Culture de la Roumanie

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La culture de la Roumanie, pays de l'Europe du Sud-Est, désigne les pratiques culturelles observables de ses habitants.

Ancienne maison traditionnelle de Chiojdu, dans le județ de Buzău, en Moldavie, conservée au Musée du Village de Bucarest.

Sources[modifier | modifier le code]

La culture traditionnelle des Roumains puise à quatre sources principales :

Aujourd'hui, la culture traditionnelle et savante est toujours là, mais à côté se développent plusieurs formes nouvelles de culture populaire, comme dans d'autres pays, certaines puisant aux racines anciennes, d'autres d'inspiration complètement différente (par exemple, les Roms développent des styles architecturaux et musicaux propres qui puisent tant du côté de leurs propres traditions que du côté de Bollywood, du rap, du hip-hop et du raï, et ces styles diffusent largement au-delà de leur communauté).

Société[modifier | modifier le code]

La société de la Roumanie comprend :

Durant un demi-siècle de dictatures et de pénurie, les Roumains n'ont eu le droit de se plaindre de rien et ont dû afficher une unanime camaraderie, mais depuis la « Libération de 1989 » ils ne cessent de se plaindre de tout et de se lamenter, à longueur de médias, de leur propre inconstance, arrivisme, inculture, paresse, corruption, désorganisation, inefficacité, pauvreté, le tout démenti par les chiffres, les analyses statistiques et sociologiques et un développement qui reste très visible malgré la crise[2]. Cette complainte est désormais inhérente à la culture et la société roumaines actuelles, et l'historien Neagu Djuvara l'a appelée la « culture Aoleu-vai-de-noi » (« Aïe-aïe-aïe-pauvres de nous »)[3]. La principale illustration de la « culture Aoleu-vai-de-noi » est l'aphorisme suivant, dû à l'humoriste et essayiste George Pruteanu : « Comment les Roumains pourraient-ils se défaire de leurs démons, alors qu'on leur apprend à l'école primaire le poème de Tudor Arghezi Chiot au poil crépu, qui vole le canard tout frais, j'ai beau l'avoir vu, lui jure que c'est pas vrai !, au collège le poème populaire Miorița qui raconte comment deux mauvais bergers complotent pour assassiner le bon berger, et au lycée le poème Étoile du matin de Mihai Eminescu où une minette superficielle, après avoir mené un génie au bord de la folie et du suicide, lui préfère un bellâtre inculte ».

Langue[modifier | modifier le code]

Les Roumains décrivent souvent leur pays comme une « île de latinité dans un océan slave ». Cette expression isolationniste a été popularisée par Nicolae Iorga, historien et homme politique de l'entre-deux-guerres. Elle est toutefois fausse car les Roumains partagent de nombreux traits culturels et lexicaux avec leurs voisins, dont la Hongrie qui ne fait pas partie des pays slaves. En effet, la latinité est essentiellement linguistique : sur les autres plans de la culture traditionnelle, la Roumanie se situe bien au carrefour de l'Europe centrale à laquelle elle appartient par la Transylvanie, de l'Europe orientale à laquelle elle appartient par la Moldavie, et des Balkans auxquels elle appartient par la Valachie et la Dobrogée. Par ailleurs, depuis l'époque des Lumières, la Roumanie a subi une très forte influence occidentale et notamment française, combattue jadis par des partisans de l'« autochtonisme orthodoxe » tels le philosophe Nae Ionescu ou l'essayiste Nichifor Crainic, et plus récemment par des polémistes nomenklaturistes passés du communisme au nationalisme comme Adrian Păunescu ou Corneliu Vadim Tudor.

Religion[modifier | modifier le code]

Mythologie[modifier | modifier le code]

Francophonie[modifier | modifier le code]

À peu près 15 % de la population roumaine comprend et parle le français, et le pays fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie. Avant 1989, à peu près tous les Roumains ayant dépassé l'école primaire, comprenaient et parlaient le français, en partie grâce à l'héritage latin commun aux deux langues, mais surtout grâce à la francophilie héritée de l'influence des Lumières au XVIIIe siècle, et de l'aide française à l'unité roumaine durant le XIXe siècle. La composante révolutionnaire de l'identité roumaine doit beaucoup à l'influence française. Jusqu'en 1945, la Roumanie et la France avaient gardé des relations culturelles et politiques étroites, et partagé les mêmes orientations politiques[4]. En 1968 encore, lors de sa visite à Bucarest en mai, Charles de Gaulle était spontanément ovationné à Bucarest, alors qu'il était conspué à Paris[5].

