Culture d'Andronovo

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Culture d'Andronovo
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Haches de culture d'Androvono issues du gisement de Novoalekseevka.
Définition
Caractéristiques
Période Bronze ancien, moyen et final
Chronologie Du XIXe au IXe siècle av. J.-C.
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Subdivisions

Phase ancienne, phase moyenne, phase récente

La culture d’Andronovo, ou la famille des cultures d’Andronovo (un horizon archéologique) qui, au cours du IIe millénaire av. J.-C., se sont étendues sur un très large territoire en Sibérie méridionale, jusqu’au bassin de l’Amou-Daria au sud, et d’est en ouest entre les chaînes de l’Altaï et de l’Oural. Cet ensemble de cultures est passé par trois périodes différentes : la phase ancienne (XIXe – XVIe siècle av. J.-C.), la phase moyenne (XVe – XIVe siècle av. J.-C.) et la phase récente (XIIIe – IXe siècle av. J.-C.).

La plupart des chercheurs associent l'horizon d'Andronovo aux locuteurs des premières langues indo-iraniennes, bien que celui-ci ait peut-être chevauché dans ses franges nordiques la région du proto-ouralien[2].

Après les découvertes de 1914... des études récentes posent de nombreuses questions

Comme pour toutes les recherches archéologiques de l'Oural dans l'Ouest de la Sibérie et le Nord du Kazakhstan, la documentation de cette région, fondée sur une recherche active et l'accès aux sites, a été longtemps interrompue depuis la guerre froide en raison de son classement en zone militaire sous haute protection jusqu'en 1991[3].

Localisation, historique des découvertes, cultures concernées

Andronovo est en fait un ensemble de cultures, un horizon archéologique de l'âge du bronze final, pour l'essentiel entre 1800 et 1200 AEC[4]. Ces cultures font suite à la culture d'Afanasievo (3300/3200 - 2600/2400 avant l'ère commune). La culture de Sintashta (2100-1800) (qui possédait déjà des outils et des armes de bonne facture[5]), autrefois incluse dans la culture Andronovo, en est maintenant séparée, mais fait partie de son horizon culturel. La culture du Karassouk (1500 - 800) l'a remplacée, dans la partie la plus à l'Est de son espace d'expansion, jusqu'à l'Altaï, en Mongolie de l'Ouest, et sur les frontières du Xinjiang, dans les Tian Shan.

Les sous-ensembles culturels sont aujourd'hui :

  • Alakul (2000–1800 av. J.-C.), contemporaine et voisine (à l'Est) de la famille des cultures de Srubnaya (situés plus sur la face Ouest de l'Oural). La culture d'Alakul est considérée comme la composante principale de la famille Andronovo[6]
  • Fiodorovo[7] (1700–1300 av. J.-C. ?) (découvert en 1940). Les indices de sa présence se retrouvent jusqu'au Xinjiang
  • Alekseïevka (1200 –1000 av. J.-C.)[8].

Cette culture de la Sibérie méridionale, pour une part située entre le Don et le Ienisseï, date du IIe millénaire av. J.-C.. La culture a été relativement uniforme dans cette vaste zone et l'agriculture a joué un grand rôle. On y cultivait le blé et le mil et on y élevait du bétail, des chevaux et des moutons. Cette culture utilisait des métaux (minerais de l'Altaï), et son habitat pouvait comprendre jusqu'à dix grandes maisons de bois, à demi enterrées. La céramique comportait des bols et des pots larges (en forme de pot de fleurs) à fond plat, lissée, et décorée de motifs géométriques : triangles, losanges et méandres. Les défunts étaient en position contractée soit dans des tombes à cistes en dalles de pierres ou dans des espaces enclos sous forme de chambres de bois souterraines. Les constructions en bois dans des fosses riches peuvent avoir été le signe d'une certaine forme de différenciation sociale. L'ensemble des sites d'Andronovo est lié au groupe culturel du Sud de la Russie dite « aux tombes de bois » (Sroubna) et ces deux ensembles sont les branches du bloc culturel indo-iranien. Les populations d'Andronovo étaient les ancêtres des nomades Karassouk qui habitèrent plus tard l'Asie centrale et les steppes de Sibérie de l'Ouest[9].

Le site éponyme, Andronovo, est situé sur le fleuve Ienisseï, en Sibérie du Sud, découvert en 1914 (55° 53′ N, 55° 42′ E) - ce qui correspond à un site de l'extrême Est pour cette culture[10] - on y a découvert dans des cimetières de kourganes des squelettes en position accroupie. Bien que les tombes centrales aient été pillées on peut se faire une idée des dépôts funéraires qui sont en grande partie des céramiques avec quelques ornements, amulettes en canines d’animaux, bracelets en forme de gouttière… La culture d’Alakul, découverte dans les années 1940 et 1950, à l'Est près du village de Fiodorovo et à l'Ouest près du lac d'Alakul au Sud de l'Oural possède des rituels et des céramiques qui lui sont propres mais qui correspondent aussi aux aspects spécifiques des cultures d'Andronovo de l'Est et de l'Ouest. On y pratique majoritairement l’inhumation, la crémation y est très rare, et en dehors de l’aire habitée[11]. Le défunt est en position repliée, couché sur le côté gauche et les mains sur le visage. Des sacrifices d’animaux sont possibles, mais comparés aux périodes précédentes les ossements sont disposés différemment et de nature différente. Ils possédaient des outils et des armes de bronze de qualité, et de formes typiques[12]. L'usage diffère aussi par rapport aux cultures du bronze moyen qui ont précédé, comme la famille Sroubnaïa : celle-ci, comme ses précédentes n'employait le bronze que pour des outils et des ornements. Les armes apparaissent dans la famille Andronovo, à côté d'ornements féminins qui sont semblables à ceux des femmes Kazakh actuelles. Par ailleurs l'usage de chariots semble décroître avec le nombre sacrifices de chevaux[13].

Questions en suspens

L'un des problèmes concernant cette culture est son origine qui semble (aujourd'hui en 2014) provenir d'un assemblage dans lequel la culture de Sintashta domine. Elle est aussi peu distincte de la culture de Srubnaya[a]. La culture de Sintashta (2100-1800), qui possédait déjà des outils et des armes de bronze de bonne facture, autrefois incluse dans la culture Andronovo, en est maintenant séparée, mais fait partie de son horizon culturel. Le problème principal concernant cette région tient au fait que les groupes humains qui l'ont habitée alors, ont été en relation avec ceux des territoires voisins, tant vers l'ouest de l'Oural que vers l'Est, jusqu'au Xinjiang. Pour ce qui est de l'ouest de la steppe forestière, de l'ouest de la Sibérie, le phénomène de Seima-Turbino a légèrement précédé les cultures d'Andronovo et est entré en contact avec elles. Les cultures d'Andronovo (2100 - 1500) sont donc aussi associées, à ce « phénomène Seima-Turbino » (2100 - 1800)[14] et appartiennent à l'ensemble de la métallurgie eurasienne dont l'origine est située dans l'ensemble métallurgique circumpontique, dont les sites Yamnaya (3300 - 1900)[15] : bassin qui se déverse sur la mer Noire et la mer Caspienne[16]. Les métaux d'Andronovo contenaient en général des alliages d'étain dont la production s'est appuyée sur les oxydes de cuivre du centre du Kazakhstan et les dépôts de cassitérite de l'Est du Kazakhstan et de l'Altaï[17]. Ceci a conduit les archéologues à se référer à l'Ouest ou à l'Est de l'Oural. Par ailleurs il n'y a pas de chronologie unifiée entre les deux systèmes qui se sont construits pour l'âge du bronze, l'un à l'Ouest, européen (plus précisément Balkanique et Mycénien) et l'autre à l'Est (Chinois), le premier donne des dates plus anciennes que le second. Malgré tout, la trame chronologique de la province Circumpontique est bien définie (3300-1900 av. J.-C.), et la limite entre le premier âge du bronze et le bronze moyen est aujourd'hui (en 2007) situable entre 2700-2600[18]. Les problèmes de chronologie se rencontrent aussi pour ces périodes de transition entre le dernier âge du bronze et le premier âge du fer, de nombreuses cultures de ce type ayant été des producteurs et utilisateurs de bronze alors qu'elles correspondent à l'âge du fer.

