Denis Sieffert

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Denis Sieffert
Denis Sieffert en 2008.
Fonction
Président
Union nationale des étudiants de France - unité syndicale
-
Michel Sérac (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
Nationalité
Activité

Denis Sieffert est un journaliste français né le [1]. Depuis 1999, il dirige l'hebdomadaire Politis[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien militant trotskiste de l'Organisation communiste internationaliste jusqu'en 1981, il a été président de l'Union nationale des étudiants de France - unité syndicale (UNEF-US) entre 1975 et 1978, laissant ensuite sa place à Jean-Christophe Cambadélis.

Proche des mouvements antilibéraux ou altermondialistes, il est aussi familier des questions écologistes et d'écologie politique.

En décembre 2011, il signe une tribune en défense de Houria Bouteldja[3]. En janvier 2015, il signe une tribune appelant à combattre l'islamophobie en France[4].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur de cinq essais : quatre parus aux éditions La Découverte et le dernier paru aux éditions Les Petits matins  :

  • La Guerre israélienne de l'information (2003) en collaboration avec la photographe Joss Dray. (ISBN 978-2707138392)
  • Israël-Palestine, une passion française (2005) qui se propose d'étudier l'influence du conflit israélo-palestinien dans la société française.
  • Comment peut-on être (vraiment) républicain ? (2006) qui pose le problème de la confusion conceptuelle qui s'est emparée du terme de « République » dans le discours politique français. (ISBN 9782707149411)
  • La Nouvelle Guerre médiatique israélienne (2009) qui se propose d'étudier la communication de Tsahal et le comportement des médias face à celle-ci. (ISBN 978-2707158086)
  • Denis Sieffert et Michel Soudais, Mélenchon et les médias, Paris, Politis, , 96 p. (ISBN 979-10-92021-00-4). Cet ouvrage revient sur le système médiatique et le rôle de certains « médiacrates » représentants d'une machine à fabriquer du consentement à l'ordre social. Il revient également sur la critique bourdieusienne et des médias et sur le rapport de Jean-Luc Mélenchon à la presse écrite et audiovisuelle pendant la campagne présidentielle de 2012[5].
  • Gauche : les questions qui fâchent ... et quelques raisons d'espérer (2021). Cet ouvrage dit que la gauche pourrait disparaitre, qu'il est nécessaire de comprendre où s'est perdu l'idéal, pour identifier comment le revitaliser. L'auteur y pioche des fâcheries contemporaines, le progrès, l'absolutisme de la République, le dévoiement du principe de laïcité, ou encore la tentative de museler tout débat[6],[7]. (ISBN 978-2-36383-286-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice BnF.
  2. « L'hebdo change de look, pas de ligne éditoriale. «Politis» à la conquête d'un lectorat pluriel. », sur Liberation.fr, .
  3. « Solidarité avec Houria Bouteldja : une accusation qui nous insulte tous ! », sur indigenes-republique.fr, .
  4. « Plus que jamais, il faut combattre l’islamophobie », sur Le Monde, .
  5. Mélenchon et les médias: et si, comme Bourdieu, on chaussait les bonnes lunettes, humanite.fr, 5 novembre 2012
  6. Patrick Piro, « Les pieds dans le plat de la gauche », Politis,‎ , p. 30
  7. Laurent Mauduit, « Sieffert presse la gauche de débattre sereinement des «questions qui fâchent» », Mediapart,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]