Mais après 1989, les Roumains découvrent que dans les médias francophones, leur pays n'est plus dépeint comme un allié, une « petite sœur des Balkans », et Bucarest comme un « petit Paris »[6], mais comme une sorte de Syldavie[7] plutôt sordide (le sort des orphelins et des Roms domine l'espace médiatique), un pays suspect de fascisme, de xénophobie et d'antisémitisme atavique[8]. Mortifiés par cette image péjorative qu'ils ressentent comme roumanophobe, de nombreux Roumains se tournent vers d'autres horizons culturels, et les productions en français disparaissent à la télévision roumaine. De plus, auprès de jeunes, l'omniprésence de l'anglais, notamment dans le monde économique, a aussi joué un rôle important. Malgré tout, les médias français conservent des antennes en Roumanie : RFI a une importante filiale à Bucarest avec des émissions le plus souvent en roumain, mais aussi en français le soir et la nuit[9].

Littérature[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Auteurs[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Arts séquentiels et audiovisuels (arts de la scène, cinéma, bande dessinée, média audiovisuels, internet)[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Opéra et opérette[modifier | modifier le code]

Ballet[modifier | modifier le code]

Oleg Danovski (ro)

Danse[modifier | modifier le code]

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays…

Pour le domaine de la marionnette, la référence este : Arts de la marionnette en Roumanie, sur le site de l'Union internationale de la marionnette UNIMA).

Cinéma[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Internet (.ro)[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Arts plastiques (arts graphiques et visuels, sculpture)[modifier | modifier le code]

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Georges Enesco

La musique roumaine est une douce et agréable alchimie entre les différentes cultures qui l'ont influencée. Ainsi la musique grecque, hongroise, slave, turque et occidentale se retrouvent dans les chansons, que celles-ci soient anciennes ou récentes. Inversement, la musique roumaine a influencé celle des voisins, et on la retrouve chez des compositeurs hongrois (Franz Liszt, par exemple) ou russes.

La musique traditionnelle est encore très présente en Roumanie (le musicologue Constantin Brăiloiu a recueilli beaucoup de pièces au début du XXe siècle) et elle comporte deux styles :

  • la musique populaire, dite folklorique, faite de chansons, de danses, de musiques festives : deux chaînes de télévision : Etno-TV www.etno.ro/ et Favorit TV, en diffusent exclusivement, la chaîne nationale en diffuse également toutes les semaines ;
  • les colinde, à thème religieux ou historique, qui sont des invocations, des vœux, voire des prières, mais qui restent laïques, et très différentes de la musique religieuse qui, elle, est une musique savante byzantine.

La musique classique est la même qu'ailleurs dans le monde. La Roumanie a eu aussi ses artistes classiques internationalement connus, tels le compositeur Georges Enesco, le chef d'orchestre Sergiu Celibidache ou la chanteuse d'opéra Angela Gheorghiu. Plusieurs orchestres symphoniques se produisent, le plus connu étant celui de Bucarest.

Parmi les musiques modernes, la musique populaire a connu une vraie explosion dans la période d'entre les deux guerres, avec des chanteurs très riches et célèbres allant parfois jusqu'à Hollywood, tels Gică Petrescu.

Le régime communiste de Roumanie rangé la musique en trois catégories : la classique, peu développée (on disait alors qu'un quatuor à cordes, c'était « l'orchestre symphonique national, de retour de tournée en Occident »), la « légère » (musică ușoară), une sorte de pré-disco très aseptisé que l'on pouvait entendre et voir dans les émissions de variétés de la télévision et aux festivals de jeunesse (évidemment politisés) comme ceux organisés par Adrian Păunescu, et la musique populaire roumaine, très développée quant à elle, comme en témoigne par exemple Maria Tănase, mais « caviardée » des textes évoquant la religion, des idées libertaires, le sexe ou les fêtes de la noblesse, et même souvent jouée sans paroles (la flûte de Pan notamment a eu beaucoup de succès, avec des virtuoses comme Gheorghe Zamfir ; elle a aussi continué à vivre hors-frontières, comme le montre l'exemple de Vladimir Cosma connu pour ses musiques de films, dont Le Grand Blond avec une chaussure noire).

Depuis la Libération de 1989 les musiques modernes sont toutes présentes en Roumanie, et parmi les jeunes, les plus en vogue sont la musique rap roumaine, le house, le pop, les différents styles rock, et, parmi les jeunes de banlieue issus des minorités, les manele qui puisent dans les mélodies des Roms, dans le rap arabo-européen, dans le hip-hop et le raï.

Arts et traditions populaires[modifier | modifier le code]

Contes populaires[modifier | modifier le code]

Le folkloriste Petre Ispirescu (1830-1887).

Un certain nombre de contes (basme) populaires roumains ont été rassemblés et publiés par l'auteure allemande Mite Kremnitz (amie de la reine Élisabeth) sous le titre de Rumänische Märchen (1882). D'autres recueils ont été publiés notamment par Petre Ispirescu, Vasile Alecsandri, Pauline Schullerus (1907) ou Ion Creangă (1956)[12].