Description

D'anciens agriculteurs sédentaires, qui passent à l'élevage et au nomadisme dans une phase récente

Les porteurs de cette culture pratiquaient l’agriculture céréalière (blé et orge) et un élevage sédentaire, qui devint transhumant dans les phases récentes. Le cheval était très répandu, et les tribus d’Andronovo étaient des spécialistes dans son élevage. Ils l’utilisaient notamment pour tracter des chars à deux roues dont on a retrouvé des exemples dans des nécropoles (ils constituent les plus anciens exemplaires de chars retrouvés[19]). La métallurgie était très développée. Les Andronoviens habitaient un territoire riche en minerais divers, qu’ils exportaient, notamment chez les populations proto-urbaines de Turkménie (culture de Namazga) et de Bactriane (Complexe archéologique bactro-margien). Ils pratiquaient activement la métallurgie du bronze. La poterie était assez élaborée aux XVe-XIIIe siècle, autour de deux styles différents, émanant de deux centres artisanaux, Alakul et Fedorovo. Aux phases anciennes, l’habitat était constitué de petits villages fortifiés. Avec le temps, ces fortifications disparurent, l’habitat s’organisa, et les villages devinrent circulaires. Les pasteurs de cette culture furent les premiers à employer la yourte.

Pratiques cultuelles et rites d'inhumation

La culture d’Andronovo est surtout connue par ses sépultures. Les morts étaient enterrés dans des nécropoles composées de kourganes (des tumuli), dont la taille varie selon l’importance du mort (jusqu’à 60 m de diamètre pour les plus massifs). La culture d’Alakul pratique surtout l’inhumation alors que celle de Fedorovo privilégie la crémation. La société semble être divisée en plusieurs classes, et était dominée par des guerriers-conducteurs de chars. Un cimetière et des traces de peuplement de l’une des tribus Andronovo ont été découverts en 1984 à Lissakovsk au Kazakhstan.

Les pratiques religieuses sont connues par l’archéologie. On pratiquait beaucoup de sacrifices, au cours de rituels dont l’archéologie a retrouvé la trace. Le feu et l’eau semblent aussi avoir été l’objet d’un culte important. Des sanctuaires des tribus d’Andronovo ont été retrouvés, notamment à Saimaly-Tach et Tamgaly. Ils sont situés dans des régions montagneuses. De nombreux pétroglyphes ont été gravés sur la roche. Ils représentent des scènes de guerre, de chasse, mais aussi des rituels. On y a retrouvé les traces d’un culte du soleil, représenté par anthropomorphisme. Il a été identifié à Mithra, le dieu-soleil des Indo-Iraniens, particulièrement important pour les peuples des steppes.

