Dan Jacobson

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Dan Jacobson
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (81 ans)
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Nationalité
Drapeau de la France Française
Formation
Activité
Autres informations
Mouvement
Chef de file des Maxiréalistes
Maître
Albert Flocon, Jean Cluseau-Lanauve
Influencé par
Site web
Distinction
Grand Prix de l'Art et de l'Industrie, 1962 ; Prix de la Jeune Peinture, 1978

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Dan Jacobson est un peintre et lithographe français né le [1] à Paris. Il vit à Montsoult (Val-d'Oise).

Biographie[modifier | modifier le code]

Vivant entre ses ateliers du Val-d'Oise et de Paris, il obtient en 1962 le Grand Prix de l'Art et l'Industrie aux Beaux Arts de Paris[2]. La Marine nationale lui commande alors un reportage de 40 aquarelles sur la vie des marins à la base d'Hourtin.

Parallèlement à sa peinture, il exerce une activité de directeur artistique dans les grandes agences de publicités parisiennes. En 1975, Roger Tagliana lui offre les cimaises de la Maison de Van Gogh à Auvers-sur-Oise pour sa première exposition, avec un reportage télévisé par Micheline Sandrel sur FR3[3]. En 1978, la galerie Drouant lui décerne le prix de la Jeune Peinture parrainé par Louis Toffoli ; il y exposera régulièrement. Ses expositions à thème se multiplient dans les galeries en France et à l'étranger : La mer et les marins pêcheurs, Passion pour la voile, Les marchés, Les bistrots, Paris d'Hier et d'aujourd'hui, Évasion, A Fleur d'eau (galeries les Heures Claires / Médicis / la Caverne des Arts / les Orfèvres / Drouant / Saint Roch / Colette Dubois / Arts Expo / Opéra Gallery / L'Orée du Rêve etc.).

En 1995, à la création du mouvement Maxiréaliste au Salon Comparaisons, il en devient le chef de file[4]. Pendant la Coupe du Monde de Football, il expose au Toit de la Grande Arche ses grandes toiles Imagine Paris[3]. Depuis l'édition 1999, il figure dans le Bénézit[5].

Invité officiel à Mexico de Francia 2001 organisé par le centre Français du Commerce Extérieur, ses œuvres sont acquises en 2002 par le musée national de la Marine[2]. En 2005, le député maire Axel Poniatowski l'invite au Centre d'Art Jacques-Henri-Lartigue de L'Isle-Adam[6]. Invité d'honneur dans plusieurs salons, il est Sociétaire du Salon d'automne, du Salon Comparaisons, de la Société nationale des beaux-arts, du Salon du dessin et de la peinture à l'eau et du Salon de la Marine[7]. Il participe également au Salon des indépendants, au Salon des artistes français et au Salon des peintres témoins de leur temps[8].

Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections particulières.

Expositions[modifier | modifier le code]

Citations[modifier | modifier le code]

Dits de Dan Jacobson[modifier | modifier le code]

