Cuivrerie Saint-Éloi

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Cuivrerie Saint Eloi, magasin de la rue du Curé à Roubaix
Cuivrerie Saint Eloi, magasin de la rue du Curé à Roubaix

La Cuivrerie Saint Eloi est une ancienne manufacture de Roubaix, fabriquant des objets en cuivre, laiton et bronze[1] et fondée en 1883 par les frères Desclée[2],[3],[4],[5]. Au cours de son histoire, elle a porté plusieurs noms, le premier étant Manufacture d’appareils artistiques d’éclairage Desclée Frères & Cie.

D’abord focalisée sur la production d’appareils d’éclairage, elle édite ensuite des bronzes d'art aux sujets profanes et religieux ainsi que des objets liturgiques[1],[2],[3],[4],[5].

Elle disparaît probablement dans la seconde moitié du XXe siècle.

Historique[modifier | modifier le code]

Emplacement et points de vente[modifier | modifier le code]

Jules Desclée
Jules Desclée

La Cuivrerie Saint Eloi est une ancienne manufacture fondée en 1883 par les frères Henri-Jules Desclée et Jules-Louis Desclée[1],[2],[3],[4],[5].

Les ateliers étaient localisés rue de Tourcoing à Roubaix[1],[6],[3]. Ces derniers formaient une annexe de la société de distribution de gaz d’éclairage de Roubaix fondée en 1834 par leur père Henri-Philippe Desclée[1],[3].

Selon Ludovic Nys et Marc Belvaux, le siège social de la cuivrerie était situé à Tournai, 17 rue Saint Jacques[3] mais selon Gilles Maury, le siège social était bien roubaisien[1]. Il est à noter qu'un catalogue ancien indique une "administration" au 58 rue de Tourcoing à Roubaix[7].

L'entreprise possédait plusieurs points de vente[8] :

  • Bruxelles, Parvis Sainte Gudule n°3[9], puis rue de la Montagne n°52
  • Gand, rue aux vaches n°16 puis rue des champs n°72
  • Louvain, rue de la station n°94
  • Bruges, Dyver n°9
  • Roubaix, rue du Curé n°14-16 puis rue Jacquard n°47 (au moins à partir de 1926[10])
  • Paris, rue de Chateaudun n°10[11] bis puis rue Mabillon n°7[12].

Des luminaires aux bronzes artistiques et liturgiques[modifier | modifier le code]

Jusqu’en 1896, elle produit des appareils d’éclairage au gaz puis à l’électricité. Elle porte alors le nom de Manufacture d’appareils artistiques d’éclairage Desclée Frères & Cie[13].

Publicité pour la Cuivrerie Desclée Frères & Cie dans le journal L'Univers du 24 avril 1889
Publicité pour la Cuivrerie Desclée Frères & Cie dans le journal L'Univers du 24 avril 1889

Vers 1890, elle se met à produire des bronzes d’arts et des objets liturgiques[13]. La dénomination évolue et vers 1900, des cartes de visite portent la mention Manufacture de Cuivrerie religieuse, d'appareils artistiques d'éclairage Desclée frères & Cie[13].

Vers 1913, un feuillet publicitaire désigne l'entreprise comme Manufacture de bronzes d'art - Cuivrerie Saint Eloi - Desclée frères & Cie[14].

Collaboration avec Béthune et art néogothique[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Bethune
Jean-Baptiste Bethune
Appareils d'éclairage dessinés par Bethune pour Desclée Frères & Cie
Appareils d'éclairage dessinés par Bethune pour Desclée Frères & Cie

La production est presque exclusivement néogothique[1]. En effet, la famille Desclée, connue pour son engagement catholique ultramontain, est proche du baron Jean-Baptiste Bethune (1821-1894), architecte, designer et chef de file du néogothique belge. Avec Bethune, les frères Desclée avaient d’ailleurs fondé l’école Saint-Luc de Tournai en 1878[13]. Ils collaboraient régulièrement à la création d’images destinées à l’imprimerie de la Société de Saint-Jean-l’Évangéliste appartenant aux mêmes frères[13]. Enfin, Bethune avait conçu pour le père des Desclée l’abbaye de Maredsous (1872-1876)[13].