Des liens avec des populations plus ou moins éloignées

  • Selon une étude de linguistique comparée réalisée en 2003, la culture d’Andronovo serait à rattacher à l'ensemble culturo-linguistique des Indo-Européens[b]. Elle présente en effet par de nombreux aspects les traits qu’auront ultérieurement les civilisations iraniennes[20] : importance du cheval, de l’élevage, culte du feu, du soleil[c], rituels funéraires associant inhumation et crémation.
  • Les échanges sont incontestables avec les cultures d'Asie centrale et des steppes eurasiennes[21] : la mobilité liée au pastoralisme trouve sa motivation dans l'aridité croissante de cette période autour de 2200 av. J.-C., qui génère une réduction des forêts au profit des steppes, et les sites habités se retrouvent dans des zones de steppes. Le pastoralisme en découle comme adaptation à un nouveau contexte, qui n'excluait pas la perpétuation de la culture du blé et de l'orge lesquels se sont ainsi transmis à l'Est. L'usage du cheval, du char et des accessoires métalliques découlent de cette mobilité, avec la découverte de nouvelles ressources de métaux dans l'Est de l'Oural. Cette période d'expansion et d'exploration est surtout le fait de la vaste culture d'Andronovo et de celle de Seima Turbino (2100-2000) qui l'a précédée de peu. Elle correspond surtout à la période 2000-1800. Les nouvelles mines de l'Est de l'Oural étant au Kazakhstan, le déplacement s'est effectué vers l'Est et des contacts ont alors eu lieu avec les habitants des oasis d'Asie centrale, du type de Tianshanbeilu (vers 2000-1550 av. J.-C.).
Du Néolithique à l'âge du bronze en Chine et dans la steppe eurasienne[22].
  • Selon des recherches publiées en 2012[23], la culture d'Andronovo (le groupe de cultures désigné ainsi est situé vers 1900-1600), ainsi que ses voisines, ou précédentes comme le phénomène Seima-Turbino (2100-2000) et la culture d'Afanasievo (3300/3200-2600/2400)[d],[e], devenues des cultures de pasteurs nomades[24], sont entrées en contact permanent[f] avec les populations de l'Est du Xinjiang (Tianshanbeilu, (2000-1550), et d'autres régions proches du Lob Nor ainsi que les zones du Nord-Ouest de ce qui constitue aujourd'hui la République populaire de Chine, cultures de Qijia (2200-1600) et Siba (1900-1500)[g], et dans celles de Zhukaigou (2000-1400) et du Xiajiadian inférieur (2000-1400), en Mongolie-Intérieure, zones du Nord de territoires qui font partie de la République populaire de Chine actuelle. Elles y ont apporté des objets de bronze reconnaissables (des couteaux à boucle sur le manche, des parures) et certains aspects de leur technologie du bronze dans des régions qui en possédaient les minerais. Des artisans locaux ont ainsi appris à fabriquer les premiers objets de bronze trouvés en Chine, en particulier dans la culture de Qijia. Assez rapidement les sites d'Erlitou et ceux de la période d'Erligang montrent que d'autres artisans se sont spécialisés, qu'ils ont appris à réaliser des armes dans des moules en deux parties, puis, dans des réalisations de bronze d'une technologie plus complexe, des objets de prestige liés aux rites que pratique l'élite de l'âge du bronze chinois, en particulier la dynastie Shang et qui n'ont plus de liens apparents avec la culture d'Andronovo.

Génétique

Plusieurs échantillons d'ADN autosomal provenant des tombes de la culture d'Afanasievo ont pu être étudiés et publiés en 2015. Ils révèlent que les génomes de cette population sont remarquablement identiques à ceux de la culture Yamna, contemporaine dans la steppe européenne à plusieurs milliers de kilomètres de là. Ces échantillons ont aussi permis de déterminer que la culture d'Andronovo, plus tardive en Asie centrale et avec également de fortes caractéristiques culturelles et anthropologiques indo-européennes, a certes une population génétiquement très proche de celle de la culture d'Afanasievo, mais qu'elle n'en est pas issue. La culture d'Andronovo est en fait issue de la culture de Sintashta, elle-même directement issue d'une migration provenant de la culture de la céramique cordée en Europe du centre-nord, qui est une autre culture indo-européenne également très liée à la culture de Yamna (la population de la culture de la céramique cordée est aussi en grande partie issue génétiquement de celle de la culture de Yamna, mais elle a un faible mélange avec d'autres populations européennes qui lui conférent une signature génétique qui permet de la différencier des échantillons de la culture de Yamna, et cette signature se retrouve dans les échantillons des cultures de Sintashta et d'Andronovo mais pas dans ceux de la culture d'Afanasievo). La culture d'Andronovo est donc le fruit d'une seconde vague de migration de l'Europe vers l'Asie centrale, indépendante de celle qui avait engendré la culture d'Afanasievo. Les haplotypes Y trouvés dans la culture d'Andronovo le confirment également puisqu'ils sont majoritairement R1a, comme ceux de la culture de la céramique cordée en Europe centrale[25],[26].

