Dakar

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Dakar
Blason de Dakar
Héraldique
Dakar
Taxis jaunes et noirs sur la place de l'Indépendance (à l'arrière-plan, le port et l'île de Gorée)
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Région Dakar
Département Dakar
Maire
Mandat
Khalifa Sall
2009-2014
Démographie
Gentilé Dakarois
Population 1 056 009 hab. (2011[1])
Densité 12 617 hab./km2
Géographie
Coordonnées 14° 40′ 20″ nord, 17° 25′ 54″ ouest
Altitude 27 m
Min. 0 m
Max. 104 m
Superficie 8 370 ha = 83,7 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte topographique du Sénégal
Dakar
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte administrative du Sénégal
Dakar

La ville de Dakar est la capitale de la République du Sénégal et de la région de Dakar. Elle compte 1 056 009 [1] habitants contre 3 215 255 habitants (estimation 2011) si on tient compte de l'ensemble de la région de Dakar. C'est une des quatre communes historiques du Sénégal et l'ancienne capitale de l'Afrique-Occidentale française (AOF).

Saint-Louis 1868
Carte Dakar

Sous la double action des apports migratoires depuis les campagnes et de l'accroissement naturel, la région de Dakar s'est très rapidement développée. Elle est ainsi passée de 400 000 habitants en 1970 à 2,6 millions d'habitants en 2005. Métropole macrocéphale, elle accueille la moitié de la population urbaine du pays.

Sa situation à l'extrémité occidentale de l'Afrique, sur l'étroite presqu'île du Cap-Vert, a favorisé l'installation des premiers colons, puis le commerce avec le Nouveau Monde, et lui confère une position privilégiée à l'intersection des cultures africaines et européennes. Organisatrice du premier Festival mondial des Arts nègres voulu par le président Léopold Sédar Senghor en 1966, la ville est le siège de l'Institut fondamental d'Afrique noire et de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest.

Aujourd'hui le Dak'Art (la Biennale d'art contemporain) contribue à son rayonnement international. Aux quartiers populaires et aux infrastructures héritées de l'époque coloniale – le port, la gare, le palais présidentiel ou la cathédrale du Souvenir africain, ainsi que le remarquable patrimoine de l'île de Gorée toute proche – se sont ajoutés des édifices plus modernes tels que l'Université Cheikh Anta Diop, la Grande Mosquée, la Porte du Troisième millénaire et le Monument de la Renaissance africaine.

N'occupant que 0,28 % du territoire national, la région de Dakar regroupe sur 550 km2, 25 % de la population et concentre 80 % des activités économiques du pays[2].

Toponymie

Le nom de Dakar apparaît pour la première fois sur une carte en 1750 lorsque le botaniste français Michel Adanson effectue un croquis du Cap-Vert[3].

Dakar pourrait être la version francisée de ndakarou, l'appellation locale, dont l'étymologie reste incertaine, peut-être dérivée de l'expression wolof deuk raw signifiant « ce qui s'y installe sera en paix »[4] ou encore de dekk-raw, une association de dekk (pays) et raw (s'échapper)[5]. Selon la même source, il pourrait aussi s'agir du terme wolof dakhar, qui désigne le tamarinier, un arbre très présent sur la côte à l'arrivée des Lébous au XVIe siècle.

La localité étant évoquée dans certains documents[6] sous le nom de « d'Accard », on a également pu y voir la référence à un négociant ou marin français peu connu de la fin du XVIIe siècle, nommé Accar ou d'Accard.

Histoire

L’histoire de la ville[7] appartient à un passé relativement récent et les bâtiments les plus anciens ne datent guère que des années 1860. Dakar ou encore presqu’île du Cap-Vert a toujours été administrée par un gouvernement de la République lébou depuis 1793. D'ailleurs quand Protêt débarque à Dakar, il trouve sur place les lébous avec qui ils ont signé des accords. La République lébou qui existe toujours a fait face aux colons avec courage et détermination pendant des années, d'ailleurs Matar Diop, grand serigne de Dakar, de 1815 a 1830 a refusé plusieurs fois des ordres venant du gouverneur de Gorée.

Les origines

Pourtant les grattoirs, poinçons, haches, colliers de coquillages et autres vestiges découverts sur la côte occidentale de la presqu’île du Cap-Vert (pointe des Almadies, Ouakam) ou bien à l’est (Hann, Bel-Air) attestent d’une présence humaine sporadique sur la façade atlantique dès le Paléolithique, puis d’un peuplement de l’ensemble de la péninsule au Néolithique.

