Directeur des poursuites criminelles et pénales
| Directeur des poursuites criminelles et pénales | |
| Juridiction | Gouvernement du Québec |
|---|---|
| Siège | 2828, boulevard Laurier Tour 1, bureau 500 Québec (Québec) G1V 0B9 |
| Direction | Patrick Michel (Directeur des poursuites criminelles et pénales) |
| Agence mère | Ministère de la Justice du Québec |
| Site web | quebec.ca/gouv/DPCP |
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Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) est un organisme public québécois qui fournit, au nom de l'État québécois, un service de poursuites criminelles et pénales indépendant, contribuant à assurer la protection de la société, dans le respect de l'intérêt public et des intérêts légitimes des victimes. Il agit comme ministère public dans la grande majorité des dossiers en matières criminelle et pénale.
Description
[modifier | modifier le code]Le Directeur des poursuites criminelles et pénales autorise et dirige pour l’État les poursuites découlant de l’application du Code criminel, de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et de toute autre loi fédérale pour laquelle le procureur général du Québec a le pouvoir d’agir comme poursuivant.
Le Directeur agit également comme poursuivant dans toute affaire à laquelle le Code de procédure pénale s’applique. De plus, le Directeur conseille les corps policiers chargés de l’application des lois au Québec relativement à tous les aspects d’une enquête ou d’une poursuite en matière criminelle et pénale.
Son mandat prévoit qu'il doit mener un travail libre d'influence provenant de toute pression politique, économique, policière, médiatique ou populaire[1].
Dans la culture
[modifier | modifier le code]Le DPCP est très présent dans la série policière District 31, notamment à travers la procureure Sonia Blanchard (interprétée par Pascale Montpetit).
Problèmes de financement et de maintien d'effectifs suffisants
[modifier | modifier le code]Selon les données de l’Association des procureurs aux poursuites criminelles et pénale, en « décembre 2024, le nombre de procureurs criminels et pénaux est passé de 808 à 759, une baisse de 6 % ». Me Guillaume Michaud, président de l'association, estime que le gouvernement a mis le système de justice dans un « état pitoyable » « en le sous-finançant ». Il affirme que chaque procureur gère entre 300 et 500 dossiers et que les coupures budgétaires créent des conditions qui obligent les procureurs à ne plus déposer d'accusations pour des infractions criminelles qui ne sont pas strictement des crimes violents, comme le non-respect des conditions de détention[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Gouvernement du Québec, « Directeur des poursuites criminelles et pénales », sur quebec.ca (consulté le )
- ↑ Hugo Joncas. Ulysse Bergeron. La Presse. 1er octobre 2025. « Coupes de Québec. Les procureurs sonnent l'alarme». En ligne. Page consultée le 2025-10-02.