Dame Kasuga
Dame Kasuga (春日局, Kasuga no Tsubone ), 1579 – , est issue d'une importante famille de samouraï des époques Azuchi-Momoyama et Edo de l'histoire du Japon.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Née Saitō Fuku (斉藤福), elle est la fille de Saitō Toshimitsu (un obligé d'Akechi Mitsuhide). Son grand-père maternel est Inaba Yoshimichi. Mariée à Inaba Masanari, elle a trois fils, dont Inaba Masakatsu, et un fils adopté, Hotta Masatoshi. Elle sert de nourrice au troisième shogun Tokugawa, Iemitsu. Elle établit aussi le ōoku, le quartier des femmes, au château d'Edo.
En 1629, Ofuku se rend dans la capitale, où elle est reçue en audience par l'empereur à la cour impériale de Kyoto. Elle est élevée au rang de cour extraordinairement élevé de deuxième classe, et après cette période, est appelée Kasuga-no-Tsubone ou dame Kasuga[1].
Sa tombe se trouve au Rinshō-in, temple situé dans Bunkyō à Edo; le temple possède un portait d'elle par Kanō Tannyū. Le quartier Kasuga de l'arrondissement de Bunkyō lui doit son nom. Il existe une autre tombe d'elle à Odawara, préfecture de Kanagawa.
Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]
Dame Kasuga a fait l'objet de plusieurs films et séries télévisées, et a été un personnage dans beaucoup plus. Parmi les plus importants on compte :
- Jotei Kasuga no Tsubone (1990, réalisé par Sadao Nakajima)
- Ōoku (2004) incarnée par Yuki Matsushita
- Kasuga no Tsubone (1989 taiga drama de la NHK) incarnée par Reiko Ōhara
- Basilisk : The Kouga Ninja Scrolls (2005 anime et manga) voie de Kimiko Saitō.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Murdock, James. (1996) A History of Japan, p. 3.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Murdock, James. (1996) A History of Japan. London: Routledge.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de la Diète
- Jotei: Kasuga no tsubone sur IMDB
Source de la traduction[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lady Kasuga » (voir la liste des auteurs).