Désiré Hyacinthe Berthoin
| Désiré Hyacinthe Berthoin | ||||||||
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| Biographie | ||||||||
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| Naissance | Chatte (Isère) |
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| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | (à 66 ans) Autun |
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| Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
| Créé cardinal |
par le pape Benoît XV |
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| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par le cardinal Hector-Irénée Sevin |
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| Évêque d'Autun | ||||||||
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| « Adeamus ad throrium gratias » | ||||||||
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Désiré Hyacinthe Berthoin, né le à Chatte (Isère) et mort le à Autun, est un prélat catholique français, évêque d'Autun.
Biographie[modifier | modifier le code]
Désiré Hyacinthe Berthoin fait ses études au petit séminaire de La Côte-Saint-André puis au grand séminaire de Grenoble[1]. Ordonné prêtre à Grenoble le [2], il est nommé vicaire aux Charpennes[note 1]. En il est envoyé au séminaire français de Rome et obtient un doctorat en théologie et en droit canonique.
En , il devient professeur au grand séminaire de Grenoble. Il en prend la direction en , jusqu'en . Louis-Joseph Maurin, évêque de Grenoble, le choisit comme vicaire général. Le pape Benoît XV le nomme évêque d'Autun, succédant à Henri-Raymond Villard décédé[3]. Il est élu le , sacré à Grenoble le par le cardinal Hector-Irénée Sevin, et prend possession de sa nouvelle fonction le . À la tête de son diocèse D. H. Berthoin doit faire face à sa mauvaise santé et aux difficultés liées à la guerre. Son épiscopat est marqué par la canonisation, le , de Marguerite-Marie Alacoque.
Publications[modifier | modifier le code]
Textes liés à la Première Guerre mondiale :
- Lettre circulaire à l'effet de demander des prières pour la France, , impr. de Dejussieu ;
- Lettre au sujet de l'emprunt national, , impr. de Dejussieu ;
- Ce que nous disent les morts de la Grande Guerre (allocution), 1917, impr. de P. Féron-Vrau.
Armes[modifier | modifier le code]
D'azur à la Croix d'or, chargée d'un Sacré-Cœur de gueules au naturel, cantonnée au 1 d'une montagne d'argent surmontée du monogramme de la Vierge de la Salette de même ; au 2 d'une marguerite d'argent boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople ; au 3 d'une clef d'argent ; au 4 des armoiries de la famille dauphinoise de la Colombière (3 colombes d'argent posées 1 et 2)[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les Charpennes sont un quartier de Villeurbanne, commune faisant alors partie du département de l'Isère.
Références[modifier | modifier le code]
- Thierry Keck, « Les évêques d'Autun au XXe siècle », Annales de l'Académie de Mâcon : société des arts, sciences, belles-lettres et d'agriculture, , p. 472-473
- « Mort de Mgr Berthoin, évêque d'Autun », Le Figaro, , p. 3
- André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au , Paris, H. Daragon, , 294 p., p. 130 lire en ligne sur Gallica
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le Moigne (sous la direction de), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Éditions du Cerf, (ISBN 978-2-204-09041-4), p. 71.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