Les premiers habitants sont des Mandingues. Ce sont eux que découvre le navigateur portugais Dinis Dias lorsqu’il débarque sur ces rivages en 1444. À la fin du XVe siècle des pêcheurs lébous fuyant le Tekrour, un royaume situé au nord-est du fleuve Sénégal, commencent à s’y établir. Au XVIIe siècle leur village ne comporte qu’une trentaine de huttes[8]. Dans l’intervalle l’Île de Gorée toute proche, que Dinis Dias avait d’abord nommée Palma, attise davantage les convoitises. Prise et reprise une quinzaine de fois, par les Hollandais (qui la rebaptisent Goed Reed, bonne rade), les Anglais et les Français, l’île connaît une histoire plus mouvementée. Quant à Dakar, la localité voit son nom matérialisé pour la première fois sur une carte lorsqu’en 1750 le naturaliste français Michel Adanson le fait apparaître sur un croquis du cap Vert. En 1843 elle ne comprend toujours, selon le témoignage de Paul Boutet[9] que « plusieurs centaines de cases, toutes construites dans le même genre […], toutes en roseaux, de forme cylindrique et recouvertes à peu près comme les ruches d’abeilles de nos pays ».

L'empreinte française

Dakar en 1850
Dakar en 1888

Tandis que Gorée s'enrichit grâce au commerce de l'arachide dont les notables mulâtres sont les initiateurs, la démographie galopante fait que les notables mulâtres et leurs épouses signares se sentent bientôt à l'étroit sur la petite île; c'est la raison pour laquelle, la signare Anna Colas Pépin, son époux François de Saint Jean, maire de Gorée, et le conseil municipal de l'île, demandent la création de la ville nouvelle de Dakar à deux reprises le 3 janvier 1846 et le 25 janvier 1848. Les notables mulâtres de Gorée ne craignent plus les possibles incursions du damel du Cayor et exigent de l'administration coloniale avant même l'abolition de l'esclavage des terres et une aide financière pour leurs ex-serviteurs; un certain nombre de nouveaux propriétaires de terrain à Dakar sont ainsi d'ex-serviteurs des Signares[10]. L'idée d'une expansion sur le continent fait son chemin. Conduites par le capitaine Protet, les troupes françaises prennent possession de la côte en 1857. Un petit fort y est construit, sur lequel le pavillon français est hissé. Dakar reste pourtant un « véritable labyrinthe de rues et d'impasses, de tours et de détours »[11], au milieu de la brousse et des dunes. Malgré la construction de quelques maisons de commerce, la bourgade n’est pas encore une vraie ville. Le colonel du génie Émile Pinet-Laprade est son véritable fondateur. Un premier plan cadastral est élaboré en juin 1858. La construction du phare des Mamelles est lancée en 1859, les travaux du port commencent en 1860. Un nouveau plan d’alignement de la ville est proposé par Pinet-Laprade en juin 1862.

La nouvelle cité ne se développe pas sans mal. En 1869 une épidémie de choléra fait des ravages et Pinet-Laprade y succombe lui-même le 17 août. En 1872 un 'statut communal' (dit des 'quatre communes') est accordé à la population, ce qui donne une citoyenneté. Alors que Dakar devient centre d’arrondissement à la place de Gorée en 1875, des résistances subsistent, comme en témoignent ces observations du colonel Canard : « Les propriétaires de terrains où l’on pourrait bâtir habitent tous à Gorée et ne paraissent pas disposés à faire construire des maisons à Dakar » (1876) ; « Dakar est toujours très calme, il est même triste. Peu de maisons, peu d’habitants, peu de commerces et pas d’industrie » (1878)[12] . La raison de cette présence faible des notables goréens à Dakar est que la ville de Rufisque sur la petite côte connaissait un développement économique important grâce à l'arachide; ces familles bourgeoises mulâtres et nègres préféraient donc s'installer majoritairement dans cette ville. Ce n'est que lorsque la ville de Dakar eut un quai moderne et que le Warf de Rufisque devint obsolète qu'ils s'installèrent massivement à Dakar. Un nouveau plan cadastral est élaboré en 1876 et deux ans plus tard Dakar compte environ 1 600 habitants. Le 17 juin 1887 Dakar devient une commune distincte. Elle ne dépend plus de Gorée et Jean Alexandre devient son premier maire le 9 décembre 1887. De gros travaux d’aménagement et d’assainissement sont entrepris. La population de Dakar atteint 8 737 habitants, alors que Gorée n’en compte que 2 100.

