Danielle Fournier

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Danielle Fournier
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Danielle Fournier, est une poète, romancière et essayiste québécoise, née à Montréal le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Titulaire d'un doctorat en littérature - spécialisation en psychanalyse et écriture - de l'Université de Sherbrooke (1987), Danielle Fournier est professeure depuis les années 80. Elle enseigne notamment à l'Université de Sherbrooke, à l'Université du Nouveau-Brunswick, à l'Université McGill, à l'Université du Québec à Montréal ainsi qu'à l'Université Concordia. Depuis 1992, elle est aussi professeure au Collège Jean-de-Brébeuf[1].

Selon Guy Cloutier, Danielle Fournier est « l'une des voix les plus denses de la poésie actuelle »[2]. Elle est l'auteure de nombreux recueils de poésie, de récits, de nouvelles ainsi que d'un essai[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10].

En poésie, elle publie notamment Personne d'autre que l'amour (Éditions du Noroît, 1993), Poèmes perdus en Hongrie (Éditions VLB, 2002) ainsi qu'Abandons (Éditions Triptyque, 2020)[11],[12].

Elle est aussi l'auteure de deux récits : L'Empreinte (Éditions VLB, 1988) et Le chant unifié (Leméac, 2005), d'un recueil de nouvelles : Celle qui marchait sur la pointe des pieds (Leméac, 2005) ainsi que d'un essai : Dire l'autre (Éditions Fides, 1988)[13],[14].

Ayant publié plusieurs textes, poèmes et critiques dans de nombreuses revues (Exit, Arcade, Estuaire, Moebius, NBJ, Spirale, Passage, Éloizes, Urgences, Québec français et Voix et Images), Danielle Fournier signe également des textes dans des anthologies dont l'Anthologie de la poésie des femmes au Québec des origines à nos jours, préparée par Nicole Brossard et Lisette Girouard (Éditions du remue-ménage, 2003)[15].

Elle participe également à plusieurs colloques, conférences, tournées et communications au Canada ainsi qu'en Europe[1].

En plus d'être récipiendaire du Prix Joseph-S.-Stauffer (1993), elle reçoit le Prix Alain-Grandbois (2003) de l'Académie des lettres du Québec. Danielle Fournier est également finaliste au Prix du Gouverneur général (2005, 2010) ainsi qu'au Grand prix Quebecor du Festival international de la Poésie (2010)[1],[16],[17],[18].

Danielle Fournier est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Récits[modifier | modifier le code]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Celle qui marchait sur la pointe des pieds, Montréal, Éditions Leméac, 2019, 101 p. (ISBN 9782760947948)

Essais[modifier | modifier le code]

  • Lecture nouvelle de quelques romans québécois suivi de Réflexion sur la féminité dans le récit et de l’Étranger hétérodiégétique et homothétique, Montréal, AQPC, Collège Jean-de-Brébeuf, 1995.
  • Dire l'autre, Montréal, Éditions Fides, 1988, 68 p. (ISBN 2-7621-2042-X)

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • De ce nom de l'amour : une sorte d'écho et de vertige, Danielle Fournier et Louise Coiteux, avec les photographies de Daniel Beauregard, Montréal, Éditions Triptyque, 1965, 107 p. (ISBN 978-2-920602-02-1)
  • Lignes de métro, sous la direction de Danielle Fournier et Simone Sauren, Montréal, Éditions de L'Hexagone, 2002, 203 p. (ISBN 2-89006-676-2 et 9782890066762)
  • Iris, Danielle Fournier et Luce Guilbaud, Montréal, Éditions de L'Hexagone, 2012, 113 p. (ISBN 978-2-89006-913-8)

Prix et honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
  2. Régis Tremblay, « Toucher le public de vive voix », Le Soleil,‎ , p. C10.
  3. « Lumière effleurante : Un récit mêlé de poésie... ou l'inverse ? », L'Express d'Outremont • Vol: 16 No: 44,‎ , p. 20.
  4. Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « Critique livre - "Celle qui ne craint pas la joie": poésie de la guérison », Le Devoir,‎ , p. LeD18.
  5. Sarah-Jeanne Séguin, « Expérience monastique », L'Express d'Outremont/Mont Royal,‎ , p.7.
  6. David Cantin, « Retrouver l'existence », Le Devoir,‎ , p. D3 .
  7. Michèle Salesse, « Les mardis de la paternité ou le regard appris de Danielle Fournier », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 36,‎ , p. 83–83 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  8. Jacqueline Hogue, « Danielle Fournier, Objet/cris, VLB éditeur, Montréal, 1989, 107 pages », Brèves littéraires, vol. 6, no 2,‎ , p. 58–59 (ISSN 1194-8159 et 1920-812X, lire en ligne, consulté le )
  9. Hugues Corriveau, « Élisabeth Vonarburg, Danielle Fournier, Paul Chamberland », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 138,‎ , p. 38–39 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  10. « Entrevue avec Danielle Fournier | L’amour, mais pas à n’importe quel prix », sur La Presse, (consulté le )
  11. Hugues Corriveau, « Danielle Fournier résiste et marche... », Le Devoir,‎ , p. LeD30.
  12. Mario Cloutier, « La blessure du monde », La Presse,‎ , p. ARTS et être_10.
  13. « https://cap.banq.qc.ca/search/N-EXPLORE-1fc5939a-e8b9-4fc1-8c90-1f0122df38d4 », sur cap.banq.qc.ca (consulté le )
  14. Yvon Paré, « Danielle Fournier, Francine Chicoine, Sylvain Rivière », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 122,‎ , p. 29–30 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  15. « Danielle Fournier / Maison des écrivains et de la littérature », sur www.m-e-l.fr (consulté le )
  16. a et b Gérald Baril, Patrick Bergeron, Michèle Bernard et Yvan Cliche, « Fiction », Nuit blanche, magazine littéraire, no 156,‎ , p. 42–47 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 113,‎ , p. 62–63 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  18. a et b Didier Fessou, « Deux finalistes d'ici pour les prix littéraires du gouverneur général », Le Soleil,‎ , p. 50.

Liens externes[modifier | modifier le code]