Chronologie du travail de Jean Baptiste Bethune pour la Cuivrerie Desclée Frères & Cie d'après Helbig
Chronologie du travail de Jean Baptiste Bethune pour la Cuivrerie Desclée Frères & Cie d'après Helbig

Bethune assume bénévolement la charge de directeur artistique et de designer de la cuivrerie[15],[16],[17]. Jules Helbig dans sa biographie du baron publiée en 1906 décrit son travail de la manière suivante :

« Tantôt il traçait personnellement les modèles; tantôt, il corrigeait ceux des dessinateurs de la maison; toujours, il revoyait les maquettes, qui étaient le plus souvent sculptées par Léonard Blanchaert[17]. »

Dans le cadre de ces activités, il visite régulièrement l’usine et travaille parfois dans l'urgence[15].

Avec Louis Cloquet, il conçoit également le magasin de Roubaix, rue du Curé, un bâtiment néogothique à l’allure extérieure de demeure médiévale et dont l’intérieur rappelle une nef d’église[15]. Ce dernier ouvre en 1891.

Succès aux expositions[modifier | modifier le code]

Après la mort de Béthune en 1894, un certain Monsieur E. Haverland. prend la direction de la cuivrerie[18]. L'entreprise remporte des médailles d'or aux expositions universelles de Lyon et d'Amsterdam en 1894 et 1895. En 1897, elle participe également à l'Exposition Internationale de Bruxelles. Le jury lui décerne un diplôme d'honneur[19],[20].

Les frères François[modifier | modifier le code]

A une date indéterminée, probablement dans les années 1900, les frères François, de leurs prénoms Lucien et Jean-François, deviennent respectivement directeur artistique et chef de fabrication[21].

Ils continuent dans le style néogothique belge cher à Bethune mais mettent davantage en avant leur volonté de participer à la renaissance de l'ancienne dinanderie belge ainsi que la qualité de leur production.

En 1903, l'entreprise voit la gamme de ses produits s'enrichir grâce à la récupération des dessins et des modèles dessinés par Bethune pour la société Bourdon-De Bruyne de Gand[22],[23]. Cette dernière cesse de fabriquer des luminaires et des objets liturgiques[23].

En 1913, la société participe à l'Exposition Universelle de Gand en exposant ses produits et son savoir faire[24].

La fin[modifier | modifier le code]

L'entreprise disparaît à une date inconnue. Les livres et articles consacrés à la cuivrerie Saint Eloi n'abordent pas le sujet, probablement par manque d'informations. Néanmoins, des publicités pour la cuivrerie paraissent régulièrement dans le journal La semaine religieuse du diocèse de Cambrai jusqu'en 1940[25]. Gilles Maury estime également que le magasin de Roubaix, rue du Curé, est détruit dans les années 1950-1960[26].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La manufacture produit des appareils d’éclairages (appliques, lustres, chandeliers…), des bronzes artistiques et liturgiques (thabors, croix et chandeliers d’autel, portes de tabernacle, lutrins…) presque tous de style néogothique[1]. L'esthétique des œuvres hérite du néogothique anglais de Pugin dont Jean Baptiste Bethune était admirateur[27].

La cuivrerie commercialise également pour garnir ses luminaires de globes en verre. Ceux-ci sont dessinés, comme une grande partie des œuvres, par Bethune[1].

Bien que les produits soient vendus sur catalogue, la maison fabrique couramment sur mesure pour les projets exceptionnels[1].


Le magasin de la rue du Curé à Roubaix rassemble tous les produits fort disparates de la cuivrerie et une carte postale présentant l’intérieur donne l’image d’un curieux capharnaüm où une baignoire peut côtoyer des manteaux de cheminées ainsi que des objets liturgiques.

