Daniel Dugas

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Daniel Dugas
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Daniel Dugas en 2016.
Nom de naissance Daniel Dugas
Naissance
Montréal
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Daniel Dugas est un artiste multidisciplinaire acadien né en 1959 à Montréal, au Québec (Canada).

Biographie[modifier | modifier le code]

Daniel Dugas naît le à Montréal[1]. Ses parents sont des Acadiens et ils décident de s'installer à Moncton, au Nouveau-Brunswick, en 1973[1]. Daniel obtient un certificat en service social à l'Université Sainte-Anne de Pointe-de-l'Église en 1980 et ensuite un baccalauréat en arts visuels de l'Université de Moncton en 1986[1]. Il s'inscrit finalement à l'Institut d'art de Chicago, où il obtient une maîtrise en arts visuels en 1993[1].

Sa démarche artistique s'oriente surtout autour des arts visuels. Il est peintre, graveur, vidéaste et acteur et expose dès 1983[1]. C'est en cette année qu'il participe à la Course destination monde à la Télévision de Radio-Canada[1]. Il enseigne au département Media Arts and Digital Technologies du Alberta College of Art and Design de Calgary de 2000 à 2008 mais revient vivre à Moncton[1]. Il a été un artiste en résidence au Banff Centre, à Sculpture Space (New York), à EMMEDIA (Calgary) et à A.I.R. Vallauris en France et au Sydney College of the Arts, Sydney, Australie.

Son premier recueil de poésie, L'Hara-kiri de Santa Gougouna (1983), confronte notre vision de pays lointains connaissant la guerre face au Canada, calme mais critiquable[1]. La critique sociale de l'auteur devient plus sarcastique à partir de Bibelots de tungstène (1989)[1]. Il poursuit dans la même veine avec Bruit des choses (1995) et La Limite élastique (1998)[1]. D'un point de vue politique, sur un ton cinglant et ironique, Daniel Dugas fait part de ses inquiétudes quant au destin du monde dans Même un détour serait correct (2006)[1]. Ses poèmes sont dénonciateurs et laissent peu de place à l'espoir[1]. Sa poésie tend à être ancrée dans la quotidienneté et à laisser de côté les artifices[1]. Il passe facilement des faits au surréalisme[1]. Ses poèmes sont parfois philosophiques et s'apparentent alors à la maxime[1].

Outre son travail artistique, il a aussi représenté le Nouveau-Brunswick aux Jeux de la francophonie en 1997[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p David Lonergan, Paroles d'Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), Sudbury, Prise de parole, , 445 p. (ISBN 978-2-89423-256-9), p. 263-264

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]