Travaux du port vers 1908

En parallèle, notamment avec la construction de la gare et de la ligne de chemin de fer, la ville rivalise aussi avec Saint-Louis. Elle l’emporte pourtant en devenant en 1902 la capitale de l’AOF (Afrique-Occidentale française). Son premier gouverneur général, Ernest Roume, lance de gros travaux d’urbanisme, parmi lesquels figurent le Palais du gouverneur, l’actuel Palais présidentiel, ainsi que le marché Kermel.

De 18 500 en 1904, Dakar passe à 25 000 habitants en 1909 et devient le premier port du Sénégal. La reconstruction de la gare ferroviaire est entreprise et l’Hôtel de ville est édifié en 1918.

Le dépôt du chemin de fer vers 1910

Blaise Diagne qui a obtenu la citoyenneté pleine de tous les habitants des quatre communes en 1916, est élu maire de Dakar en 1920 et le restera jusqu’à sa mort en 1934. En 1921 la capitale compte 32 440 habitants dont 1661 Européens, alors que l’île se dépeuple progressivement pour se réduire à 700 habitants en 1926. Gorée est finalement rattachée à Dakar en 1929. Pendant cette période on observe une vague d’immigration libanaise; cette immigration libanaise a en réalité commencé dès 1890 à Saint Louis. Dans la capitale ces nouveaux venus s’intègrent le plus souvent dans le petit et moyen commerce. La cathédrale du Souvenir africain est inaugurée le 31 mars 1929 en présence de nombreuses personnalités dont Blaise Diagne. Une des cloches de la Cathédrale est offerte par Armand-Pierre Angrand et sa famille. À la fin des années 1930, l'agglomération compte 100 000 habitants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale le contrôle de l'AOF constitue un enjeu non négligeable. Une tentative de débarquement des Alliés (Opération Menace ) échoue le , au bout d'une lutte fratricide connue sous le nom de bataille de Dakar.

Une capitale cosmopolite

Fichier:Dakar centre ville.png
centre ville 2010

En 1947 le président Vincent Auriol est le premier chef d’État français à se rendre en visite officielle en Afrique noire[13]. À ce moment-là Dakar compte environ 135 000 habitants. L'essor démographique engendre une pénurie de logements, d'emplois et de matières premières. Le le général de Gaulle se rend à son tour à Dakar où il est accueilli fraîchement par des manifestants réclamant l’indépendance du pays[14], qui se concrétisera deux ans plus tard. Dakar devient d'abord la capitale de l'éphémère Fédération du Mali, puis celle de la République du Sénégal le .

Dans la foulée de la décolonisation, la Grande Mosquée de Dakar est édifiée en 1964.

En juin 1978 le siège de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est transféré de Paris à Dakar[15].

Plusieurs réformes portant sur la décentralisation et la déconcentration marquent des étapes importantes dans l'évolution de la commune, d’abord en 1972, puis en 1983 et surtout en 1996 lorsque la commune de Dakar est découpée en 19 communes d'arrondissement.

Le , le Monument de la Renaissance africaine est inauguré pour le cinquantenaire de l'indépendance sénégalaise. Il s'agit de la plus grande statue au monde. Elle est haute de 52 mètres et a été construite par des Nord-Coréens. Peu avant son inauguration, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Dakar pour demander la démission de Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, car cette statue a coûté entre 9 milliards[16] et 15 milliards de francs CFA[17] (15 à 23 millions d'euros) alors que le pays connaît une crise économique et que la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté[18].

L'agglomération dépasse depuis 2010 les trois millions d'habitants et son engorgement croissant (pas facilitée par la position géographique de la ville qui lui permet difficilement de s'étendre) constitue un défi majeur pour les transports, le développement et l'environnement, à tel point que la fondation d'une nouvelle capitale administrative est à l'étude depuis cette même année[19].

