Crépy (Aisne)

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Crépy
Crépy (Aisne)
La mairie.
Blason de Crépy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Laon
Maire
Mandat
Fabrice Féron
2020-2026
Code postal 02870
Code commune 02238
Démographie
Gentilé Crépynois, Crépynoise
Population
municipale
1 803 hab. (2021 en diminution de 5,16 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 18″ nord, 3° 30′ 53″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 183 m
Superficie 27,7 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Laon-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Crépy
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Crépy
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Crépy
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Crépy

Crépy, anciennement « Crépy-en-Laonnois », est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique

Crépy est situé à 32 km au sud-est de Saint-Quentin, à 53 km au nord-ouest de Reims et à trente kilomètres au nord-est de Soissons, et est sur le tracé de l'ancienne route nationale 44 (actuelle RD 1044).

Le bourg est desservi par la gare de Crépy - Couvron, point d'arrêt non géré sur la ligne d'Amiens à Laon, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France.

Le territoire de la commune est limitrophe de neuf communes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par un ruisseau, la Buzelle, qui y prend sa source et se jette à Pouilly-sur-Serre dans la Serre, affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine.

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Les hameaux de Crépy :

  • Vertefeuille, à trois kilomètres vers Saint-Quentin ;
  • les fermes de But et Dandry ;
  • le Morieulois et Bellevue.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aulnois-sous-Laon à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Crépy est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), forêts (28,5 %), zones urbanisées (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), prairies (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Crépy est issu de l'anthroponyme latin Crispus ("Le Frisé"), suivi du suffixe -acum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site de Crépy est d'origine très ancienne : une hache celtique en silex a été trouvée dans la montagne de Crépy et la présence des Mérovingiens est acquise[14],[15].

Crépy, site défensif gallo-romain, était probablement un vicus (petit bourg) dès le VIIe siècle. Au XIe siècle, la ville était propriété des moines de Saint-Vincent de Laon puis de ceux de Saint-Jean de la même ville, et enfin des rois de France qui la gardèrent jusqu’en 1780 [16].

Crépy a été érigée en commune en 1184 sous le règne de Philippe Auguste. Elle compte parmi celles qui porteront assistance au roi lors de la bataille de Bouvines[17],[18]. Le sceau de la commune de Crépy-en-Laonnois était de forme ovale, il représentait saint Pierre assis et tenant un livre à senestre et à dextre deux clés adossées, on voyait à contre-scel une main tenant également deux clés adossées ; on lisait l’inscription suivante : « Claves Beati Petri »[19].

Une des pages du traité de 1544.

Un traité de paix, la trêve de Crépy-en-Laonnois, y fut signé entre Charles Quint et François Ier en 1544.

La ville a été concernée par de nombreux conflits armés, et a été prise par les Anglais en 1373, les Bourguignons, puis les Armagnacs en 1418, les Bourguignons de nouveau en 1420, les calvinistes en 1568, les Ligueurs en 1590 :

  • Guerre de Cent Ans (1337-1453)[20],[21],[16],[17] : début de la construction des remparts en 1358, fin de la construction 1377. L’objectif est de fortifier la ville contre l’invasion anglaise avec l’autorisation du régent Charles V le Sage, fils du roi Jean II le Bon fait prisonnier des Anglais en 1356. En 1338, Crépy, place forte, est saccagée par les Anglais. En 1359, ils tentent de nouveau de s’en emparer, et sont repoussés. Ils pillent la ville en 1373.
Les habitants de Laon, qui avaient vu de mauvais œil élever les fortifications de Crépy, saisissent cette occasion pour en demander la démolition au duc de Bourgogne qui la leur accorde.
  • Conflit entre Royaume de France (François Ier) et le Saint-Empire romain germanique (Charles Quint)[16],[21],[17]: un traité de paix y est signé entre Charles Quint et François 1er le . Charles Quint avait investi la Champagne et faisait route vers Boulogne pour rejoindre Henri VIII.
  • Conflit entre calvinistes et catholiques[16],[17] : les calvinistes s'emparent de la ville en 1568, le duc de Mayenne et les ligueurs l’assiègent en 1590, puis après un premier échec réussissent à s'en emparer. Une partie des habitants est massacrée. Les habitants de Laon, toujours acharnés contre leurs voisins, en rasent les fortifications. Henri de Navarre devenu Henri IV fait reconstruire les remparts de la ville. Les guerres de Religion cessent avec l'Édit de Nantes.
  • Conflit entre Français et Espagnols (guerre de Trente Ans 1618-1648)[22],[17] : la guerre de Trente Ans oppose Espagnols et Français : le nord de l'Aisne et de la Somme sont occupés.
  • Conflits durant la Fronde[23] : en 1649, le bourg est pillé deux fois par les troupes étrangères au service de France et neuf ans après, les soldats du régiment de Wurtemberg de passage à Crépy y mettent le feu ; soixante-dix maisons sont détruites par les flammes.
La commune a subi des destructions pendant la guerre[24] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [25].
Les activités économiques au XIXe siècle[26]