Intérieur du magasin, rue du Curé à Roubaix
Intérieur du magasin, rue du Curé à Roubaix

Œuvres remarquables[modifier | modifier le code]

Voici une liste non exhaustive d'œuvres sorties des ateliers de la cuivrerie :

  • Autel majeur de l'église Sainte-Barbe de Gilly en Belgique (1925)[29]
  • 14 stations de Chemin de croix de la basilique Saint Materne de Walcourt en Belgique[30]
  • Reliquaires et croix d'autel pour l'église Saint-Géry de Ronquières en Belgique[31],[32],[33]
  • Couronne de lumière et objets liturgiques pour la basilique de Bon-Secours en Belgique[34],[24]
  • Autel de la chapelle des Dames de Marie à Saint-Josse-Ten-Noode (aujourd'hui disparu). Conçu par Lucien Francois, directeur artistique de la cuivrerie[24].
  • Autel de Saint Benoît dans l'abbatiale de Maredsous (aujourd'hui disparu). Conçu par Lucien Francois[24].
  • Couronne de lumière de la chapelle de l'abbaye du Mont César à Louvain. Conçue par Lucien Francois [24].
  • Autel de Saint Joseph de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille (uniquement la partie en bronze doré)[35] d'après les indications de Paul Vilain, architecte de la cathédrale, et sur les plans et détails de Lucien François, directeur de la cuivrerie, secondé pour l'exécution par son frère Jean François. L'autel est dédicacé en 1913.
  • Ameublement de la "chapelle de congrégation" de Marcq Institution (1927)[38]. La cuivrerie fournit un autel en marbre et laiton surmonté d'un "umbraculum" (voile), un tabernacle, un crucifix , une lampe de sanctuaire, des chandeliers, un tronc en laiton[38].
Intérieur de la chapelle de congrégation de Marcq Institution (1927).
  • Chandelier triangulaire et chandelier pascal (hauteur 1m75) pour la grande chapelle de Marcq Institution[39] (1929). Ils sont offerts par M. de Le Rue, professeur d'Histoire à l'Institution. Au dos du chandelier pascal se trouve le symbole du collège, l'étoile, avec en son centre, le monogramme de la Vierge-Marie (M et A entrelacés) et, sous l'étoile, les armoiries du donateur. Les lettres en taille supérieure des inscriptions (VICtIMae pasChaLI LaVDes / VIrgInIqVe genItrICI) forment un chronogramme. Le chandelier triangulaire, principalement en fer forgé, semble aujourd'hui avoir disparu.
  • "Ensembles d'objets et d'ornements" pour l'église de la Sainte-Trinité de Louvroil (1932)[40]
  • Couvercle des fonts baptismaux de l'église Sainte-Thérèse de Wattrelos (1932)[41]
Article sur le couvercle des fonts baptismaux de l'église Sainte-Thérèse de Wattrelos, Le dimanche du journal de Roubaix du 28 août 1932
Autel de Saint Pierre dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille

Les aigles lutrins[modifier | modifier le code]

La manufacture réalise de grands aigles lutrins inspirés de ceux de la fin du Moyen Âge. Leur production ne semble pas commencer pas avant 1896 et les premiers exemplaires photographiés apparaissent dans un catalogue daté de 1903. En voici une liste (non exhaustive) :