Artisanat[modifier | modifier le code]

Textiles, cuir, papier[modifier | modifier le code]

Bois, métaux[modifier | modifier le code]

Poterie, céramique, faïence[modifier | modifier le code]

Verrerie d'art[modifier | modifier le code]

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie[modifier | modifier le code]

Religions et croyances[modifier | modifier le code]

Fresque dans la cathédrale patriarcale de Bucarest

Symboles et fêtes[modifier | modifier le code]

Les fêtes officielles, pour la plupart jours fériés, sont :

Date Nom français Nom roumain Précisions
1er et 2 janvier Jour de l'an / Nouvel an Anul nou jour férié
en avril ou en mai Pâques Paște / Paști Pâques orthodoxe, jour férié
1er mai Jour du travail Ziua muncii jour férié
en mai ou en juin (le dimanche et le lundi) Pentecôte Rusalii / Pogorârea Sfântului Duh / Cincizecimea[13] 50 jours après Pâques orthodoxe, non férié
10 mai Fête nationale[14] Ziua independenței Jour non férié commémorant l'indépendance des Principautés unies de Moldavie et de Valachie vis-à-vis de l'Empire ottoman, proclamée 10 mai 1877 (pour la famille royale roumaine, cette date est la Ziua regală commémorant la prestation de serment de Carol Ier en tant que prince souverain de Roumanie le 10 mai 1866 et son couronnement en tant que roi le 10 mai 1881).
15 août Dormition Adormirea Maicii Domnului jour férié
30 novembre Saint André Sfântul Andrei non férié (mais l'église orthodoxe roumaine fait pression pour qu'il le devienne, car elle considère ce saint comme son fondateur)
1er décembre Jour de l'Union Ziua Unirii Jour férié commémorant l'union, proclamée le 1er décembre 1918 à Alba Iulia, entre le Vieux Royaume de Roumanie et les territoires austro-hongrois à forte population roumaine : la Transylvanie (dont la Marmatie méridionale, la Crișanie orientale et le Banat oriental) et la Bucovine (dont la Roumanie actuelle a gardé la moitié méridionale).
25 - 26 décembre Noël Nașterea Domnului (Crăciun) jour férié

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Cuisine[modifier | modifier le code]

Boissons[modifier | modifier le code]

Valorisation de la culture en Roumanie[modifier | modifier le code]

Musées et autres institutions[modifier | modifier le code]

Liste du Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit au Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial en Roumanie.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité (au 10/01/2016) :

Registre international Mémoire du monde[modifier | modifier le code]

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 10/01/2016) : aucun document.

Tourisme culturel[modifier | modifier le code]

Rayonnement culturel international[modifier | modifier le code]

Le nom du lettré moldave du XVIIe siècle Dimitrie Cantemir sur la façade de la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris (colonne de droite).

Réseau des universités de la mer Noire (de)
Le rayonnement culturel international de la Roumanie reste modeste, malgré l'action militante des centres culturels roumains fonctionnant auprès des ambassades et enchaînant des festivals, expositions et conférences sur les sujets les plus divers et les plus modernes, dans un esprit multi-culturel et européen. Cette modestie est proportionnelle aux moyens financiers du pays, mais elle est relative, car si elle reste mal connue, la culture roumaine a néanmoins donné de nombreux personnages d'envergure internationale, même si ce n'est pas en tant que roumains qu'ils sont connus (à titre d'exemple, l'explorateur antarctique Emil Racoviță figure comme "belge" comme le navire à bord duquel il embarqua, le poète Paul Celan figure comme "autrichien" parce qu'il écrivit en allemand, l'aviateur Traian Vuia comme "hongrois" parce que sa région d'origine appartenait à l'Autriche-Hongrie au moment de sa naissance, l'ingénieur Henri Coandă comme "britannique" parce qu'il travailla en Angleterre, le mathématicien et économiste Nicolae Georgescu comme "américain" parce qu'il enseigna aux États-Unis, et les lettrés Panaït Istrati, Eugène Ionesco ou Emil Cioran comme "français" parce qu'ils écrivirent en cette langue).

La culture roumaine rayonne surtout chez les autochtones de l'autre état à majorité roumanophone : la république de Moldavie, où les gouvernements pro-russes ou communistes ont pourtant tout fait pour lui barrer la route, en faisant inscrire dans la Constitution (article 13) que la langue du pays, dénommée ici « moldave », n'est pas du roumain, mais seulement « analogue au roumain » et en promulguant plusieurs lois qui empêchent les autochtones de faire librement référence à l'histoire ou à la culture du peuple roumain et de se définir comme membres de ce peuple[22], alors que rien n'empêche les colons russes et ukrainiens de faire librement référence à l'histoire et à la culture de la Russie ou de l'Ukraine, et de se définir comme « Russes » ou « Ukrainiens » (sans compter que c'est le russe, langue de 6 % de la population, qui est officiellement « langue de communication inter-ethnique »[23]).

