Dacian Cioloș

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Dacian Cioloș
Illustration.
Dacian Cioloș en 2019.
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 22 jours)
Élection 26 mai 2019
Législature 9e
Groupe politique RE
Président de l'Union sauvez la Roumanie

(4 mois et 6 jours)
Prédécesseur Dan Barna
Successeur Cătălin Drulă
Président du groupe Renew Europe
au Parlement européen

(2 ans, 3 mois et 17 jours)
Élection
Législature 9e
Prédécesseur Groupe créé
Guy Verhofstadt (ADLE)
Successeur Stéphane Séjourné
Président du Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité

(2 ans, 4 mois et 1 jour)
Prédécesseur Parti créé
Successeur Lui-même (USR)
Ministre roumain de la Santé
(intérim)

(11 jours)
Premier ministre Lui-même
Gouvernement Cioloș
Prédécesseur Patriciu Achimas-Cadariu
Successeur Vlad Voiculescu
Premier ministre de Roumanie

(1 an, 1 mois et 18 jours)
Président Klaus Iohannis
Gouvernement Cioloș
Législature 7e
Coalition PSD-PNL-UNPR-UDMR
(soutien externe)
Prédécesseur Sorin Cîmpeanu (intérim)
Victor Ponta
Successeur Sorin Grindeanu
Commissaire européen à l'Agriculture
et au Développement rural

(4 ans, 8 mois et 22 jours)
Président José Manuel Durão Barroso
Gouvernement Barroso II
Prédécesseur Mariann Fischer Boel
Successeur Phil Hogan
Ministre roumain de l'Agriculture
et du Développement rural

(1 an, 2 mois et 11 jours)
Premier ministre Călin Popescu-Tăriceanu
Gouvernement Popescu-Tăriceanu
Prédécesseur Decebal Traian Remeș (en)
Successeur Ilie Sârbu (en)
Biographie
Nom de naissance Dacian Julien Cioloș
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Zalău (Roumanie)
Nationalité Roumaine
Parti politique Indépendant (jusqu'en 2018)
PLUS (2018-2021)
USR (2021-2022)
REPER (depuis 2022)
Diplômé de USAMV Cluj-Napoca
ENSA Rennes
ENSA Montpellier
Profession agro-économiste

Dacian Cioloș
Premiers ministres de Roumanie

Dacian Cioloș (/dat͡ʃiˈan ˈt͡ʃjoloʃ/), né le à Zalău, est un agro-économiste et homme d'État roumain, Premier ministre entre et .

En parallèle d'un long parcours universitaire en Roumanie et en France, il travaille auprès des autorités locales, nationales et européennes en Roumanie sur des projets liés au développement rural. En 2007, le Premier ministre libéral Călin Popescu-Tăriceanu le nomme ministre de l'Agriculture et du Développement rural, fonction qu'il conserve pendant un an.

Il fait partie de la Commission européenne de 2010 à 2014, étant commissaire à l'Agriculture et au Développement rural.

Le , il devient Premier ministre, à la tête d'un gouvernement technocratique, en remplacement de Victor Ponta. Il quitte ses fonctions le , après la victoire du Parti social-démocrate aux élections législatives.

Il est élu député européen en 2019 sur la liste de la coalition entre son Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité (PLUS) et l'Union sauvez la Roumanie (USR). Il devient ensuite président du groupe Renew Europe. En , il prend la présidence d'USR, qui a absorbé le PLUS, et se voit de nouveau proposé comme Premier ministre mais le Parlement rejette son gouvernement proposé.

Études et famille[modifier | modifier le code]

Dacian Julien Cioloș[1] commence ses études agricoles au lycée agricole de Șimleu Silvaniei. Il les poursuit, de 1989 à 1994, à la faculté d'horticulture de l'université des sciences agricoles et de médecine vétérinaire de Cluj-Napoca, où il obtient son diplôme d'ingénieur horticulteur[2].

