Aller au contenu

Croix hosannière de Moëze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Croix hosannière de Moëze
Temple de Moëze
Présentation
Type
Destination initiale
Croix de cimetière
Style
Construction
XVIe et XVIIe siècles
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
Carte

La croix hosannière de Moëze (ou « temple de Moëze »[1]) est un autel votif de style classique[1] située à Moëze, au sud de Rochefort, dans le département français de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine.

Le monument est édifié entre 1628 et 1632[1]. On peut voir dans son érection un geste de flatterie du curé de Moëze envers le cardinal de Richelieu, après la chute de la place-forte protestante de La Rochelle[1], au terme d'un long siège.

Au XVIIe siècle, sans doute peu après la pacification de 1629, l'édicule reçoit une nouvelle croix avec un support pyramidal[2].

À la Révolution française, les envoyés de la Convention nationale à Rochefort, Joseph Lequinio et Joseph François Laignelot, font abattre le sommet du monument, qui ne sera restauré qu'en 1825[1],[2].

La croix est abattue par une tempête en et remontée ultérieurement[2].

Statut patrimonial

[modifier | modifier le code]

Le monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].

Description

[modifier | modifier le code]

Situé au milieu du cimetière, non loin de l'église Saint-Pierre de Moëze, le monument prend la forme d'un petit temple grec, raison pour laquelle il est également appelé « temple de Moëze »[1],[4].

Il s'agit d'un autel votif, même s'il a souvent été pris pour un tombeau[1].

Entouré d'un double rang de marches, l'édifice possède un soubassement en pierre de taille assemblée en grand appareil.

Chaque face est ornée de quatre colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens portant un entablement à architrave lisse et d'une frise ornée d'un texte en latin.

Le monument est surmonté d'une croix de pierre portée par un support pyramidal à bossages plats et lignes de refends, nettement plus étroit que le temple.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g R.-P. Lesson, Fastes historiques, archéologiques, biographiques, etc. du département de la Charente-Inférieure, Imprimerie de Madame Félicité Thèze, Rochefort, 1842, p. 112.
  2. a b et c La Charente-Maritime, ma préférence.
  3. Notice no PA00104809, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Petit Futé Charente Maritime 2014, Les Nouvelles Éditions de l'Université, 2014, p. 174.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]