Géographie

Site et climat

14° 43′ 10″ N, 17° 28′ 21″ O

Fichier:Inondations en août 2005.jpg
Inondations en août 2005

Dakar se situe sur un ancien volcan – aujourd'hui surmonté par le phare des Mamelles – qui aura donné, après une longue érosion, le promontoire rocheux de la presqu'île du Cap-Vert, l'île de Gorée au sud, les îles de la Madeleine à l'ouest et l'île de Ngor au nord. Du Plateau administratif aux faubourgs tentaculaires de Pikine et Guediawaye, le Grand Dakar s'étend sur la quasi-totalité de la presqu'île du Cap-Vert.

Dans une zone tropicale subdésertique, Dakar bénéficie d'un microclimat de type côtier, influencé par les alizés maritimes et la mousson[20]. La saison chaude et humide s'étend de juin à octobre avec des températures avoisinant 27 °C et un pic de précipitations en août (250 mm). Des inondations exceptionnelles se sont produites en août 2005. Pendant la saison sèche et un peu plus fraîche qui commence en novembre et dure jusqu'en mai, il ne pleut pratiquement pas (environ 1 mm par mois)[21].

Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Température mensuelle moyenne minimale (°C) 18 18 18 19 21 24 25 26 25 25 23 21 2010
Température mensuelle moyenne maximale (°C) 25 25 25 25 26 28 30 30 31 31 30 27 nc
Précipitations
(hauteur moyenne en mm)
1,7 mm 0,8 mm mm mm 0,1 mm 7,9 mm 35,3 mm 117,1 mm 86,9 mm 18,7 mm 0,2 mm 3,4 mm 2010
Source: [12]

Population

Un habitat dense

Dakar est l'une des plus grandes villes d'Afrique, sa croissance démographique est importante et son nombre d'habitants s'élève rapidement. D'une population de 400 000 habitants dans les années 1970, l'exode rural l'a fait plus que quadrupler en 20 ans.

Lors du recensement de 2002 la population des 19 communes d'arrondissement s'élevait à environ 955 897 personnes, pour 143 165 ménages et 77 960 concessions.

Au dernier recensement général de la population, de l'habitat, de l'agriculture et de l'élevage (RGPHAE) publié en septembre 2014, Dakar comptait 3 139 325 habitants en 2013, soit près du quart de la population totale du Sénégal (23,2% - 13 508 715 habitants) sur une superficie représentant seulement 0,3% de la superficie totale du pays. Avec 3 139 325 personnes, la région se classe parmi les 50 premières villes les plus peuplés d'Afrique.

Organisation territoriale

Hôtel de ville (phot. François-Edmond Fortier, vers 1920)
Les 19 Communes d'arrondissement de Dakar

Dakar est le chef-lieu du département de Dakar et la capitale de la région de Dakar.

De plus en plus peuplée, la ville a été découpée en 19 communes d'arrondissement en 1996 qui sont :

La plus étendue est Yoff, au nord, mais c'est à Dakar-Plateau, dans la pointe sud, que se concentrent l'activité économique et la plupart des institutions. Les plus touristiques sont Ngor sur la pointe des Almadies à l'ouest et surtout Gorée à l'est.

Dakar est aussi le siège de l'archidiocèse de Dakar. Son archevêque est Monseigneur Benjamin Ndiaye, depuis le 21 février 2015.

Pollution

La qualité de l'air à Dakar est mauvaise en raison des particules fines provenant en partie du désert. A Dakar, comme dans de nombreuses autres villes d'Afrique, la concentration de microparticules toxiques (PM10 et PM2.5)[22] ainsi que le taux de pollution atmosphérique dépasse 7 fois les taux de pollutions autorisés au niveau des normes internationales.[23]

De ce fait, la mairie de Dakar a mis en place plusieurs recommandations sanitaires comme limiter les activités sportives ou encore consulter un médecins si besoin...

La pollution provient aussi des générateurs de déchets produits par la ville. Pour lutter contre ce problème la ville a mis en place la direction de la planification et du développement durable. En effet, la gestion des ordures est problématique car plusieurs acteurs interviennent, dans une cohésion difficile. En 2015, le maire avait proposé que la thématique énergie-climat soit privilégiée.