Notes et références

Notes

  1. Evgenil Nikolaevich Chernykh (2008) : (en) « "Formation of the Eurasian "Steppe Belt" of Stockbreeding cultures" in Archaeology, Ethnology and Anthropology of Eurasia, no 35, pp. : 36-53 », sur ScienceDirect, (consulté le ) et "Ancient Metallurgy in the USSR: The Early Metal Age (New Studies in Archaeology)" (1993) : (en) « Ancient Metallurgy in the USSR: The Early Metal Age. p. : 206 », sur books.google.com (consulté le ).
  2. Cairn.info
  3. Peut-être sous sa forme préhellénique, si l'on considère le culte de Mithra comme un culte solaire, et son origine possible dans l'Antiquité orientale. Le culte de Mithra est documenté dès le IIe millénaire av. J.-C. : « Le premier texte connu qui mentionne cette divinité est un traité conclu entre des rois orientaux - dans des régions qui correspondent à l'Asie Mineure et à la Mésopotamie - vers 1380 av. J. -C. » in « archive CNDP », non signée et non datée. Mais cette partie mériterait d'être plus documentée avec des références claires et universitaires.
  4. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 298 situent cette culture, sur la carte qui sert ici de référence, sur une partie de la vallée de l'Ob et à cheval sur la frontière orientale entre les cultures de Seima-Turbino et d'Andronovo. Toutes ces cultures de l'âge du bronze « aux frontières » Nord-est, Nord, Nord-Ouest de la Chine actuelle, et au-delà vers l'Ouest et le Nord-ouest, sont pris dans un même ensemble comme des peuples de la steppe touchés par un phénomène géo-climatique, sur ces zones immenses. Les auteurs développent (p. 300 et suivantes) : un brusque changement du climat est apparu, en devenant instable, aux IIIe et IIe millénaires avant notre ère ; par exemple, après la longue période du maximum chaud et humide de l'Holocène, voilà qu'entre 2450-1950 un temps froid et sec s'impose, suivi d'une période plus chaude et humide entre 1950-1500, puis d'un épisode doux mais assez sec entre 1500-900. Les populations ont donc eu à s'adapter à ce nouvel environnement et à changer d'économie en passant de l'agriculture à l'agropastoralisme. L'origine de certaines populations dans la région métallifère de l'Oural explique aussi la dispersion des objets et de la technologie du cuivre (depuis la culture de Yamnaya - Cis-Oural du Sud-ouest) puis du bronze (The Urals and Western Siberia, 2014, p. 5,7,31,32,), sur d'aussi longues distances.
  5. Seima-Turbino et Andronovo sont associées sur une même période : 2100-2000 par les auteurs : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 297 sqq., mais dissociés dans : The Urals and Western Siberia, 2014, p. 15, 106 sqq. - 123 sqq..
  6. Pour un développement de cette partie : Préhistoire de la Chine : Du Néolithique à l'Âge du Bronze... et du Fer
  7. Cette culture présente une distribution des sites de ses anciens cimetières qui ressemble à celle des cultures des steppes eurasiennes. Celles-ci sont devenues de plus en plus mobiles et pratiquant le pastoralisme, comme les Yamnaya à l'Ouest de la mer Caspienne au cours de cette époque : Anthony, David, The Bronze Age and Early Iron Age Peoples of Eastern Central Asia, the University of Pennsylvania Museum, Philadelphie, 1998: 102-3, cité par : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 333

