 'The Donald' », The Verge,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes