Didier Raoult
Directeur exécutif IHU Méditerranée Infection | |
---|---|
- | |
Pierre-Édouard Fournier (d) | |
Directeur Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (d) | |
- | |
Philippe Parola (d) | |
Président d'université Université de la Méditerranée-Aix-Marseille-II | |
- | |
Claude Mercier (d) |
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Didier Alain Pierre Raoult |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Université de la Méditerranée-Aix-Marseille-II (jusqu'en ) Université de la Méditerranée-Aix-Marseille-II (jusqu'en ) Université de Montpellier (jusqu'en ) Université de Montpellier (jusqu'en ) Université de Montpellier (jusqu'en ) |
Activité | |
Père |
André Raoult (d) |
Mère |
Francine Le Gendre (d) |
Conjoint |
Natacha Raoult-Caïn (d) |
Enfants |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Distinctions |
Didier Raoult, né le à Dakar (Sénégal), est un microbiologiste français, spécialiste des maladies infectieuses, professeur des universités - praticien hospitalier au sein de l'université d'Aix-Marseille et des Hôpitaux universitaires de Marseille jusqu'à son éméritat en 2021, ainsi que directeur de l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de 2011 à 2022.
Lauréat du grand prix de l'Inserm en 2010, il étudie pendant sa carrière et avec son équipe marseillaise, des virus complexes et des bactéries.
Didier Raoult acquiert une notoriété médiatique internationale en 2020 quand, au début de la pandémie de Covid-19, il préconise un traitement à base d'hydroxychloroquine qui devait résoudre la crise sanitaire, mais dont l'efficacité n'a jamais été démontrée. Pour cette promotion infondée du traitement, une étude clinique réalisée sans autorisation, et sa publication ne respectant pas la rigueur scientifique, il est condamné en 2024 à deux ans d'interdiction d'exercice de la médecine.
Certaines de ses autres prises de position vont aussi à l'encontre du consensus scientifique, notamment en ce qui concerne le réchauffement climatique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et famille
[modifier | modifier le code]Didier Raoult naît le à Dakar, au Sénégal. Il garde un lien affectif avec ce pays et le continent africain[a]. Il est le dernier d'une fratrie de six enfants[3], fils d'André Raoult (1909-1978)[b],[4], un médecin militaire originaire de Bretagne, fondateur de l'Organisme de recherches sur l’alimentation et la nutrition africaines (Orana)[5],[6], et de Francine Le Gendre (1912-2009), une infirmière née à Marseille, petite-fille de Louis Paul Le Gendre (1854-1936), un médecin des hôpitaux de Paris (hôpital Tenon et hôpital Lariboisière) et infectiologue renommé[4],[7].
La famille s'installe à Marseille en 1961[8].
Il effectue une partie de sa scolarité dans un lycée de Nice, puis dans un internat à Briançon[9]. Mauvais élève[6],[10], Didier Raoult part travailler à 17 ans[10], pendant deux ans selon certaines sources mais en fait probablement moins de six mois[11], sur des bateaux, paquebot de croisière[11],[10] ou navire de la marine marchande, selon les sources[12].
D’après le sociologue Frédéric Pierru, l'éducation stricte qu’il reçoit de son père militaire aurait eu des conséquences sur sa révolte adolescente et son échec scolaire[7].
Marié en 1982 avec Natacha Caïn, psychiatre, fille du psychiatre et psychanalyste Jacques Caïn, dont la famille est originaire du Comtat Venaissin[13], et d'Anne Caïn (née Zeitlin)[13], psychanalyste et psychodramatiste issue d'une famille d'origine juive lituanienne[14],[15],[16],[17], il est père de trois enfants[4].
Formation médicale et en biologie
[modifier | modifier le code]En 1972, il passe un baccalauréat littéraire en candidat libre, puis, alors qu'il n'a aucune vocation dans ce domaine[7], il s'inscrit à la faculté de médecine de Marseille[18], car « c’étaient les seules études que son père acceptait de financer »[6]. Il réussit le concours de l'internat (devenu épreuves classantes nationales) et souhaite devenir obstétricien, mais son classement au concours ne le lui permet pas. Il devient donc infectiologue comme son arrière-grand-père maternel, Paul Le Gendre[19].
Cursus en médecine
[modifier | modifier le code]- 1981 : il obtient son diplôme d'État de docteur en médecine, après avoir soutenu sa thèse d'exercice à l'université d'Aix-Marseille II[20],[21]. La même année, il obtient le diplôme de médecine tropicale de l'université de Marseille[22] et un certificat d'études supérieures (CES) en bactériologie-virologie clinique.
- 1982 : CES en diagnostic biologique parasitaire.
- 1983 : diplôme de l'U.S. Department of Health and Human Services (Center for Disease Control - Atlanta, États-Unis) : Principles of Epidemiology.
- 1984 : diplôme de l'U.S. Department of Health and Human Services (Center for Disease Control - Atlanta, États-Unis) : Communicable Disease Control[23]. Cette même année, il obtient le titre de spécialiste en médecine interne en France[24].
Cursus en biologie humaine
[modifier | modifier le code]- 1981 : certificat en bactériologie-virologie générale.
- 1982 : certificat de pharmacologie générale. Il obtient également une attestation d'études approfondies (AEA) de bactériologie (Montpellier).
- 1983 : diplôme d'études et de recherche en biologie humaine (DERBH) à Montpellier.
- 1985 : doctorat d'État en biologie humaine : Nouveaux aspects cliniques, biologiques, physiopathologiques et épidémiologiques de la fièvre boutonneuse méditerranéenne. Mise au point et applications de nouvelles techniques sérologiques (Montpellier)[24].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Recherche
[modifier | modifier le code]Didier Raoult découvre un moyen de cultiver les rickettsies[6], ce qui lui permet de les étudier[25] et en 1983, il crée l'Unité des rickettsies[10]. Devenu professeur, il dirige des thèses sur les maladies infectieuses à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille[26],[27] : de 1988 à 2018, il fait soutenir quatre-vingt-neuf thèses[28]. Il est président de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II de 1994 (où il est élu face à Michel Fougereau)[29] à 1999[30],[31].
Il est notamment connu pour ses contributions à la recherche sur le mimivirus, qui ont ouvert un champ complètement inexploré[32], celui des girus[33]. Ses découvertes scientifiques sont récompensées par le Grand prix Inserm en 2010[34], décerné pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa co-découverte des virus géants, et le prix de la fondation Louis D. (Institut de France) en 2015 pour son étude sur le répertoire des microbes du tube digestif et l'évolution de son activité antibiotique[33],[35],[36].
Didier Raoult se revendique « premier expert » des maladies infectieuses au niveau mondial et affirme que le site américain Expertscape permet d’évaluer l’expertise de scientifiques, et confirmerait cette revendication. Cependant Libération remarque que bien que la compétence de Didier Raoult sur le sujet soit reconnue en 2020, le site ne permet pas d’évaluer sérieusement l’expertise d’un scientifique[37].
Décrit en mars 2020 comme « l'un des meilleurs infectiologues de la planète », selon Le Point[38], « ponte de la recherche »[39], Raoult est connu pour avoir fait évoluer, en collaboration avec son équipe, via leurs nombreux essais cliniques et leurs brevets[40], la science des bactéries de manière significative[41].
Toutefois, son aura scientifique est progressivement entachée par ses prises de position et ses publications lors de la pandémie de Covid-19, ce que le New York Times résume en mai 2020 par ce titre « He Was a Science Star. Then He Promoted a Questionable Cure for Covid-19 » (« C'était une star de la science. Puis il a fait la promotion d'un remède douteux contre la Covid-19 »)[42].
Virus géants
[modifier | modifier le code]Sa co-découverte (avec l'équipe de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel[43],[44]) des virus géants remet selon eux profondément en cause la classification des virus. Concernant les virus géants, Raoult a identifié en 1992, avec Jean-Michel Claverie, mimivirus, un virus géant d’amibe[45],[46]. Depuis, les recherches sur mimivirus se poursuivent avec la publication de son génome[47], la découverte en 2008 de Mamavirus, virus encore plus grand, et d'un petit virus capable de l'infecter pour se reproduire : Spoutnik, le premier virophage découvert[45],[48],[49],[50] ; la mise en évidence dans mimivirus d'un mécanisme de défense empêchant l’implantation du virophage dans l’usine à virus (MIMIVIRE)[51].
Mimivirus possède des gènes ayant des fonctions de synthèse de protéines qui sont le propre des organismes cellulaires, dont les virus ne font pas partie[10]. Raoult avance l'idée que les virus géants sont d’une nature différente des autres virus et qu'ils constituent un quatrième domaine du vivant, les « mégavirales », aux côtés des eucaryotes, bactéries et archées. Pour Raoult, le « vivant » pourrait se caractériser par « la faculté de transmettre de l'information » contenue dans l'ADN et propagée par l'ARN messager, une faculté que possèdent les virus géants comme les trois grandes familles qui constituent le domaine du vivant[10]. Mais l'idée d'une quatrième branche du vivant est controversée[52].
En 2003, Didier Raoult et Jean-Michel Claverie émettent également l'idée que les virus aient un autre ancêtre que Luca, plus vieil ancêtre commun au domaine du vivant. Ils se basent sur l'identification de structures ou de gènes communs aux virus mais absents du règne des cellules, ce qui induirait selon eux que les virus possèdent des ancêtres cellulaires préexistant à Luca[53].
Par ailleurs, son équipe a découvert les Marseillevirus[1] et les Faustovirus.
Bactéries nouvelles
[modifier | modifier le code]Depuis les années 1990, Le Monde avance que Didier Raoult a identifié et décrit avec son équipe une centaine de nouvelles bactéries pathogènes[54].
Hypothèses de recherche sur le Sida
[modifier | modifier le code]Didier Raoult publie en 2014, dans sa revue Clinical Microbiology and Infection[55], une étude sur deux patients identifiés par les équipes de l'immunologiste Yves Lévy à l'hôpital Henri-Mondor[56]. Cette étude fait l’analogie entre l’évolution de rétrovirus du koala (en)[57] alors en cours d’endogénéisation et une apparente guérison spontanée de l’infection par le VIH chez deux patients jamais traités par antirétroviraux et n’ayant aucun symptôme clinique lié au VIH ni aucun acide nucléique VIH détectable dans le sang par les tests diagnostics standards. Les séquences VIH obtenues chez ces deux patients à l’aide de techniques modernes de séquençage ont montré que les gènes VIH étaient inactivés par le remplacement des codons tryptophane par des codons-stop. Didier Raoult et ses co-auteurs font l'hypothèse que ce pourrait être dû à l’action d’une enzyme cellulaire, APOBEC[58], et recommande que cette piste soit étudiée, car si c'était confirmé, cela pourrait ouvrir la voie à la recherche de nouvelles formes de traitement du sida. Bien que le sida ne fasse pas partie de son champ de compétences, il indique avoir « voulu donner un point de vue évolutionniste sur cette maladie », et sa découverte serait alors une illustration de « l’hypothèse de la reine rouge »[56]. Cette piste est accueillie comme intéressante, mais restant à prouver ; un médecin souligne que malgré le bruit médiatique fait autour de cette publication, il n'y a rien de bien nouveau puisque « les patients décrits dans cette étude sont des contrôleurs du VIH (des patients capables de contrôler spontanément l'infection du VIH dans leur corps), un phénotype décrit depuis 2005 », et le mécanisme analysé est correct, mais déjà connu[55].
Nombre de publications scientifiques et taux de citations
[modifier | modifier le code]Didier Raoult est un fervent défenseur de la bibliométrie dont il explique qu'elle permet de rationaliser la compétition entre les savants grâce à des algorithmes qui évaluent les chercheurs en quantifiant leurs publications et l'impact de celles-ci[44],[59]. Selon l'analyse du journaliste Benoît Gilles de Marsactu, il l'utilise comme un moyen de construire sa réputation et ses réseaux, en s'appuyant sur une stratégie de publication destinée à le placer au premier rang[59]. Didier Raoult a co-signé de nombreux articles (entre 2 000 et 3 000 jusqu'en 2020, selon les estimations par Le Point[60] et Marsactu[44] à partir de la base de données PubMed, 2 018 articles entre 1979 et 2018 selon l'interrogation par Le Monde de la base de données SCOPUS[61]), certains dans des revues prestigieuses, mais l'immense majorité dans des revues à faible impact[44],[62]. Des centaines de ses articles sont publiés dans des revues éditées par ses propres collaborateurs[9],[62],[60] : l'hebdomadaire Le Point donne à ce sujet l'exemple de la revue New Microbes and New Infections, dont l'éditeur en chef Michel Drancourt travaille depuis 35 ans avec Didier Raoult, et dont 230 articles, soit un tiers de toute la production du journal, sont signés par Didier Raoult[60],[63],[61],[64].
Selon Scott Sayare du New York Times Magazine, Raoult est réputé être un travailleur infatigable, mais atteint aussi son taux exceptionnel de publications et citations en associant son nom à presque tous les articles publiés par son institut[42]. Le Monde note aussi que Didier Raoult cite beaucoup ses propres articles (il est « dans les 8 534 auteurs les plus adeptes de cette pratique dans le monde »), ce qui « gonfle ainsi ses scores »[61]. L'indice h de Didier Raoult sur Google Scholar est de 185, et de 120 sur Web of Science. Cependant, au moins 25 % des citations de Didier Raoult sont des auto-citations, et ce chiffre ne prend pas en compte les citations faites par d'autres membres de son unité[65]. Par ailleurs, son article le plus cité est son article sur l'usage de l'hydroxychloroquine sur la COVID-19, article cité essentiellement par des chercheurs qui en réfutent les conclusions[réf. nécessaire]. En 2008, il est classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature quant au nombre de publications comme de citations reprenant ses travaux[45]. Par ailleurs, selon la source ISI Web of Knowledge, Didier Raoult est un des chercheurs qui publient le plus en France[66].
Ce nombre élevé de publications est important pour le financement de l'AP-HM[60],[61],[67] : le système d’interrogation, de gestion et d’analyse des publications scientifiques (Sigaps) lie la dotation annuelle de chaque IHU au nombre de publications de ses chercheurs et praticiens[44],[68],[62]. Par exemple, les 77 articles publiés par Didier Raoult en 2017 dans la revue New Microbes and New Infections, éditée par des chercheurs de son institution et classée au plus bas dans sigaps, ont mécaniquement rapporté 800 000 € à l’AP-HM[69]. En 2018, Didier Raoult expliquait : « Je rapporte au moins onze millions d’euros par an à l’AP-HM »[44]. Selon Le Point, chacun des quarante articles « signés par Didier Raoult dans le « International Journal of Antimicrobial Agents », dont l'éditeur en chef travaille au sein de son IHU, a ainsi rapporté de 3 600 euros à 14 400 euros par an à l'AP-HM »[60]. Didier Raoult reconnait avoir « menacé de faire la grève des signatures » des articles pour obtenir son institut quand il ne disposait que d'un pôle dédié aux maladies infectieuses[70],[60],[61].
Interdiction temporaire de publication dans les revues de la Société américaine de microbiologie
[modifier | modifier le code]En 2006, Didier Raoult et quatre de ses co-auteurs sont interdits de publication pendant un an dans les revues de la Société américaine de microbiologie (ASM), comme l'a révélé en 2012 un article à propos de Didier Raoult publié dans la revue Science[71],[72],[9]. La sanction fait suite à un de leurs articles publié en 2006 dans le journal Infection and Immunity (en), qui présentait les mêmes chiffres pour des résultats d'expériences prétendument différentes[71], ce qui caractérise un manquement éthique selon les représentants de l'ASM[71]. En réponse à l'ASM, le deuxième et le dernier auteur[c] plaident une simple erreur et veulent en assumer la pleine responsabilité, expliquant qu'ils n'avaient pas montré l'article aux autres auteurs alors en vacances[71]. L'ASM, non convaincue par les réponses apportées, interdit aux cinq auteurs dont Didier Raoult de publier dans ses revues pendant une année[71]. Didier Raoult fait appel de l’interdiction (sans succès), démissionne du panel éditorial de deux autres revues de l’ASM, annule son adhésion et interdit aux membres de son laboratoire de publier dans les revues de l'ASM[71].
Accusations de manquements à l'intégrité scientifique
[modifier | modifier le code]En avril 2020, Mediapart publie une enquête sur l'IHU de Marseille dans laquelle certains chercheurs affirment que la peur de contredire Didier Raoult peut inciter à biaiser les résultats d'expériences[62].
Entre mars 2020 et mars 2021, la chercheuse indépendante Elisabeth Bik publie soixante commentaires sur soixante articles signés par Didier Raoult[73],[74],[75]. Ses commentaires concernent de possibles oublis de déclaration de conflits d'intérêts (dix articles), des anomalies avec les images par exemple des images identiques dans des expériences différentes (plus de vingt articles), et des questions d'éthique concernant des « recherches impliquant la personne humaine » (plus de la moitié des articles)[76]. Un an plus tard, l'un de ces articles a été rétracté[77], l'un a fait l'objet d'une correction, et deux autres sont encore en cours d'enquête[78]. Devant le Sénat français le , Didier Raoult déclare être « traqué » par cette « fille » depuis qu'il est « célèbre », et la qualifie de « cinglée »[73]. Il affirme n'avoir jamais fraudé de sa vie et que ses « 3 500 publications internationales » doivent contenir certainement beaucoup plus d'erreurs que celles signalées par Elisabeth Bik, estimant son taux d'erreur entre 2 et 4 %[79],[80]. Raoult et un autre professeur de l'IHU, Eric Chabrière, annoncent avoir porté plainte le contre elle pour « harcèlement, tentative de chantage et d’extorsion »[81]. Ils appuient l'accusation de tentative de chantage sur un tweet d'Elisabeth Bik, dont, selon Le Monde, ils n'ont pas compris l’ironie[75]. Le , l’association citoyenne Citizen4Science, constituée de scientifiques et de citoyens, dénonce le harcèlement subi par les porteurs de l’intégrité scientifique de la part des chercheurs de l’IHU Marseille dans un communiqué de presse[82],[83] et lance une pétition qui recueille plusieurs milliers de signatures sur le site change.org[84],[85],[82],[86]. Le , une lettre ouverte[87] signée par des centaines de scientifiques prend également la défense de la chercheuse[78]. Le , l'École normale supérieure dénonce la stratégie d'intimidation de Raoult sur Elisabeth Bik[88] ; dans un communiqué du intitulé Les prétoires ne sont pas des laboratoires, le CNRS dit avoir « pris connaissance avec consternation » de cette plainte de Didier Raoult, dénonce la « judiciarisation de la critique et de la controverse scientifique » et rappelle que « la validation scientifique doit rester avant tout basée sur celle des pairs »[89],[90]. En septembre 2022[91], et juillet 2023[92] Elisabeth Bik disait n'avoir pas été informée d'une suite qui aurait été donnée à cette plainte.
Le , le biologiste moléculaire et chercheur au CNRS Hervé Seitz, poste en ligne une pré-publication intitulée « Hydroxychloroquine et Covid-19 : résumé d’un an de controverse »[93]. Ce chercheur montpelliérain qui a recensé 2 470 articles scientifiques sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine dénonce en conclusion un « scandale sanitaire initié par des mensonges délibérés de la part du laboratoire du professeur Raoult » qui relève selon lui de la fraude scientifique et la responsabilité pénale[94],[95].
Le , l'université Aix-Marseille révèle avoir lancé une enquête interne sur les études du Pr Raoult, à sa demande, pour étudier l'intégrité de ses travaux scientifiques sur le traitement du Covid, réalisée par des experts indépendants[96],[97]. Dans un compte rendu des entretiens conduits par l’Université d’Aix-Marseille, l’Inserm et l’AP-HM, des membres de l’IHU dénoncent la falsification de résultats scientifiques avec pour but de démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine[98] ; ces dénonciations déclenchent une nouvelle enquête de l'AP-HM[99]. Selon la CGT, « cette fuite […] livre les personnels à la vindicte de Didier Raoult et de ses adjoints, dont les habitudes de pression, d’intimidation et d’humiliation ont été largement rapportées et dénoncées ». L'AP-HM met en place une procédure pour faire remonter des témoignages et des demandes de protection[100].
Le 9 décembre 2021, l'IHU sous la direction de Didier Raoult, annonce avoir découvert un nouveau variant du COVID-19 baptisé sous le nom variant IHU. Selon L'Express, le variant en question avait déjà été découvert le 25 octobre précédent dans des prélèvements analysés par le laboratoire Cerba de Paris. Le généticien François Balloux, professeur et directeur de l'institut de génétique de l'University College de Londres, indique que cette annonce a créé « un bruit de fond qui a malheureusement été amplifié, alors que la situation est déjà suffisamment anxiogène comme ça »[101].
En septembre 2022, l'IGAS en collaboration avec l'IGESR publie un rapport sur l'IHU qui conduit la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, et le ministre de la Santé, François Braun, à saisir le parquet de Marseille. Il est reproché à Didier Raoult d'administrer des molécules en dehors de leur autorisation de mise sur le marché, un management autoritaire pour imposer la prescription de ces molécules et des manquements graves à l'éthique sur les recherches cliniques[102].
En 2022, la maison d'édition PLOS, après avoir examiné plus de 100 articles de l'IHU, conclut que des problèmes dans 49 des articles (dont 48 signés de Didier Raoult), y compris la réutilisation des numéros de référence d'approbation éthique, justifient des alertes[103].
Rapport sur les risques épidémiologiques
[modifier | modifier le code]En 2003, à la demande de Jean-François Mattei, alors ministre de la Santé, Raoult rédige durant l'épidémie de SRAS de 2002-2004 un rapport sur le bioterrorisme et les risques épidémiologiques et note que « le risque actuel d’apparition de mutants de virus respiratoires, en particulier de la grippe, est le phénomène le plus redoutable »[104]. Il pointe également l'impréparation du système de santé français en cas de pandémie. Il recommande un grand discours fondateur d'une nouvelle politique de santé qui serait capable de mieux anticiper les risques épidémiologiques dont il voit qu'ils deviendront un des enjeux forts d'un monde interconnecté. Il met en garde contre les risques de débordement des services de santé français et recommande de doter les hôpitaux d'infectiopôles, notamment d'unités de fabrication de tests, afin de repérer le plus vite possible, et le plus tôt possible, les premiers malades[105],[106].
Urmite
[modifier | modifier le code]Financement et critique
[modifier | modifier le code]De 2008 à 2017, il dirige l'Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Urmite) à Marseille et à Dakar au sein du campus de Hann, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD)[107]. En 2008, 10 % seulement de ses financements sont récurrents et il se procure le reste auprès des industriels et des collectivités territoriales. Il critique le système « égalitariste » français et demande des évaluations individuelles, afin que les chercheurs les plus compétents soient mieux financés[45].
Selon un article de Mediapart d'avril 2020, deux rapports émis par « une quinzaine de chercheurs européens venant notamment du University College de Londres (UCL), de l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale de Hambourg ou de l’Institut Pasteur », affirment lors d'une évaluation menée par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur en 2018 que ses unités de recherche manquent « d’expertise dans des domaines clefs », en particulier « en épidémiologie », et n'approfondissent pas assez leurs études, par exemple pour connaître les effets d’un virus sur le corps humain. Les évaluateurs reprochent que la priorité soit donnée au « volume de publications plutôt qu’à leur qualité », estimant qu'une compilation de nouvelles bactéries — comme « on collectionne les timbres » — ne procure pas plus d'avancée pour la recherche scientifique et médicale. Ils jugent « désespérée » la création de la revue New Microbes and New Infections destinée à publier des articles refusés par les autres revues[62]. Pour le chercheur Romain Garrouste, cette critique n'est pas surprenante. Selon lui, de nombreuses publications de Raoult concerne de nouvelles bactéries ou virus et la taxonomie — l'« inventaire du vivant » — est souvent dénigrée. D'après lui, il existe également un « biais taxonomique » : il est difficile de publier dans une revue de renom lorsque l'organisme décrit n'est pas « extraordinaire » alors que, selon lui, chaque organisme a le même intérêt biologique intrinsèque et qu'il est « essentiel de publier dès que possible une découverte, quelle qu’elle soit »[108].
Accusations de harcèlement au sein de son unité
[modifier | modifier le code]Le 31 mars 2017, douze ingénieurs et techniciens rattachés à l’Urmite, mais employés du CNRS, de l'Inserm, de l'université d'Aix-Marseille ou de l’IRD, envoient une lettre anonyme aux Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de ces quatre organismes de tutelle de l’IHU[109]. Ils y affirment subir une situation « insupportable et dégradante », découlant d'une absence de reconnaissance et de considération pour leur travail, de comportements inappropriés, humiliations, altercations verbales et menaces répétées de certains personnels et directeurs de recherche, du manque de représentants élus, ainsi que des conditions de travail « en dehors de toute règle »[110],[109]. Quatre plaintes pour harcèlement ou agression sexuelle sont déposées à l'encontre de chercheurs ou d'enseignants de l'Urmite[111],[110].
Didier Raoult nie la présence de tout climat malsain au sein de son unité. D'après lui, ces accusations seraient le résultat d'une minorité de détracteurs, jaloux du succès de l'IHU[110],[112]. En ce qui concerne les accusations de harcèlement et agressions sexuelles, il affirme avoir réglé le problème et dénonce le fait que le CNRS ait voulu rendre justice lui-même en révoquant le chercheur accusé de harcèlement[113],[114],[115].
Le 9 octobre 2017, Marsactu dévoile le contenu du rapport sur l'Urmite rédigé après la visite en juillet 2017 des CHSCT des quatre organismes de tutelle[116],[110],[117]. Selon Marsactu, le rapport est « très sévère »[116]. Il se conclut sur 26 « constats et préconisations », dont, notamment, la mise en place d'une médiation au sein des unités[110],[116]. Le rapport fait état de l'existence de trois « clans » : ceux qui expriment leurs souffrances, ceux qui expriment leur bien-être et s'insurgent à l'écoute des plaintes, et les silencieux. Des ingénieurs et techniciens affirment que leur travail n'est pas reconnu par la hiérarchie et que, notamment, leurs noms ne sont pas mentionnés dans les articles scientifiques. Un chef de service ayant reconnu ne pas faire signer systématiquement tous les techniciens, le rapport recommande : « Rappeler les règles éthiques en termes de signature des articles scientifiques ». Également dans le rapport, deux témoignages écrits rapportent des « mépris et maltraitance verbale durant les réunions ». À ce sujet, Marsactu, qui a enquêté auprès d'anciens membres de l’Urmite, indique que les témoignages anonymes de ces derniers « recoupent largement les points de vue soutenus dans le rapport ». Inversement, Marsactu note que le « clan des partisans de la méthode Raoult » a publié une pétition, « Laissez nous travailler », signée par 333 personnes très positives au sujet de l'Urmite[116].
L'IHU Méditerranée Infection
[modifier | modifier le code]Grâce à la subvention la plus élevée accordée en France pour la recherche médicale (72,3 millions d’euros portés par l’ANR[d] dans le cadre du Programme investissements d'avenir (PIA)[e],[118]), Didier Raoult fait construire un nouveau bâtiment pour accueillir l'IHU Méditerranée Infection, inauguré en 2018[119]. Cet institut est dédié au diagnostic, à la prise en charge et à l’étude des maladies infectieuses y compris les soins, la recherche et l’enseignement[120]. L'IHU Méditerranée Infection a pour membres fondateurs : université d'Aix-Marseille, Assistance publique - Hôpitaux de Marseille, BioMérieux, l'Établissement français du sang, l'IRD, le Service de santé des armées[121]. Il bénéficie de l'aide de l'Union européenne et du Fonds européen de développement régional ainsi que de nombreux partenariats[122]. L'IHU héberge huit start-ups qui, en retour, réservent 5 % de leur capital à l'IHU. Didier Raoult possède 23 % de Techno-Jouvence, qui étudie les planaires pour régénérer les cellules souches[123],[124].
En , La Provence révèle des extraits du rapport intermédiaire de l'IGAS à la suite de son inspection dans ces locaux. Ce rapport dénonce un management par la terreur, une production sans valeur scientifique et de mauvaises pratiques médicales allant à l'encontre du code de santé publique. Le rapport relève également que les médecins qui ne souhaitaient pas prescrire le traitement hydroxychloroquine et azithromycine aux patients Covid-19 subissaient de fortes pressions pour le prescrire. Selon l'IGAS, ces éléments sont « de nature à relever d'une qualification pénale »[125],[126].
Relations avec les institutions
[modifier | modifier le code]Didier Raoult critique une hyper-centralisation de la recherche médicale française et attribue un déclin de cette dernière à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il est en faveur d'une plus grande liberté de recherche par rapport à l’État et affiche une hostilité envers le milieu médical parisien[127].
À partir de 2014, année où Yves Lévy est nommé à la tête de l'Inserm, Didier Raoult accentue ses critiques de l'institution via des tribunes de presse. Depuis longtemps, Didier Raoult critique l'engagement de fonds colossaux dans la recherche d'un vaccin contre le sida, domaine d'expertise d'Yves Lévy. La nomination d'Agnès Buzyn, épouse d'Yves Lévy, au poste de ministre de la Santé est suivie d'une décision ministérielle le visant à ramener les instituts hospitalo-universitaires (IHU) dans le giron de l'Inserm tout en divisant leurs crédits par deux, le tout selon les critères demandés par son mari, alimentant le soupçon de conflit d'intérêts. Raoult, très attaché au statut de « fondation » des IHU, affirme dans les médias l'existence de ce conflit d'intérêts et accuse Yves Lévy de vouloir diriger les IHU depuis Paris. Le projet de la ministre de la santé échoue. Le neuroscientifique Richard Frackowiak, qui a démissionné « avec fracas » le de la présidence du jury international des IHU, déclare : « J'avais vu les liens entre le ministère et l'Inserm. J'ai alors présenté ma démission en défendant le modèle des IHU et les 200 millions qu’on nous prenait. Finalement j’ai obtenu gain de cause car leur position était intenable »[128],[127],[9],[113],[129].
En 2018, l'Inserm et le CNRS retirent leurs labels aux unités de recherches de Didier Raoult après une mauvaise évaluation par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES) et des accusations de harcèlement visant certains chercheurs de l'IHU[9],[62]. Ni Agnès Buzyn, ni Frédérique Vidal ne sont présentes à l'inauguration des nouveaux locaux[113]. La gouvernance de l'institut n'est pas remise en cause : selon Le Monde, « on touche là cruellement du doigt les limites du mandarinat et du localisme »[67].
Plus généralement, d'après Paris Match, Raoult s’est fait des ennemis, ayant trop rudoyé ses confrères, et il a apparemment « autant d’estime pour les journalistes, que pour les énarques, sur lesquels il cogne allégrement »[19].
Retraite
[modifier | modifier le code]Le 31 août 2021, il prend sa retraite de professeur des universités-praticien hospitalier, la direction des Hôpitaux universitaires de Marseille ayant refusé sa demande de cumul emploi-retraite[130]. François Crémieux, nommé à la tête de l’AP-HM en juin 2021, et Éric Berton, président de l'Université Aix-Marseille souhaitent qu'il abandonne aussi la direction de l’IHU, piloté par une fondation privée. Ces décisions sont prises à un moment où les prises de positions de Didier Raoult sur les variants et la vaccination sont considérées comme étant de plus en plus problématiques[131], où ses soutiens locaux faiblissent[132], et où l'image de l'IHU auprès de ses partenaires est largement dégradée[133],[134]. Il souhaite néanmoins conserver un an supplémentaire la direction de l'IHU, dont les statuts indiquent que « le directeur est nommé, après avis du conseil d’administration, par [son] président »[135]. Le le conseil d'administration met en route une procédure de recrutement, qui « aboutira à la désignation de la nouvelle directrice ou du nouveau directeur au plus tard le , pour une prise de poste au plus tard le »[136],[131]. Le nouveau directeur est finalement désigné en [137],[138].
Soupçons d'essais illégaux sur des patients tuberculeux
[modifier | modifier le code]Médiapart révèle[139] que Didier Raoult a conduit de 2017 à mars 2021 des essais cliniques de molécules contre la tuberculose[140] et ce malgré les refus répétés de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)[139]. L'ANSM et l'AP-HM ont indiqué au journal que des suites judiciaires allaient être données.
Des sources internes à l'IHU ont révélé que ces essais avaient été menés sans que l'efficacité de ces médicaments, la minocycline et la sulfadiazine notamment, ne soit démontrée, sur des patients ne comprenant pas bien le français et donc ne pouvant pas donner leur consentement éclairé[141].
Lors de cet essai, plusieurs signalements attestent que des patients, dont un mineur de 17 ans, ont développé des complications rénales sévères (un des effets secondaires de la sulfadiazine) qui a nécessité la pose de sonde pour rétablir les fonctions rénales. En septembre 2019, un nourrisson aurait contracté une tuberculose après avoir vécu pendant plusieurs mois avec son grand-père infecté et traité par le protocole expérimental de l'IHU. Peu après, en novembre 2019, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) intime à Didier Raoult de mettre un terme à son protocole[139].
D'après Christian Lehmann, la méthode — utiliser un médicament non-indiqué pour tenter de vérifier ses effets sur une pathologie donnée — était la même que l'usage de l'hydrochloroquine contre le Covid-19 : « se basant sur sa seule intuition, Didier Raoult a utilisé des antibiotiques peu efficaces contre le bacille de Koch, aux effets indésirables graves, sur des patients qui ont subi des complications et ont pu contaminer leurs proches en n'étant pas soignés correctement »[141]. Un collaborateur de Didier Raoult témoigne après des complications sévères sur des patients de l'essai : « la goutte d'eau a été de voir deux patients finir en urgence au bloc opératoire pour des complications rénales qu'on aurait pu éviter. Ils sont roumains et ne porteront jamais plainte. Ils ne se doutent même pas qu'ils ont été utilisés pour des essais interdits. »[141]. D'autres employés de l'IHU constatent des conditions inhumaines lors de ces essais.
En juin 2022, un rapport d'inspection publié par l'ANSM n'a pas mis en évidence d'éléments objectivant la mise en œuvre de RIPH (recherche impliquant la personne humaine) non autorisées[142].[source secondaire nécessaire]
Prises de position et notoriété médiatique
[modifier | modifier le code]Selon le portrait que l'Inserm dresse de lui, Didier Raoult n'aime ni les consortiums ni le consensus et se réjouit des controverses scientifiques[18].
Ses prises de position sont parfois qualifiées d'iconoclastes, mais jugées toujours polarisantes, ce qui lui vaut des soutiens hétéroclites, dont celui des amateurs de théories du complot[143],[144].
Médiatisation
[modifier | modifier le code]Avec ses prises de position sur la pandémie de Covid-19, critiquées par la communauté scientifique[9],[89],[131],[145], Didier Raoult devient, en 2020, l'une des personnalités les plus suivies par les médias grand public et les réseaux sociaux en France. En , il apparaît en deuxième place du baromètre Odoxa des personnalités préférées des Français[146]. Sa chaîne YouTube de l'IHU de Marseille totalise des millions de vues ; son compte Twitter personnel atteint 100 000 abonnés trois jours après sa création[147] et approche les 600 000 en juin 2020. Il est soutenu par des personnalités (Jean-Marie Bigard[148], Jair Bolsonaro[149],[150], Valérie Boyer, Christian Estrosi, Éric Cantona, Gilbert Collard, Dieudonné[147], Laeticia Hallyday[148], Elon Musk[38][source insuffisante], Michel Onfray[151]), certains médecins (Violaine Guérin, Philippe Douste-Blazy, Christian Perronne, Michèle Barzach, Marc Gentilini, Patrick Pelloux, Paul Trouillas, Martine Wonner[152], alors que d'autres témoignent de leur opposition[153]), et des groupes de citoyens sur les réseaux sociaux[154],[155] — entre autres des Gilets Jaunes[147]. Le groupe Facebook « Didier Raoult Vs Coronavirus », créé le , réunit en quelques jours 370 000 membres ; selon l'analyse de la Revue des médias de l'INA, le contenu de ce qui y est publié s'apparente à une communication institutionnelle de l'IHU de Marseille, ce qui limite la portée de la comparaison avec les « gilets jaunes »[154]. Il devient une figure centrale[144] dans les milieux complotistes[156]. Cette période apporte à Didier Raoult une importante notoriété médiatique[148].
Une enquête réalisée par YouGov les 27 et , peu après l'abrogation du décret autorisant l'usage de l'hydroxychloroquine pour traiter la Covid-19, indique que les Français font plus confiance à Didier Raoult qu'au ministre de la Santé, Olivier Véran[157].
Le sociologue Frédéric Pierru estime que Didier Raoult a adopté un style « populiste ». Le sociologue note cependant que la notion de « populisme médical », telle que développée par Gideon Lasco et Nicole Curato, se caractérise par un appel au « bon sens » populaire contre les élites, tandis que Didier Raoult se présente lui-même comme l'un des meilleurs infectiologues mondiaux, donc comme faisant partie de l'élite[7]. Le chercheur Antoine Bristielle, qui a enquêté auprès de 1 000 personnes membres de groupes pro-Raoult sur Facebook, estime que le point essentiel caractérisant les soutiens de Raoult est la « défiance très importante envers les médias classiques et les institutions politiques ». Les soutiens de Raoult voient en lui une « figure antisystème ». Le profil type d'un pro-Raoult est « une femme âgée, éduquée et plutôt à droite »[158],[159]. Une enquête des Décodeurs portant sur le profil de 208 internautes pro-Raoult sur Facebook, affirme que les pro-Raoult ont des appartenances partisanes peu marquées : la majorité n'affiche pas de lien vers des partis ou personnalités politiques. Par contre, beaucoup suivent des personnalités estimant que les intérêts du « peuple » ne sont pas dignement défendus par l’« élite »[155].
Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, estime que la démarche « subversive et atypique » de Didier Raoult a fonctionné : « il a fait à sa manière de la controverse académique un fait de société total » et a fait « apparaître par contraste ce qui à terme risque d’être perçu comme les limites de la technostructure de la recherche »[160]. Selon Arnaud Benedetti, la visite rendue par le président Emmanuel Macron à Didier Raoult le 9 avril montre que le président ne ferme aucune porte ; elle envoie un signal à ceux qui parmi les élus ont pris fait et cause pour le professeur marseillais[161]. Didier Raoult a un fort soutien de la droite en région Provence-Alpes-Côte d'Azur[162],[163]. D'après RTL, l'engouement de la droite marseillaise « semble s'étendre au reste de l'Hexagone ». Xavier Bertrand, « ténor de la droite », soutient Raoult. À gauche, la chloroquine est aussi défendue, mais « de façon plus timide ». Emmanuel Macron consulte Raoult, Jean-Luc Mélenchon prend contact une fois avec lui[164]. D'après le sociologue Pierru, toute une partie de la « gauche de la gauche » prend parti pour Didier Raoult alors que ce dernier est un homme de droite par héritage familial et « dont tous les réseaux politiques sont de droite »[7]. Selon LCI, les soutiens politiques se font plus discrets les mois passant, mais restent présents, avec une exception, la défection de Ségolène Royal. Des soutiens à la droite de la droite s'accompagnent d'une critique de l'industrie pharmaceutique[165].
Prises de position politiques
[modifier | modifier le code]Le professeur Didier Raoult intervient régulièrement dans les médias. Il anime une chronique, où il commente entre autres l’actualité politique, dans le journal Le Figaro de 1998 à 2001[f], puis dans le magazine Le Point[g] de 2011 à 2018[h] et depuis 2017, environ trimestriellement, dans le quotidien Les Échos[166]. Il a notamment défendu la liberté de porter un voile islamique à l’université[167],[168].
Didier Raoult critique les restrictions posées par la France aux étudiants et chercheurs étrangers pour l'obtention d'un visa, en faisant valoir qu'« en France, 50 % des thésards sont étrangers. Sans les étrangers, il n’y a plus de science française »[2].
Changement climatique
[modifier | modifier le code]Didier Raoult se revendique et s'assume climatosceptique à travers des articles de presse publiés dans le journal Le Point en 2013 et 2014[169],[170],[171], dans son livre Arrêtons d'avoir peur en 2016[172],[173] et lors de deux interviews en 2020[174],[175],[176]. Il déclare : « Vous pouvez m'accuser de climatoscepticisme comme de tous les scepticismes, et je suis d'accord. Car, sinon, je cesse d'être un scientifique, et je deviens un prêtre »[173],[175]. Il estime que « le futur lointain reste imprévisible »[174]. Il ne croît pas aux modèles mathématiques et affirme que les mathématiciens sont de « nouveaux prophètes » dont la fiabilité ne dépasse guère celle des « anciens prophètes » qu'étaient les astronomes ayant « dérivé de l'astronomie à l'astrologie »[173].
Sur son blog « Curiologie », le journaliste scientifique Florian Gouthière estime que le positionnement de Didier Raoult sur le réchauffement climatique interroge « sur son rapport aux sciences et à la production des savoirs scientifiques »[177]. France Culture rapporte que, selon un journaliste connaissant bien Didier Raoult, ses propos sont une « provocation », au même titre que l'adoption d'un look « improbable » avec cheveux longs[172]. Didier Raoult affirme en 2020 ne pas voir de modifications majeures concernant la taille des surfaces de glace aux pôles depuis 30 ans, et ne croit donc pas à « l'apocalypse qu'on nous prédisait », même s'il y a effectivement « des variations climatiques que l'on peut observer »[175],[176],[173]. En 2014, Didier Raoult déclare qu'« après une poussée thermique notable dans les années 1990, la Terre a globalement arrêté de se réchauffer depuis 1998 ». Il conclut que « le réchauffement climatique est incertain et la responsabilité de l’homme discutable »[169],[178]. Il nuance ce propos en 2020 en affirmant : « je suis d'accord sur le fond : il faut faire attention »[173]. Didier Raoult juge que la cause du réchauffement n'est pas connue, et indique que l'humanité est entrée dans l'ère anthropocène, ère où l'homme change son environnement[175].
Selon Stéphane Foucart, journaliste scientifique au Monde, l'affirmation de Didier Raoult selon laquelle le réchauffement climatique s’est arrêté en 1998 est un « hoax climatique ». Citant des études scientifiques, Stéphane Foucart affirme que la tendance lourde au réchauffement climatique n'a en réalité pas été remise en cause. Stéphane Foucart argumente notamment que prendre 1998 comme année de référence pour « faire débuter le fameux plateau des températures » est trompeur, dans la mesure où en 1998 a eu lieu une augmentation considérable de la température moyenne mondiale due à El Niño, ce qui participe à l'illusion que le réchauffement s'est interrompu dans les années suivantes. De plus, selon une étude de 2015, une évolution des relevés de température avec placement de nombreuses bouées sur les océans a « refroidi » artificiellement la température moyenne mondiale, puisque la température est plus froide au niveau de l'eau que sur les bateaux[169].
L'Express note que les déclarations de Didier Raoult sont « fluctuantes » : en 2020, il affirme ne pas voir de signes du réchauffement climatique, alors qu'en 2016, il envisageait des « conséquences positives » à ce réchauffement, imaginant par exemple que la Sibérie puisse devenir entièrement cultivable. L'Express reproche de plus à Didier Raoult, un scientifique, de ne pas « voir » diverses informations : le fait que la température moyenne de la planète a augmenté de 1 °C entre 1970 et 2019. L'Express cite également l'essai du journaliste scientifique Sylvestre Huet et le climatologue Gilles Ramstein rappelant que « la quasi-totalité des glaciers de la planète montre un bilan négatif, voire très négatif » et que « dans l'hémisphère Nord, le minimum de l'extension de la banquise mi-septembre est passé de 7 millions de kilomètres carrés en 1980 à 4,5 millions de kilomètres carrés en 2019. Une baisse spectaculaire et plus rapide que ce que prévoyaient les projections. La banquise antarctique montrait plutôt une légère augmentation de surface dans les années 2000, mais cette tendance s'est inversée depuis quelques années »[173].
Controverses en rapport avec la pandémie de Covid-19
[modifier | modifier le code]Au cours de la pandémie de Covid-19, Didier Raoult se livre à plusieurs pronostics optimistes qui se sont révélés erronés par la suite, et est l'auteur d'affirmations fausses à propos de l'hydroxychloroquine[179].
Déclarations et minimisation de la pandémie
[modifier | modifier le code]Le , sur la chaîne YouTube de l'IHU, Didier Raoult relativise la portée de la pandémie de maladie à coronavirus en affirmant : « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité »[9],[72].
Début février dans Le Journal du dimanche, il persiste : « ce virus n'est pas si méchant, ce n'est pas un meurtrier aveugle. Le taux de mortalité, estimé aujourd'hui aux environs de 2 % c'est-à-dire équivalent à celui de toutes les pneumonies virales présentes à l'hôpital, va probablement diminuer une fois que les cas qui n'ont pas donné de symptômes seront pris en compte. Sans être devin, je doute que le virus chinois fasse augmenter de manière très significative, chez nous tout au moins, les décès par pneumonie. Mais on ne peut pas ne pas tenir compte de l'état de notre société, très émotive. À l'heure de l'hyperréactivité des réseaux sociaux, les responsables politiques ont peur de ne pas en faire assez, alors ils en font parfois trop »[180],[181].
Le , Didier Raoult devient l'un des onze experts choisis pour faire partie du conseil scientifique Covid-19, chargé d'éclairer les décisions à prendre par les autorités pour lutter contre la pandémie en France[182], mais il n'assiste à aucune des séances et annonce le qu'il refuse d'y participer[9],[183],[184], estimant qu'« Il n’y a rien de fiable scientifiquement là-dedans »[185]. Il se positionne rapidement à contre-courant de la politique de faible dépistage et se désolidarise des mesures de confinement prises en France[186], estimant que « confiner des gens infectés, qui ne le savent pas, avec d’autres qui ne le sont pas, c’est une curieuse méthode »[187]. Jugeant que la mortalité due à la maladie est peu significative eu égard à sa faible létalité enregistrée, qui concerne alors dans sa zone géographique (PACA) seulement deux personnes de plus de 87 ans pour cent vingt cas confirmés, il blâme l'intense surmédiatisation du virus sans base scientifique, en comparant ces chiffres à ceux du navire Diamond Princess[188].
Le 21 mars, au journaliste de La Provence qui l'interroge sur « 627 morts en une journée et 40 000 cas de Covid-19 en Italie, on n'en est plus à la « grippette » dont vous parliez il y a quelques semaines… », il répond : « On est passé d'une exagération à une déconnexion. Il y a dans le monde 2,6 millions de morts d'infections respiratoires par an, vous imaginez que les 5 000, 10 000 ou même 100 000 vont changer les statistiques ? […] Là, on en est à moins de 500 [morts en France]. On va voir si on arrive à en tuer 10 000, mais ça m'étonnerait[189],[188]. » Le seuil des 10 000 morts est atteint deux semaines après cet interview, le 7 avril, et le chiffre est doublé en une semaine[190]. Une enquête ultérieure soutient que la métaphore rassurante de la « grippette » a constitué un biais d'ancrage et aurait ainsi contribué à faire qu'une partie de la population a eu tendance à minimiser les risques liés à la maladie et à ne pas respecter des mesures comme le confinement[191].
Le 14 avril 2020, sur la base d'une baisse très significative du nombre de cas détectés par l'IHU de Marseille, il évoque la possibilité que l'épidémie disparaisse « dans quelques semaines au printemps, ce qui est assez banal pour une maladie virale respiratoire ». Il déclare que « cette crise sanitaire ne modifie pas l'espérance de vie des Français »[192], mais La Provence note qu'il prend 2017 comme année de comparaison, une année où il y a eu un « virulent épisode grippal »[193].
Le 5 mai, constatant que parmi tous les patients hospitalisés à l'IHU, il y a eu un seul mort de moins de soixante-cinq ans et que le risque de mourir parmi la population n'ayant pas de facteur de risque est très faible, il considère que « tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie est aussi une autre forme de délire déraisonnable »[194]. Le 12 mai, il annonce que l'épidémie est « en train de disparaître » à Marseille avec « un seul cas détecté hier malgré le fait qu'on ait testé plus de 1 200 personnes »[195]. Il appelle, le 14 mai, à réfléchir sur le confinement quand une étude espagnole montre que les travailleurs essentiels autorisés à continuer à se rendre sur leur lieu de travail ont été moins infectés que les travailleurs confinés à domicile[196].
Il co-signe un article publié en mai 2020 dans l'International Journal of Antimicrobial Agents (de) dont l'une des déclarations est que « le problème du SRAS-CoV-2 est probablement surestimé, car 2,6 millions de personnes meurent d'infections respiratoires chaque année, contre moins de 4 000 décès pour le SRAS-CoV-2 au moment de la rédaction. » Une lettre de Axel Mosig, universitaire allemand, publiée par la même revue en juillet 2020, affirme que cette déclaration compare des chiffres annuels de différentes infections respiratoires avec des données concernant le covid-19 datant du 2 mars 2020, soit deux mois seulement après la première description du covid-19 dans la littérature. De plus, le covid-19 est considéré comme étant alors dans une phase exponentielle. Axel Mosig critique également d'autres points de l'étude. Notamment, les chiffres de létalité utilisés sont obsolètes au moment de la publication de l'étude. Par exemple, le 2 mars 2020, la létalité en Belgique est de 0%, alors qu'elle est de 3,97 % en mai 2020[197],[198].
Le 2 juin 2020, il annonce que 40 à 70 % de la population aurait été immunisée avant le début de l'épidémie. Cette immunité à la Covid-19 proviendrait des coronavirus épidémiques et serait maximale chez les enfants vivant en collectivité touchés tous les ans par ces coronavirus[199].
Le 16 juin 2020, il affirme qu'il est impossible de prédire l'avenir et déclare : « il se peut qu'il y ait un nouveau pic épidémique au moment de la saison hiverna-printanière, il se peut qu'elle disparaisse, ça dépendra de la distribution dans la zone inter-tropicale et du fait qu'il existera des gens qui seront porteurs chroniques ». Le Figaro estime qu'avec cette déclaration Raoult contredit ses propos du 12 mai quand il déclarait que l'épidémie était « en train de se terminer » à Marseille et que « nulle part il n'y a de deuxième vague, ou de dos de chameau »[200]. CheckNews estime que Didier Raoult ne s'est pas contredit car il n'utilise pas l'expression « seconde vague » tel que l'entend le grand public. Didier Raoult désigne par « seconde vague » un retour immédiat de l'épidémie qui aurait lieu au printemps ou à l'été, tandis que les médias désignent par cette expression un retour épidémique au moment de la nouvelle saison froide. D'après CheckNews, Didier Raoult a toujours jugé un retour épidémique immédiat fortement improbable, tout en admettant la possibilité que l'épidémie, devenue saisonnière, redémarre avec le retour du froid[201].
À la mi-septembre 2020, Didier Raoult affirme que le virus a muté, sa « distance » par rapport à la souche originelle chinoise ayant augmenté par rapport à la période mai-juin, le virus ayant une « variabilité » par rapport à cette période dix fois supérieure. De nombreux scientifiques affirment au contraire que le virus n'a pas muté[202],[203]. Notamment, le virologue Étienne Simon-Lorière affirme que les versions les plus distantes du virus original ne comportent que « 20 à 22 séquences » qui diffèrent, un chiffre à comparer au 30 000 bases recensées pour ce virus[204]. L'infectiologue Christophe Rapp reproche à Didier Raoult d'être « anxiogène », et affirme, comme d'autres experts[204], que le virus n'a pas changé de comportement. Raoult répond que la mutation d'un virus ne signifie pas que ce virus devient plus agressif[205].
Le 24 septembre 2020, alors que dans une note interne adressée la veille aux médecins de l'AP-HM, le professeur Dominique Rossi, président de la commission médicale d'établissement décrète la mobilisation générale des services contre le coronavirus et annonce que « le nombre de malades Covid admis à l’AP-HM croît régulièrement sans véritable pause » et que Marseille est « pour les semaines à venir sur une dynamique de croissance en termes d’hospitalisations », Didier Raoult l'accuse dans une lettre qu'il rend publique, de diffuser des messages alarmistes alors qu'il constate « une stabilisation du nombre de cas diagnostiqués depuis le , avec une diminution régulière du nombre de cas […] des résidents de Marseille » et indique que l'IHU dispose de 15 lits d'hospitalisation libres en fin de journée[206]. Le lendemain matin, il confirme la baisse des entrées en hospitalisation avec encore « 9 lits disponibles pour les patients Covid »[207]. Dix-neuf chefs de service de l'AP-HM répondent dans La Provence : « Le Pôle des Maladies Infectieuses de l’APHM qui compte 75 lits à l’IHU, sans aucune structure de réanimation ne traite qu'une partie des malades dont l'état ne nécessite pas des prises en charge plus lourdes. En outre il a été, comme lors de la première vague, rapidement dépassé dans ses capacités d'hospitalisation conventionnelle. À ce jour, nous accueillons 180 malades COVID, d’autres services de l’AP-HM ont donc logiquement dû transformer certaines de leurs unités d'hospitalisation en unités dédiées pour prendre en charge des patients atteints de la COVID-19 »[208].
Dans une analyse des raisons de la reprise de l'épidémie à Marseille fin septembre 2020, Le Monde évoque « l'effet Raoult » : ses prises de parole auraient « instillé dans l’esprit d’une partie des Marseillais l’idée que la ville bénéficierait d’une sorte d’immunité, grâce à sa présence et au traitement à l’hydroxychloroquine qu’il prône »[209]. Le 29 octobre, le journal Marianne le classe dans le top 7 des médecins « qui auraient mieux fait de se taire sur la Covid »[210].
En février 2021, il affirme qu'il n'y a pas de « rebond » de l'épidémie, mais une « nouvelle épidémie » due à des variants, ce qui expliquerait que certaines personnes soient malades une seconde fois de la covid-19. De plus, il juge la communication sur l'épidémie déraisonnable, car alarmiste et anxiogène, ce qui causerait selon lui « une surmortalité par les pathologies psychiatriques ou psychosomatiques ». Pour lui, les chiffres de l'épidémie ne sont pas « si dramatiques ». Il estime que 30 à 40 % des tests PCR sont des faux positifs[211],[212].
Propos en rapport avec les vaccins
[modifier | modifier le code]En janvier 2022, Didier Raoult affirme sur Sud Radio que les personnes vaccinées seraient un vecteur prépondérant du virus et que « plus une population est vaccinée dans un pays, plus on recense un grand nombre de cas ». Futura Science contredit ces propos en rappelant qu'ils ne reposent sur aucune étude concrète et que « l'apparition du variant Omicron ou le brassage dans les écoles peuvent sans doute expliquer la hausse des cas »[213].
Le médecin déclare également que le laboratoire Pfizer ne fournissait pas de données sur « ce qui se passait dans les quinze jours après la vaccination, en termes de Covid ». Libération conteste cette affirmation en précisant que « la comparaison entre le nombre de cas de Covid entre vaccinés et non-vaccinés est explicitement présentée dans l’essai clinique rendu public en décembre 2020 » pour la première dose et la deuxième dose. Le quotidien y précise en l'occurrence que selon celui-ci « les vaccinés étaient dix fois moins infectés que les non-vaccinés »[214].
En mai 2022, il déclare sur le plateau de Touche pas à mon poste que la protection des vaccins contre la Covid-19 n'est efficace que 6 semaines. Ces propos étayés sans aucune source sont contredits par plusieurs études internationales qui prouvent l'effet protecteur des vaccins contre les formes de la maladie sur plusieurs mois[215].
Prescription et promotion de la chloroquine puis de l'hydroxychloroquine
[modifier | modifier le code]Février 2020 : premières prises de position publiques
[modifier | modifier le code]Raoult annonce la « fin de partie ! » pour le coronavirus dès le , estimant que la chloroquine (un médicament antipaludéen) est « probablement le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus de la Covid-19 »[181],[216],[217],[67] (le titre de la vidéo sera ensuite modifié, un point d'interrogation remplaçant le point d'exclamation final[42]). Didier Raoult se base sur deux publications chinoises[218],[219] : la première le montre des effets in vitro. La seconde, le , montre des résultats préliminaires positifs sur une centaine de malades dans dix hôpitaux chinois, et les chercheurs concluent qu'un traitement à la chloroquine « doit être recommandé afin de traiter les pneumonies associées à Covid-19 dans des populations plus importantes »[216],[220].
Selon les experts, la chloroquine était déjà connue pour être efficace in vitro sur des virus enveloppés comme le coronavirus 2019, mais ils notent que les preuves manquent en ce qui concerne l'étude clinique chinoise : notamment, les données brutes n'ont pas été publiées et, de plus, il n'est pas indiqué à quel point la chloroquine est plus efficace comparé au placebo utilisé dans le groupe contrôle[216],[221]. Également le 25 février 2020, Didier Raoult déclare lors d'un entretien : « On attend qu'il y ait des essais cliniques qui rapportent l'efficacité que l'on préjugeait[221]. » De plus, la chloroquine fait l'objet de nombreuses mises en garde[222], en raison de nombreux échecs à traiter d'autres virus à la suite des résultats in vitro pourtant prometteurs, en raison également du faible volume des données cliniques chinoises[223],[218], et aussi de contre-indications, effets secondaires, risques de surdosage et problèmes d'interactions médicamenteuses connus[181],[224]. Didier Raoult continue de défendre la chloroquine : le 28 février un communiqué est publié sur le site de l'IHU listant les sources chinoises. L'IHU argumente que la Chine « est en première ligne sur le virus » et que s'il existe effectivement des effets secondaires, la molécule est bien connue et les posologies aussi[221].
Le , une petite étude randomisée chinoise effectuée sur 30 patients ne démontre pas une plus grande efficacité de la chloroquine à faire disparaître la Covid-19 dans un test au septième jour de traitement, par rapport à un traitement classique[225]. Le ministère français de la Santé affirme alors qu’aucune étude rigoureuse, publiée dans une revue internationale à comité de lecture indépendant, ne démontre l’efficacité de la chloroquine pour soigner le coronavirus[226].
Didier Raoult indique avoir reçu des menaces de mort, les et , pour le dissuader de préconiser la chloroquine[227]. Le , le parquet de Nantes confirme avoir ouvert une enquête sur l'auteur présumé des appels téléphoniques[228]. Le 22 juillet, on apprend du procureur Pierre Sennès que l'enquête de la police judiciaire est bouclée, les menaces ayant été identifiées comme venant du CHU de Nantes[229]. Le professeur François Raffi, chef du service des maladies infectieuses de Nantes, reconnaît avoir insulté le professeur Raoult et fait l'objet d'une composition pénale le 20 janvier 2021[230],[231]. Il est condamné à 300 € d'amende[232].
Mars 2020 : présentations de deux premières études contestées
[modifier | modifier le code]Le , Didier Raoult diffuse une vidéo enregistrée devant ses étudiants dans laquelle il annonce les résultats positifs de sa propre étude clinique portant sur 24 patients traités avec de l'hydroxychloroquine et un antibiotique, l'azithromycine[181],[233],[234],[235].
Dans un premier temps, ni la chloroquine ni l'hydroxychloroquine ne font partie des médicaments testés dans le premier essai clinique national Discovery, annoncé le . La justification alors donnée est le risque d'interaction médicamenteuse avec les traitements de réanimation, les effets secondaires et l'absence de la chloroquine sur la liste des traitements prioritaires recommandés par l’OMS[236]. Néanmoins, le , le ministre français de la santé Olivier Véran, jugeant « prometteurs » les résultats de Didier Raoult et son équipe, donne l'autorisation pour que d'autres équipes entreprennent un essai plus vaste dans « les plus brefs délais »[237].
Le , Donald Trump déclare qu'il a « approuvé » le recours à l'hydroxychloroquine qui a, selon lui, « montré des résultats préliminaires très encourageants » pour lutter contre la Covid-19[238]. Selon toute vraisemblance, il fait référence et a été influencé par les travaux de Didier Raoult[239],[240]. Il est immédiatement tempéré par la FDA, qui souhaite prendre plus de temps pour évaluer ce traitement et lancer « un essai clinique étendu »[238].
Le 20 mars 2020[241], les résultats préliminaires de la première étude sont mis en ligne sous forme d'une « prépublication » sur le site MedRxiv[242], et dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents[243],[241],[177]. Des critiques axées sur la faiblesse méthodologique du travail et soupçons de fraude[244] sont émis par la communauté scientifique[9],[177],[72],[76],[245],[246],[247],[248], le conseil scientifique Covid-19[249], par les chercheurs indépendants Leonid Schneider[250] et Elisabeth Bik[251], et sur le site PubPeer[252]. Le rédacteur en chef de la revue ayant publié l'étude est également l’un des coauteurs de cette étude et un membre de l’IHU, ce qui éveille des soupçons de conflit d'intérêts. La société savante International Society of Antimicrobial Chemotherapy, propriétaire de la revue ayant publié l'étude, dément l'existence d'un conflit d'intérêts, affirmant que le rédacteur en chef n'a pas participé à l'examen par les pairs, qui a été confié à un rédacteur en chef adjoint. Elle déclare cependant que l'étude « ne satisfait pas les standards attendus par la Société, en particulier en ce qui concerne le manque d'explications sur les critères d'inclusion et la répartition des patients pour s'assurer de leur sécurité »[241],[253],[254]. La même revue publie en juillet 2020 le rapport effectué par Frits Rosendaal (nl), dont les conclusions sont incendiaires[255],[i], mais décide de ne pas rétracter l'article dont elle estime qu'il doit rester disponible pour qu'un « un débat scientifique public solide sur les conclusions du document, de manière ouverte et transparente » puisse avoir lieu[256],[255],[257]. En novembre 2022, les journalistes de « Complément d’enquête » prouvent que les données de l'étude publiée en mars 2020 avaient été manipulées[258], et le vice-président de l'IHU de Marseille Louis Schweitzer la qualifie de fraude[259].
Entre-temps, l'hydroxychloroquine est incorporée dans de nombreux essais cliniques[181], y compris l'essai clinique européen Discovery dévoilé par l'INSERM le [260],[261], alors qu'elle en avait été exclue dans un premier temps[262],[263].
L'équipe de Raoult annonce le qu'elle proposera à tous les patients infectés un traitement associant l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, hors AMM[264],[265]. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande de ne pas utiliser cette molécule dans ce contexte, à l’exception de formes graves hospitalières de la maladie[181]. Le , le ministre français de la Santé annonce qu'il autorise l'usage de l'hydroxychloroquine hors AMM pour la Covid-19 dans ses « formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte » (autorisation effective le [266],[267]). Elle reste déconseillée dans les autres cas, dans l'attente de preuves de son efficacité[268]. Selon la Revue des médias de l'INA, les médias et les réseaux sociaux diffusent très largement la nouvelle[154].
Le , Raoult publie sur le site de l’IHU les résultats d'une deuxième étude sur l'effet de l'association hydroxychloroquine + azithromycine portant sur 80 patients présentant des symptômes légers, étude qui selon lui démontre l'efficacité du protocole[269],[270]. L'étude est rapidement critiquée, d'une part parce que la majorité des patients se remettraient de la maladie avec ou sans traitement, d'autre part parce qu’elle ne comporte pas de comparaison avec un groupe de contrôle[76],[261],[271] (sans lequel il n'est pas possible de conclure sur les effets du traitement), puis du fait de soupçons de contournement de la réglementation sur l'éthique médicale[272],[273]. Cette étude est ensuite publiée par la revue Travel Medicine and Infectious Disease le 11 avril, revue dont le rédacteur en chef adjoint est un membre de l’IHU Méditerranée et le premier auteur de l'étude en question, ce qui suscite à nouveau des critiques de conflit d'intérêts[241].
Le 30 mars, la revue médicale indépendante Prescrire, se basant sur un petit test randomisé effectué en Chine durant le mois de février et sur la première étude du professeur Raoult, signale que l'hydroxychloroquine pourrait aggraver la Covid-19[274].
Avril 2020 : présentation d'une troisième étude
[modifier | modifier le code]Didier Raoult affiche le 9 avril sur le site de l'IHU les premiers résultats de sa troisième étude effectuée sans groupe contrôle, portant sur de nouveaux patients présentant majoritairement un état clinique encore peu sévère au début du traitement qui a lieu avec un délai médian de cinq jours après le début des symptômes. Les données présentées portent sur 1 061 patients ayant suivi le traitement pendant au moins trois jours. Il dévoile la primeur des résultats au président Emmanuel Macron qui a fait le déplacement à Marseille. Au bout de dix jours de traitement, 91,7 % des patients (sur les 1 061 retenus) n'excrèteraient plus de virus et ne présenteraient plus de symptômes cliniques[275] ; aucune toxicité cardiaque n'est observée ; un « mauvais résultat clinique » a été observé pour 46 patients (4,3 %) dont 5, âgés de 71 à 95 ans sont morts, et 10 ont dû être transférés dans des unités de soins intensifs[276],[275],[277],[278]. Compte-tenu des données manquantes, pour un chercheur du CNRS, l'étude « ne peut pas permettre de conclure quoi que ce soit, que le médicament testé soit efficace ou pas », tandis pour d'autres, les méthodes de recrutement et l'absence de groupe de contrôle font que l'étude n'est pas jugée sérieuse[279]. Christine Rouzioux, spécialiste en virologie ajoute qu'« il y a un pourcentage de guérison quasi identique à ce qui est décrit dans l'histoire naturelle de la maladie »[279]. Selon Le Monde, « l’interprétation bute sur l’impossibilité de comparer cette cohorte à un groupe témoin »[280].
Le Figaro décrit aussi les résultats annoncés au président en les qualifiant de « peu convaincants » pour un « remède miraculeux »[281]. De son côté, Le Monde indique que l'étude « ne permet toujours pas de conclure que l’association permet de guérir plus vite que l’évolution spontanée » et que 54 cas de troubles cardiaques, dont quatre mortels, ont été reportés depuis le au centre de pharmaco-vigilance chez des malades prenant de l'hydroxychloroquine associée ou non à de l'azithromycine[282].
Entre le et le 43 cas de troubles cardiaques chez des patients prenant de l'hydroxychloroquine, dont quatre décès, ont été répertoriés en France[137], et ce nombre d'alertes passe à 83 entre le et le [280],[283]. Le Monde note que « la plupart des déclarations concernent un patient traité par hydroxychloroquine ou chloroquine, ce médicament étant associé dans environ la moitié des cas à l’azithromycine »[280]. Selon la responsable du centre régional de pharmacovigilance chargé de la surveillance nationale des effets indésirables cardiaques des médicaments évalués dans l’infection au nouveau coronavirus, ces chiffres pourraient être « la partie visible d'un iceberg », 95 % des anomalies liées à la prise d'un traitement n'étant jamais déclarées[137].
Le 19 mai 2020, Didier Raoult parle d’une « hallucination collective des médias » contre l’hydroxychloroquine et pointe du doigt le rôle « d’un certain nombre de responsables », dont le directeur de l’ANSM Dominique Martin « qui a fait prendre des décisions totalement déraisonnables », le président du Haut Conseil de la santé publique Franck Chauvin et le président du Conseil national de l'Ordre des médecins Patrick Bouet. Il salue par contre leurs prédécesseurs, Roger Salamon au HCSP et Dominique Maraninchi à l'ANSM[284]. Selon lui, l'hydroxychloroquine, « ça doit être préventif de la folie, car ceux qui ne veulent pas en prendre deviennent fous »[285].
Une étude faisant état d’une dangerosité de l’hydroxychloroquine paraît dans The Lancet le 22 mai 2020, ce qui entraîne l'interdiction du médicament par l'OMS, le 25 mai, et par la France, le 27 mai, dans le cadre des traitements contre la Covid-19. Cependant, plusieurs dizaines de scientifiques, dont le professeur Nicholas White, écrivent une lettre ouverte pour exprimer leurs inquiétudes sur la méthodologie et l'intégrité des données de l'étude. Pour Didier Raoult, ce sont « des gens qui font du « big data », qui est une espèce de fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange des traitements dont on ne connaît pas la dose donnée » ; il affirme que l’étude a été menée « par des gens qui n'ont pas vu de patients »[286]. Début juin 2020, l'article du Lancet est critiqué[287], puis très vite rétracté[288], et les essais de l'hydroxychloroquine par l'OMS reprennent[289].
Le 27 mai 2020, Didier Raoult diffuse le résumé de sa propre étude comparative rétrospective, portant sur 3 737 patients atteints de la Covid-19 traités à l'IHU de Marseille, selon lui « la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde ». Il conclut qu'« un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d'hydroxychloroquine-azithromycine (HCQ-AZ) permettent d'obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements »[290].
Quelques jours plus tard, Peter Horby et Martin Landray de l'université d'Oxford, directeurs de l'essai randomisé contrôlé anglais Recovery, estiment que l’hydroxychloroquine n’a aucun effet bénéfique et aucun effet toxique sur les patients hospitalisés pour Covid-19[291],[292].
Le 17 juin, s'appuyant sur les résultats des essais Solidarity/Discovery et Recovery, l'OMS décide l'arrêt définitif du bras testant l'hydroxychloroquine dans l'essai Solidarity[293].
Le 24 juillet 2020, la revue médicale indépendante Prescrire dresse le bilan de plusieurs essais contrôlés randomisés et conclut à l'absence d'efficacité, à tous les stades de la maladie, y compris dans les formes légères à modérées[294].
Avril et mai 2020 : accusations de contournement de la législation sur l'éthique médicale
[modifier | modifier le code]Le 10 avril 2020, Le Quotidien du médecin annonce que l'ANSM a demandé des explications à Didier Raoult et son équipe sur sa deuxième étude, qualifiée d'étude observationnelle portant sur 80 patients traités avec la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine. Cette étude a été autorisée par le comité d'éthique de l'IHU, mais n'a reçu d'autorisation ni de l'ANSM[295] ni d'un comité de protection des personnes[272],[273]. S'il s'agit simplement d’une étude rétrospective sur données, il n'y a pas d'obligations légales. Par contre, s'il s'agit d'un essai clinique, celui-ci ne respecte pas les obligations légales d'autorisation auprès de l'ANSM via le CPP définies par la loi sur les recherches sur la personne humaine[296],[297]. Le sujet est débattu par plusieurs chercheurs[298] avant d'être portée par les médias.
L'auteur de cette loi, Olivier Jardé, lui-même signataire de la pétition « Ne perdons plus de temps », estime pourtant que l'utilisation de la chloroquine en milieu hospitalier ne pose pas de problème légal[299].
Pour le professeur Christian Perronne, chef du service infectiologie de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (mais figure publique controversée du fait de ses positions sur la maladie de Lyme), « il est consternant de constater que dans la médecine actuelle la démarche empirique puisse être méprisée, sous prétexte qu'on n'ait pas recouru à des tests en randomisation avec tirage au sort »[300]. Certains médecins, comme l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy[301] (membre du conseil d'administration de l'IHU Méditerranée Infection[302]) ou le chef de service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou, Philippe Juvin[303], apportent leur soutien à Didier Raoult, notamment dans une pétition intitulée « Ne perdons plus de temps », signée le par de nombreuses personnalités[j],[152] et une semaine plus tard par plus de 462 000 personnes[304], et dans une tribune le 6 avril 2020 recommandant la bi-thérapie de Raoult dès l’apparition des premiers symptômes de la maladie, avant l'apparition de complications respiratoires sévères[305],[306].
Le 21 avril 2020, un panel d'experts, convoqué par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses membre du NIH, déconseille aux docteurs américains de prescrire la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine du fait de toxicités potentielles, et conclut qu'il n'y a pas assez de preuve pour promouvoir un traitement : « en dehors des soins de soutien, rien ne marche très bien »[307].
Une étude américaine concluant à une plus forte létalité chez des patients traités à l'hydroxychloroquine, est pré-publiée le même jour. Didier Raoult parle d’une étude biaisée « plus proche de la fraude scientifique que d'une analyse raisonnable ». Le Figaro et des scientifiques soulignent que le texte n'a pas été évalué, que l’examen des dossiers médicaments a été fait a posteriori avec des patients dont le traitement a déjà été administré, que d’importantes corrections ont dû être apportées ou encore que 10 % des patients ont reçu le traitement après intubation[308].
Le 27 avril 2020, le médecin David Gorski, rédacteur en chef du site américain Science-Based Medicine (en), qualifie la première étude de Didier Raoult d'« en tous points exécrable et peut-être même frauduleuse », et sa mise à jour ainsi que la seconde étude de « souffrant exactement des mêmes défauts »[309],[310]. Il ajoute que, « pendant ce temps, les études provenant de toute autre source que le groupe de Raoult s'accumulaient et suggéraient fortement que ni l'hydroxychloroquine ni la combinaison hydroxychloroquine-azithromycine ne montraient une activité détectable contre la Covid-19 mais avaient des effets toxiques »[309],[310].
Le 26 mai, le quotidien Libération révèle qu'une demande d'autorisation pour une étude a bien été sollicitée, mais annulée par l'IHU Méditerranée Infection quelques jours avant la publication d'une étude analogue[272],[273]. L'enquête précise que malgré l'annulation de l'IHU l'examen de la demande a été finalisé, et la demande jugée irrecevable. Quelques jours plus tard, Le Canard enchaîné révèle à son tour qu'une instruction judiciaire est en cours sur ce dossier, à la suite d'un signalement à la justice par un médecin accusant Didier Raoult d'avoir administré de l'hydroxychloroquine sans le consentement formel de ses patients[311]. Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament a diligenté sa propre enquête[312] et estimé que « les modalités d’information des patients et de traçabilité de la motivation de la prescription ne sont pas conformes aux exigences légales ». Il confie la suite des investigations au Conseil national de l'Ordre des médecins[313]. Le 24 novembre, le parquet de Marseille classe la plainte sans suite, justifiant sa décision par le fait qu'aucun traitement spécifique n'existe pour la covid-19 et qu'un médecin peut donc administrer sous sa propre responsabilité à un patient atteint de la covid-19 des médicaments prévus pour d'autres affections[314]. En retour, Didier Raoult porte plainte en février 2021 pour dénonciation calomnieuse contre le médecin à l'origine de cette plainte[315].
Juin et septembre 2020 : auditions lors de la commission d'enquête COVID-19
[modifier | modifier le code]Le 24 juin, au cours de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la pandémie à l’Assemblée nationale, Didier Raoult critique la gestion de la crise sanitaire en France et défend la réautorisation au plus tôt de la prescription d'hydroxychloroquine et d'azithromycine[316],[317],[189]. Certaines de ces déclarations sous serment sont qualifiées de « faux témoignage » par le Directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch, mais le taux de mortalité de 43 % en réanimation concernant l'AP-HP est attesté par le registre REVA (Réseau européen de recherche en ventilation artificielle)[318]. Le conseil scientifique et la HAS qualifient d'« infamants et dépourvus de fondements » les propos de Didier Raoult, et, pour ce qui est des accusations de conflits d'intérêts, relevant de la « calomnie »[319]. Le 29 juillet 2020, Didier Raoult porte plainte pour dénonciation calomnieuse contre Martin Hirsch devant le procureur de la République de Paris[320],[321]. Il porte également plainte pour diffamation contre Karine Lacombe qui a déclaré fin juillet 2020, sur Europe 1, « qu’il y a des actions en justice pour mensonges devant la commission parlementaire qui sont en cours » ; il est débouté en novembre 2022[322], le tribunal estimant que les déclarations sont en effet diffamatoires, mais non délictuelles[323],[324].
Devant le Sénat le , il refuse la confrontation avec Yazdan Yazdanpanah et Dominique Costagliola (qui a affirmé au Sénat que les études conduites par Didier Raoult à l'IHU souffraient de biais majeurs)[325] estimant au-dessus de ses forces de discuter avec des gens qui l'insultent[326]. Bernard Jomier du PRG après avoir affirmé sur l'hydroxychloroquine que « dans le monde entier, ce traitement n’est plus utilisé », lui demande si cela signifie « que le monde entier est dans l'erreur ». Didier Raoult réfute toutes les affirmations du sénateur et conclut : « Vous émettez une opinion scientifique, et vous voyez, je ne suis pas d’accord. Que chacun fasse son métier et les vaches seront bien gardées. Le temps triera à la fin, on verra bien ». S'appuyant sur un tableau publié sur les réseaux sociaux par Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l'hôpital Bichat, le sénateur cite une liste de pays où les autorités de santé déconseillent l'hydroxychloroquine. Didier Raoult conteste cette liste, déclarant que dans un tiers des États des États-Unis l'hydroxychloroquine est recommandée[327].
Juin 2020 : une nouvelle étude contestée
[modifier | modifier le code]Le 25 juin, l'équipe de Didier Raoult publie dans le journal Travel Medicine and Infectious Disease une étude rétrospective précédemment refusée par The Lancet. L’étude porte sur plus de 3 000 personnes traitées avec le « protocole Raoult ». Selon le journal Le Monde, l'étude ne permet pas de conclure sur l’efficacité de ce traitement contre le Covid-19 et ne convainc pas nombre d’épidémiologistes. Le journal cite, par exemple, Anton Pottegard, professeur de pharmaco-épidémiologie à l'Université du Danemark du Sud, qui a récemment contribué à définir des directives approuvées par la Société internationale de pharmacoépidémiologie (en) concernant les études liées à la Covid-19, et qui pointe des problèmes méthodologiques qui font que l'étude est « 100 % inutile pour guider la pratique clinique », et illustre la « faillite complète du système de relecture par les pairs » telle que diligentée par la revue scientifique en question. Le professeur critique le fait que des patients décédés aient été retirés du groupe des patients traités. Est aussi citée Dominique Costagliola, directrice adjointe de l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique (à Sorbonne Université, Inserm) et membre du consortium REACTing, pour laquelle ce travail est « nul de chez nul » : d'une part elle estime que la comparaison entre les patients traités et les autres n'est pas valide, ceux ayant reçu le « protocole Raoult » étant en moyenne plus jeunes, moins sujets à des maladies chroniques ou présentant des symptômes et des atteintes pulmonaires moins sévères, et d'autre part elle n'est pas convaincue par la tentative de correction de ces biais[328].
En juin 2020, à la suite de révélations du site Mediapart[329], l'historien et sociologue des sciences Yves Gingras et son subordonné le chercheur postdoctoral en science, technologie et société Mahdi Khelfaoui de l'université du Québec à Montréal (UQAM) affirment que Didier Raoult a cosigné 234 études scientifiques dans la seule revue New Microbes and New Infections (et un total de 337 pour l'équipe marseillaise, soit un tiers de tous les articles publiés par le journal[64]), alors que la très grande majorité du comité éditorial de la revue est composé de proches collègues et de subalternes de Raoult (5 chercheurs de Marseille pour 15 membres), laissant planer le doute quant à la validité de ces publications[63].
Début juillet 2020, la Société de pathologie infectieuse porte plainte contre Didier Raoult devant le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, lui reprochant d'avoir enfreint neuf articles du Code de déontologie de la profession, dont la promotion d’un traitement dont l’efficacité n’a pas été démontrée, la diffusion de fausses informations, des manquements au devoir de confraternité, la réalisation d’essais cliniques hors du cadre légal, etc.[330],[331],[332].
Le 16 juillet, un membre de l'IHU déclare : « Dans cette stratégie, il y a la proposition d’un dépistage précoce, d’un traitement précoce dont on pense qu’il est efficace sur le virus. C’est basé sur des données in vitro, c’est-à-dire dans le tube, et sur des données cliniques avec des études qui confirment son efficacité dans notre centre sur 3 700 patients, et deux études américaines récemment publiées »[333].
Le , l'ancien directeur de recherche à l'INSERM Axel Kahn porte sur Didier Raoult un jugement sévère : « C'est un scientifique de haute volée, directeur de l'un des six IHU français, les perles de la recherche hospitalo-universitaire, doté d'un budget de l'ordre de 120 millions d'euros par an, on attendait de lui de la belle science, robuste, contrôlée. Pas des publications hebdomadaires à grand succès sur YouTube, la mobilisation sur un tel sujet d'un invraisemblable mouvement d'opinion qui restera dans les annales, des articles bâclés dans des revues maison. Ils ont failli, déconsidéré la recherche hospitalo-universitaire française, effroyablement compliqué la recherche clinique dans le monde entier[256]. »
Octobre - novembre 2020 : judiciarisation du conflit
[modifier | modifier le code]Le , l'ANSM refuse la « recommandation temporaire d’utilisation » de l'hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-19, demandée par les docteurs Philippe Brouqui et Didier Raoult dans une lettre du [334]. Didier Raoult mandate l'avocat Fabrice Di Vizio pour contester cette décision auprès du Conseil d'État et pour porter plainte « pour mise en danger de la vie d'autrui » contre l'ANSM et son directeur Dominique Martin, leur reprochant de favoriser l'antiviral remdesivir[335].
Le , à la suite des signalements et de la plainte déposée auprès de l’Ordre des médecins au mois de juillet par la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), le conseil départemental de l’Ordre des médecins porte plainte auprès de la chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins de Paca contre Didier Raoult[336],[337],[338],[339]. Celui-ci porte plainte en retour contre le vice-président du conseil départemental de l'Ordre des médecins chargé de la déontologie, pour « non-confraternité »[340]. Début , le conseil national de l’Ordre des médecins porte plainte contre six médecins, dont Didier Raoult, Christian Perronne et Henri Joyeux[341],[342]. Le , Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre le professeur Jean-Paul Stahl, ancien président de la Société de pathologie infectieuse de langue française, celui-ci l'ayant publiquement accusé d'avoir « bidonné » son étude sur l'hydroxychloroquine[343].
Didier Raoult est convoqué le par la chambre disciplinaire du conseil régional de l’ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux[344], pour répondre de neuf infractions au code de la déontologie, dont celle d’avoir fait la promotion de l’hydroxychloroquine dans la lutte contre le Covid-19 « sans données scientifiques établies », ce qui s’apparente à du « charlatanisme » ; selon son avocat, il est jugé « comme un criminel » pour avoir critiqué la gestion de la crise sanitaire par l'état[345],[346]. La plainte déposée par Didier Raoult contre le vice-président de l’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, Guillaume Gorincour, pour « non-confraternité » est aussi examinée[345]. Le , Guillaume Gorincour écope d'un avertissement, et Didier Raoult d'un blâme[347]. La chambre disciplinaire le sanctionne pour sa communication qui était « agressive » dans la forme, et « qui ne s’appuy[ait] sur aucune donnée confirmée […] alors qu’ont existé très rapidement de profondes incertitudes sur les traitements appropriés du Covid-19 » ; mais les accusations de « charlatanisme » et de « mise en danger » des patients sont écartées[348]. Le conseil de l'Ordre fait appel[349], et obtient en 2024 la condamnation de Didier Raoult à deux ans d'interdiction d'exercice de la médecine[350],[351].
Janvier 2021
[modifier | modifier le code]Le , l'équipe de Didier Raoult publie une lettre dans laquelle elle annonce avoir réanalysé ses données sur le petit nombre de patients présents dans sa première étude clinique, réalisée au mois de . En plus de la charge virale, l'équipe a désormais rajouté divers indicateurs comme le besoin d’oxygène, le transfert en unité de soins intensifs, le décès ou la durée de séjour à l’hôpital. La lettre stipule que, à part sur la durée de séjour à l’hôpital, il n’y a pas de différence significative entre le groupe traité et le groupe contrôle. Les commentateurs scientifiques sur Twitter estiment alors que Raoult vient de changer d'avis et reconnaître que son traitement n’est pas efficace. L'équipe de Raoult réagit : elle répond notamment que l'étude clinique de n'avait pas été conçue pour prouver un effet concernant la mortalité. D'après Les Décodeurs, le taux de mortalité dû à la covid-19 est autour de 0,5 sur 100 : l'étude, ne comportant que 42 malades, ne permettait donc pas d'obtenir des statistiques significatives. L'équipe de Raoult affirme de plus qu'elle n'a pas changé d'avis et maintient ses conclusions positives concernant la charge virale et la durée d'hospitalisation. Mais l'équipe s'expose alors en retour aux mêmes critiques qu'auparavant : l'épidémiologiste Thibault Fiolet déclare ainsi que « vu la méthode et les nombreux biais, on ne pouvait déjà rien conclure » en mars 2020[352],[353],[354].
Été 2021
[modifier | modifier le code]En , sur la chaîne YouTube de l'IHU, il accuse un collègue, Lonni Besançon, de planifier un attentat contre l'IHU. Ce dernier porte plainte pour diffamation[355].
Fin , Didier Raoult publie de nouveaux résultats dans une revue de cardiologie (et non d’infectiologie ou de pharmacologie) peu prestigieuse[356], Reviews in Cardiovascular Medicine. Libération note que le rédacteur en chef de cette revue, Peter A. McCullough, a été plusieurs fois épinglé pour la diffusion d’informations fausses sur la pandémie. Cette nouvelle étude sur 10 429 patients traités en ambulatoire permet à Didier Raoult de conclure que « le traitement par hydroxychloroquine et azithromycine entraîne une réduction significative de la mortalité »[357]. Mais de l'aveu même des auteurs, l'étude souffre d'un important biais méthodologique : les patients ne recevant pas d’hydroxychloroquine étaient en moyenne plus âgés[356].
Septembre 2021
[modifier | modifier le code]Le , le rapport émis par le comité d'éthique du CNRS accuse un certain nombre de personnalités scientifiques et médicales, dont Didier Raoult nommément cité, d'avoir fait œuvre de populisme scientifique au cours de leur communication sur la pandémie et sur les traitements possibles du COVID-19[358]. Didier Raoult y est notamment accusé d'avoir construit l'opposition entre « éthique du traitement » et « éthique de la recherche », d'avoir bénéficié de la complaisance de la revue dans laquelle il publiait, en raison de liens de dépendance avec l’IHU, sources de conflits d’intérêts, et d'avoir tenté de judiciariser le débat scientifique à des fins d’intimidation[359].
« L’article de D. Raoult et son équipe obligent à un questionnement sur la responsabilité des auteurs face à l’énorme impact de leurs résultats en termes de soins. On peut s’inquiéter de ce que cette étude si peu probante ait pu susciter une telle adhésion du public. Il a été impossible par la suite d’en corriger les effets. Comme nous le discutons plus loin, cette situation rassemble beaucoup des ingrédients de ce qui s’apparente au "populisme scientifique" »
— Comité d'éthique du CNRS, rapport du 21 septembre 2021[360]
Dans ce rapport, la responsabilité de Philippe Douste-Blazy et de Christian Perronne est aussi pointée, ces derniers ayant lancé une pétition en faveur de l'hydroxychloroquine, le CNRS rappelant qu'on « ne peut que s’inquiéter que le choix d’un traitement puisse être décidé par l’opinion publique sur la base d’une pétition ou d’un sondage »[359].
Année 2023
[modifier | modifier le code]En , Didier Raoult, retraité, signe un projet d'étude menée par l’institut hospitalo-universitaire de Marseille sur plus de 30 000 malades, qui conclut, selon ses auteurs, à l’efficacité du « protocole Raoult ». La publication provoque un tollé, d'une part parce qu'elle comporte une nouvelle fois de nombreux biais méthodologiques[361], et d'autre part parce que la recherche est menée illégalement. La justice est saisie[362]. En juin, la publication est retirée par ses auteurs[363],[364],[365]. Cet article sera à nouveau publié en avec un nombre restreint d'auteurs dans une revue "amie", dont l'IHU représente une proportion importante des publications[366]. Un nouvel auteur est ajouté bien que sa participation à ces travaux ne soit pas prouvée, Il s'agit du désinformateur du Covid-19 bien connu Peter McCullough qui a fait commerce de produits bénéficiant de la désinformation qu'il répand sur les vaccins anti Covid-19[367]. Etant toujours considérée comme relatant une recherche clinique illégale, cette publication fera l'objet d'un signalement auprès de la justice en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale par l'ANSM[368].
Toujours en , deux articles scientifiques co-signés par Didier Raoult sont rétractés par le journal Scientific Reports pour absence d'autorisation légale pour la recherche clinique au Niger et au Sénégal[369],[370]. Ces deux études mentionnent l'autorisation du comité local d'éthique de l'IHU Méditerranée Infection numéro 09-022, autorisation retrouvée dans 248 articles[371].
Investigation de Mediapart
[modifier | modifier le code]Le , l'AP-HM demande, après un article de Mediapart, une enquête interne au sein de l'IHU sur « de supposés "essais cliniques" illégaux contre la tuberculose menés depuis 2017 par l'institut du professeur Raoult », justifiant l'enquête par la « gravité et l'ampleur potentielle des faits relatés ». Le , Didier Raoult répond sur C8 : « Il n'y a pas eu d'essais, seulement des choix thérapeutiques par des médecins »[372].
Le , plusieurs membres de l’IHU dénoncent la falsification de résultats scientifiques par Didier Raoult pour démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine, lors d’une audition sur leurs conditions de travail[98]. Vendredi , une nouvelle enquête interne est demandée par l'Assistance Publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) à la suite des nouvelles révélations de Mediapart sur les falsifications des résultats des recherches sur l'hydroxychloroquine[373].
En , Mediapart fait la synthèse de ses « deux années d'enquête » sur les « arrangements avec la science » de Raoult et le « manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie » dans une vidéo[374].
Le rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui « a relevé 15 écarts, dont huit sont jugés « totalement inacceptables » et passibles de sanctions administratives ou de poursuites pénales »[375], est publié le [376].
En , en réponse à toutes ces accusations, Didier Raoult « annonce déposer une série de plaintes contre Mediapart, contre François Crémieux, le directeur général de l’AP-HM des hôpitaux de Marseille et contre X. Il argue en effet que l'on aurait accédé « à son dossier médical et celui de sa femme mais aussi ceux de patients »[377]. Le , François Crémieux est relaxé de la plainte déposée par Didier Raoult contre lui[378].
Critiques des prises de position de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine
[modifier | modifier le code]Les prises de positions de Didier Raoult sur les bénéfices allégués de l'hydroxychloroquine prennent la dimension d’une polémique internationale, ce qui entretient énormément de confusion sur les faits réels, et entrave la réalisation des essais cliniques[379],[380].
L'emballement qui suit l'annonce par Didier Raoult que l'hydroxychloroquine est un traitement de la COVID-19 est comparé par plusieurs médecins et journalistes à l'affaire de la ciclosporine en 1985, dans le contexte de la pandémie de sida[381],[382],[383],[384].
Le , le journaliste scientifique Florian Gouthière dénonce en outre « un traitement médiatique absurde, et une starification complètement irresponsable »[177], dénonçant le manque d'esprit critique de nombreux acteurs médiatiques quant à ces annonces. Fin mars, Rony Brauman, directeur d'études et ancien président de Médecins sans frontières, considère que « la façon dont Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un médicament miracle appartient plus à un prophète qu'à un spécialiste de santé. […] Didier Raoult a un passé de chercheur sérieux, mais son personnage de génie autoproclamé n'incite pas à la confiance. Quant à la validité de son essai, elle a été très précisément analysée »[385]. À cette même date, le journaliste scientifique Nicolas Martin explique que l'absence de considération de la méthode scientifique par Didier Raoult n’est pas qu’une simple question de procédure : « Dans l’esprit collectif, beaucoup semblent croire que ce sont juste des scientifiques et des journalistes scientifiques qui râlent alors qu’il y a des résultats positifs : mais non, il n’y a pas de résultats positifs que l’on peut attester. L’étude ne respecte aucune méthode, alors c’est comme construire un mur sans ciment, si on s’appuie dessus, il s’écroule »[386].
Selon une analyse du médecin Maxence Ouafik, publiée début avril par la Société scientifique de médecine générale (association belge), les deux premières études sont entachées de manquements tels qu'elles ne permettent pas de conclure quant à l'efficacité des traitements proposés[387]. Ces manquements sont des erreurs de conception, de méthodologie et d'analyse, dont la plupart « auraient pu être évitées sans prendre significativement plus de temps »[387].
En Afrique, le Sénégal, le Burkina Faso, le Maroc et l'Algérie adoptent un traitement à base de chloroquine, celle-ci étant déjà largement utilisée sur le continent en tant qu'antipaludéen. Le professeur Moussa Seydi, du CHNU de Fann, administre de la chloroquine aux 100 premiers patients testés positifs à la Covid-19 au Sénégal, et exprime son intérêt pour le traitement de Didier Raoult dès le ref name="jeune afrique" />. Cependant, un collège de treize médecins, dont huit Africains, publie le , dans la revue American Journal of Tropical Medicine and Hygiene (en), une mise en garde contre une utilisation inappropriée, généralisée ou en automédication de l’association hydroxychloroquine-azithromycine en Afrique subsaharienne, expliquant que ce traitement interfère avec ceux de la malaria, de la tuberculose et du VIH, trois fléaux de santé publique affectant particulièrement l’Afrique[388],[389].
En , il est annoncé[390] que trois des auteurs ont souhaité de désolidariser des résultats de Gautret et al.[243], entrainant ainsi une réouverture de l'investigation sur cet article par l'éditeur[391].
Rétractations d'articles scientifiques
[modifier | modifier le code]Les prises de position de Didier Raoult contraires au consensus scientifique, ainsi que ses attaques contre ceux qui critiquaient sa production scientifique[78] ont amené plusieurs personnes à questionner sa production scientifique antérieure, en remontant jusque dans les années 1990[392]. Une partie de ces résultats est résumée dans un article déjà mentionné[371].
En outre, une enquête journalistique a également relaté de nombreuses inquiétudes quant au respect des règles éthiques en vigueur dans la recherche biomédicale[393] depuis la déclaration d'Helsinki[394].
Suite à ces alertes de la communauté scientifiques et des médias, la première rétractation intervient en octobre 2020 dans la revue PLOS Pathogens, pour des questions sur l'intégrité des données auxquelles les auteurs n'ont pas pu répondre[395].
À partir de 2023, les rétractations pour des motifs éthiques se succèdent. Deux sont émises par Scientific Reports en octobre[396],[397] car les auteurs n'ont pas pu démontrer que leurs recherches avaient été autorisées.
En , c'est au tour du journal BMC Microbiology de rétracter un article pour lequel Didier Raoult et ses co-auteurs n'avaient pu produire la preuve d'une autorisation par le comité d'éthique approprié[398].
Durant ce même mois de , la société américaine de microbiologie a également rétracté sept publications pour des manquements similaires où l'IHU s'était donné la permission de conduire des recherches sans l'aval du CPP qui est obligatoire en France[399],[400],[401],[402],[403],[404],[405].
En avril, puis , Scientific Reports publie à nouveau deux rétractations pour absence d'autorisation dans le pays dans lequel les recherches ont été effectuées[406], et également parce que les auteurs n'ont pas été en mesure de prouver avoir recueilli le consentement des patients recrutés[407].
C'est pour cette même raison, l'absence de preuve du recueil du consentement des patients, que International Journal of Obesity émet une note de rétractation en juin 2024[408].
Le mois suivant, Clinical Microbiology and Infection, dans lequel Didier Raoult fut éditeur-en-chef[409], rétracte un article suite au rapport d'inspection publié par l'ANSM faisant état de l'absence de signature des représentants légaux sur les formulaires de consentement de 31 nouveau-nés recrutés dans une recherche biomédicale[142].
En juillet[410] puis août[411] 2024, c'est encore International Journal of Obesity qui rétracte deux études face à l'incapacité des auteurs à montrer des approbations éthiques autorisant ces recherches sur la personne humaine.
Entre temps, le nombre de publications en cours d'investigation, accompagnées d'une « note d'inquiétude » par les éditeurs se comptent par centaines[412], dont plus de 100[413] dans le journal New Microbes and New Infections qui fût considéré comme son journal pendant longtemps[366].
Il est à noter que Didier Raoult n'a accepté aucune de ces rétractations[réf. nécessaire].
Issues des procès baillons
[modifier | modifier le code]Afin de tenter de faire taire ses contradicteurs pendant la pandémie de Covid-19, Didier Raoult a lancé de nombreuses procédures judiciaires baillons ayant pour unique but de faire taire ces contradicteurs[414]. Avant que l'orientation du conseil d'administration de l'IHU Méditerranée Infection ne soit radicalement changée[415], Didier Raoult aura même réussi à faire financer ces procédures sur fonds publics[416].
Néanmoins, en , il perd son procès en diffamation contre la Professeure Karine Lacombe[417]. Il fait appel et s'empresse de prétendre de manière mensongère que l'infectiologue a été condamnée, néanmoins le tribunal a reconnu le caractère diffamatoire des propos de Karine Lacombe[418].
En , il est également débouté de sa procédure en diffamation contre le Professeur Jean-Paul Stahl qui avait qualifié ses propos de « fadaises » et l'avait accusé publiquement d'avoir « bidonné » son étude[419]. Didier Raoult fait appel.
En , il est annoncé que la plainte en harcèlement, tentative de chantage et d’extorsion que Didier Raoult a déposée conjointement avec son « shérif »[420] Éric Chabrière, chargé des basses besognes numériques[421], a été classée sans suite[422].
En , il est encore débouté de sa plainte en diffamation à l'encontre de Guillaume Limousin, un professeur de mathématiques qui avait, notamment, affirmé que ses études comportaient des erreurs de « niveau brevet des collèges »[423]. Didier Raoult fait appel.
En , il est à nouveau débouté de sa plainte en diffamation à l'encontre de François Crémieux[424], directeur de l'APHM suite à la publication - dans une lettre interne d'informations - d'un texte affirmant que des essais cliniques illégaux avaient été menés sur la tuberculose au sein de l'IHU[425].
En , il retire sa plainte pour diffamation et injure publique contre Alexander Samuel, docteur en biologie et professeur de mathématiques dans un lycée de Grasse qui avait déclaré que « Raoult a organisé un essai clinique illégal avec de vrais patients pour prouver que la chloroquine était efficace. » et à laquelle s'étaient associés l'IHU et le Pr Éric Chabrière. La condamnation éventuelle de Didier Raoult à payer les frais d'avocat sera connue le [426].
Livres publiés
[modifier | modifier le code]- (en) avec Kazar J, Rickettsiae and Rickettsial diseases. Slovak Academy of Sciences ed. Publishing House of the Slovak Academy of Sciences, 1991
- Collectif (Argenson JN, Aubaniac JM, Curvale G, Groulier P, Drancourt M, Raoult D), L'Infection ostéoarticulaire sur prothèse - Prévention, Diagnostic, Traitement. 1992
- Jean-Louis Mège, Didier Raoult et Jean-Pierre Revillard, Immunité et infection : concepts immunopathologiques et perspectives thérapeutiques, Paris, Arnette, , XII-448 p. (ISBN 2-7184-0855-3, BNF 36698987).
- Didier Raoult (dir.), Maîtrise de la prescription des antibiotiques dans les hôpitaux, Paris, Elsevier, , 82 p. (ISBN 2-84299-084-6, BNF 37003796)
- Dictionnaire de maladies infectieuses : diagnostic, épidémiologie, répartition géographique, taxonomie, symptomatologie, Paris, Éditions scientifiques et médicales Elsevier, , 1162 p. (ISBN 978-2-84299-036-7, BNF 38439044, lire en ligne)
- Didier Raoult et Philippe Brouqui, Les rickettsioses, Paris, Elsevier, , 190 p. (ISBN 2-84299-064-1, BNF 37002841, lire en ligne)
- Une ambition pour la recherche française, Paris, Association des amis de Jacques Chirac, coll. « Les Notes de l'Association des amis de Jacques Chirac », , 33 p. (ISBN 2-9513375-4-X, BNF 37083883).
- (en) Didier Raoult et Richard Tilton, Dictionary of infectious diseases : diagnosis, epidemiology, geographic distribution, taxonomy, symptomatology, Paris, Elsevier, , 1126 p. (ISBN 2-84299-146-X, BNF 37563461).
- Les nouvelles maladies infectieuses, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-050256-3, BNF 37051672).
- (en) Didier Raoult (éd.) et Philippe Brouqui (éd.), Rickettsiae and rickettsial diseases at the turn of the third millenium, Paris, Elsevier, , 455 p. (ISBN 2-84299-138-9, BNF 37045180).
- Didier Raoult (dir.), Jean-Pierre Nigoghossian (dir.) et André Cartapanis (dir.), L'Université de la Méditerranée face aux défis du troisième millénaire, Paris, Economica, , XIV-259 p. (ISBN 2-7178-3907-0, BNF 37079203).
- Didier Raoult et Frédérique Bonneau (préf. Jean-Claude Gaudin), Le sport à Marseille, Marseille, Mairie de Marseille, , 242 p. (BNF 37703433).
- (en) Collectif: Yu VL, Weber R, Raoult D. Antimicrobial Therapy and Vaccine. 2e éd. New York: Apple Trees Production, LLC, 2002
- (en) Collectif: Hechemy KE, Avsic-Zupanc T, Childs JE, Raoult DA. Rickettsiology - present and Future Directions. Annals of the New York Academy of Sciences éd. United States of America: K-M Research/PCP, 2003
- (en) Collectif: Hechemy KE, Oteo JA, Raoult DA, Silverman DJ, Blanco JR. Rickettsioses - From Genome to proteome, Pathobiology, and Rickettsiae as an International Threat. Annals of the New York Academy of Sciences éd. New York : GYAT/PCP, 2005
- Les nouveaux risques infectieux : SRAS, grippe aviaire, et après ?, Paris, Ligne de repères, , 271 p. (ISBN 2-915752-09-5, BNF 40083574).
- (en) Collectif : Hechemy KE, Oteo JA, Raoult DA, Silverman DJ, Blanco JR. Century of Rickettsiology - Emerging, reemerging Rickettsioses, Molecular Diagnostics, and Emerging Veterinary Rickettsioses. Annals of the New York Academy of Sciences ed. Boston, USA: Blackwell Publishing, 2006
- (en) avec Parola P. Rickettsial Diseases. New York: Informa Healthcare USA, Inc, 2007
- (en) Didier Raoult et Michel Drancourt, Paleomicrobiology : past human infections, Berlin, Springer,, (ISBN 9783540758556, BNF 44695991).
- Didier Raoult et Véronique Dupont, Dépasser Darwin, Paris, Plon, , 164 p. (ISBN 978-2-259-21114-7, BNF 42302751)[427].
- Grippe aviaire, SRAS : vivre avec les nouveaux risques infectieux, 2012, Ebook Kindle, Amazon.
- (en) Didier Raoult, Eugene V Koonin, « Microbial genomics challenge Darwin », Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, (DOI 10.3389/fcimb.2012.00127, lire en ligne).
- De l'ignorance et de l'aveuglement : pour une science postmoderne Ebook Kindle, Amazon, 2012. (en) Of Ignorance and Blindness, 2013, Ebook Kindle, Amazon
- Didier Raoult et Sabine Casalonga, Votre santé : tous les mensonges qu'on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 302 p. (ISBN 978-2-7499-2555-4, BNF 44313859).
- Arrêtons d'avoir peur ! : santé, environnement, climat, flux migratoires et société : la science vous aide à y voir clair, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 347 p. (ISBN 978-2-7499-3003-9, BNF 45031036, lire en ligne)
- Mieux vaut guérir que prédire : santé, société, vivre ensemble, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 280 p. (ISBN 978-2-7499-3149-4, BNF 45184038, lire en ligne)
- Didier Raoult et Olivia Recasens, La vérité sur les vaccins : tout ce que vous devez savoir pour faire le bon choix, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 221 p. (ISBN 978-2-7499-3136-4, BNF 45424036, lire en ligne)
- Hervé Vaudoit, L'IHU méditerranée infection - Le défi de la recherche et de la médecine intégrée, Éditions Michel Lafon, , 267 p. (ISBN 9782749933832, lire en ligne [Kindle])
- Didier Raoult, Épidémies : vrais dangers et fausses alertes, Éditions Michel Lafon, (ISBN 9782749944241)
- Didier Raoult, La science est un sport de combat : Débat « dans la tête de Didier Raoult », éditions HumenSciences, septembre 2020.
- Didier Raoult, Carnets de guerre Covid-19, Michel Lafon, 2021.
- Didier Raoult, Au-delà de l'affaire de la chloroquine, Michel Lafon, 22 novembre 2021.
- Didier Raoult, Chroniques pour une humanité en quête de repères, Michel Lafon, 7 mars 2022.
- Didier Raoult, Carnets de guerre T.2 Covid-19, Michel Lafon, 13 juin 2022.
- Didier Raoult, Autobiographie, Michel Lafon, 2023[428],[429],[430]
- Didier Raoult, Ni angéliques, ni diaboliques : les antibiotiques, Michel Lafon, 2024
Distinctions
[modifier | modifier le code]Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]- La bactérie Raoultella porte son nom.
- 2002 : prix d'excellence de la Société européenne de microbiologie clinique et maladies infectieuses[431].
- 2002 : prix des Sciences Médicales d'Outre Mer (Académie Royale de Belgique)[432].
- 2003 : prix Jean Valade, Fondation pour la recherche médicale[433].
- 2008 : prix Sackler Lecturer, université de Tel Aviv (Israël)[434].
- 2009 : prix Éloi Collery, Académie nationale de médecine[435],[436].
- 2010 : grand prix Inserm[34],[32].
- 2015 : prix de la fondation Louis D., Institut de France[36] sur le thème Étude du monde microbien : nouveaux concepts, nouvelles approches (450 000 euros)[35].
- 2021 : grand prix départemental des Bouches-du-Rhône pour la Recherche en Provence[437].
Prix parodique
[modifier | modifier le code]- 2021 : Récompensé par le Rusty Razor pour la pseudoscience[438],[439],[440].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (décret du )[441] (chevalier du 30 décembre 2000[442]).
- Commandeur de l'ordre national du Mérite (décret du )[443] (chevalier du 29 juin 1995[444]).
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques (2003)[24].
- Commandeur de l'ordre national du Lion du Sénégal (décret du )[445],[446].
Dans les arts et l'artisanat
[modifier | modifier le code]En avril 2020, deux Montpelliérains, intéressés par le look « rebelle » de Raoult, créent le tee-shirt « Cool Raoult », avec un dessin en noir et blanc où il apparaît avec blouse blanche et bague en forme de tête de mort[447],[448]. En juin 2020, un atelier de cire marseillais fabrique une bougie qui représente Didier Raoult en christ-roi avec le symbole de la chloroquine dans une main[449],[450] ; un santon est également créé à l'effigie de Raoult par une santonnière dans sa collection des « Saints Pathiques », qui comportent des stars comme Johnny Hallyday[449],[451].
Début , Renaud diffuse une chanson sur le coronavirus, Corona Song, où, notamment, il soutient Didier Raoult[452],[453]. Fin , l'opéra des Landes met en scène L'elisir d'amore, dont l'un des personnages les plus amusants, le charlatan Dulcamara, apparaît sous les traits de Didier Raoult pendant quelques secondes[454],[455].
En , Dadou publie une bande dessinée humoristique, Chloro King, qui parodie Didier Raoult et son influence à Marseille[456].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- « Étant partiellement sénégalais, je ne peux pas ne pas me sentir concerné par ce qui se passe en Afrique. » (7 avril 2020)[2]
- « André Raoult a donné son nom à une bactérie, Bacillus andreraoultii. L'arrière-grand-père de Didier Raoult, Louis Paul Le Gendre (1854-1936), était médecin des hôpitaux de Paris (hôpital Tenon et hôpital Lariboisière) et infectiologue »[4].
- En biologie, quand un article scientifique est publié par plusieurs auteurs, la position de chacun d'entre eux dans la liste des auteurs indique leur contribution relative (voir l'article Publication_scientifique#Listes d'auteurs pour plus de détails).
- Fonds de l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme d'Investissements d'avenir portant la référence ANR-17-RHUS-000X.
- Méditerranée infection 10-IAHU-03.
- 29 articles au total du 13 février 1998 (Le Figaro no 16641 p. 10) au 18 mai 2001 (Le Figaro n°17657, p.15).
- « Les chroniques de Didier Raoult », sur lepoint.fr (consulté le ).
- 91 articles au total du jeudi 22 septembre 2011 (Le Point, no 2036, p. 112) au jeudi 6 septembre 2018 (Le Point, no 2401, p. 61).
- « Il s'agit d'un manuscrit non informatif présentant des lacunes méthodologiques flagrantes. Les résultats ne justifient pas les conclusions de grande portée sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans le Covid-19 et, de l'avis de cet examinateur, ne justifient aucune conclusion ».
- Notamment par Philippe Douste-Blazy, Christian Perronne, Michèle Barzach, Isabelle Bourgault Villada, François Bricaire, Marc Gentilini, Olivier Goulet, Jacques Marescaux, Catherine Neuwirth, Patrick Pelloux, Paul Trouillas et Martine Wonner.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Giant Marseillevirus highlights the role of amoebae as a melting pot in emergence of chimeric microorganisms », sur Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS), (consulté le ).
- Marième Soumaré et Rémy Darras, « Didier Raoult l’Africain : sur la piste de la chloroquine, de Dakar à Brazzaville », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- Élodie Lepage, « Didier Raoult, un savant visionnaire rattrapé par son ego », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- « Didier Raoult : famille, femme, études, livres, qui est-il ? », sur journaldesfemmes.fr, .
- Vaudoit 2018, chap. II.
- Christophe Labbé et Olivia Recasens, « Rencontre avec un chercheur de microbes », Le Point, n° 1894, , p. 56-59.
-
- Frédéric Pierru, « Entrepreneur vs Mandarins. Pour une sociologie de l’« affaire Raoult » », Savoir/Agir, no 53, , p. 124 (DOI 10.3917/sava.053.0124)
- Frédéric Pierru, « Du « populisme » en médecine », sur pratiques, (consulté le ).
- « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la “star mondiale” de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Stéphane Foucart et Gilles Rof, « Didier Raoult, l’infectiologue marseillais derrière la folie planétaire autour de l’hydroxychloroquine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Pierre Le Hir, « Chasseur de microbes », sur Le Monde, .
- Chemin et Etchegoin 2021.
- AFP, « Didier Raoult, le “pêcheur de microbes” à l'assaut du Covid-19 », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
- « La branche de Caïn (Dans le midi de Lacan) », sur Cairn.info, (consulté le ), p. 177-182.
- « La branche de Caïn », dans Nils Gascuel, Dans le midi de Lacan, Érès, (lire en ligne), p. 177-182.
- « Didier Raoult : ses parents, sa femme, ses études, qui est-il ? », sur sante.journaldesfemmes.fr (consulté le ).
- Noam Landsky, « Natacha Caïn, la femme juive du professeur Didier Raoult », sur Tribune juive, (consulté le ).
- Marie-France Etchegoin, « Didier Raoult : rencontre avec sa femme Natacha, l'autre docteure », sur elle.fr, (consulté le ).
- Portrait par l'INSERM - 2010 : fichier pdf (source: [1]).
- « Didier Raoult, urgence oblige », sur parismatch.com, .
- « Didier Raoult », sur idref.fr.
- Didier Raoult, « Formes neuro-endocriniennes de la sarcoïdose : à propos d'un cas : Thèse d'exercice », sur sudoc.abes.fr, (consulté le ).
- « Le cursus universitaire de Didier Raoult », sur didierraoult.com (consulté le ).
- Bernard Pace, « Didier Raoult, professeur rebelle, envers et contre tous », sur Entreprendre.fr, (consulté le ).
- « C-V-_Didier_RAOULT », sur infectiopolesud.com.
- (en) Marrero M, Raoult D, « Centrifugation-shell vial technique for rapid detection of Mediterranean spotted fever rickettsia in blood culture », Am J Trop Med Hyg, vol. 40, no 2, , p. 197-9.
- « Didier Raoult, le « pêcheur de microbes » à l’assaut du Covid-19 », L'Est républicain, (consulté le ).
- « Faculté de Médecine de Marseille, Aix Marseille Université ».
- theses.fr – Didier Raoult
- « REPERES EDUCATION Didier Raoult nouveau président de l'université Aix-Marseille II », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Enseignement supérieur », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Voir l'entretien qu’il a accordé à Hervé Vaudoit dans Libération le 29 avril 1998 : « 1973 - 1998. Marseille transit. Didier Raoult. Le doyen turbulent ». En ligne.
- « Remise des Prix Inserm le 30 novembre 2010 au Collège de France », sur Salle de presse, (consulté le ).
- « Didier Raoult », sur Futura (consulté le ).
- « Didier Raoult, Grand Prix 2010 / Histoire de l'Inserm », sur histoire.inserm.fr (consulté le ).
- « Didier Raoult (Fondation Louis D. Institut de France) », sur Institut de France (consulté le ).
- « Fondation Louis D. », sur Institut de France. Grands Prix des Fondations, (consulté le ).
- « Que vaut le site ExpertScape, sur lequel Didier Raoult est référencé comme le meilleur expert français dans son domaine ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus : Didier Raoult, professeur rebelle », sur Le Point, (consulté le ).
- « Didier Raoult, ponte de la recherche et roi de la polémique », sur La Voix Du Nord, (consulté le ).
- « À Propos (Didier Raoult) », sur Atlantico (consulté le ).
- « L'Inserm récompense Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses », sur Les Échos, (consulté le ).
- (en) Scott Sayare, « He Was a Science Star. Then He Promoted a Questionable Cure for Covid-19. » [html], sur nytimes.com, The New York Times Magazine, (consulté le ).
- « Le passé, un continent à explorer », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Homme de réseaux et enfant terrible de la recherche, enquête sur le système Raoult », sur Marsactu, (consulté le ).
- « Didier Raoult, chercheur volontariste », sur Les Echos, (consulté le ).
- (en) Bernard La Scola, Stéphane Audic, Catherine Robert et Liang Jungang, « A Giant Virus in Amoebae », Science, vol. 299, no 5615, , p. 2033–2033 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 12663918, DOI 10.1126/science.1081867, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Didier Raoult, Stéphane Audic, Catherine Robert et Chantal Abergel, « The 1.2-Megabase Genome Sequence of Mimivirus », Science, vol. 306, no 5700, , p. 1344–1350 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 15486256, DOI 10.1126/science.1101485, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Bernard La Scola, Christelle Desnues, Isabelle Pagnier et Catherine Robert, « The virophage as a unique parasite of the giant mimivirus », Nature, vol. 455, no 7209, , p. 100–104 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature07218, lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Klingler, « Sputnik, premier virus de virus », La Recherche, janvier 2009 - n°426 (consulté le ), p. 36.
- Hervé RATEL, « Les virus sont nos meilleurs ennemis », Sciences et Avenir, , p. 75.
- Marc Gozlan, « Des virus géants utilisent une défense « immunitaire » proche de CRISPR », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
- Mitch L (2017) Giant viruses found in Austrian sewage fuel debate over potential fourth domain of life, Science News, 6 avril 2017.
- Román Ikonicoff, « Origine des virus : un scénario alternatif défendu par des chercheurs », sur science-et-vie.com, (consulté le ).
- Pierre Le Hir, « Chasseur de microbes », Le Monde, (lire en ligne).
- Lise Loumé, « Deux patients guérissent spontanément du Sida : une révolution ? », sur sciencesetavenir.fr, .
- « Deux patients capables de neutraliser le VIH après l’intégration de l’ADN du virus par les lymphocytes », sur lequotidiendumedecin.fr, .
- Aline Gerstner, Une invasion de rétrovirus en cours dans l'ADN des koalas, pourlascience.fr, 8 octobre 2018.
- (en) Colson P, Ravaux I, Tamalet C, Glazunova O, Baptiste E, Chabrière E, Wiedemann A, Lacabaratz C, Chefrour M, Picard C, Stein A, Lévy Y, Raoult D, « HIV infection en route to endogenization: two cases », Clin Microbiol Infect, no 12, , p. 1280-1288 (ISSN 1198-743X, DOI 10.1111/1469-0691.12807, lire en ligne).
- Thomas Rozec, « Qui êtes-vous, Didier Raoult ? », Binge Audio, (consulté le ).
- Robin Korda et Cyril Simon, « Didier Raoult, une frénésie de publications et des pratiques en question », Le Parisien, (consulté le ).
- David Larousserie, « « Lancetgate » : publier beaucoup dans des revues scientifiques peut rapporter gros », sur Le Monde, (consulté le ).
- Pascale Pascariello, « Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui », sur Mediapart, (consulté le ).
- Yves Gingras et Mahdi Khelfaoui, « Être juge et partie, ou comment contrôler une revue scientifique », sur The Conversation, (consulté le ).
- (en) Cathleen O’Grady et 2021, « Journals singled out for favoritism », sur Science, (consulté le ).
- Yves Gingras et Mahdi Khelfaoui, « Einstein vaut-il la moitié du Dr Raoult ? Pour en finir avec « l’indice h » », sur The Conversation, .
- Science et Santé magazine, , p. 14.
- « Système Didier Raoult : siffler la fin de partie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Dis-moi combien tu publies, je saurai ce que tu rapportes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Yves Gingras et Mahdi Khelfaoui, « L’effet SIGAPS : la recherche médicale française sous l’emprise de l’évaluation comptable », Zilsel, vol. 8, no 1, , p. 144 (ISSN 2551-8313 et 2553-6133, DOI 10.3917/zil.008.0144, lire en ligne, consulté le ).
- Vaudoit 2018.
- (en) Catherine Mary, « Sound and Fury in the Microbiology Lab », Science, vol. 335, no 6072, , p. 1033-1035 (DOI 10.1126/science.335.6072.1033, lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Goupil, « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la "star mondiale" de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Portrait d'Elisabeth Bik, chasseuse de fraudes des publications de Didier Raoult », sur Heidi.news, (consulté le ).
- « Pro et anti-Raoult s’écharpent sur une vieille étude du professeur marseillais pointée du doigt par une spécialiste de l’intégrité scientifique », sur lindependant.fr, (consulté le ).
- « Bras de fer judiciaire entre Didier Raoult et une spécialiste de l’intégrité scientifique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jeanne Lenzer, « Covid-19: US gives emergency approval to hydroxychloroquine despite lack of evidence », BMJ, vol. 369, (ISSN 1756-1833, DOI 10.1136/bmj.m1335, lire en ligne, consulté le ) :
.« In the emergency use authorization issued on 28 March, the agency acknowledged that the approval was based on “limited in-vitro and anecdotal clinical data.” »
- (en) Miguel A. De la Cruz, Weidong Zhao, Carine Farenc et Grégory Gimenez, « A Toxin-Antitoxin Module of Salmonella Promotes Virulence in Mice », PLoS Pathogens, vol. 9, no 12, , e1003827 (ISSN 1553-7374, PMID 24385907, PMCID PMC3868539, DOI 10.1371/journal.ppat.1003827, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Holly Else, « Scientific image sleuth faces legal action for criticizing research papers », Nature, vol. 594, no 7861, , p. 17–18 (DOI 10.1038/d41586-021-01430-z, lire en ligne, consulté le ).
- « «Je n'ai jamais fraudé de ma vie» déclare Didier Raoult devant les sénateurs », sur Journal L'Union, (consulté le ).
- Mathilde Roche, « Didier Raoult a-t-il vraiment signé «3 500 publications internationales» dans sa carrière ? », sur Libération, (consulté le ).
- (pt-BR) « A cientista 'detetive' que acendeu alerta sobre hidroxicloroquina », BBC News Brasil, (lire en ligne, consulté le ).
- « Quand harcèlement et procédure bâillon veulent clore le débat », sur JIM.fr, (consulté le ).
- « COMMUNIQUÉ DE PRESSE n° 5 : Harcèlement des porteurs de la parole scientifique », sur Citizen4Science, (consulté le ).
- (en) Melissa Davey, « World expert in scientific misconduct faces legal action for challenging integrity of hydroxychloroquine study », sur The , (consulté le ).
- Nicolas Berrod, « Pourquoi Didier Raoult porte-t-il plainte contre une chercheuse, soutenue par plus de 1000 scientifiques ? », Le Parisien, (consulté le ).
- (en) Cathleen O’GradyMay. 27 et 2021, « Scientists rally around misconduct consultant facing legal threat after challenging COVID-19 drug researcher », sur Science | AAAS, (consulté le ).
- (en) Lonni Besançon, Alexander Samuel, Thibault Sana et Mathieu Edouard Rebeaud, « Open Letter: Scientists stand up to protect academic whistleblowers and post-publication peer review. », Open Science Framework, (DOI 10.31219/osf.io/2awsv, lire en ligne, consulté le ).
- « La judiciarisation des débats scientifiques à des fins d’intimidation est inacceptable. », sur ens.psl.eu (consulté le ).
- « Les prétoires ne sont pas des laboratoires », sur cnrs.fr, (consulté le ).
- Olivier Monod, « Les instances scientifiques à la rescousse de leurs chercheurs face à l'offensive judiciaire de Raoult », sur Libération, (consulté le ).
- Lucile Veissier, « Elisabeth Bik : « J’aimerais que les auteurs prouvent que j’ai tort » », sur TheMetaNews, (consulté le ).
- « Elisabeth Bik, un œil de lynx contre les images falsifiées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Hervé Seitz, « Hydroxychloroquine et Covid-19 : résumé d'un an de controverse » [PDF], sur Archive ouverte HAL, (consulté le ).
- Sophie Guiraud, « "Mensonges" et "fraude scientifique" : un chercheur Montpelliérain démonte les études du Pr Raoult », sur Midilibre.fr, (consulté le ).
- Sabrina El, « Covid-19 : "mensonges délibérés", "fraude scientifique", un chercheur montpelliérain s'en prend à Didier Raoult », sur Ladepeche.fr, (consulté le ).
- Nelly Assénat, « L'Université Aix-Marseille a lancé une enquête interne sur les études du Pr Didier Raoult », sur France Bleu, (consulté le ).
- AFP, « Aix-Marseille a lancé une enquête interne sur les études de Didier Raoult », 20 Minutes, (consulté le ).
- Pascale Pascariello, « Les équipes de Didier Raoult dénoncent les falsifications de leur patron sur l’hydroxychloroquine », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Les Hôpitaux de Marseille lancent une nouvelle enquête interne visant l'IHU de Didier Raoult après des révélations sur de possibles dysfonctionnements et falsifications », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « A l'IHU de Marseille, la CGT s'inquiète d'une ambiance de travail délétère », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Un "nouveau" variant découvert par l'IHU de Didier Raoult ? Récit d'un emballement », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « Pratiques déviantes, management autoritaire... Ce que contient le rapport de l'Igas épinglant l'IHU de Marseille sous la direction de Didier Raoult », sur Franceinfo, (consulté le ).
- (en-US) Author Ellie Kincaid, « PLOS flags nearly 50 papers by controversial French COVID researcher for ethics concerns », sur Retraction Watch, (consulté le ).
- "Rapport de mission" Didier RAOULT, Pré-rapport le 02 avril 2003 Rapport définitif le 17 juin 2003 [www2.cnrs.fr/sites/thema/fichier/bioterrorisme03.pdf].
- Charles Jaigu, « La chloroquine, le débat qui divise le pays » , sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Bruno D. Cot, « La France désarmée », sur L'Express, (consulté le ).
- Unité mixte de recherche CNRS 7278 - IRD 198, INSERM U1095, composante UM63 d'Aix Marseille Université.
- (en) Romain Garrouste, « La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes », sur The Conversation, (consulté le ).
- « Le chercheur Didier Raoult mis sur la sellette par ses tutelles », sur marsactu.fr, (consulté le ).
- « Marseille : Harcèlement moral et sexuel à l'unité de recherche sur les maladies infectieuses », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
- « Plusieurs plaintes déposées pour harcèlement sexuel à l'université d'Aix-Marseille », marsactu.fr, (lire en ligne).
- « "Cette affaire est en train de se dégonfler" », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- « Didier Raoult inaugure son IHU Méditerranée Infection sur un mode défensif », sur marsactu.fr, (consulté le ).
- « Communiqué de Presse sur l'UMR URMITE - 13 novembre 2017 - Marseille », sur ferc-cgt.org (consulté le ).
- « Le Conseil d'État confirme la révocation d'un chercheur de l'institut d'infectiologie », sur marsactu.fr, (consulté le ).
- « Sévère rapport sur l'unité de recherche du professeur Raoult », sur marsactu.fr, (consulté le ).
- « Tract du SNTRS-CGT et la FERC-Sup-CGT : « L’URMITE, UN CAS D’ECOLE » » (consulté le ).
- « Marseille : faut-il passer sous silence la situation des hôpitaux ? », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- « L'IHU, fierté marseillaise de la recherche et du soin », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- « L'institut : mission et objectifs ».
- « IHU Méditerranée Infection - Gouvernance », sur mediterranee-infection.com.
- « Partenaires -IHU », sur mediterranee-infection.com.
- « Le professeur Raoult sans masque », sur parismatch.com, (consulté le ).
- « MPM s’engage à soutenir à hauteur de 500 000€ l’IHU Méditerranée Infection du professeur Raoult », sur marseille-provence.fr (consulté le ).
- Victor Garcia, « Médecins sous pression, mauvaises pratiques... Un nouveau rapport étrille l'IHU de Didier Raoult ».
- Alexandra Ducamp et Sophie Manelli, « IHU de Marseille : le coup de grâce ? ».
- Étienne Campion, « Didier Raoult et le milieu médical parisien : histoire d'une détestation réciproque », sur marianne.net, .
- « Conflit d’intérêts : cette décision de la ministre Agnès Buzyn qui a bien fait les affaires de son mari », sur Marianne, (consulté le ).
- « Didier Raoult, chercheur disruptif », sur France Culture, (consulté le ).
- Eric Favereau, « La retraite, nouveau traitement de Didier Raoult », sur Libération, (consulté le ).
- Gilles Rof, « L’IHU Méditerranée Infection lance le recrutement pour la succession de Didier Raoult », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Violette Artaud, « Après avoir surfé sur la vague Raoult, les politiques locaux prennent le large », sur Marsactu, (consulté le ).
- « A Marseille, les partenaires de l’Institut hospitalo-universitaire veulent accélérer le départ de Didier Raoult », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « French scientist who pushed unproven Covid drug may be forced from post », sur the Guardian, (consulté le ).
- Agence France-Presse, « Raoult souhaite rester un an de plus à l’IHU le temps de lancer sa succession », sur Mediapart (consulté le ).
- Eric Favereau, « IHU de Marseille : Raoult bientôt out », sur Libération (consulté le ).
- « "C'est une mascarade" : à Marseille, le successeur de Didier Raoult ne fait pas l'unanimité », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Dysfonctionnements à l’IHU de Marseille : qui est Pierre-Édouard Fournier, le très discret successeur de Didier Raoult ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « TOUT COMPRENDRE - Les accusations d'essais cliniques irréguliers contre l'IHU Méditerranée de Didier Raoult », sur BFMTV (consulté le ).
- Pascale Pascariello, « IHU de Marseille : les ravages d’une expérimentation sauvage contre la tuberculose », sur Mediapart, (consulté le ).
- Christian Lehmann, « L’édifice Raoult se fissure enfin », sur Libération (consulté le ).
- ANSM : Rapport préliminaire d'inspection
- David Pauget, « "Il gêne, on veut le faire taire": pourquoi Didier Raoult séduit les complotistes », sur lexpress.fr, .
- « Coronavirus: comment le professeur Didier Raoult est devenu une figure centrale des théories complotistes » , sur lemonde.fr, .
- Sylvestre Huet, « Le comité d’éthique du CNRS accuse Didier Raoult », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Baromètre politique », sur odoxa.fr, .
- Xavier Demagny, « Youtube, Twitter, Facebook : Didier Raoult est devenu une star du web (et pas que pour le meilleur) », sur franceinter.fr, (consulté le ).
- « Didier Raoult chez Hanouna sur C8: 10 choses à savoir », sur journaldesfemmes.fr, .
- Paris Match, « Coronavirus : Jair Bolsonaro, un "troll" face à la pandémie », sur parismatch.com (consulté le ).
- (en) « Brazil loses new health minister as Bolsonaro grabs reins in coronavirus crisis », Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
- « Avec sa nouvelle revue, Michel Onfray devient la coqueluche de l’extrême droite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Chloroquine: «Ne perdons plus de temps !», l'appel de personnalités médicales », sur leparisien.fr, .
- « "Les médecins italiens, chinois ne sont pas assez stupides pour avoir laissé de côté une molécule miraculeuse" », sur franceinter.fr (consulté le ).
- « Étude INA. Comment Didier Raoult et la chloroquine ont surgi dans le traitement médiatique du coronavirus », sur La Revue des Médias, (consulté le ).
- « Une exploration de la « Raoultsphère » sur Facebook », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Tristan Berteloot, « Coronavirus: la chloroquine et Raoult sont (aussi) les sujets préférés des complotistes », sur Libération, (consulté le ).
- Barthélémy Philippe, « Les Français font plus confiance au professeur Raoult qu'à Olivier Véran face à l’épidémie », sur capital.fr, .
- « Le profil type du soutien au professeur Raoult ? « Une femme âgée, éduquée et plutôt à droite » », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- « Soutien de nombreux groupes sur les réseaux sociaux à Didier Raoult », sur rfi.fr, .
- Arnaud Benedetti, «En lui rendant visite, Emmanuel Macron valide la stratégie de com’ du Pr Raoult», sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Quelle stratégie politique se cache derrière la visite de Macron au professeur Raoult ? », sur LCI (consulté le ).
- Alexandre Sulzer, « Coronavirus : à droite, on est accro à la chloroquine », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Le professeur Raoult peut compter sur le soutien de la droite marseillaise », sur L'Opinion, (consulté le ).
- « Coronavirus : Didier Raoult, allié, fauteur de troubles ou ennemi de la politique ? », sur RTL.fr, (consulté le ).
- « Les soutiens politiques de Didier Raoult, toujours présents malgré les controverses », sur LCI, (consulté le ).
- « Le problème de la grippe », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Coronavirus : qui est Didier Raoult, le médecin qui vante la chloroquine comme remède au Covid-19? », sur BFMTV.com, (consulté le ).
- « Didier Raoult - Voile à l'université : fichez-nous la paix ! », sur Le Point, (consulté le ).
- Stéphane Foucart, « Hoax climatique #1 : “Le réchauffement s’est arrêté en 1998” », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Raoult, « Les prédictions climatiques sont absurdes ! » (consulté le ).
- Didier Raoult, « Le climat, science ou religion ? », Le Point, 1er novembre 2014, en ligne, repris dans Didier Raoult, Mieux vaut guérir que prédire, Michel Lafon, , partiellement consultable sur Google livres, page non indiquée par Google.
- « Didier Raoult, chercheur disruptif », sur France Culture, (consulté le ).
- « Un scientifique ne devrait pas dire ça : le vrai du faux des déclarations de Didier Raoult », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « “À titre personnel”, Didier Raoult “ne voit pas” le réchauffement climatique », sur Valeurs actuelles, (consulté le ).
- « Didier Raoult émet des doutes sur le réchauffement climatique », sur RTL, (consulté le ).
- « "L'apocalypse qu'on nous prédisait, je n'y crois pas": les doutes de Didier Raoult sur le réchauffement climatique », sur BFMTV, (consulté le ).
- « Covid19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile, et d’un dangereux emballement médiatique et politique », sur curiologie, (consulté le ).
- Didier Raoult, « La Terre ne se réchauffe plus ! », Le Point, no 2177, , p. 14.
- Pascal Lapointe, « 17 affirmations douteuses de Didier Raoult », sur Agence Science-Presse, .
- Anne-Laure Barret, « Le professeur Didier Raoult : « Ce coronavirus n'est pas si méchant » », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
- William Audureau, Adrien Sénécat et Assma Maad, « Coronavirus : huit questions sur l’hydroxychloroquine, possible traitement du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus Covid-19 : qui est dans le conseil scientifique du ministre de la Santé ? », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
- « Didier Raoult claque la porte du Conseil scientifique de Macron », sur Les Echos, (consulté le ).
- « COVID-19 : Conseil scientifique COVID-19 », sur Ministère des Solidarités et de la Santé, (consulté le ).
- « Chloroquine, conseil scientifique, vaccin… Didier Raoult se lâche dans "Paris Match" », sur midilibre.fr, (consulté le ).
- « Accueil Société [Vidéo] Un membre du conseil scientifique Covid-19 dénonce l'inefficacité du confinement », sur valeursactuelles.com, Valeurs actuelles, .
- « « Des normes de vérification de plus en plus lourdes » : Didier Raoult dénonce la dictature de la méthode », sur valeursactuelles.com, .
- « Coronavirus : « Je ne suis pas un outsider, je suis en avance », entretien avec le Pr Didier Raoult », sur laprovence.com, La Provence, .
- « On a vérifié sept affirmations de Didier Raoult devant la commission d’enquête Covid-19 de l’Assemblée nationale », sur France Info, (consulté le ).
- François Malye, « Qui sont les 20 000 Français morts du Covid-19 ? », Le Point, 21 avril 2020.
- Dominique Crié et Karine Gallopel-Morvan, « Covid-19 et biais d'ancrage : quand notre cerveau nous empêche de prendre la mesure du risque », sur The Conversation, (consulté le ).
- « Coronavirus : « Il est possible que l'épidémie disparaisse d'ici quelques semaines » (Raoult) », sur laprovence.fr, .
- « Coronavirus : l'impossible décompte des morts », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- « Coronavirus : pour Didier Raoult, considérer que le Covid-19 est une maladie grave est un « délire déraisonnable » », sur laprovence.com, .
- « Coronavirus : « L’épidémie est en train de se terminer », estime Didier Raoult », Le Parisien, .
- « Le professeur Raoult se sert d'une étude espagnole pour remettre en question l’efficacité du confinement », sur BFM TV, .
- (en) Axel Mosig, « Letter to the Editor Regarding the recent contribution by Roussel et al. (SARS-CoV-2: Fear Versus Data) », International Journal of Antimicrobial Agents, , p. 106074 (ISSN 0924-8579, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106074, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Yanis Roussel, Audrey Giraud-Gatineau, Marie-Thérèse Jimeno et Jean-Marc Rolain, « SARS-CoV-2: fear versus data », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 55, no 5, , p. 105947 (PMID 32201354, PMCID PMC7102597, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105947, lire en ligne, consulté le ).
- Benoit Vinstock, « Coronavirus : Didier Raoult explique pourquoi les enfants sont, selon lui, très peu touchés par le Covid-19 », sur laprovence.com, .
- « Coronavirus : Didier Raoult évoque désormais une deuxième vague épidémique », Le Figaro, (consulté le ).
- Vincent Coquaz, « Audition à l'assemblée : Didier Raoult a-t-il changé d'avis sur une «deuxième vague» ? », sur Libération, (consulté le ).
- « Coronavirus : le virus a-t-il muté comme l'affirme Didier Raoult ? », sur rtl.fr, (consulté le ).
- « Devant le Sénat, Didier Raoult réaffirme que le virus a déjà muté, mais « pas de raison d'être affolé » », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Covid-19 : peut-on vraiment parler d'une « surmutation », avec 7 versions différentes du virus ? », sur LCI, (consulté le ).
- « Covid-19: le virus a-t-il vraiment muté, comme l'affirme Didier Raoult? », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Le professeur Raoult accuse les Hôpitaux de Marseille de lancer des « messages alarmistes » », Le Monde, .
- « Didier Raoult tacle le gouvernement sur le Covid : «La décrue continue» », sur leparisien.fr, .
- « Coronavirus : « Nous ne voulons pas avoir à choisir les malades », la tribune des médecins de l'AP-HM », La Provence, (consulté le ).
- « « On n’a peut-être pas réalisé ce qui se passait » : à Marseille, de l’insouciance estivale au retour brutal du Covid-19 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Theo Moy et Vincent Gény, « Quoi ? Quelle deuxième vague ? Top 7 des médecins qui auraient mieux fait de se taire sur le Covid-19 », Marianne, (consulté le ).
- « Le retour du professeur Raoult : « Ce que nous vivons maintenant n’est pas un rebond, c’est une autre épidémie » », sur La Libre.be, .
- « Covid-19 : Didier Raoult soutient le vaccin chinois et s'oppose à tout reconfinement », Midi libre, (consulté le ).
- Julien Hernandez, « Non, les vaccins ne sont pas responsables de l’augmentation des contaminations », sur futura-sciences.com (consulté le ).
- Florian Gouthière, « «Anticorps facilitants»: est-il vrai que le vaccin pourrait favoriser l’infection? », sur Libération (consulté le ).
- Florian Gouthière, « La protection des vaccins contre les formes sévères du Covid n’est-elle plus que d’un mois et demi, comme l’affirme Didier Raoult? », sur Libération (consulté le ).
- Victor Garcia, « Coronavirus : la chloroquine, un remède miracle ? Pas si sûr », sur L'Express, (consulté le ).
- Denis Sergent, « Coronavirus : la piste d’un traitement à la chloroquine peine à convaincre », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « La chloroquine est-elle un bon traitement contre le coronavirus Covid-19 ? », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
- (en) Philippe Colson, Jean-Marc Rolain et Didier Raoult, « Chloroquine for the 2019 novel coronavirus SARS-CoV-2 », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 55, no 3, , p. 105923 (ISSN 0924-8579, PMID 32070753, PMCID 7134866, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105923, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, « Breakthrough: Chloroquine phosphate has shown apparent efficacy in treatment of COVID-19 associated pneumonia in clinical studies », BioScience Trends, vol. advpub, (DOI 10.5582/bst.2020.01047, lire en ligne, consulté le ).
- Pauline Moullot, « La chloroquine, un médicament contre le paludisme, est-elle efficace contre le Covid-19 ? », sur Libération, (consulté le ).
- (en) Franck Touret et Xavier de Lamballerie, « Of chloroquine and COVID-19 », Antiviral Research, vol. 177, , p. 104762 (ISSN 0166-3542, DOI 10.1016/j.antiviral.2020.104762, lire en ligne, consulté le ).
- « « Probablement le traitement le plus simple pour traiter le coronavirus » : certains spécialistes s’enthousiasment pour la chloroquine, déjà utilisée contre le paludisme », sur France Info, (consulté le ).
- « Chloroquine – Point d’information », sur Réseau francais des centres regionaux de pharmacovigilance, (consulté le ).
- « La chloroquine contre Covid-19, pas plus efficace qu'un traitement classique ? », Sciences et Avenir (consulté le ).
- Mathilde Ceilles, « La chloroquine efficace contre le coronavirus ? Olivier Véran tempère », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus: le Pr Raoult menacé de mort pour ses propos sur la chloroquine », sur Radio France internationale, (consulté le ).
- Romane Idres, « Coronavirus et chloroquine - le Pr Didier Raoult porte plainte après des appels menaçants qui proviendraient de Nantes », sur France Info, .
- « Nantes. Plainte du Pr Raoult à la suite de « menaces » : l’enquête de la police judiciaire bouclée », Ouest-France, .
- « Didier Raoult avait porté plainte pour menace de mort : son confrère nantais sera fixé fin janvier », Ouest-France, .
- Julien Sureau, « Didier Raoult : François Raffi, du CHU de Nantes, reconnaît être l'auteur des appels malveillants », sur actu.fr, .
- « Covid-19 : Pr Raoult contre Pr Raffi, 300 euros d'amende pour le médecin du CHU de Nantes », sur France Info, .
- « VIDÉO - Coronavirus : le traitement à la chloroquine testé à Marseille serait efficace », sur France Bleu, (consulté le ).
- Sandrine Cabut, « La chloroquine, une piste pour lutter contre le SARS-CoV-2 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- N. Be et AFP, « Hydroxychloroquine et azithromycine : une étude va évaluer leur efficacité pour prévenir du Covid-19 », Le Parisien, .
- Rouguyata Sall, « Coronavirus : pourquoi la chloroquine est exclue de l'essai clinique national », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Coronavirus : des essais « prometteurs » avec la chloroquine, affirme Olivier Véran », L'Express, (consulté le ).
- « Coronavirus: Trump optimiste sur l'antipaludéen chloroquine », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- « De Marseille à Fox News : comment les essais de Didier Raoult sur la chloroquine ont convaincu Donald Trump », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Michael Hiltzik, « The rotten science behind Trump's chloroquine claims », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- Pauline Moullot, « Dans quelles revues ont été publiées les études de Didier Raoult ? », sur Libération, (consulté le ).
- (en) Philippe Gautret, Jean Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial », medRxiv, , p. 2020.03.16.20037135 (DOI 10.1101/2020.03.16.20037135, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Philippe Gautret, Jean-Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial », International Journal of Antimicrobial Agents, , p. 105949 (ISSN 0924-8579, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949, lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Leglu, « Comment l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult est devenue virale », Challenges, (lire en ligne).
- Nicolas Martin, « Chloroquine : un remède français contre le Covid-19 ? », sur France Culture, (consulté le ).
- Nicolas Martin, « Chloroquine : le protocole Raoult », sur France Culture, (consulté le ).
- (en) Dahly, Darren, Gates, Simon et Morris, Tim, « Statistical review of Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial. », Zenodo, (DOI 10.5281/zenodo.3724166).
- Alfred H.J., Kim, MD, Jeffrey A. Sparks, Jean W. Liew et al., « A Rush to Judgment? Rapid Reporting and Dissemination of Results and Its Consequences Regarding the Use of Hydroxychloroquine for COVID-19 », Annals of Internal Medicine, (DOI 10.7326/M20-1223, lire en ligne).
- Hervé Morin, Sandrine Cabut et Nathaniel Herzberg, « Coronavirus : l’hydroxychloroquine, défendue par le Pr Didier Raoult, divise les chercheurs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Leonid Schneider, « Chloroquine genius Didier Raoult to save the world from COVID-19 », For Better Science, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Elisabeth Bik, « Thoughts on the Gautret et al. paper about Hydroxychloroquine and Azithromycin treatment of COVID-19 infections », Science Integrity Digest, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Philippe Gautret, Jean Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial », PubPeer, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) admin, « Publisher Now Says Study Touting Hydroxychloroquine as COVID-19 Cure Doesn’t Meet Its ‘Standard’ », sur News Parliament, (consulté le ).
- (en) M. T. C. Media, « Statement on IJAA paper | International Society of Antimicrobial Chemotherapy », sur isac.world (consulté le ).
- (en) Frits R. Rosendaal, « Review of: “Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial Gautret et al 2010, DOI:10.1016/j.ijantimicag.2020.105949 », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 56, no 1, , p. 106063 (PMID 32674928, PMCID PMC7357515, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106063, lire en ligne, consulté le ).
- Julien Hernandez, « Covid-19 : combien de morts si la prescription d'hydroxychloroquine avait été généralisée ? », sur futura-sciences.com, (consulté le ).
- (en-US) Author Ivan Oransky, « French hydroxychloroquine study has “major methodological shortcomings” and is “fully irresponsible,” says review, but is not being retracted », sur Retraction Watch, (consulté le ).
- « "Complément d'enquête". Didier Raoult, le savant flou », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Sudouest.fr, « Didier Raoult : études truquées, pressions, protections, les révélations de « Complément d’enquête » », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- « Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19 », sur inserm.fr, (consulté le ).
- « Coronavirus et hydroxychloroquine : le professeur Raoult publie une nouvelle étude, aussitôt critiquée », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : Plaquenil, le traitement de toutes les attentes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : des tests de dépistage à l'IHU de Marseille, « restez confinés » insiste l'ARS », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
- « Coronavirus : à Marseille, l'IHU Méditerranée Infection de la Timone toujours sur le pont : "On ne refuse personne" », La provence, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret no 2020-314 du complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
- « Coronavirus : le gouvernement autorise la prescription de chloroquine en traitement du Covid-19 », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
- « Covid-19 : L'hydroxychloroquine autorisée à l’hôpital pour le traitement des formes graves uniquement », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
- « Une nouvelle étude du professeur Didier Raoult « démontre l'efficacité du protocole », selon lui. », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Coronavirus : une seconde étude confirme la position de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Coronavirus : Raoult veut faire taire ses critiques », Les Échos, (consulté le ).
- Florian Gouthière, « L’équipe du Pr Raoult a-t-elle contourné l’avis obligatoire d’un comité de protection des personnes ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Florian Gouthière, « Le professeur Raoult a-t-il pris des libertés avec les règles éthiques ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 et hydroxychloroquine : prudence », sur prescrire.org (consulté le ).
- « Exclusif - Didier Raoult dévoile à Emmanuel Macron une étude estimant à 91 % l'efficacité de son traitement contre le coronavirus », Les Échos, (consulté le ).
- Marcelo Wesfreid, « Coronavirus : à Marseille, Macron s'affiche aux côtés du Pr Raoult », Le Figaro, (consulté le ).
- (en) Yves Sciama, « Is France’s president fueling the hype over an unproven coronavirus treatment? », sur Science | AAAS, (consulté le ).
- « Politique. Macron alimente-t-il l’emballement autour d’un traitement à base d'hydroxychloroquine ? », sur Courrier international, (consulté le ).
- « Coronavirus : que vaut la nouvelle étude du professeur Raoult, qui vante l'efficacité de l'hydroxychloroquine ? », sur France Info, .
- « Covid-19 : nouvelle alerte sur les effets indésirables de l’hydroxychloroquine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Thibert et Tristan Vey, « Chloroquine: de nouvelles données peu convaincantes », Le Figaro, (consulté le ).
- « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Pascale Pascariello, « Chloroquine: de plus en plus de complications cardiaques signalées », sur Mediapart (consulté le ).
- « Donald Trump sous chloroquine : « Je n’étais pas au courant », assure Didier Raoult », sur radioclassique.fr, .
- « Trump et l'hydroxychloroquine: Raoult dénonce une "hallucination collective" autour de ce médicament », sur bfmtv.com, .
- Stanislas Poyet, « Chloroquine : trois mois d'engouement, de controverse et de confusion », sur lefigaro.fr, .
- « Hydroxychloroquine : « The Lancet » met en garde contre une étude publiée dans ses colonnes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « « The Lancet » annonce le retrait de son étude sur l’hydroxychloroquine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : l'OMS annonce la reprise des essais cliniques sur l'hydroxychloroquine », sur laprovence.com, (consulté le ).
- Ronan Tésorière, « Coronavirus : Didier Raoult publie sa propre étude scientifique pour défendre l’hydroxychloroquine », sur leparisien.fr, .
- Le Monde avec AFP et Reuters, « Covid-19 : l’hydroxychloroquine n’a « pas d’effet bénéfique », selon l’essai clinique Recovery », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-GB) Sarah Boseley Health editor, « Hydroxychloroquine does not cure Covid-19, say drug trial chiefs », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Guillaume Bayard, « Chloroquine : l’OMS arrête définitivement les essais cliniques », sur pourquoidocteur.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 et hydroxychloroquine (Plaquénil°) : pas d'efficacité démontrée, y compris dans les formes sans gravité. », sur prescrire.org, .
- Virginie BAGOUET et Raphaël MOREAUX, « L'ANSM attend de Didier Raoult qu'il démontre le caractère observationnel de sa dernière étude », sur apmnews.fr, .
- Damien Coulomb, « Covid-19 : les travaux du Pr Raoult sur l'association hydroxychloroquine + azithromycine seraient-ils hors-la-loi ? », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne, consulté le ).
- LOI n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine.
- Philippe Amiel, Hervé Chneiweiss et Christine Dosquet, « Covid-19: protocoles de soins ou protocoles derecherche? », médecine/sciences, (lire en ligne).
- Bakhti Zouad et Alexandre Boudard, « La chloroquine divise aussi les professionnels de santé à Amiens », sur courrier-picard.fr, .
- Étienne Campion, « Christian Perronne : « Les tirs de barrage reçus par Didier Raoult sont aussi liés à des querelles d'égos » », sur marianne.net, .
- « Coronavirus: pourquoi Douste-Blazy soutient Raoult sur la chloroquine », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le ).
- « Coronavirus : une tribune et une pétition pour que les médecins puissent prescrire de l'hydroxychloroquine à tous les malades du Covid-19 », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Coronavirus : "Il faut produire très massivement" de la chloroquine, affirme le chef du service des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « La visite surprise d’Emmanuel Macron à l’infectiologue controversé Didier Raoult », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- FC et Dominique Maraninchi, « Chloroquine: l’appel de trois grands noms de la santé en faveur des préconisations du Pr Raoult », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Marseille : l'ancien patron du pôle anti-cancer de Marseille signe une tribune en faveur du Pr. Raoult », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
- (en) « NIH Panel Recommends Against Drug Combination Promoted By Trump For COVID-19 », sur NPR.org (consulté le ).
- « Chloroquine : Didier Raoult a-t-il raison de parler de «fake news» à propos d'une étude américaine ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- (en) David Gorski, « Hydroxychloroquine and the price of abandoning of science- and evidence-based medicine », sur sciencebasedmedicine.org, Science-Based Medicine, (consulté le ) : « « Didier Raoult first published a truly execrable and possibly fraudulent study », « studies from any source other than Raoult’s group were piling up and strongly suggesting that neither hydroxychloroquine nor the hydroxychloroquine + azithromycin combination demonstrate detectable activity against COVID-19 but do cause toxicity » ».
- David Gorski (traduction par Peggy Sastre), « David Gorski : En promouvant la chloroquine, Raoult a causé des dégâts considérables », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- « Didier Raoult épinglé par l'Agence nationale du médicament », sur Europe 1 (consulté le ).
- « L'ANSM attend de Didier Raoult qu'il démontre le caractère observationnel de sa dernière étude », sur apmnews.com (consulté le ).
- J.C., « Les tracas judiciaires du Pr Raoult », Le Canard enchaîné, , p. 3.
- « Covid 19 : le parquet de Marseille classe sans suite la plainte sur les essais cliniques de Didier Raoult », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
- Adrien Max, « Marseille : Une plainte déposée par Didier Raoult contre l’un de ses détracteurs, docteur en pharmacie », sur 20minutes.fr, .
- « Coronavirus : la longue prescription du professeur Didier Raoult aux députés », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Stanislas Poyet et Bénédicte Lutaud, « Audition sur la gestion de crise : Didier Raoult met en cause l'entourage du ministre de la Santé », sur lefigaro.fr, .
- « L’AP-HP accuse Didier Raoult de « faux témoignage » devant la commission d’enquête sur le coronavirus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Coronavirus : le conseil scientifique dénonce les propos « infamants » de Didier Raoult devant les députés », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Didier Raoult attaque Martin Hirsch, directeur des Hôpitaux de Paris, en justice », sur laprovence.com, .
- « Didier Raoult porte plainte contre Martin Hirsch pour « dénonciation calomnieuse » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Juliette Paquier, « Plainte en diffamation de Didier Raoult : Karine Lacombe relaxée », Lacroix.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Karine Lacombe, accusée d’avoir diffamé Didier Raoult, relaxée », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Marine Delrue, « Karine Lacombe a-t-elle été jugée «coupable de diffamation» envers Didier Raoult mais relaxée «pour bonne foi» ? », sur Libération (consulté le ).
- Cécile Thibert, « L'hydroxychloroquine est-elle très utilisée dans le monde, comme l'affirme Didier Raoult ? », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Didier Raoult face aux sénateurs : que retenir de son audition ? », sur lci.fr, .
- « Covid-19: Didier Raoult et un sénateur opposés sur la chloroquine », sur huffingtonpost.fr, .
- « Hydroxychloroquine : la dernière étude de Didier Raoult ne convainc pas nombre d’épidémiologistes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Pascale Pascariello, « Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui », sur Mediapart, .
- Cécile Thibert, « Covid-19: le professeur Didier Raoult visé par une plainte à l’Ordre des médecins », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- « Covid-19 : Didier Raoult visé par une plainte devant l’ordre des médecins », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Benjamin Grinda, « Une société savante dépose plainte contre Didier Raoult auprès de l’Ordre », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
- Hugo Septier, « Hydroxychloroquine: l'équipe de Didier Raoult répond aux propos d'Emmanuel Macron », sur bfmtv.com, .
- Covid-19 : l’Agence du médicament refuse d’autoriser massivement l’hydroxychloroquine, Le Monde, .
- « Un recours en justice contre le refus d’autoriser massivement l’hydroxychloroquine », sur leparisien.fr, .
- Louise Colcombet et Elsa MariLe, « Le professeur Didier Raoult poursuivi par l’Ordre des médecins », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Benjamin Grinda, « Didier Raoult poursuivi par le Conseil de l’Ordre des médecins », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
- « Didier Raoult poursuivi par l’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône pour sa promotion de l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’IHU du professeur Raoult persiste dans ses certitudes et prescrit toujours l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Marseille : le Professeur Didier Raoult porte plainte contre le vice-président de l'Ordre des médecins », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Les professeurs Raoult et Perronne visés par une plainte de l’ordre des médecins pour leurs propos sur le Covid-19 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Covid-19 : les Pr Raoult et Perronne visés par une plainte du Conseil de l'ordre des médecins », sur LCI (consulté le ).
- « Coronavirus à Marseille : Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre un homologue de Grenoble », sur 20minutes.fr, .
- LIBERATION et AFP, « Didier Raoult convoqué vendredi par la chambre disciplinaire de l’ordre des médecins », sur Libération (consulté le ).
- « « On fait le procès de la réussite » : Didier Raoult, entendu par la chambre disciplinaire de l’ordre des médecins, se défend », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le professeur Didier Raoult convoqué par ses pairs : c’est peut-être un détail pour vous… », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Poursuivi pour « charlatanisme », le professeur Didier Raoult écope d’une sanction symbolique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le professeur Raoult blâmé pour sa communication, pas pour son traitement à l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le Conseil national de l’ordre des médecins fait appel du blâme infligé au professeur Didier Raoult », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Didier Raoult interdit d’exercer la médecine durant deux ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Coppélia Piccolo, « Hydroxychloroquine contre le Covid : Didier Raoult condamné à une interdiction d’exercer la médecine pendant deux ans », sur Libération (consulté le )
- Philippe Gautret et al., « Clinical efficacy and safety profile of hydroxychloroquine and azithromycin against COVID-19 », International Journal of Antimicrobial Agents, Volume 57, Issue 1, January 2021, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106242.
- « Ivermectine, hydroxychloroquine, colchicine... Où en sont les traitements contre le coronavirus aujourd’hui ? », sur RTBF Info, (consulté le ).
- William Audureau et Hervé Morin, « Didier Raoult a-t-il changé d’avis sur l’hydroxychloroquine ? Pourquoi c’est plus compliqué », Le Monde, 19 janvier 2021.
- « Le professeur Raoult va être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour diffamation », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- Florian Gouthière, « Que vaut la dernière étude de Raoult supposée prouver que son protocole diminue la mortalité des patients Covid ? », sur Libération, (consulté le ).
- Matthieu Million et al., « Early combination therapy with hydroxychloroquine and azithromycin reduces mortality in 10,429 COVID-19 outpatients », Reviews in Cardiovascular Medicine, vol. 22, no 3, , p. 1063–1072 (ISSN 2153-8174, DOI 10.31083/j.rcm2203116, lire en ligne, consulté le )
- « "Populisme scientifique", la violente charge du CNRS contre Didier Raoult », sur midilibre.fr (consulté le ).
- Ouest France, Le CNRS épingle le « populisme scientifique » de Didier Raoult, le 26 septembre 2019
- Lucienne Letellier (rapporteur), « Avis n°2021-42. Communication scientifique en situation de crise sanitaire: profusion, richesse et dérives » [PDF], sur comite-ethique.cnrs.fr.
- « Le biais de sélection : comment fausser les comparaisons », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Etude co-signée par Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine : l'Agence du médicament annonce qu'elle va saisir la justice », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Recherche clinique à l’IHU de Marseille : « En l’absence de réaction des institutions, les graves manquements constatés pourraient devenir la norme » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « L’étude de l’IHU accusée d’être un « essai sauvage » va être retirée par ses auteurs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les arguments spécieux de Didier Raoult pour défendre son étude sur l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Clara Locher, David Moher, Ioana Alina Cristea et Florian Naudet, « Publication by association: how the COVID-19 pandemic has shown relationships between authors and editorial board members in the field of infectious diseases », BMJ Evidence-Based Medicine, vol. 27, no 3, , p. 133–136 (ISSN 2515-446X et 2515-4478, PMID 33785512, DOI 10.1136/bmjebm-2021-111670, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Jon Stojan, « The Wellness Company: How the Pandemic Sparked Rapid Growth in Healthcare Across the USA », sur USA TODAY (consulté le ).
- « Traitement du covid par l'hydroxychloroquine: L'agence du médicament porte plainte contre Didier Raoult pour une étude contraire aux règles », sur lindependant.fr (consulté le ).
- (en) Matthieu Million, Maryam Tidjani Alou, Saber Khelaifia et Dipankar Bachar, « Retraction Note: Increased Gut Redox and Depletion of Anaerobic and Methanogenic Prokaryotes in Severe Acute Malnutrition », Scientific Reports, vol. 13, no 1, , p. 18589 (ISSN 2045-2322, PMID 37903811, PMCID PMC10616166, DOI 10.1038/s41598-023-44597-3, lire en ligne, consulté le )
- (en) Thi-Phuong-Thao Pham, Maryam Tidjani Alou, Dipankar Bachar et Anthony Levasseur, « Retraction Note: Gut Microbiota Alteration is Characterized by a Proteobacteria and Fusobacteria Bloom in Kwashiorkor and a Bacteroidetes Paucity in Marasmus », Scientific Reports, vol. 13, no 1, , p. 18590 (ISSN 2045-2322, PMID 37903834, PMCID PMC10616272, DOI 10.1038/s41598-023-44593-7, lire en ligne, consulté le )
- Fabrice Frank, Nans Florens, Gideon Meyerowitz-katz et Jérôme Barriere, « Raising concerns on questionable ethics approvals – a case study of 456 trials from the Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection », Research Integrity and Peer Review, vol. 8, no 1, , p. 9 (ISSN 2058-8615, PMID 37533089, PMCID PMC10398994, DOI 10.1186/s41073-023-00134-4, lire en ligne, consulté le )
- « Marseille: nouvelle enquête interne visant l'IHU du professeur Raoult », sur Nice-Matin, (consulté le ).
- « Marseille : enquête interne visant l'IHU du professeur Raoult et ses recherches sur l'hydroxychloroquine », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Youmni Kezzouf, Mathieu Magnaudeix, Pascale Pascariello, « Didier Raoult : deux ans d’enquête sur une imposture », sur Mediapart (consulté le ).
- Juliette Pousson, « L’IHU de Raoult accusé de «graves manquements» : 5 minutes pour comprendre le rapport de l’ANSM », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Marseille : l'enquête menée au sein de l’IHU de Didier Raoult révèle de "graves manquements" », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
- « Didier Raoult : le scientifique annonce déposer une série de plaintes pour défendre «son honneur» », sur CNEWS (consulté le ).
- « Didier Raoult perd sa bataille judiciaire contre le directeur de l’AP-HM François Crémieux », sur laprovence.com, (consulté le ).
- (en) Alex John London et Jonathan Kimmelman, « Against pandemic research exceptionalism », Science, (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 32327600, DOI 10.1126/science.abc1731, lire en ligne, consulté le ) :
« As of this writing, more than 18 clinical trials enrolling more than 75,000 patients have been registered in North America for testing various hydroxychloroquine regimens for COVID-19. This massive commitment concentrates resources on nearly identical clinical hypotheses, creates competition for recruitment, and neglects opportunities to test other clinical hypotheses. »
- (en) Heidi Ledford, « Chloroquine hype is derailing the search for coronavirus treatments », Nature, (DOI 10.1038/d41586-020-01165-3, lire en ligne, consulté le ) :
« So far, there is very little data backing the idea that hydroxychloroquine works against coronavirus infection, yet the fervour surrounding it has created drug shortages and affected enrolment in clinical trials for other potential treatments. »
- Lorélie Carrive, « Quand la ciclosporine était présentée comme un remède miracle contre le sida en 1985 », sur franceinter.fr, (consulté le ).
- « Traitement contre le Covid-19 : tirons des leçons de la lutte contre le sida ! », sur TÊTU, (consulté le ).
- « Histoire de la médecine : erreurs, errements et coups de génie », sur France Culture (consulté le ).
- « Coronavirus : mais qu'est-ce qui cloche dans la recherche française ? », La Provence, (consulté le ).
- Eric Aeschimann, « Rony Brauman répond à Macron : « La métaphore de la guerre sert à disqualifier tout débat » », L'Obs, (lire en ligne).
- Marcus Dupont-Besnard, « Chloroquine : les graves erreurs scientifiques de la méthode Raoult », sur Numerama, (consulté le ).
- Maxence Ouafik, « Place de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine dans la prise en charge du COVID-19 » [PDF], sur ssmg.be, Société scientifique de médecine générale, (consulté le ).
- « Invité Afrique - Traitement du Covid-19 en Afrique: alerte de 13 médecins africains, européens et américain », sur Radio France internationale, (consulté le ).
- (en) Pascale M. Abena, Eric H. Decloedt, Emmanuel Bottieau et Fatima Suleman, « Chloroquine and Hydroxychloroquine for the Prevention or Treatment of Novel Coronavirus Disease (COVID-19) in Africa: Caution for Inappropriate Off-Label Use in Healthcare Settings », The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene, , tpmd200290 (DOI 10.4269/ajtmh.20-0290, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Author Avery Orrall, « Elsevier reopens investigation into controversial hydroxychloroquine-COVID paper », sur Retraction Watch, (consulté le ).
- « Trois des 18 auteurs de l'article fraudé sur HCQ (Gautret/Raoult) se désolidarisent ! | Rédaction Médicale et Scientifique », sur redactionmedicale.fr, (consulté le ).
- (en) Cathleen O'Grady, « Conceptual illustration: Several people pull on ropes to tear down a statue of Didier Raoult. The statue is made of stacks of papers. THE RECKONING », sur Science, (consulté le ).
- « Didier Raoult : 30 ans d’expérimentations sauvages sur l’être humain », sur Le Point, (consulté le ).
- « WMA - The World Medical Association-Déclaration d’Helsinki de l’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains » (consulté le ).
- (en) The PLOS Pathogens Editors, « Retraction: A Toxin-Antitoxin Module of Salmonella Promotes Virulence in Mice », PLOS Pathogens, vol. 16, no 10, , e1009031 (ISSN 1553-7374, PMID 33085722, PMCID PMC7577456, DOI 10.1371/journal.ppat.1009031, lire en ligne, consulté le )
- (en) Thi-Phuong-Thao Pham, Maryam Tidjani Alou, Dipankar Bachar et Anthony Levasseur, « Retraction Note: Gut Microbiota Alteration is Characterized by a Proteobacteria and Fusobacteria Bloom in Kwashiorkor and a Bacteroidetes Paucity in Marasmus », Scientific Reports, vol. 13, no 1, , p. 18590 (ISSN 2045-2322, PMID 37903834, PMCID PMC10616272, DOI 10.1038/s41598-023-44593-7, lire en ligne, consulté le )
- (en) Matthieu Million, Maryam Tidjani Alou, Saber Khelaifia et Dipankar Bachar, « Retraction Note: Increased Gut Redox and Depletion of Anaerobic and Methanogenic Prokaryotes in Severe Acute Malnutrition », Scientific Reports, vol. 13, no 1, , p. 18589 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-023-44597-3, lire en ligne, consulté le )
- « Retraction Note: Repertoire of the gut microbiota from stomach to colon using culturomics and next-generation sequencing ».
- « Retraction for Angelakis et al. », Antimicrobial Agents and Chemotherapy.
- « Retraction for Angelakis et al., "Abnormal Weight Gain and Gut Microbiota Modifications Are Side Effects of Long-Term Doxycycline and Hydroxychloroquine Treatment" », Antimicrobial Agents and Chemotherapy.
- « Retraction for Drali et al., “Detection of a Knockdown Resistance Mutation Associated with Permethrin Resistance in the Body Louse Pediculus humanus corporis by Use of Melting Curve Analysis Genotyping” ».
- « Retraction for Edouard et al., “High Prevalence of Mycoplasma faucium DNA in the Human Oropharynx” ».
- « Retraction for Prudent et al., “Fluorescence In Situ Hybridization (FISH) and Peptide Nucleic Acid Probe-Based FISH for Diagnosis of Q Fever Endocarditis and Vascular Infections” ».
- « Retraction for Belkacemi et al., “Passive Filtration, Rapid Scanning Electron Microscopy, and Matrix-Assisted Laser Desorption Ionization–Time of Flight Mass Spectrometry for Treponema Culture and Identification from the Oral Cavity” ».
- « Retraction for Amrane et al., “Clostridium scindens Is Present in the Gut Microbiota during Clostridium difficile Infection: a Metagenomic and Culturomic Analysis” ».
- (en) Ibrahim Hamad, Stéphane Ranque, Esam I. Azhar et Muhammad Yasir, « Retraction Note: Culturomics and Amplicon-based Metagenomic Approaches for the Study of Fungal Population in Human Gut Microbiota », Scientific Reports, vol. 14, no 1, , p. 7771 (ISSN 2045-2322, PMID 38565623, PMCID PMC10987476, DOI 10.1038/s41598-024-58471-3, lire en ligne, consulté le )
- (en) Philippe Colson, Catherine Dhiver, Catherine Tamalet et Jeremy Delerce, « Retraction Note: Dramatic HIV DNA degradation associated with spontaneous HIV suppression and disease-free outcome in a young seropositive woman following her infection », Scientific Reports, vol. 14, no 1, , p. 9989 (ISSN 2045-2322, PMID 38693168, PMCID PMC11063027, DOI 10.1038/s41598-024-60734-y, lire en ligne, consulté le )
- (en) M. Million, E. Angelakis, M. Maraninchi et M. Henry, « Retraction Note: Correlation between body mass index and gut concentrations of Lactobacillus reuteri, Bifidobacterium animalis, Methanobrevibacter smithii and Escherichia coli », International Journal of Obesity, , p. 1–1 (ISSN 1476-5497, DOI 10.1038/s41366-024-01557-9, lire en ligne, consulté le )
- Kevin Towner, « LETTER FROM THE EDITOR-IN-CHIEF », Clinical Microbiology and Infection, vol. 14, no 1, , p. 1 (ISSN 1198-743X, DOI 10.1111/j.1469-0691.2007.01900.x, lire en ligne, consulté le )
- (en) M. Million, M. Maraninchi, M. Henry et F. Armougom, « Retraction Note: Obesity-associated gut microbiota is enriched in Lactobacillus reuteri and depleted in Bifidobacterium animalis and Methanobrevibacter smithii », International Journal of Obesity, , p. 1–1 (ISSN 1476-5497, DOI 10.1038/s41366-024-01595-3, lire en ligne, consulté le )
- (en) E. H. Seck, B. Senghor, V. Merhej et D. Bachar, « Retraction Note: Salt in stools is associated with obesity, gut halophilic microbiota and Akkermansia muciniphila depletion in humans », International Journal of Obesity, , p. 1–1 (ISSN 1476-5497, DOI 10.1038/s41366-024-01601-8, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Author Adam Marcus, « Embattled researcher Didier Raoult earns more than 100 expressions of concern and another retraction », sur Retraction Watch, (consulté le ).
- « C'est lent mais tout arrive : D Raoult a 10 articles retirés de la littérature et plus de 150 mises en garde | Rédaction Médicale et Scientifique », sur redactionmedicale.fr, (consulté le ).
- Jacques Robert, « DR perd des procès.... Nous voulons sauver l'IHU Méditerranée Infection, mais l'Hcéres n'aide pas | Rédaction Médicale et Scientifique », sur redactionmedicale.fr, (consulté le ).
- « Emmanuelle Prada-Bordenave nommée présidente de l'IHU Méditerranée », sur Le Point, (consulté le ).
- Margot Brunet et Pierre Lann, « Comment Didier Raoult fait financer ses poursuites judiciaires par l'IHU de Marseille », sur marianne.net, (consulté le ).
- Par Le Parisien avec AFP Le 22 novembre 2022 à 17h22, « Covid-19 : Didier Raoult perd son procès en diffamation contre Karine Lacombe », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Marine Delrue, « Karine Lacombe a-t-elle été jugée «coupable de diffamation» envers Didier Raoult mais relaxée «pour bonne foi» ? », sur Libération (consulté le ).
- « Didier Raoult débouté par la justice après une procédure en diffamation contre le professeur grenoblois Jean-Paul Stahl », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- « Le « shérif » de Didier Raoult devant le tribunal », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « French professor free to harass hydroxychloroquine critics online », sur Times Higher Education (THE), (consulté le ).
- Par Gaël Lombart Le 2 juin 2024 à 16h01, « Ils traquent les études bancales ou frauduleuses : la croisade des chevaliers blancs de la science », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Guillaume Limousin, le "petit prof" contre Didier Raoult : "On peut tous faire bouger les choses" », sur L'Express, (consulté le ).
- « Didier Raoult perd son procès en diffamation contre le directeur de l’AP-HM », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Pierre Lann, « Essais cliniques illégaux contre la tuberculose : que risque Didier Raoult ? », sur marianne.net, (consulté le ).
- « Devant le tribunal, le Pr Didier Raoult recule à la dernière minute », sur Le Point, (consulté le )
- Didier Raoult, Christophe Labbé et Olivia Recasens, « Et si Darwin s'était trompé... », Le Point, (consulté le ).
- Emma Donada, « L’autobiographie de Didier Raoult : flop ou «raz de marée» ? », sur Libération (consulté le ).
- « «Mâle alpha», «potentiel hors du commun» : sans modestie, Didier Raoult publie son autobiographie », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- « Raoult, gonflé et gonflant », sur franc-tireur.fr, (consulté le ).
- Pdf ; cf. p. 19.
- « Deux-prix-pour-le-pr-raoult », sur lequotidiendumedecin.fr.
- « Rapport sur l’activité du CNRS en 2003 » [PDF], sur cnrs.fr, CNRS, (consulté le ), p. 20.
- « Virus. Israël adopte la vision du Pr Didier Raoult (France), Prix Sackler (Tel-Aviv University). », sur IsraelValley, (consulté le ).
- « Lauréats 2009 », sur Académie nationale de médecine, (consulté le ).
- « Prix Eloi Collery : Didier Raoult / Scientifiques primés / L'actualité / Toute l'actualité / France-Nord », sur ile-de-france.ird.fr (consulté le ).
- F. Gr., « Bouches-du-Rhône - Prix départemental de la recherche : le Grand prix décerné à Didier Raoult », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- (en) « “French scientist Didier Raoult given Rusty Razor Award for pseudoscience" », sur skeptic.org.uk, 2020-19-11 (consulté le ).
- (pt) Anita Efraim, « Entenda o que é o "prêmio" Rusty Razor dado a Didier Raoult, cientista francês que defendeu a cloroquina », Yahoo! notícias, (lire en ligne)
- Hayat Kamal Idrissi, « « Rusty Razor award » : Nouvelle insulte pour Didier Raoult », L'Observateur du Maroc, (lire en ligne)
- Décret du 31 décembre 2010 portant promotion et nomination.
- Décret du 30 décembre 2000 portant promotion et nomination.
- Décret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination.
- Décret du 10 mai 1995 portant promotion et nomination.
- « Le professeur Didier Raoult élevé à la dignité de commandeur dans l’ordre national du lion par Macky Sall », sur senenews.com, .
- Clémence Cluzel, « Sénégal : un hôte de marque nommé Raoult », Le Point, (consulté le ).
- « Coronavirus : "Cool Raoult", le t-shirt imaginé par deux Montpelliérains à l'effigie du professeur marseillais », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
- « Hérault : un tee-shirt "Cool Raoult" pour la recherche », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- Marc Fourny, « La bougie du « saint » professeur Raoult s'arrache à Marseille », sur Le Point, (consulté le ).
- « Bougies, tatouages, t-shirts... à Marseille, la "Raoult-mania" bat son plein », sur TF1 INFO, (consulté le ).
- « Vendu 35 euros, le santon à l'effigie de Didier Raoult fait un carton », sur TF1 INFO, (consulté le ).
- « Renaud sort une chanson surprise sur le coronavirus, et défend le professeur Didier Raoult », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Renaud dévoile une chanson sur le coronavirus et défend Didier Raoult », sur Ouest France, .
- « L’Élixir d’Amour se goûte avec bonheur à l’Opéra des Landes - Actualités - Ôlyrix », sur Olyrix.com (consulté le ).
- Clément Buzalka, « Le professeur Raoult fait son apparition à l’opéra », sur France Musique, (consulté le ).
- « "Chloro King", la BD qui parodie le professeur Raoult et son influence à Marseille », sur Franceinfo, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles incriminés
[modifier | modifier le code]- retractiondatabase, « Corrections et rétractations d’articles co-signés par Didier Raoult dans la base de données de retractionwatch », sur retractiondatabase.org (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin, Raoult. Une folie française, Gallimard, « « Raoult. Une folie française » : les extraits exclusifs du livre-enquête d’Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )« Didier Raoult, un savant visionnaire rattrapé par son ego », L'Obs, (lire en ligne)Eric Favereau, « Didier Raoult, portrait d’un savant flou », sur Libération (consulté le )
Documentaires
[modifier | modifier le code]- « "Complément d'enquête". Didier Raoult, le savant flou », sur Franceinfo, (consulté le )« VIDEO. "Complément d'enquête" a découvert qu'en 2018, Didier Raoult a été visé par une procédure disciplinaire... mystérieusement disparue », sur Franceinfo, (consulté le )« Didier Raoult : études truquées, pressions, protections, les révélations de « Complément d’enquête » », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Bactériologiste
- Biologiste français du XXe siècle
- Biologiste français du XXIe siècle
- Biologiste médical
- Climato-sceptique français
- Microbiologiste français
- Médecin français du XXe siècle
- Médecin français du XXIe siècle
- Président d'université en France
- Professeur à l'université de la Méditerranée Aix-Marseille-II
- Enseignant à l'université d'Aix-Marseille
- Essayiste français du XXe siècle
- Essayiste français du XXIe siècle
- Personnalité liée à Marseille
- Officier de la Légion d'honneur promu en 2011
- Commandeur de l'ordre national du Mérite
- Chevalier des Palmes académiques
- Commandeur de l'ordre national du Lion du Sénégal
- Récipiendaire du grand prix de l'Inserm
- Personnalité liée à la pandémie de Covid-19 en France
- Désinformation sur la pandémie de Covid-19
- Personnalité impliquée dans une affaire de fraude scientifique
- Naissance à Dakar
- Naissance en mars 1952