Les collectivités territoriales sont des acteurs essentiels à l'adaptation au changement climatique ( EX : COP 21 ). Le Sénégal par la voix de son Président, Macky Sall, a plaidé pour l’accès à l’énergie des communautés africaines, par la promotion et le financement des énergies renouvelables[24] . Les collectivités territoriales mobilisent les multiples acteurs locaux pour favoriser les évolutions de comportements des citoyens. Au delà de la réflexion sur la question climatique, les séminaristes sont aller à la rencontre de terrains et d'acteurs clés du territoire de Dakar.[25]

Économie

Activités économiques

Le secteur industriel[26], traditionnellement orienté vers les industries alimentaires, chimiques ou textiles, le secteur du bois et de l’ameublement ainsi que le raffinage, rencontre aujourd’hui des difficultés. Comme ailleurs, l’industrie textile souffre des importations chinoises. Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) traversent une grave crise depuis trois ans. L'industrie des matériaux de construction est présente dans la ville avec l'usine de ciment et de granulats du groupe français Vicat.

En même temps que l'urbanisation, le secteur tertiaire s’est développé et c’est dans la capitale, tout particulièrement à Dakar-Plateau, que se trouvent les sièges sociaux des grosses sociétés (Air Sénégal International, Grands moulins de Dakar) et des grandes banques, telles que la Société générale de banques au Sénégal, la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal ou la Banque de l’habitat du Sénégal. La haute fonction publique y est également concentrée. Les télécommunications ont le vent en poupe et la société Orange, qui a repris la Sonatel, est omniprésente dans la ville.

Le tourisme, notamment le tourisme d’affaires, prend de l’importance, stimulé par des événements de portée internationale tels que le Rallye Dakar ou la Biennale d’Art contemporain. La notoriété de Gorée fait de la capitale un passage obligé.

Fichier:Immeuble bceao siege dakar au senegal.jpg
BCEAO siège social

Présent dans tout le pays, le secteur informel est particulièrement actif à Dakar, notamment dans le commerce, les transports et la construction.

Port de Dakar

L'économie numérique n'est pas en reste et commence à trouver son modèle entre secteur formel (surtout constitué par les opérateurs télécoms et beaucoup de TPE) et informel (une myriade de prestataires de services et auto-entrepreneurs). En effet, depuis 2010, la ville monde Dakar voit de nouvelles initiatives innovantes se lancer comme le premier espace de coworking d'Afrique et action tank, qui depuis s'étend en France (à Nanterre), au Mali (Bamako), au Burkina Faso (Ouagadougou)... et relié à plus de 200 espaces dans le monde, créant ainsi une nouvelle dynamique pour les entrepreneurs de l'économie créative et permettant aux talents qui s'expriment souvent dans le secteur informel de se mettre en réseau et s'internationaliser différemment[27]. Dakar s'inscrit donc dans la vague de l'innovation et du changement qui traverse le monde, un futur en émergence dans lequel la parole de l'Afrique est présente.

En résumé, Dakar est une ville qui participe pleinement au concert des nations, pour citer le président Senghor, notamment économique au regard de son rôle de plateforme pour les échanges avec la région Afrique de l'Ouest.

Transports

Fichier:Carapide .jpg
Carapide

Proue verdoyante du continent, la presqu’île ne pouvait qu’attirer l’attention des premiers navigateurs et les colons ont su d’emblée tirer profit de cette position stratégique pour développer les échanges commerciaux, y compris dans le cadre de la traite atlantique. Le climat favorable ainsi qu’une rade en eau profonde des plus sûres constituaient autant d’atouts supplémentaires, que l’administration coloniale a cultivés en construisant notamment un port et une gare. Le chemin de fer naissant reliait Dakar à sa rivale Saint-Louis et ouvrait une voie de pénétration vers l’intérieur du pays.

Fichier:Transport en commun .jpg
Transports en commun

Grand port et nœud ferroviaire, Dakar trouve aussi sa place dans l’histoire de l’aviation. La première liaison aéropostale Toulouse-Dakar avait été établie en 1925. Le le premier vol supersonique commercial du Concorde, l'avion d'Air France, inaugurera la ligne Paris-Dakar-Rio de Janeiro pendant que celui de British Airways ouvrira la ligne Londres-Bahreïn.

L'image de la ville est indissociable de ses taxis jaunes et noirs et de ses « cars rapides » hauts en couleurs et parés d'inscriptions (Alhamdulillah le plus souvent), auxquels s'ajoutent aujourd'hui des minibus blancs privés. Mais les embouteillages sont fréquents, notamment à l'entrée de l'agglomération, et les chantiers de construction et de travaux publics omniprésents.

Des améliorations ont été perçues avec l'ouverture de la nouvelle autoroute à péage vers Diamniadio et la construction de l'aéroport international Blaise Diagne. Une liaison ferroviaire sera également construite vers de dernier.