L'exploitation des actes d'état civil numérisés des Archives départementales de Crépy de 1805 à 1905 donne un bon aperçu sur l'ensemble des activités de la commune. Sur la période étudiée, la population est majoritairement constituée de manouvriers et d'ouvriers sans que les informations données dans les actes nous fournissent un éclairage précis sur les secteurs d'activités dans lesquels ils travaillent.

Il apparaît, au regard des indications portées sur les actes, que l'on peut distinguer plusieurs dominantes de la vie économique de la commune sur cette période.

Jusqu'aux années 1860 le vignoble a marqué l'activité avec ses métiers dérivés (tonneliers, cerceliers, marchand de vins, vinaigriers...) parallèlement à l'élevage avec ses bergers, pâtres, proyers et bouviers, à la culture sur des exploitations aux mains de quelques familles de propriétaires, au textile avec ses mulquiniers, drapiers, tailleurs d'habits, couturières et autres activités dérivées, ainsi qu'à l'exploitation de la forêt, avec bûcherons et scieurs de long et l'exploitation des carrières avec ses chaufourniers, cribleurs et casseurs de grès.

La gare de Crépy-Couvron.

Si ces secteurs d'activité économique, à l'exception du vignoble, ont perduré, l'activité a ensuite été marquée par la fabrique de sucre et le Chemin de Fer du Nord. Sur l'ensemble de la période l'armée est également très présente bien que les régiments d’Infanterie soient stationnés sur La Fère.

Il apparaît également que la commune était dotée de nombreux services administratifs (Contributions indirectes, Poste et Télégraphe....) et de santé (chirurgiens, officiers de santé, sages-femmes, pharmaciens), et que de nombreux artisans et commerçants avaient pignon sur rue.

Par ailleurs la commune était au centre d'une activité particulière pour bon nombre de foyers, à savoir celle qui consistait à accueillir en nourrice des enfants abandonnés en provenance des Hospices de Paris et de Laon.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Entrée de Crépy.

La commune de Crépy est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[27].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[28]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[28], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[29].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1876[30] M. Cardot    
1877[31] après 1879 M. Dangenne    
avant 1988 ? Roger Joachim    
mars 2001 mars 2014 Pierre Vivenot[32]    
mars 2014 En cours
(au 12 juillet 2020)
Fabrice Féron SE Cadre
Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 1 803 habitants[Note 3], en diminution de 5,16 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1461 3391 2951 3061 4631 5181 5671 6541 528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4751 6341 7581 7171 7131 6861 7061 6651 711
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6481 5601 5311 5941 4141 2721 3361 3881 689
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 5671 5341 4411 5431 5741 7101 8211 8321 946
2017 2021 - - - - - - -
1 8371 803-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
La population et les hameaux[26],[38]

Preuve de l'importance et de la vitalité de la commune, la population est estimée à 500 feux à la fin du XIIIe siècle. Elle reçut une foire franche en 1360.

La population de la commune n'a cessé d'évoluer environ 600 habitants en 1698, 850 habitants en 1760, 1 518 habitants en 1856, 1 689 habitants en 1954, 1 921 habitants en 2011. Parce qu'elles sont nées, se sont mariées ou sont décédées dans la commune, les personnes dont les patronymes figurent dans les actes d’état civil de la période 1805-1905 ont donné à Crépy une physionomie particulière. Certaines de ces familles dont il est fait mention dans les actes de cette période sont présentes dans la commune dès avant les années 1750, d'autres sont d'implantation plus récente mais sont considérées aujourd'hui comme des « vieilles » familles de Crépy. En tout état de cause, le relevé des actes permet de prendre connaissance des communes dont les familles sont issues.