C'est donc surtout à travers des personnages que la culture roumaine rayonne, indirectement, à l'international.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Il existe à Bucarest un « musée du Village », un « musée du paysan roumain », de nombreux orchestres folkloriques dans les restaurants et deux chaînes de télévision consacrées au folklore populaire (Etno-TV sur [1] et Favorit TV)
  2. Voir [PDF] [2], [3], « Cele mai importante stiri business- Business.rol.ro »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), CIA - The World Factbook - Rank Order - GDP (purchasing power parity) et [PDF] [4]
  3. Conférence-débat de Neagu Djuvara à l'initiative de l'institut Erudio, le , au Novotel Rive droite de Paris
  4. La France et la Roumanie ont partagé les mêmes orientations politiques y compris pendant la Seconde Guerre mondiale : au début de celle-ci la France est Alliée et la Roumanie, encore neutre, mène une politique pro-Alliée en transportant le gouvernement, le trésor de la banque nationale et les troupes polonaises sur la flotte roumaine jusqu'à Alexandrie, en territoire britannique (Grigore Gafencu, Préliminaires de la guerre à l’est : de l’accord de Moscou (21.08.1939) aux hostilités de Russie (22.06.1941), Egloff, Fribourg/Suisse 1944) ; après juin 1940, le gouvernement officiel (régime de Vichy en France, régime d'Antonescu en Roumanie), était dans chaque pays un satellite de l'Axe, tandis que des troupes dissidentes (France libre, Roumanie libre) combattent du côté Allié ; enfin à partir du 23- les deux pays s'engagent entièrement du côté Allié. Après 1945 en revanche, leur politique va diverger : libérale en France, communiste en Roumanie, et de plus la France signe le Traité de Paix de Paris de 1947 du côté des vainqueurs, la Roumanie du côté des vaincus.
  5. Sanda Stolojan, Avec De Gaulle en Roumanie, L'Herne, Paris 1991, (ISBN 2-85197-283-9)
  6. Paul Morand, Bucarest, Plon, Paris 1935
  7. Hergé, Le Sceptre d'Ottokar, série Tintin, Casterman
  8. Décrivant le fascisme roumain et ses crimes, des exégètes postulent que les courants xénophobes et antisémites feraient « partie intégrante » de l'identité roumaine, comme en rend compte Marc Semo dans son article « L'Horreur est roumaine », Libération du - [5].
  9. La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 175
  10. La nouvelle vague du cinéma roumain, film de Vincent Guyottot, Centre national de la cinématographie, Paris, 2010, 1 h 01 min (DVD)
  11. (en) « Europe balkanique, centrale et orientale », sur bulac.fr via Wikiwix (consulté le ).
  12. Jean Boutier, dans La Vie et l'œuvre de Ion Creanga (1930) mentionne également comme collecteurs de contes de la fin du XIXe siècle I.C. Fundesco, T.M. Arsenie, At. Marienesco, A. Odobesco, N.D. Popesco.
  13. Conformément à la loi no 202/2008.
  14. (ro) « Ziua de 10 mai, sărbătoare naţională. Preşedintele Iohannis a semnat decretul », sur Realitatea.net, (consulté le ).
  15. « Le savoir faire de la céramique traditionnelle de Horezu », sur Unesco.
  16. [6]
  17. [7]
  18. Il existe aussi des Hora féminines ou mixtes, non mentionnées dans l'enregistrement [8] ce qui a suscité de nombreuses protestations en Roumanie chez les spécialistes des arts et traditions populaires, non-consultés
  19. Dont la fiche d'enregistrement a aussi été incorrectement remplie comme « chant de groupe d’hommes, rituel de Noël (Moldavie) » où seul le syntagme « rituel de Noël » est exact [9] ce qui a également suscité des protestations
  20. « L'artisanat du tapis rural en Roumanie et en République de Moldova », sur Unesco.
  21. « Les pratiques culturelles associées au 1e mars », sur unesco.
  22. Voir Controverse identitaire en Moldavie.
  23. En république de Moldavie, toute référence à la roumanophonie est qualifiée par les autorités de manifestation de l'impérialisme roumain et de ses partisans (décrits comme des adversaires de la nation et agents d'une puissance étrangère) sur [10] et Academia Romana combate "limba moldoveneasca": ZIUA.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Diane Chesnais, Dictionnaire insolite de la Roumanie, Cosmopole, Paris, 2012, 158 p. (ISBN 978-2-84630-068-1)
  • Mircea Goga, La Roumanie : culture et civilisation, PUPS, Paris, 2007, 395 p. (ISBN 978-2-84050-532-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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