Participations et récompenses aux expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Maury 2014, p. 49.
  2. a b et c Nys et Vandevivere 1997, p. 41-43.
  3. a b c d e et f Belvaux 2016, p. 201.
  4. a b et c G.T., « Quelques travaux du jour », Bulletin des métiers d'art : revue mensuelle d'architecture et d'arts décoratifs,‎ , p. 285 (lire en ligne).
  5. a b et c K., « Foyers en cuivre », Bulletin des métiers d'art : revue mensuelle d'architecture et d'arts décoratifs,‎ , p. 8 (lire en ligne).
  6. Nys et Vandevivere 1997, p. 31-60.
  7. Belvaux 2016, p. 202.
  8. Nys et Vandevivere 1997, p. 41.
  9. Lettre "Dépôt général d'appareils d'éclairage et de bronzes d'art" à "Villard & Fabre", (lire en ligne)
  10. « La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai : bulletin hebdomadaire paraissant le samedi », sur Gallica, (consulté le ).
  11. « Fichier:Publicité pour la cuivrerie Desclée Frères & Cie dans L'Univers du 24 avril 1889.jpg — Wikipédia », sur commons.wikimedia.org (consulté le ).
  12. Paris-adresses : annuaire général de l'industrie et du commerce : corps constitués, administrations, professions libérales, propriétaires, rentiers, etc. de Paris et du département de la Seine, Paris, Ch. Alavoine et cie, , 2626 p. (lire en ligne), p. 2107.
  13. a b c d e et f Nys et Vandevivere 1997, p. 43.
  14. Nys et Vandevivere 1997, p. 51.
  15. a b et c Maury 2014, p. 52-53.
  16. Nys et Vandevivere 1997, p. 45.
  17. a et b Jules Helbig, Le baron Bethune: fondateur des écoles Saint-Luc, Lille, Desclée, DeBrouwer et Cie, , 400 p. (lire en ligne), p. 391.
  18. Louis Cloquet, « Chronique - Ecole de Saint-Luc », Revue de l'Art Chrétien, Tome VII, 5ème Livre, 4e série,‎ 39ème année, p. 434 (lire en ligne)
  19. Nys et Vandevivere 1997, p. 42.
  20. a b c et d Louis Dranoël, « Exposition internationale de Bruxelles - CXVII Section française : L'éclairage et ses appareils. La compagnie de gaz de Roubaix... », Le Monde Industriel, Revue universelle illustrée, no 3,‎ , p. 17-18.
  21. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  22. Nys et Vandevivere 1997, p. 46.
  23. a et b W. Nys, R. Steel, A.-M ten Bokum, J. Van Cleven, A. Van de Walle et T. Verhaert, Bourdon : 1811-1967, Antwerpen, Anne-Marie ten Bokum, coll. « Sterckshof Studies » (no 22), , 320 p. (ISBN 6625-036-4[à vérifier : ISBN invalide]), p. 73 & 140
  24. a b c d e et f Bondroit 1913, p. 378.
  25. « La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai : bulletin hebdomadaire paraissant le samedi », sur Gallica, (consulté le ).
  26. Maury 2014, p. 54.
  27. Maury 2014, p. 32-33.
  28. Maury 2014, p. 87.
  29. (en) « Balat object: 10071506 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  30. (en) « Balat object: 10076302 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  31. (en) « Balat object: 10029539 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  32. (en) « Balat object: 10029545 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  33. (en) « Monstrance-reliquaire de saint François-Xavier... », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  34. (en) « Balat object: 10062362 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  35. Chanoine H. Vandame, Recueil de la Société d'études de la province de Cambrai, vol. 2 : Deuxième visite à Notre-Dame de la Treille, Société d'études de la province de Cambrai, (lire en ligne), p. 39.
  36. Vandame 1920, p. 377.
  37. Vandame 1920, p. 385.
  38. a et b Lucien Marchant, L'Institution libre de Marcq-en-Baroeul, 1840-1940, premier collège libre de plein exercice, Lille, S.I.L.I.C., , 400 p. (lire en ligne), p. 392-396
  39. Lucien Marchant, L'Institution libre de Marcq-en-Baroeul, 1840-1940, premier collège libre de plein exercice, Lille, S.I.L.I.C., , 400 p. (lire en ligne), p. 388-389
  40. « L'inauguration de la nouvelle église à Louvroil », La Croix du Nord,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  41. « Le Dimanche du Journal de Roubaix », sur Gallica, (consulté le )
  42. Frédéric Vienne, Notre-Dame-de-la-Treille : du rêve à la réalité, Yris, , p. 209
  43. (en) « Arendlezenaar », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  44. (en) « Balat object: 36628 », sur BALaT KIK-IRPA (consulté le ).
  45. Henri Gautier, « "Paris-Bruxelles" : liste officielle des récompenses de la section française », L'exposition universelle 1900, nos 85-86,‎ 20-25 octobre 1897, p. 4-5 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Généralités par ordre chronologique[modifier | modifier le code]