  • « J'aime faire rêver le réel, suspendre le temps présent, faire naître l'ambiguïté du fantastique par le jeu subtil de la lumière et des ombres qui renforce une vision irréelle dans un monde réel… Ma peinture est brossée de manière très réaliste avec une exigence de la perspective poussée à l'extrême de façon à perturber l'œuvre et à créer l'ambiguïté entre vle rêve et le réel. » - Dan Jacobson[32]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « La peinture de Dan Jacobson, sans prétention autre que de montrer et de refaire vivre des scènes heureuses de la vie, est colorée et joyeuse. Elle traite par série des thèmes comme les marchés, les paysages marins, les bateaux, les villages, etc. Elle incline parfois à une figuration fantastique, un "réel rêvé", qui permet de voir une locomotive à vapeur dans le musée d'Orsay, un navire de marchandises à quai sous la voûte du Grand Palais, un paquebot coincé sous le pont de l'Alma, un grand voilier d'autrefois que le flot amène jusqu'au Panthéon. » - Dictionnaire Bénézit[8]
  • « Dan Jacobson rassemble deux éléments réels pour créer un univers insolite : un paquebot sur la scène de l'Opéra, le Concorder sous l'arche de la Défense, un quatre-mâts au Pont-Neuf… Devant la pyramide du Louvre, illuminée, l'idée d'associer ce monument à l'Égypte s'est imposée à l'artiste. Dan Jacobson a réalisé de nombreux croquis sur place pour asseoir sa composition. Il lui a ajouté par la suite une felouque et en fond un petit paysage des bords du Nil. Rien n'est inventé. L'artiste se reporte toujours à une importante documentation livresque ou photographique et à ses carnets de croquis, de notes prises lors de grands voyages. Le moindre détail du tableau doit être véridique. » - Françoise Coffrant[36]
  • « Dan Jacobson est le sage qui nous éveille à la vie par ses touches picturales. Il nous conte, comme le faisait La Fontaine en son temps, les arcanes de l'homme vu au travers du prisme animalier. Ses propositions sont comme des romans dont on est à la fois le lecteur mais aussi l'acteur sensible entraîné dans une danse festive à la Fellini. Le monde qu'il nous présente est un bal d'optimisme et de soleil jaune de Naples. Ce "Carnaval joyeux" à la Camille Saint-Saëns, échappé du jardin des Plantes, est plus instructif qu'il n'y paraît. Sous l'aspect ludique de ces historiettes allègres apparaît un épilogue philosophique que le curieux découvre comme un bonbon délicieux qu'il aurait oublié au fond de sa poche. » - Bernard Vercruyce[2]
  • « Avec Dan Jacobson, l'extraordinaire nous porte vers des télescopages de situations, à priori, totalement improbables. On s'aventure dans un tourbillon où le fantastique redistribue les cartes : un maelström où l'impossible n'est pas Jacobson. Dans les couleurs du rêve, l'artiste inscrit le paysage en choc féerique qui rend la scène… plus vraie que vraie, grâce à la grande qualité d'esthétisme et d'élégance de sa création. Son imagination transcende le réel dans un espace où la faune… apprivoise la ville. Sans limite ni frontière, Dan Jacobson imbrique des rencontres incompatibles entre la nature sauvage et l'urbain. » - Jean-Louis Avril[37].
  • « Cet artiste maxiréaliste, à l'imaginaire débordant, fait voguer des goélettes sur la place de la Concorde, envoie une locomotive en direction du grand large, établit un pont-canal sur un pont parisien et installe Notre-Dame de Paris non plus sur l'île de la Cité mais au sommet d'un pic… Un art décalé ? Avec Dan Jacobson, tout devient possible, l'incroyable n'existe pas. » - Daniel Baduel[14]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Collections privées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Notice de la BnF
  2. ↑ a b c d e f g h i j et k Bernard Vercruyce (préface) et Dan Jacobson, Imagine les animaux… par Dan Jacobson, éditions Isandra, 2015.
  3. ↑ a b et c Daniel Baduel, « Montsoult - Évolution : soixante ans de peinture », La Gazette du Val-d'Oise, 20 mai 2022.
  4. ↑ Salon Comparaisons, Maxiréalisme
  5. ↑ Jacobson, Dan Bénézit
  6. ↑ Centre d'art Jacques-Henri-Lartigue, Dan Jacobson, présentation de l'exposition, 2005
  7. ↑ La vision irréelle de Dan Jacobson La Depeche
  8. ↑ a b c d e f g h i j et k Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.7, p. 422.
  9. ↑ Alexa Cohen, « Mers-les-Bains - Les tableaux insolites de Dan Jacobson », L'Informateur, N°4.046, 4 août 2022, p. 35.
  10. ↑ Ville de L'Isle'Adam, Dan Jacobson - Imagine le Val-d'Oise, présentation de l'exposition, 2019
