David E. Muller

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David E. Muller
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Biographie
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Jessie Marie Jacobs (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour
Directeur de thèse
Jesse DuMond (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

David Eugene Muller (né le à Austin, Texas et mort le à Las Cruces, New Mexico) est un mathématicien et informaticien théoricien américain, connu pour le théorème de Muller et Schupp, les automates de Muller et le code de Reed-Muller.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

David Muller est fils de Hermann Joseph Muller, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1946. David Muller obtient un B. Sc. en 1947 et un Ph. D en 1951 en physique au California Institute of Technology. Il est professeur de mathématiques et informatique à l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign de 1953 à 1992, puis devient professeur émérite et professeur adjoint en mathématiques à l'université d'État du Nouveau-Mexique (1995-2008).

Travaux[modifier | modifier le code]

Il est l'inventeur de la porte logique appelée porte C (ou C-porte), un dispositif utilisé pour implémenteer des circuits asynchrones dans les calculateurs électroniques. Il est également co-inventeur du code de Reed-Muller. C'est lui qui découvre ces codes, et c'est Irving S. Reed qui propose le décodage . Il est aussi l'inventeur des automates de Muller, un modèle d'automate pour reconnaître des ensembles de mots infinis[1]. En théorie géométrique des groupes, Muller est connu comme coauteur, avec Paul Schupp, du théorème de Muller-Schupp qui caractérise les groupes finiment engendrés virtuellement libres comme étant les groupes finiment engendrés dont le problème du mot est un langage algébrique[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. David E. Muller, « Infinite sequences and finite machines », Annual Symposium on Switching Circuit Theory and Logical Design (SWCT),‎ , p. 3-16.
  2. David E. Muller, et Paul E. Schupp, « Groups, the theory of ends, and context-free languages », Journal of Computer and System Sciences, vol. 26, no 3,‎ , p. 295-310 (lire en ligne).

Articles liés[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]