  • Louis Dranoël, « Exposition internationale de Bruxelles - CXVII Section française : L'éclairage et ses appareils. La compagnie de gaz de Roubaix... », Le Monde Industriel, Revue universelle illustrée, no 3,‎ 1898 (année n°3), p. 17-18 (lire en ligne)
  • L.C. (Louis Cloquet ?), « Mélanges : L'art et l'autel », Revue de l'Art Chrétien,‎ , p. 418 et Planche IX (lire en ligne)
  • G.T., « Quelques travaux du jour », Bulletin des métiers d'art : revue mensuelle d'architecture et d'arts décoratifs,‎ , p. 285 (lire en ligne Accès libre)
  • L.C. (Louis Cloquet ?), « Chronique : Oeuvres Nouvelles : Fonderie Artistique de Roubaix - Statuette de la Vierge », Revue de l'Art Chrétien,‎ , p. 436-437 (lire en ligne)
  • K., « Foyers en cuivre », Bulletin des métiers d'art : revue mensuelle d'architecture et d'arts décoratifs,‎ , p. 8 (lire en ligne Accès libre)
  • Joseph Hoppenot, La Sainte Vierge dans l'Histoire, dans l'art, dans l'âme des saints et dans notre vie, Lille et Paris, Société de Saint-Augustin / Desclée de Brouwer et Cie, , 386 p. (lire en ligne), chap. 4 (« La Sainte Vierge dans notre vie »), p. 328
  • Joseph Hoppenot, Le crucifix dans l'Histoire, dans l'art, dans l'âme des saints et dans notre vie, Lille et Paris, Société de Saint-Augustin / Desclée de Brouwer et Cie, , 378 p. (lire en ligne), p. 306-307
  • A.C., « Une garniture de cheminée », Bulletin des métiers d'arts : revue mensuelle,‎ , p. 142-146 (lire en ligne)
  • Jules Helbig, Le baron Bethune : fondateur des écoles Saint-Luc, Lille, Desclée, DeBrouwer et Cie, , 400 p. (lire en ligne), p. 391 et planche XLIV
  • Th. Bondroit, « La participation tournaisienne », Bulletin des métiers d'art : revue mensuelle d'architecture et d'arts décoratifs,‎ , p. 374-380 (lire en ligne)
  • Chanoine H. Vandame, Recueil de la Société d'études de la province de Cambrai, vol. 5, t. 2 : Notre-Dame de la Treille - Documents et notes d'Histoire locale, Société d'études de la province de Cambrai, (lire en ligne)
  • Lucien Marchant, L'Institution libre de Marcq-en-Baroeul, 1840-1940, premier collège libre de plein exercice, Lille, S.I.L.I.C., , 400 p. (lire en ligne), p. 388-389 et 392-396
  • Baron Serge le Bailly de Tilleghem, « Deux projets de luminaires pour la basilique de Bon-Secours », Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Deux Vernes, no 3,‎ , p. 7-9
  • Ludovic Nys et Ignace Vandevivere, « A propos de l'aigle-lutrin de Saint-Nicolas de Tournai (1383), conservé au Musée de Cluny à Paris. Copies, faux et variations néo-gothiques. Etude d'un cas: les bronzes d'art de la Cuivrerie Desclée Frères & Cie, Tournai-Roubaix. », Revue des archéologues et historiens d'art de Louvain, vol. 30,‎ , p. 31-60
  • Gilles Maury (préf. Roland Recht, photogr. Siméon Levaillant), Le Baron Béthune à Roubaix. L’église Saint-Joseph et le couvent des Clarisses, Tourcoing, Invenit, , 160 p. (ISBN 978-2-918698-61-6), p. 49-54
  • Marc Belvaux, Les Desclée et Desclée de Maredsous, vol. LXIX, t. 1, Association royale, Office généalogique et héraldique de Belgique, (ISBN 978-2-870-18103-4), p. 201-204

Catalogues/Albums commerciaux anciens[modifier | modifier le code]

L'entreprise a édité plusieurs catalogues au cours de sa période d'activité. Plusieurs sont désormais accessibles en ligne :

  • Desclée Frères et Cie, Appareils d'éclairage - Cuivres artistiques, Roubaix, (lire en ligne)
  • Manufacture d'appareils artistiques d'éclairage - Desclée Frères & Cie - Société du Gaz de Roubaix, , 94 p. (lire en ligne)

La fondation Bethune sise au château de Marke en Belgique possède une demi-douzaine de catalogue de la cuivrerie datant des années 1890 à 1910 environ. Ils sont consultables sur place. La fondation possède également d'autres documents soulignant les liens entre la cuivrerie et le Baron Jean-Baptiste Béthune (lettres personnelles, articles...).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]