Si majoritairement les unions se faisaient entre personnes natives de Crépy, ce qui explique les liens existant entre les différentes familles, on allait aussi chercher l'âme sœur dans les communes avoisinantes (Besny-Loizy, Bucy-lès-Cerny, Cerny-lès-Bucy, Cessières, Couvron, Laon, La Fère, Mesbrecourt, Saint Nicolas-aux-bois, Saint-Gobain, Vivaise... et aussi dès le début des années 1900 à Paris).

Du fait sans aucun doute des conditions de vie et/ou de la situation sanitaire d'ensemble de nombreuses phases de décès (épidémies, accidents) touchant adultes et enfants de toutes les classes sociales peuvent être constatées sur la période.

Après la guerre de 1914-1918, la physionomie de la commune change avec l'arrivée de migrants polonais, italiens et belges venus chercher du travail, participer à la reconstruction du pays et qui faisant souche constitueront avec les familles précédemment présentes le « noyau dur » de la population. L'essor économique et l’élévation du niveau de vie qui l'accompagne, le développement du lotissement du Beffroi à partir des années 1980 marqueront une nouvelle étape dans la structure de la population.

Si la population était concentrée jusqu'à la Première Guerre mondiale à l'intérieur des remparts de la ville, nombre d’habitants vivaient à l’écart dans les dépendances (hameaux ou lieux-dits).

Deux hameaux regroupaient un nombre non négligeable d'habitations et d'activités :

  • le hameau dit « le Morieulois » était situé sur le chemin qui menait de Crépy à Coucy-le-Château au-delà du mont Sérival, actuel Mont Kennedy. Il ne reste aujourd'hui que très peu d'habitations ;
  • le hameau de « Vertefeuille », dénommé selon les périodes « les Vertes Feuilles », « la Verte Feuille » était également actif et situé au bord de l’actuelle route départementale 1044, jadis route royale 44, puis route impériale et enfin route nationale 44 de Cambrai à Laon.

D'autres hameaux ou lieux-dits ne comportaient qu'une ferme, ou qu'un moulin ou encore qu'une maison isolée : Bût, Dandry, le Mont de Joie, Bellevue, le Chaufour, le Lavier, le Moulin de la Tombelle, le Grand moulin, Constantine, Santigny. Ces deux dernières appellations ont disparu des cartes actuelles[Note 4].

Éducation[modifier | modifier le code]

  • École maternelle de Crépy (rue du 14-Juillet)
  • École primaire Victor-Schoelcher de Crépy (ruelle Hermance-Belseur) école publique, académie d'Amiens, zone B 244 élèves

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques :

Église Notre-Dame.

Sites :

  • Les remparts : talus entourant le village, ancien système de défense, aujourd'hui planté de pommiers à cidre.
Une trace des remparts, dont la construction et le démantèlement sont très liés à l’histoire de Crépy, ville fortifiée dès le XIVe siècle, subsiste avec les voies dénommées aujourd’hui « rempart du nord » et « rempart du midi ».
Les remparts étaient constitués d'un mur de maintien, un remblai en pente douce côté ville, et un remblai abrupt côté extérieur avec un chemin de ronde, un fossé de fortification permettant d’inonder les marais qui entouraient la ville. Des parties de fossé étaient maintenues en eau en permanence, d’autres étaient inondées en cas de besoin par trois écluses situées à la porte de Saint-Quentin, au lavoir du Parlement et à la porte de Laon.
Jusqu’en 1590 seules deux portes fortifiées permettaient d’accéder à la ville : la porte de Saint-Quentin et la porte de Laon[41],[42],[21].
Après 1590 et jusque la construction de la route Laon - La Fère dans les années 1780 des nouveaux accès ont été ouverts : accès à la route de La Fère (la porte Frise), à la route de Laon, à la route de Brie (Pont-Rouge), à la route de Coucy (Porte sablonnière), à la route de Couvron (modification de la porte de Saint-Quentin).
Le démantèlement définitif des remparts a eu lieu, en toute probabilité, au XVIIe siècle sur ordre de Mazarin à l'instar des remparts d’autres communes de la région.
  • Le lavoir dit du Parlement
  • L'abreuvoir du Fer à cheval. L'abreuvoir dit « du Fer à Cheval » ferme le quartier Notre-Dame avec à l'opposé le lavoir du Parlement. L'abreuvoir est alimenté par le ru, la Buzelle, qui poursuit son cours en voie souterraine de l'abreuvoir jusqu'au lavoir du Parlement.
  • La maison natale d'Émile Dewoitine[43],[44] : Située au no 22 rue Vigneron, face à l’église Notre-Dame, cette maison est la maison natale d'Émile Dewoitine, avionneur, né le 26 septembre 1892. Émile Dewoitine, qui, après de brillantes études sur Laon, avait quitté son pays natal, a pris une photo de sa maison vers 1955, lors d’un passage dans la commune. Il vendit cette maison en 1958 après en avoir hérité. Une plaque a été apposée sur cette maison en 1987, à l’initiative du conseil municipal et en présence de l’épouse d’Émile Dewoitine et quelques membres du personnel de l’Aérospatiale.