Il étudie ensuite à l'École nationale supérieure agronomique de Rennes en tant que boursier du gouvernement français entre 1995 et 1996. En 1996, Cioloș commence un DEA, suivi d'un doctorat en économie du développement agricole de 2000 à 2005, à l'École nationale supérieure agronomique de Montpellier[2].

Il est marié avec une Française[3], Valérie Villemin, qu'il a rencontrée pendant ses études en France. Le couple n'a pas d'enfants. Il parle, en plus du roumain, français et anglais. Cioloș est chrétien orthodoxe[4].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Au cours de 13 mois de stage, entre 1991 et 1996, il se spécialise dans l'agriculture écologique.

De 1997 à 1999, Dacian Cioloș travaille en tant que stagiaire auprès de la Commission européenne, en préparant le programme européen d'aide agricole SAPARD. Entre et , il occupe le poste de directeur du Programme de développement rural du județ d'Argeș.

Il travaille ensuite en tant que coordonnateur des programmes de coopération franco-roumaine dans le cadre du Centre international de coopération pour le développement agricole (CICDA) entre 1999 et 2001.

De à , il est délégué de la Commission européenne en Roumanie en tant que gestionnaire de tâches en agriculture et développement rural. En , Cioloș rejoint le ministère de l'Agriculture, d'abord en tant que conseiller du ministre, ensuite en tant que représentant du gouvernement roumain auprès du Conseil de l'Europe jusqu'en 2007[2].

Entrée en politique[modifier | modifier le code]

Le , à 38 ans, Dacian Cioloș est nommé ministre de l'Agriculture et du Développement rural dans le gouvernement minoritaire de centre droit du Premier ministre libéral Călin Popescu-Tăriceanu. Il quitte ses fonctions après la fin de la législature, le [2].

Environ quinze mois plus tard, le , il est investi par le Parlement européen au poste de commissaire européen à l'Agriculture et au Développement rural dans la deuxième commission José Manuel Durão Barroso. Bien que n'étant affilié à aucun parti politique, Dacian Cioloș est soutenu par le Parti démocrate-libéral, parti de centre droit au pouvoir à l'époque. Il assure cette fonction jusqu'au , date à laquelle il est remplacé par l'Irlandais Phil Hogan, nommé dans la commission Juncker. En , il devient conseiller pour la sécurité alimentaire de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne[5].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Technocrate d'initiative présidentielle[modifier | modifier le code]

Le , il est désigné par le président Klaus Iohannis pour occuper le poste de Premier ministre. Pour justifier cette nomination, le chef de l'État déclare : « Nous avons besoin d'un Premier ministre indépendant, ou technocrate comme on dit, d’une personne intègre, qui n’a pas été impliquée dans des scandales et qui a démontré être capable de gérer des situations compliquées. »[5]. Il annonce la composition de son gouvernement, constitué uniquement d'indépendants, le [6].

Large majorité au Parlement[modifier | modifier le code]

Le jour même, le Parti social-démocrate annonce qu'il votera l'investiture du cabinet, rejoignant le Parti national libéral (PNL), l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), et les députés représentant les minorités nationales, ce qui assure à Cioloș une écrasante majorité parlementaire[7]. Seuls s'y opposent l'Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) du président du Sénat Călin Popescu-Tăriceanu et le Mouvement populaire (MP) de l'ancien président Traian Băsescu[8],[9].

Le matin du , il décide de remplacer la ministre de la Justice, Cristina Guseth, dont la candidature a été approuvée par les commissions parlementaires mais dont les auditions ont révélé les faiblesses ; il envisage de proposer Mihai Selegean, ancien directeur de l'Institut national de la magistrature[10], mais désigne finalement Raluca Prună, fonctionnaire de la Commission européenne[11]. L'après-midi, il remporte le vote de confiance par 389 voix pour, 115 contre et 2 votes annulés[12]. Le soir au palais Cotroceni, il prête serment avec l'ensemble de ses ministres, devant le chef de l'État, les présidents des chambres parlementaires, le président de la Cour constitutionnelle, le Premier ministre par intérim sortant Sorin Cîmpeanu et les conseillers présidentiels[13].