  11. ↑ « L'Isle Adam - Imagine le Val-d'Oise par Dan Jacobson », La Gazette du Val-d'Oise, 21 octobre 2019, p. 34.
  12. ↑ Marie Persidat, « L'Isle-Adam : Le Val-d'Oise imaginaire de Dan Jacobson », Le Parisien, 24 octobre 2019
  13. ↑ Daniel Baduel, « Le maxiréalisme au musée Senlecq ! », La Gazette du Val-d'Oise, 28 novembre 2019, p. 4.
  14. ↑ a et b Daniel Baduel, « Vigny - Imagine la mer et la montagne », La Gazette du Val-d'Oise, 13 mars 2019, p. 43.
  15. ↑ R.D., « Vigny - Quand sévit l'imagination débordante de Dan Jacobson », La Gazette du Val-d'Oise, 20 mars 2019, p. 22.
  16. ↑ R. D., « Maxi-réalisme à la Galerie d'Arts du Vexin », La Gazette du Val-d'Oise, 3 avril 2019, p. 21.
  17. ↑ a b c et d Alain Israël (préface) et Dan Jacobson, Imagine la mer et la montagne… par Dan Jacobson, Val-d'Oise éditions, 2018.
  18. ↑ Espace culturel Gingko'Art, Nouvelle exposition à l'espace culturel Gingko'Art de Pontoise : un rendez-vous placé sous le signe de la représentation animale et du mawiréalisme, dossier de presse, 10 décembre 2016
  19. ↑ Daniel Baduel, « Expositions : Vigny - Imagine… les animaux », L'Écho - Le Régional, 30 mars 2016.
  20. ↑ Centre culturel Jacques-Templier, Dans Jacobson - Imagine le Val-d'Oise, Le Plessis-Bouchard, octobre 2013
  21. ↑ Alain Dupeyrat, « Sannois - Quand Dan Jacobson imagine le Val-d'Oise », L'Écho - Le Régional, avril 2013.
  22. ↑ Manon Beauvillain et Florent Beline, « Le Val-d'Oise maxiréaliste de Dan Jacobson », VOnews.fr, novembre 2012 (source : Dailymotion ; durée 2'33")
  23. ↑ Alexandre Boucher, « Auvers-sur-Oise - Le Val-d'Oise comme vous ne l'avez jamais vu », Le Parisien Dimanche, 18 novembre 2012.
  24. ↑ J. S., « Vigny - Dan Jacobson présente son Val-d'Oise rêvé », La Gazette du Val-d'Oise, 23 novembre 2011.
  25. ↑ Société française de l'aquarelle, 6e exposition, 2010
  26. ↑ Corinne Nèves, « Neuf Paris réussis », Le Parisien - Le Journal de Paris, 20 juin 2006.
  27. ↑ R. L., « ouverture de l'exposition "Dan Jacobson et les maxiréalistes, le rêve du réel" - Le maxiréalisme : un regard neuf », La Gazette - L'hebdo du Val-d'Oise, 16 novembre 2005, p. 52.
  28. ↑ Virginie Pelletier, « Centre d'art Jacques-Henri-Lartigue : Dan Jacobson, un rêve maxiréaliste »; L'Ècho - Le Régional, n°2961, 23 novembre 2005.
  29. ↑ Joël Godard, « Dan Jacobson et les maxiréalistes », Vivre en Val-d'Oise, n°94, novembre-décembre 2005, pp. 58-62.
  30. ↑ Christophe Lefèvre, « Découverte - Dan Jacobson présente les maxiréalistes à l'Isle-Adam », Le Parisien, n°19.050,, 7 décembre 2005.
  31. ↑ Christian Grente, « Le monde imaginaire de Dan Jacobson ou le rêve du réel des maxiréalistes », Univers des arts, n°107, janvier 2006, pp. 26-27.
  32. ↑ a et b Vivien Montag, « La vision irréelle de Dan Jacobson », La Dépêche du Midi, 5 juillet 2002
  33. ↑ a et b Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 216.
  34. ↑ Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, éditions Arts et Images du Monde, 1992, p. 327.
  35. ↑ Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984, p. 288.
  36. ↑ Françoise Coffrant, « Dan jacobson », Artistes Magazine, n°113, 2006.
  37. ↑ Jean-Louis Avril, « Imagine les animaux… par Dan Jacobson », Univers de arts, n°183, mars-avril 2015, pp. 50-51.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud et Pierre Roumeguère, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
  • Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, éditions Arts et Images du Monde, Paris, 1992.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.7, Gründ, 1999.
  • Dan Jacobson, Imagine le Val-d'Oise, Nesles-la-Vallée, Val-d'Oise éditions, 2012.
  • Monique Jacobson (préface) et Dan Jacobson, Imagine Paris…, éditions « Parlons d'image », Paris, 2014.
  • Bernard Vercruyce (préface) et Dan Jacobson, Imagine les animaux, éditions Isandra, 2015.
  • Alain Israël (préface) et Dan Jacobson, Imagine la mer et la montagne, Nesles-la-Vallée, Val-d'Oise éditions, 2018.

Presse écrite[modifier | modifier le code]

  • Christian Grente, « Le monde imaginaire de Dan Jacobson ou le rêve du réel des maxiréalistes », Univers des arts, n°107, janvier 2006.
  • Jean-Louis Avril, « Imagine Dan Jacobson - Un art décalé », Univers des arts no 166, octobre-novembre 2012.
  • Jean-Louis Avril, « Imagine les animaux… par Dan Jacobson », Univers des arts, n°183, mars-avril 2015.

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