Les Monts :

  • Autrefois dénommé Mont Sérival, le mont Kennedy a été ainsi dénommé à l'initiative de Roger Joachim, ancien maire de Crépy, en l'honneur et en souvenir des Américains basés à Couvron. Un monument a été érigé à la mémoire des frères Kennedy et a été ensuite transféré près du monument aux morts à la suite des dégradations successives à son encontre. Kennedy
  • L'Ermitage, propriété communale en partie cultivée
  • La Tombelle qui abrite une ancienne champignonnière ; tumulus et vestiges celtiques
  • Les Avrilmonts où est situé le réservoir d'eau qui alimente la commune et plusieurs villages limitrophes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plaque sur la maison natale d'Émile Dewoitine.
  • Émile Dewoitine, né à Crépy le . Industriel français, constructeur aéronautique qui à partir de 1920 a développé un grand nombre d'avions aussi bien civils que militaires.
    D'importantes usines implantées à Toulouse ont produit plus d'une cinquantaine de modèles différents jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Poursuivi pour collaboration après la guerre, il meurt à Toulouse en 1979.
  • Henri Milloux[45], mathématicien, né à Crépy le . Élu membre non résidant de l'Académie des sciences le 11 mai 1959 (section de géométrie). Presque tous ses travaux se rapportent à la théorie des fonctions analytiques d'une variable complexe (discipline qui a connu un développement considérable, notamment en France, à la fin du siècle dernier et au début de celui-ci). Henri Milloux est décédé à Bordeaux le 28 juin 1980.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Crépy Blason
De gueules à trois épis de blé tigés et feuillés d'or passés en pal et en sautoir, au chef cousu de France[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Constantine était situé en limite de commune à la Haute Borne sur la droite de l’actuelle route départementale 1044 en partant de Crépy vers Laon, ce lieu-dit a été le siège d’une auberge de 1857 à 1890 avant que la maison ne soit vendue à la Sucrerie de Crépy et ne tombe en ruine après- guerre ; Santigny, lieu-dit siège d’une abbaye de religieuses bénédictines formée en 1144, située sur la commune de Crépy à la limite du territoire de Couvron, dépendance de l’Abbaye Sainte-Marie de Berteaucourt et dont les biens furent acquis par le chapitre de Laon en 1302

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Crépy et Aulnois-sous-Laon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 227b
  14. Revue archéologique ou recueils relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie de l'antiquité au Moyen Âge, 1893,
  15. « Séance du  », Bulletin de la Société académique de Laon, t. XXVIII,‎ années 1888-1891, p. XXXVI (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  16. a b c d et e « Crépy », Imago Mundi - Encyclopédie gratuite en ligne (consulté le ).
  17. a b c d e et f Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20.000 hameaux en dépendant, vol. 1, Paris, Firmin Didot, , 796 p. (lire en ligne), p. 667, lire en ligne sur Gallica.
  18. Charles-Albert Malo, Champ de bataille de France : descriptions et récits, Paris, Hachette et Cie, , 383 p. (SUDOC 120151839).
  19. M. Matton, « Chartes du diocèse de Laon », Bulletin de la Société académique de Laon, t. I,‎ , p. 69-82 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  20. Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, impr. de Duval et Herment, , 368 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
  21. a b et c Henry Méry "Les remparts", Crépy-en-laonnois, Histoire locale[réf. incomplète]
  22. 1-www.histoireaisne.fr, Histoire des chefs-lieux de canton de l'arrondissement de Laon[réf. incomplète]
  23. Henri Joffroy, Dissertation sur le traité de paix de Crépy du 18 septembre 1544, Soissons, impr. de A. Michaux, , 43 p. (BNF 30655330, lire en ligne).
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  25. Journal officiel du 22 juillet 1922, p. 7692.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SE, Laon [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.