Références

  1. (en) J. P. Mallory (dir.) et D. Q. Adams, Encyclopedia of Indo-European culture, Londres, Chicago, Fitzroy Dearborn, , 829 p. (ISBN 1-884964-98-2)
  2. (en) Beckwith, Christopher I., Empires of the Silk Road: A History of Central Eurasia from the Bronze Age to the Present., Princeton University Press, 2009
  3. The Urals and Western Siberia, 2014, p. XV
  4. David Anthony 2007, p. 448
  5. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 38: figure. et nombreuses occurrences indexées.
  6. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 127
  7. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 138
  8. en:Andronovo culture
  9. archaeologywordsmith (Dictionnaire de l'archéologie)
  10. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 123
  11. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 134
  12. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 107
  13. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 135
  14. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 15 : Chronology and periodization. Les cultures de Seima-Turbino sont constituées, vers 2000, de peuples migrants, se déplaçant du Sud-est vers le Nord-ouest.
  15. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 15
  16. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 28-29, développements p. 38-40
  17. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 42
  18. The Urals and Western Siberia, 2014, p. 14
  19. Cf. (en) Niccolo Di Cosmo, Cambridge History of Ancient China, Cambridge, etc., Cambridge University Press, , 1148 p. (ISBN 0-521-47030-7), « The Northern Frontier in Pre-Imperial China », p. 903, se fonde sur des vestiges de la culture d'Andronovo remontant aux dernières années du IIIe millénaire av. J.-C.
  20. Cf. par ex. les actes du Colloque international de paléolinguistique d'Helsinki 1999, édités par : (en) Christian Carpelan, Asko Parpola et Petteri Koskikallio, Early Contacts between Uralic and Indo-European : Linguistic and Archeological Considerations, Finno-Ugrian Society, Helsinki, Suomalais-Ugrilaisen Seura, , 456 p. (ISBN 952-5150-59-3), p. 242. Voir aussi le point de vue d'une revue en ligne de [1] Cambridge University at Linguist list, de mars 2003.
  21. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 345
  22. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 298 et 301.
  23. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 297 sqq.
  24. Précisions sur les dates et la coïncidence de la fin d'un phénomène froid : peut-être que le mouvement migratoire s'explique pour des raisons climatiques : une période froide est signalée par The Urals and Western Siberia, 2014, p. 7 entre 2900 et 2300 BP : soit 2700-2100 av. J.-C.. La date ultime, 2100, correspond au début du mouvement Seima-Turbino.
  25. Allentoft et al, Population genomics of Bronze Age Eurasia, 2015, [2].
  26. Haak et al, Massive migration from the steppe is a source for Indo-European languages in Europe, 2015, [3].

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article (en) Ludmila Koryakova et Andrej Vladimirovich Epimakhov, The Urals and Western Siberia in the Bronze and Iron ages, Royaume-Uni, États-Unis, Australie, Cambridge University Press,, , 383 p. (ISBN 978-0-521-82928-1 et 0-521-82928-3) : Relié. (ISBN 978-0-521-82928-1) : Relié ; (ISBN 978-1-107-65329-0), 2014 : Collé. Noir et blanc.
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article (en) Li Liu et Xingcan Chen, The Archaeology of China : From the Late Paleolithic to the Early Bronze Age, New York, Cambridge University Press, , 482 p. (ISBN 978-0-521-64432-7).
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article (en) Dawid W. Anthony, The Horse, the Weel and the Language : How Bronze-Age riders from the Eurasian steppes shaped the modern world, Princeton and Oxford, Priceton University Press, , 533 p. (ISBN 978-0-691-05887-0).
  • (en) Sophie Legrand, « The emergence of the Karasuk culture », Antiquity, vol. 80,‎ , p. 843-856.

Articles connexes