Dance-punk

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Dance punk)
Dance-punk
Origines stylistiques Post-punk, new wave, funk rock, disco, krautrock
Origines culturelles Fin des années 1970 à Los Angeles, San Francisco, New York (États-Unis) et Londres (Royaume-Uni)
Instruments typiques Guitare, basse, batterie, claviers, synthétiseurs
Popularité Underground (modérée pendant les années 2000)
Voir aussi Dance alternative, dance-rock, synthpunk

Genres dérivés

Pop wonky

La dance-punk (aussi connu sous les termes de disco-punk ou punk funk) est un genre musical ayant émergé à la fin des années 1970, associé aux mouvements post-punk et new wave[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Prédécesseurs new wave[modifier | modifier le code]

La plupart des groupes de l'ère post-punk adoptent un tempo plus rythmique, appelant à danser. Ces groupes considérés « new wave » s'inspirent du disco, expérimentent des morceaux jouer aux synthétiseurs d'autres musiques dansantes célèbres ainsi que des chansons de Sparks[2], Iggy Pop, et de certaines chansons de groupes considérés krautrock. Les groupes d'influence originaires des années 1980 impliquent Public Image Limited[3],[4] Gang of Four[1],[4],[5], New Order[6], Killing Joke[7], The Cure[8] et Siouxsie and the Banshees[9]. La scène dance-punk de New York implique des groupes comme Material[10], James Chance and the Contortions[1], Cristina Monet, ESG, et Liquid Liquid[11] ; la chanteuse allemande punk Nina Hagen devient nouvelle vague et se popularise grâce à sa chanson New York / N.Y. en 1983 [1].

Dance-punk contemporain[modifier | modifier le code]

Le dance-punk redevient d'actualité grâce à des groupes de garage rock et post-punk revival à l'aube du millénaire, en particulier des groupes comme LCD Soundsystem, Clinic, Death from Above, Liars, Yeah Yeah Yeahs, The Rapture et Radio 4, rejoint par des groupes axés dance ayant adopté un son rock comme Out Hud[12] ou des groupes californiens comme !!! et Moving Units. Au début des années 2000, Washington, D.C. se crée une scène notable punk-funk, inspirée par Fugazi, et des groupes de post-punk et go-go comme Trouble Funk et Rare Essence, accompagnés de groupes tels que Q And Not U, Black Eyes, Oxes, Double Dagger, et Dope Body. Au Royaume-Uni, le mélange de musique indépendante et de dance-punk se nomme new rave signifiant « la new wave de la new wave ». Le terme est utilisé par le NME[13] pour décrire des groupes comme Trash Fashion[14], New Young Pony Club[15], Hadouken!, Late of the Pier, Test Icicles[16] et Shitdisco[13] formant une scène esthétiquement similaire à la musique rave[13],[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Rip It Up and Start Again: Post Punk 1978-1984. Simon Reynolds. Faber and Faber Ltd, avril 2005, (ISBN 0-571-21569-6) (U.S. Edition: Penguin, février 2006, (ISBN 0-14-303672-6)).
  2. (en) Stephen Thomas Erlewine, « Young Americans review », sur AllMusic (consulté le ).
  3. (en) Andy Kellman, « Metal Box review », sur AllMusic (consulté le ).
  4. a et b (en) Swaminathan, Nikhil, « Dance-punk ends scenester dormancy », (consulté le ).
  5. (en) John Dougan, « Gang of Four bio », sur AllMusic (consulté le ).
  6. (en) Jason Ankeny, « New Order bio », sur AllMusic (consulté le ).
  7. (en) Stephen Thomas Erlewine et John Dougan, « Killing Joke bio », sur AllMusic (consulté le ).
  8. (en) Tim Sendra, « The Head On the Door review », sur AllMusic (consulté le ).
  9. (en) David Cleary, « Tinderbox review », sur AllMusic (consulté le ).
  10. (en) Jason Ankeny, « Material bio », sur AllMusic (consulté le ).
  11. (en) Stephen Thomas Erlewine, « Talking Heads bio », sur AllMusic (consulté le ).
  12. (en) M. Wood, « Review: Out Hud: S.T.R.E.E.T. D.A.D. », New Music, no 107,‎ , p. 70.
  13. a b et c (en) K. Empire, « Rousing rave from the grave », sur The Observer, (consulté le ).
  14. (en) P. Flynn, « Here We Glo Again », sur Times Online, (consulté le ).
  15. (en) J. Harris, « New Rave? Old Rubbish », sur The Guardian, (consulté le ).
  16. (en) O. Adams, « Music: Rave On, Just Don't Call It 'New Rave », sur The Guardian, (consulté le ).
  17. (en) P. Robinson, « The future's bright... », sur The Guardian, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Simon Reynolds, Mutant Disco and Punk-Funk: Crosstown Traffic in Early Eighties New York (and Beyond ...). Rip It Up and Start Again: Post-punk 1978-84. Londres : Faber and Faber, Ltd., 2005.