Changements fréquents[modifier | modifier le code]

Le , Dacian Cioloș accepte la démission de sa ministre du Travail Claudia Costea, à la suite d'un désaccord au sein du gouvernement sur la réforme des traitements dans le secteur public[14]. Elle est remplacée quatre jours plus tard par son conseiller économique, Dragoș Pîslaru[15]. Une semaine après seulement, le , le Premier ministre demande à sa ministre des Fonds européens Aura Răducu de se retirer, se disant insatisfait de ses résultats à court terme[16]. C'est son conseiller aux affaires européennes, Cristian Ghinea, qui prend sa succession deux jours après[17].

Dès le lendemain, le , le chef de l'exécutif reçoit la démission du ministre de la Culture Vlad Alexandrescu, qui justifie son départ par les conflits engendrés depuis trois semaines par son projet de réforme de l'Opéra national de Bucarest et ce alors qu'il est l'un des ministres les plus appréciés du gouvernement, notamment pour avoir mis un frein définitif à un projet controversé de mine d'or sur un site archéologique de grande valeur[18]. Corina Șuteu, secrétaire d'État du ministère et ancienne directrice de l'Institut culturel roumain à New York, prend sa suite le [19]. Le Premier ministre indique six jours plus tard que le ministre de la Santé Patriciu Achimaș-Cadariu (ro) a quitté ses fonctions après que la presse a révélé que plusieurs hôpitaux publics ont cherché à tout prix à acquérir des désinfectants à moindre coût, achetant des produits inefficaces et mettant en danger la santé des patients ; en accord avec le président Iohannis, Dacian Cioloș prend lui-même la direction provisoire du ministère[20]. Vlad Voiculescu (ro), vice-président d'une organisation européenne de malades du cancer, devient ministre de la Santé 11 jours plus tard[21].

Il annonce le son intention de procéder à un remaniement ministériel touchant quatre postes : le ministre de l'Éducation Adrian Curaj (en) cède sa place à Mircea Dumitru (ro), le ministre démissionnaire des Transports est remplacé par Sorin Bușe, le ministre des Communications Marius Bostan voit ses fonctions confiées à Dragoș Tudorache, chef de la chancellerie du chef du gouvernement, et le ministre délégué aux Expatriés Dan Stoenescu est relevé de ses fonctions au profit de Maria Ligor (la)[22]. Delia Popescu devient ministre des Communications le , mettant fin à cinq semaines d'intérim[23].

Le ministre des Affaires intérieures Petre Tobă démissionne à son tour le , après que la Direction nationale anticorruption (DNA) a demandé au chef de l'État l'autorisation d'ouvrir une investigation à son encontre, sur des soupçons d'obstruction d'une enquête pour détournement de fonds de la part du service de renseignement du ministère[24]. Dragoș Tudorache, dont la tâche est principalement d'organiser les élections parlementaires du 11 décembre suivant, le remplace cinq jours plus tard[25].

Après la primature[modifier | modifier le code]

Succession[modifier | modifier le code]

À deux mois des élections générales, Dacian Cioloș se dit prêt à entamer un nouveau mandat à la présidence du gouvernement roumain en postant un message sur sa page Facebook. Le Parti national libéral (PNL) et de l'Union sauvez la Roumanie (USR) s'engagent alors à le proposer pour diriger l'exécutif en cas de victoire[26]. Le scrutin voit cependant la large victoire du Parti social-démocrate (PSD), qui rate de peu la majorité absolue à la Chambre des députés et au Sénat, et souhaite gouverner avec l'Alliance des libéraux et démocrates (ALDE)[27].

