Creuse (département)

Creuse | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Guéret |
Sous-préfectures | Aubusson |
Présidente du conseil départemental |
Valérie Simonet (LR) |
Préfète | Magali Debatte[1] |
Code Insee | 23 |
Code ISO 3166-2 | FR-23 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR632 |
Démographie | |
Gentilé | Creusois |
Population | 119 502 hab. (2016) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 5 765 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 2 |
Circonscriptions législatives | 1 |
Cantons | 15 |
Intercommunalités | 7 |
Communes | 256 |
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La Creuse est un département français situé dans la région Nouvelle-Aquitaine et ayant appartenu, avant 2016, à la région Limousin. Il tire son nom de la rivière Creuse. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 23. Sa préfecture, qui est également sa plus grande ville, est Guéret (13 492 habitants en 2015). Elle n'a qu'une seule sous-préfecture : Aubusson. La Creuse est située dans le Massif central.
Sommaire
Dénomination[modifier | modifier le code]
La Creuse est appelée, en occitan, La Creusa ou La Cruesa, prononcé « La Croso » ou « La Cruéso ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Le département est créé par la Révolution française le , en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche.
Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes partent tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur…
Les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales ou construisent en 1624 la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent - notamment comme plâtriers, métier censé être parmi les plus pénibles - à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devient définitive : la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marque si fortement les modes de vie.
Durant la Première Guerre mondiale, la Creuse enregistre de lourdes pertes. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances. Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp militaire creusois.
De 1963 à 1980, 1 630 enfants réunionnais « orphelins » sont déplacés par les autorités françaises pour repeupler les départements français victimes de l'exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers. Ce déplacement d'enfants par avions entiers est organisé sous l'autorité de Michel Debré, député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire française, très connu à La Réunion, qui a donné lieu à de nombreuses études écrites ou filmées, est communément appelé « l'affaire des enfants de la Creuse ou des Réunionnais de la Creuse ».
Le , la région Limousin, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Poitou-Charentes pour devenir la nouvelle région administrative Nouvelle-Aquitaine.
Emblèmes[modifier | modifier le code]
Blason[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
« D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent. »
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Drapeau[modifier | modifier le code]
Politique[modifier | modifier le code]
- Conseil départemental de la Creuse
- Liste des députés de la Creuse
- Liste des sénateurs de la Creuse
- Liste des conseillers généraux de la Creuse
- Liste des conseillers départementaux de la Creuse
- Liste des préfets de la Creuse
Géographie[modifier | modifier le code]
La Creuse fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de l'Allier, du Puy-de-Dôme, du Cher et de l'Indre. Il s'agit du deuxième département le moins peuplé de France après la Lozère.
Le département est situé à l'extrémité nord-ouest du Massif central. Le plateau de Millevaches occupe le Sud-Est. Le département culmine à 932 m dans la forêt de Châteauvert, à Saint-Oradoux-de-Chirouze.
Les tourbières[modifier | modifier le code]
La Creuse présente de nombreuses tourbières sur son territoire comme la tourbière de la Mazure située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Une tourbière est un écosystème très original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbières des puits de carbone.
La faune est très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade (qui bénéficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrêté du 22 juillet 1993), le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des Accipitridés. Sa silhouette ressemble à celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.
La flore comporte de nombreuses espèces rares dont toutes les espèces de Droséra.
Les forêts[modifier | modifier le code]
La forêt limousine est nouvelle. En 1862, elle occupe une faible surface avec 118 900 hectares. Mais après les deux guerres mondiales, par plantations et boisement des terrains abandonnés, elle se développe pour atteindre 167 000 hectares en 2015[2]. De fait, le développement de la forêt est proportionnel au déclin de la population.
Les grands espaces sont essentiellement occupés par les forêts de résineux (sapin de Douglas et épicéa) ainsi que de feuillus (chêne, hêtre, bouleau, châtaignier[3]).
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat de la Creuse présente les caractères généraux du climat du Massif Central. Il est humide, froid et très variable. L'air est pur, mais vif.
Température : par suite de l'altitude élevée du département, la température est plus basse que ne l'indique la latitude.