Le transport en commun

Le transport en commun à Dakar est très dense avec divers moyens de transports. -Le car rapide -Le Ndiaga N'Diaye -Le taxi -Le clando -Le bus

Langues

Wolof

Le wolof, l'une des six langues nationales du Sénégal, est très répandu à Dakar et est largement utilisé dans les activités quotidiennes[28]. C'est la langue véhiculaire de la ville[29] et elle est en situation d'expansion au détriment des autres langues nationales et du français[30].

Français

Le français est la langue officielle et la langue unique de scolarisation du système public. En 2014, 50,0 % des habitants de Dakar de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 49,4 % savent le parler et le comprendre[31].

Anglais

L'anglais, simple langue étrangère récemment enseignée, ne remplit pas de rôle social particulier, mais des mouvements d'opinion se sont exprimés dans la presse pour demander son accès au rang de langue officielle afin d'être de plain-pied dans la mondialisation[30].

Culture

Le Festival mondial des Arts nègres, organisé dans la capitale à l'initiative de Léopold Sédar Senghor en 1966 et relancé en 2010, se voulait un événement sans précédent dans l'histoire culturelle, une affirmation solennelle et festive de la négritude.

Rattaché à l'Institut fondamental d'Afrique noire, le Musée Théodore Monod d'Art africain se consacre aujourd'hui aux arts et traditions de l'Afrique de l'Ouest, présentant en permanence environ 300 des 9 000 pièces qui constituent ses collections, tandis que des expositions temporaires mettent l'accent sur des thématiques particulières.

Grâce à l'inscription de l'île de Gorée sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1978, Dakar est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial, créée en 1993.

Créativité à l'Institut français Léopold Sédar Senghor

Haut-lieu d'échanges et de créativité, l'Institut français Léopold Sédar Senghor assure à la fois la diffusion de la culture française et la promotion de la culture du Sénégal. C'est l'un des derniers endroits où l'on peut voir des films après la fermeture des salles les unes après les autres.

Créé en 1999, le Festival international du film de quartier tente de redynamiser le Septième Art. C'est une vitrine pour les jeunes réalisateurs et le premier marché pour le cinéma, la télévision et le multimédia.

À côté de la scène classique du Théâtre national Daniel Sorano, inauguré en 1965 mais confronté à des difficultés budgétaires, le Festival international de toutes les danses Kaay Fecc, lancé en 2001, offre un nouvel espace à l'expression chorégraphique.

De renommée internationale, la Biennale d'art africain contemporain (Dak'Art) s'expose dans différents quartiers de la capitale depuis 1990.

Le Thiossane, la discothèque de Youssou N'Dour, et Metissacana, le cybercafé de la styliste Oumou Sy, sont d'autres lieux qui comptent dans la vie culturelle dakaroise.

Éducation

En 2000 le Forum mondial sur l'éducation a été organisé à Dakar, sous l'égide de l'UNESCO.

Comme d'autres, le secteur de l'éducation doit faire face à l'explosion démographique de la capitale, une croissance qui, pour les plus favorisés, fait parfois la part belle à l'enseignement privé.

Enseignement primaire et secondaire

Aire de jeux au Cours Sainte-Marie de Hann
Ecole Yavuz Selim Bosphore

Dakar abrite une quinzaine d’établissements d’enseignement secondaire. Les lycées publics sont le lycée Blaise-Diagne, le lycée Lamine-Guèye (anciennement Van Vollenhoven), le lycée Seydina Limamou Laye, le lycée John-Fitzgerald-Kennedy destiné aux jeunes filles mais ce n'est pas la seule école destinée aux jeunes filles, le lycée des Parcelles Assainies, le récent lycée Moderne de Dakar (LMD), le lycée Thierno-Seydou-Nourou-Tall (connu auparavant sous le nom de lycée d’application), le lycée Galandou-Diouf, le Lycée de Pikine, le Lycée Banque Islamique ainsi que le lycée Maurice-Delafosse qui prépare également aux carrières industrielles ou commerciales. Il y a des écoles billingues et anglophones comme : W.A.C.A. (West African College of the Atlantic), S.A.B.S.(Senegalese American Bilingual School), E.A.B. (École Actuelle Bilingue). Il faut y ajouter le lycée français Jean-Mermoz à Ouakam, qui reçoit la plupart des enfants d'expatriés, le Groupe Scolaire Yavuz Selim qui est une école sénégalo-turque privée qui offre une éducation de qualité pour les parents à la recherche d’un programme d’éducation bilingue au profit de leurs enfants. Il comporte: (le Collège et lycée Bosphore (garçons), le Collège et lycée Sultan(filles), la maternelle les Bourgeons et Prntemps, l'élémentaire Cascade et Printemps). Plusieurs écoles catholiques privées telles que le très cosmopolite Cours Sainte-Marie de Hann,l'institution notre dame de dakar, le collège du Sacré-Cœur ou l’école Sainte-Jeanne-d’Arc sont aussi présentes dans la capitale. Nombre de ces établissements comportent aussi des classes primaires.