Sur proposition du PSD, le président Iohannis nomme l'ancien ministre des Communications Sorin Grindeanu au poste de Premier ministre le , après avoir repoussé la candidature de Sevil Shhaideh, premier choix du Parti social-démocrate[28]. Le , le gouvernement Grindeanu obtient la confiance des deux chambres par 295 voix favorables contre 133 oppositions[29].

Nouveau parti et élections européennes de 2019 et législatives de 2020[modifier | modifier le code]

Il annonce le la soumission des documents d'enregistrement pour un nouveau parti politique, appelé Mouvement Roumanie ensemble (Mișcarea România Împreună), qui se présentera aux prochaines élections[30]. Celui-ci prend le nom de Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité en .

Lors des élections européennes de 2019, il est élu sur la liste de la coalition entre son Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité (PLUS) et l'Union sauvez la Roumanie (USR). Le , il est élu président du groupe Renew Europe[31].

Après les élections législatives roumaines de 2020, l'USR-PLUS propose Cioloș au poste de Premier ministre[32]. Le , les trois partis se mettent d'accord sur un gouvernement de coalition dirigé par le libéral Florin Cîțu[33].

Président de l'Union sauvez la Roumanie et échec à former un gouvernement[modifier | modifier le code]

Dacian Cioloș est élu le président de l'Union sauvez la Roumanie — qui a absorbé le Parti de la liberté, de l'unité et de la solidarité trois mois plus tôt — en remplacement de l'ex-vice-Premier ministre Dan Barna ; il renonce en conséquence à présider le groupe Renew Europe au Parlement européen[34].

Dix jours plus tard, le président roumain Klaus Iohannis le charge de former un nouveau gouvernement, celui de Florin Cîțu ayant été renversé par une motion de censure soutenue, notamment, par l'USR. Le choix de Dacian Cioloș, qui dispose de dix jours pour présenter une équipe ministérielle aux deux chambres du Parlement, constitue une surprise puisqu'il ne bénéficie pas du soutien d'une potentielle majorité à l'issue des entretiens menés par le chef de l'État avec les représentants des différentes forces politiques, mais il a été le seul candidat formellement proposé dans le cadre de ces échanges. L'USR ayant causé la chute du gouvernement Cîțu et refusant de reconduire la majorité sortante sous la conduite du Premier ministre déchu, le Parti national libéral ne souhaite pas négocier avec elle, tandis que le président serait tenté de donner une leçon à l'Union sauvez la Roumanie dans l'optique de la forcer à accepter un nouvel exécutif sous l'autorité de Florin Cîțu[35],[36].

Il présente le sa liste de ministres au bureau national de l'USR, qui l'approuve[37]. Elle est confirmée dans la foulée par le comité politique[38], puis déposée le lendemain sur les bureaux des chambres du Parlement[39]. Le 20 octobre, comme pressenti, l'exécutif proposé n'obtient pas la confiance du Parlement[40].

Démission de l'USR et formation d'un nouveau parti[modifier | modifier le code]

Le 7 février 2022, il démissionne de la tête de l'USR[41], qu'il quitte le 31 mai suivant pour former REPER[42].

