Dalh-Mad

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Dalh-Mad
illustration de Dalh-Mad
Au mouillage à Douarnenez, face à l'île Tristan

Type Navire
Gréement cotre à corne
Histoire
Architecte FRCPM
Chantier naval Saint-Guénolé
Lancement 1992
Équipage
Équipage 2 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 17 m
Longueur de coque 13,20 m
Maître-bau 4,65 m
Tirant d'eau 1,62 m
Déplacement 17,17 tonnes
Voilure 130 m² (4 voiles : foc, trinquette, grand-voile et flèche)
Propulsion MWM 80 ch
Caractéristiques commerciales
Capacité 6 à 18 passagers
Carrière
Armateur voilier-dalhmad.com
Pavillon France
Port d'attache Landerneau Drapeau de la France France
Indicatif BR 787018 (Brest).
Protection Fondation du patrimoine maritime et fluvial

Le Dalh-Mad est un cotre en bois de 17 m, réplique construite en 1992 du Sainte Anne, un vieux gréement de 1945.

Restauré en 2012 par la ville de Landerneau, Le Dalh-Mad appartient à l'association du même nom à Landerneau. Il est basé au port du Tinduff à Plougastel (Finistère). Le voiler a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial) depuis 2007.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Dalh Mad est la devise de la ville de Landerneau[1]. Elle veut dire « Tiens bon ! » en breton en graphie universitaire, de façon plus courante on écrirait plutôt Dalc’h mat.

Construction[modifier | modifier le code]

Il a été construit au chantier naval de St Guénolé sur le modèle du Sainte Anne, qui était à l'origine une gabare de 1945 multi usage : sloop de bornage, transport du sable à Landerneau, ou navire coquillier[1].

Construit dans le cadre du concours du magazine Chasse-Marée à l’occasion de Brest 1992[1]. Il a été pensé et conçu par François Marie Le Foll (pêcheur et ostréiculteur de Logonna Daoulas, Finistère) pour aller avec un faible tirant d'eau, sur les rivières lors de faibles coefficients de marée pour transporter et livrer du sable sur L'Elorn et l'Odet.

Chronologie historique du navire[modifier | modifier le code]

Exploité jusqu'en 2009 par l'association Gouelia, le bateau accoste chaque hiver le long du quai Barthélemy-Kerros à Landerneau, son port d'origine.

Il obtient le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial) en 2007 décerné par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial[1].

En 2011, l'association Gouelia est en liquidation judiciaire. En , la ville de Landerneau, qui souhaite faire naviguer à nouveau le bateau, décide de faire réparer le voilier au chantier naval du Tinduff à Plougastel-Daoulas, afin qu'il puisse participer aux fêtes maritimes Tonnerres de Brest en [2]. Depuis, le Dalh Mad embarque des passagers chaque été, pour des sorties en mer tout public, depuis le port du Tinduff.

Muni de six banettes pour passagers, le Dalh-Mad offre la possibilité de croisières traditionnelles vers les îles de la mer d'Iroise (Ouessant, Molène, etc.) et de sorties en mer dans la rade de Brest et celle de Douarnenez au départ de Plougastel-Daoulas, Brest et Le Fret.

Détail du pont à Brest en 2012

Descriptif[modifier | modifier le code]

Les quatre voiles du Dalh-Mad lors de Brest 2012.

Le Dalh Mad fait 17 m de long pour un tirant d'eau de 1,62 m[1]. Sa coque est en chêne, le pont et la mature en pin[1]. Sa voilure totalisant 130 m², est constituée : d'un foc, d'une trinquette en voiles d'avant et d'une grand-voile et un flèche sur son unique mât[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Patrimoine (Dalh mad) »
  2. Le Télégramme du

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

« Loch Monna et Dalh Mad, la gazelle et le percheron », Chasse-Marée, no 288,‎ (lire en ligne)