Enseignement supérieur

Fichier:Bibliothèque de l'UCAD.jpg
Bibliothèque de l'Université Cheikh Anta Diop

Malgré le renom de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis et les efforts de décentralisation, une grande partie de l'enseignement supérieur sénégalais reste concentrée dans la capitale. Outre l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui accueille tant bien que mal près de 60 000 étudiants[32], on peut citer l'École nationale d'administration, l'École nationale d'économie appliquée, l'École inter-États des sciences et médecine vétérinaires, l'École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel mais aussi nombre d'établissements privés, choisis par les familles inquiètes de l'engorgement croissant de l'Université.

Le Centre africain d'études supérieures en gestion (Cesag), une grande école publique, a mis sur pied un MBA avec les universités de Paris I et de Paris Dauphine[33].

Tourisme

Fichier:PorteMillénaire.JPG
La nouvelle mosquée et la Porte du Troisième millénaire

Point d'entrée au Sénégal pratiquement incontournable, Dakar reçoit souvent la première tout voyageur se rendant à Saint-Louis, dans les parcs nationaux ou en Casamance. C'est aussi le port d'embarquement pour l'île de Gorée, la destination touristique par excellence.

Fichier:Monument de la Renaissance africaine.JPG
Monument de la renaissance

Si les embarras de la circulation et la modeste qualité de l'air n'y invitent pas aux séjours prolongés, bien des visiteurs mettent cependant leur escale à profit pour découvrir les vestiges architecturaux de l'AOF comme le Palais présidentiel et la Chambre de Commerce, plus récentes telle la Cathédrale du Souvenir africain, ou des créations plus contemporaines encore, à la manière de la Porte du Troisième millénaire dominant la corniche et du Monument de la Renaissance africaine.

Centre économique et ville de congrès, Dakar bénéficie également d'un tourisme d'affaires significatif. Le centre commercial Sea Plaza sur la Corniche est le plus grand de la sous-région ouest-africaine et comporte plusieurs grandes enseignes internationales.

Sport

Lutte sénégalaise au stade Demba Diop
Soirée à Dakar

Dakar réunit les grandes manifestations sportives et les principales infrastructures du pays, surtout celles dédiées aux sports nationaux que sont le football et la lutte sénégalaise – par exemple le stade Léopold Sédar Senghor ou le stade Demba Diop.

Même s'il est désormais très contesté, le Rallye Dakar a fait connaître la ville aux équipages et aux téléspectateurs du monde entier.

Graffiti a Dakar

Les Dakarois eux-mêmes ne sont pas en reste : il n'est pas rare de les voir courir ou jouer au ballon sur les plages.

Loisirs

La musique, la danse, la lutte traditionnelle font partie du paysage dakarois. La péninsule du Cap Vert est également un spot de surf réputé, exposé à la fois aux houles du nord et du sud de l'Océan Atlantique: il s'agit notamment de la première destination du film The Endless Summer (1966). On note aussi la présence d'un centre commercial d'envergure (le Sea Plaza) qui fut livré en 2010 possédant un Spa, une salle de jeux et un bowling, ceci étant inédit dans la capitale sénégalaise.