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ro) « Destinul franțuzesc al premierului desemnat. Ambasada Franței: "Dacian Cioloș nu e cetățean francez" », sur Realitatea.net, (consulté le ).
  2. a b c et d (ro) « Cine este Dacian Cioloș, Premierul desemnat de Iohannis », sur Mediafax.ro, (consulté le ).
  3. (ro) « Soția premierului nu este româncă », sur capital.ro, (consulté le ).
  4. (ro) Radu Eremia, « Cioloş, despre religia sa: Eu sunt creştin-ortodox », sur Adevărul, .
  5. a et b « Roumanie : Dacian Ciolos, un nouveau premier ministre très francophile », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  6. (ro) « Lista miniștrilor lui Dacian Cioloș », sur Cotidianul.ro, (consulté le ).
  7. (ro) « PSD, vot pentru noul Guvern », sur Cotidianul.ro, (consulté le ).
  8. (ro) « Parlamentarii ALDE vor vota împotriva Guvernului Cioloș », sur Jurnalul.ro, (consulté le ).
  9. (ro) « Traian Băsescu: Parlamentarii Mișcării Populare nu vor vota pentru instalarea Guvernului », sur Jurnalul.ro, (consulté le ).
  10. (ro) « Mihai Selegean, noua propunere a lui Cioloș pentru ministerul Justiției - Surse », sur Jurnalul.ro, (consulté le ).
  11. (ro) « Raluca Prună este noua propunere pentru portofoliul Justiției », sur Jurnalul.ro, (consulté le ).
  12. (ro) « Cabinetul Cioloș a trecut de Parlament », sur Cotidianul.ro, (consulté le ).
  13. (ro) « Cabinetul Cioloș a depus jurământul de învestitură », sur Jurnalul.ro, (consulté le ).
  14. (en) « Romania’s labor minister resigns after public wage law scandal », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) « Romanian PM's adviser takes over as the new labor minister », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (en) « Second change in Romania’s Government: EU funds minister resigns », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) « Romania’s Prime Minister promotes another one of his advisers to minister », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) « Romania’s culture minister resigns after scandal at the Opera », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) « Romania’s Prime Minister names new culture minister after scandal at the Opera », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) « Romania’s health minister resigns amid hospital disinfectants scandal », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (en) « Update: Vlad Voiculescu, the new Health minister. What did President Iohannis tell him? », Romania Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) « PM Cioloş announces cabinet reshuffling: Four ministers to be replaced », Romania Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en) « Delia Popescu, proposed the new minister of Communications », Romania Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) « Romania’s minister of interior resigns amid large corruption investigation », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) « Romanian PM appoints new interior minister », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Roumanie: des législatives à l'ombre de la corruption », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Roumanie: large victoire des sociaux-démocrates aux législatives », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Roumanie. Sorin Grindeanu nommé au poste de Premier ministre », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Le gouvernement roumain obtient la confiance du Parlement », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) « Former PM Dacian Ciolos registers new party called the “Romania Together Movement” - Business Review », sur Business Review, (consulté le ).
  31. https://www.politico.eu/article/ex-romanian-prime-minister-renew-europe/
  32. (en) Irina Marica, « RO health expert Alexandru Rafila, Social Democrats’ proposal for the PM seat, tests positive for COVID-19 », (consulté le )
  33. (en) « Update: Romania’s center-right coalition reaches agreement on the next Government », sur Romania Insider (consulté le ).
  34. (en) « Renew Europe chair Cioloş to resign and lead national party in Romania », sur Politico, (consulté le ).
  35. (en) Iulian Ernst, « President Iohannis nominates reformist leader Ciolos to form a Government », Romania Insider,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Bogdan Neagu, « Dacian Cioloș appelé à former le prochain gouvernement en Roumanie », Euractiv,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (ro) « Biroul Naţional al USR a agreat lista de miniştri şi programul de guvernare; vor fi supuse validării Comitetului Politic », Agerpres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (ro) « Comitetul Politic al USR a validat lista miniştrilor şi programul de guvernare al Cabinetului Cioloş », Agerpres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) « PM-designate Ciolos: We need an executive capable of taking responsability every minute », Agerpres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Roumanie-Le Premier ministre désigné Dacian Ciolos n'obtient pas la confiance du Parlement », sur Boursorama, (consulté le ).
  41. « Dacian Ciolos resigns as USR president », sur www.euractiv.com (consulté le )
  42. « Romania’s Ciolos leaves USR, forms new party », sur www.euractiv.com (consulté le )
  43. (en) « Chemical weapons – Honor bestowed upon OPCW director general (December 15, 2015) », sur Ministère des affaires étrangères France (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]