Cuirasse du carabinier Fauveau

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Cuirasse du carabinier Fauveau
Cuirasse de François-Antoine Fauveau, trouée par un boulet de canon lors de la bataille de Waterloo.
Cuirasse de François-Antoine Fauveau, trouée par un boulet de canon lors de la bataille de Waterloo.
Type Cuirasse
Dimensions 0,45 m de haut, 0,37 m de large, 0,40 m de profondeur
Poids 6,96 kg
Matériau Tôle, laiton, cuir
Période Premier Empire
Culture Française
Lieu de découverte Waterloo
Conservation Musée de l'Armée (Paris), numéro d'inventaire 5077 I

La cuirasse du carabinier Fauveau est une cuirasse appartenant à François-Antoine Fauveau, cavalier français membre du 2e régiment de carabiniers lors de la bataille de Waterloo. Percée de part en part par un boulet de canon, provoquant la mort sur le coup de son propriétaire, elle est conservée au musée de l'Armée, à Paris.

Description[modifier | modifier le code]

La cuirasse est composée de tôle, laiton et cuir[1].

Elle est incomplète : il manque la matelassure, où se trouvaient les papiers du soldat (permettant peut-être d'identifier François-Antoine Fauveau[2]), et le système de fixation n'est composé que d'une ceinture de cuir avec une boucle en laiton[1].

Le caractère exceptionnel de cette cuirasse vient des dégâts qu'elle a reçus, témoignant de l'histoire et du destin des soldats des armées napoléoniennes[1]. En plus de l'impact de boulet de canon, il y a deux traces de balles d'armes à feu individuelles (pistolet ou fusil)[2].

Propriétaire[modifier | modifier le code]

François-Antoine Fauveau est né le à Le Heaulme (Val-d'Oise). Beurrier de profession, il rejoint le corps d'élite des carabiniers[1].

Il est affecté le au 2e régiment de carabiniers, 4e escadron, 4e compagnie. Il meurt un mois plus tard, le , lors de la bataille de Waterloo, à l'âge de 23 ans. En pleine charge, il est transpercé de face, de part en part, par un boulet de canon au niveau de la poitrine, sous l'épaule droite[1].

Conservation[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Découverte par un cultivateur sur le site de la bataille, la cuirasse est acquise par le colonel Philippe Lichtenstein (1831-1892), descendant d'un officier impérial[1].

Le musée de l'Armée acquiert la cuirasse grâce à un don de Philippe Lichtenstein. Elle est identifiée avec le numéro d'inventaire 5077 I[1]. Elle est exposée au deuxième étage de l'hôtel des Invalides, au « Département de Louis XIV à Napoléon III », dans la salle 37 ou des Cent-Jours[2].

Expositions[modifier | modifier le code]

La cuirasse est présentée lors de plusieurs expositions autour de Napoléon Ier, en France mais aussi à l'étranger[1].

Elle apparait lors de l'exposition « Napoléon » au Museo del Vidrio de Monterrey, au Mexique, du au [1].

Elle est exposée en Allemagne lors de « Napoléon, Trikolore und Kaiseradler über Rhein und Weser[N 1] », exposition présentée au Preussen Museum de Wesel du au puis à Minden du au . Elle est aussi présentée à Bonn lors de « Napoleon und Europa. Traum und Trauma[N 2] » au Kunst- und Ausstellungshalle du au [1].

En France, elle fait partie de deux expositions au musée de l'Armée : « Napoléon et l'Europe » du au et « Napoléon Stratège » du au [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Napoléon, le Tricolore et l'aigle impérial au-delà du Rhin et de la Weser ».
  2. « Napoléon et l'Europe. Rêve et blessure ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k « Cuirasse du carabinier Fauveau », sur basedescollections.musee-armee.fr, (consulté le ).
  2. a b et c Musée de l'Armée, « La cuirasse du carabinier Fauveau, fiche-objet » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]