Les hivers sont généralement longs et plus ou moins rigoureux, surtout au sud du département, où la neige est abondante et persiste souvent pendant plusieurs semaines de l'année. Le nord du département est plus tempéré. Les étés sont courts. L'automne est généralement la plus belle saison[non neutre] de la Creuse.
Vents : Les vents dominants sont ceux du sud-ouest. Ils sont en général chargés de pluie. La hauteur moyenne des pluies est d'environ 1 mètre par an, dans le sud du département, et 60 cm au nord.
Caractéristiques : Les caractéristiques des régions principales sont donc :
- région nord : températures douces, pluviométrie plus faibles,
- région centre : température très variables, pluviosité dépendant de l'altitude et de l'exposition,
- région sud : zone plus continentale, grande pluviosité (plus d'un mètre) température plus basse et enneigement plus long[4].
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de la Creuse repose traditionnellement sur seulement deux domaines :
- l'élevage ;
- l'artisanat (comme la tapisserie d'Aubusson).
L'industrie est peu présente. On compte toutefois la société Dagard, spécialisée dans la production et l'installation de panneaux sandwiches isolants pour les chambres froides, installé à Boussac, ainsi que le sous-traitant automobile GM&S, installé à La Souterraine[5].
Depuis quelques années toutefois, le développement du tourisme vert compense son retard par rapport aux départements limitrophes, grâce à la création de nombreuses structures d'accueil, chambres d'hôtes, gites ruraux. Le lac de Vassivière, géré par la région Limousin puisque son étendue est partagée avec le département de la Haute-Vienne, en particulier, attire des touristes en période estivale.
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la Creuse sont les Creusois.
La Creuse est le second département le moins peuplé de France, après la Lozère. De plus, ce département, contrairement à certains de ses voisins (Allier...), a un solde migratoire positif même si son taux de natalité n'est en rien comparable. En fait la population baisse à cause du solde naturel très négatif (taux de mortalité très élevé et taux de natalité très bas) qui donne à la Creuse une population très âgée. Cette situation est accentuée par le fait que les jeunes s'en vont souvent poursuivre leurs études hors du département (parfois dès le lycée) dans les métropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, Châteauroux) et ne reviennent pas toujours.
- Les communes de plus de 2 000 habitants (chiffres 2011 et évolution de la population par rapport à 2006)
- Guéret (13 563 hab.)
- La Souterraine (5 575 hab.)
- Aubusson (3 716 hab.)
- Bourganeuf (2 830 hab.)
- Sainte-Feyre (2 347 hab.)
NB : Les communes en italique sont situées dans l'agglomération de Guéret.
Le département possède une petite aire urbaine, l'aire urbaine de Guéret.
Culture[modifier | modifier le code]



Langue[modifier | modifier le code]
La Creuse est en quasi totalité dans le domaine linguistique de la langue d'oc. Le tiers nord est dit de dialecte marchois, qui sont les parlers de transition avec le français, le "tiers" sud-ouest est de dialecte limousin, tandis que le tiers sud-est est de dialecte auvergnat.
Jusqu'au XVIe siècle, la langue officielle est la langue d'oc. Elle est la langue des premiers troubadours (trobadors en occitan, de trobar : trouver le thème, la rime...). Elle reste la langue orale dominante jusqu'au début du XXe siècle, époque à partir de laquelle le français prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler la langue du pays à l'école. La langue est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales, où elle est encore parlée quotidiennement aujourd’hui, surtout par les natifs creusois ayant plus de 50 ans.
Dans le sud-ouest du département, il s'agit de limousin proprement dit, dans le sud-est il s'agit de l'auvergnat, notamment autour d'Aubusson. La moitié nord comprend les parlers dits du croissant, qui en plus de caractères particuliers et anciens sont marqués par une transition avec les langues d'oïl. Le marchois comprend lui-même deux variantes, celle de l'ouest est à rapprocher du limousin et celle de l'Est de l'auvergnat. Ces parlers du croissant sont classés dans le domaine de la langue d'oc en dépit de leur apparence phonétique actuelle et de leurs syntaxes, en raison de leur histoire et de caractères hérités encore présents. C'est dans l'aire du croissant que le déclin de la langue est le plus avancé, allant dans certaines communes jusqu'à la disparition totale.
On trouve également une signification d'oc dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes creusois. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases des Creusois, ainsi que dans leur accent.