Villes jumelées

Personnalités nées à Dakar

Politique

Littérature

Musique

Arts plastiques

Cinéma et théâtre

Sportifs

Autres

Notes et références

  1. a et b Organisation des Nations Unies - Population 2011 des grandes villes du Sénégal
  2. (fr) « Dakar, la "fourmilière humaine" auditée », article de Moctar Dieng dans Sud Quotidien, 25 mai 2007 [1]
  3. Voir figure 5 p. 98, "28e carte des côtes maritimes du Sénégal depuis le cap vert jusqu'à l’île Gorée" dans "Cartes inédites d'Adanson sur le Sénégal" [2]
  4. (fr) « De l'origine de Sandaga, de l'île de Gorée et de Ouakam », Agence de presse sénégalaise, 4 octobre 2007, consultable sur Seneweb [3]
  5. (fr) « D'où vient le nom de Dakar ? », article de Dominique Mataillet sur Jeune Afrique.com, 24 juillet 2005[4]
  6. On trouve notamment cette dénomination dans le traité du 9 avril 1764 passé avec le damel du Cayor : « Je soussigné, Gouverneur pour le roi Damel de Rufisque, Binn et D'accard, et chargé de traiter toute affaire avec les Blancs au nom du roi Damel... », cité par Claude Faure dans Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914, p. 5
  7. Sauf indications contraires, la version du 21 octobre 2007 de l’histoire de Dakar s’appuie essentiellement sur deux sources, l’ouvrage de René Vanlande, Dakar !, Paris, J. Peyronnet et Cie, 1941 ( ?), 214 p. et la rubrique « Historique » du site de la commune de Dakar [5].
  8. (fr) René Vanlande, op. cit., p. 18
  9. Correspondance de Paul Boutet, secrétaire du capitaine de vaisseau Bruat, citée par René Vanlande, op. cit., p. 19
  10. (fr) « Célébrations nationales 2007 : Fondation de Dakar », sur le site culture.fr [6]
  11. Document cité par Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, p. 337
  12. (fr) Robert Gaffiot, Gorée, capitale déchue, cité par René Vanlande, op. cit., p. 24-25
  13. Source : TV5 [7]
  14. (fr) « Anniversaire du 26 août 1958 : Les porteurs de pancartes, à la mémoire de Tidiane Baïdy Ly », Le Soleil [8]
  15. Cf. Site de la BCEAO [9]
  16. « Confidences de Serigne Mamadou Bousso Lèye, ministre sénégalais de la Culture et de la Francophonie », in Jeune Afrique, no 2551, du 29 novembre au 5 décembre 2009, p. 41
  17. Ph. B., « "Érigé à Dakar, le monument de la Renaissance africaine divise la société sénégalaise" », sur Lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  18. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-04-03/senegal-polemique-autour-d-une-statue-les-opposants-au-president/924/0/440914 lepoint.fr - Sénégal : Polémique et manifestation autour d'une très coûteuse statue
  19. (fr) « Nouvelle capitale du Sénégal : Les chantiers de l'Anoci ont-ils fait oublier ce projet de Me Wade ? », Wal Fadjri [10]
  20. Le climat de la région de Dakar [11]
  21. Passage traduit de l'article Wikipédia en anglais
  22. « Accueil », sur www.air-dakar.org (consulté le )
  23. « qualite de l'air », sur ouestaf.com, (consulté le )
  24. « Environnement – Le Sénégal à la Cop21 », sur igfm..sn, (consulté le )
  25. « Accueil | Ville de Dakar », sur www.villededakar.org (consulté le )
  26. Paragraphe traduit de l'article Wikipédia en allemand
  27. « Avec Jokkolabs, Karim Sy parie sur le "co-working" - JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 31
  29. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 48
  30. a et b La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 46
  31. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
  32. (en) « At Africa's Crumbling Colleges, No Room for Students », The New York Times, 26 mai 2007
  33. GEO no 403 de septembre 2012 p. 70

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Richard J. Peterec, Dakar and West African Economic Development, New-York, Columbia University Press, 1967, XII-206 p. (Thèse)
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  • Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, 596 p.
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  • Claude Faure, Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914
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  • Emmanuel Seyni Ndione, Dakar, une société en grappe, Karthala, Paris, 1993, 212 p. (ISBN 2865374424)
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  • S. M. Tall, Les investissements immobiliers à Dakar des émigrés sénégalais. Émergence d'un nouvel acteur et mutations de l'espace urbain, Strasbourg, Université Louis Pasteur, 2000, 553 p. (Thèse)
  • Marc Vernière Volontarisme d’État et spontanéisme populaire dans l’urbanisation du Tiers-Monde. Formation et évolution des banlieues dakaroises. Le cas de Dagoudane Pikine, Paris, EPHE, 1973, 225 p. (Thèse de 3e cycle)
  • Marc Vernière, Dakar et son double Dagoudane Pikine, Paris, Bibliothèque Nationale, 1977, 278 p. (Thèse éditée)

Filmographie

Articles connexes

Liens externes