D'après Abel Hugo, vers 1835, les Creusois parlaient la langue locale et le français. Cependant, les femmes parlaient rarement français ; elles le comprenaient, mais n'osant pas s'expliquer en cette langue, elles répondaient aux questions qu'on leur faisait en langage du pays[9].
Gastronomie[modifier | modifier le code]
La cuisine limousine et la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples et très nourrissants.
La flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[10]. Le gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[11] Regroupées au sein d'une association, 31 pâtisseries du département produisent "Le Creusois" traditionnel cuit et vendu dans une tuile. Il existe des variantes semi-industrielles (en particulier à Gouzon) dont on trouve la production de "gâteaux creusois" ou "gâteaux aux noisettes" dans la plupart des enseignes de grande distribution dans toute la France. Le Pâté de pommes de terre[12] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse (ou du maître, dans certains cas) de maison. Le fondu creusois est traditionnellement réalisé avec un fromage de vache de pays ou remplacé par un camembert servi en nappage sur une assiette de frites, une omelette et du jambon du pays.
Personnalités liées au département[modifier | modifier le code]
Hommes et femmes politiques, religieux et militaires :
- Jean de Brosse, seigneur de Boussac et maréchal de France.
- Pierre d'Aubusson, né en 1423 au château du Monteil (aujourd’hui Le Monteil-au-Vicomte, mort en 1503 à Rhodes, fut grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, cardinal et légat du pape en Asie. Il fut surnommé "le bouclier de la chrétienté."
- Léonard-Léopold Forgemol de Bostquénard, général, né le 17 septembre 1821 à Azérables, mort le 28 novembre 1897 à Versailles.
- Martin Nadaud, né le dans le hameau de la Martinèche, à Soubrebost et mort le au même endroit, est un ancien maçon de la Creuse devenu un homme politique et un écrivain.
- Jules Merle de La Brugère, comte de Laveaucoupet, né le 28 avril 1806 à Saint-Sulpice-le-Dunois et décédé en 1892, officier général qui s’illustra durant les combats de 1870.
- Antonin Desfarges (1851-1941). Il commence sa carrière professionnelle comme maçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvrières entre 1867 et 1871. En 1871 il est arrêté pour sa participation à la Commune de Paris. En 1882 il est conseiller des Prud'hommes de Paris, il y représente la corporation des maçons, enfin il sera le président du Conseil du bâtiment. En 1889 il se désiste aux élections législatives en faveur de Martin Nadaud. Il sera député de la Creuse de 1893 à 1910.
- Pierre Leroux, philosophe et homme politique, maire de Boussac en 1848.
- Albert Rivière homme politique français. Il est né le au Grand-Bourg (Creuse) et il est décédé le 23 juin 1953 à Boussac. Ancien député socialiste (SFIO) de la Creuse (1928-1942). Ministre dans plusieurs gouvernements.
- Camille Benassy est né en 1887 à Le Monteil-au-Vicomte et décédé en 1958 à Royère-de-Vassivière. Il fut notamment maire de Royère et d'Aubusson[13], député de la Creuse, directeur des cabinets de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et d'Albert Rivière (ministre dans le gouvernement Léon Blum (1).
- Jules Védrines, dit le gavroche sublime, né en région parisienne, est un célèbre aviateur originaire de la Creuse. Une stèle lui est dédiée à Bussière-Dunoise.
- Roger Sinaud, membre de l'Ordre de la Libération[14].
- Roger Cerclier est né le à Boussac et il est décédé le à Guéret. Il fut membre des première et seconde Assemblées nationales constituantes et député de la Creuse de 1946 à 1950.
- Paul Pauly, né à Aubusson en 1901 et décédé à Champagne-sur-Oise en 1973, a été maire d'Aubusson, sénateur de la Creuse, de 1946 à 1973, et président du conseil général de la Creuse, de 1946 à 1973.
- David Feuerwerker, rabbin dans la Creuse.
- André Chandernagor, ancien maire de Mortroux, ancien député de la Creuse, président du conseil général de la Creuse de 1973 à 1983, ancien ministre.
- Lionel de Marmier aviateur et une personnalité de la France libre. Né à Bellegarde-en-Marche, d'origine creusoise par sa mère, il s'illustra à de nombreuses reprises lors des deux Guerres mondiales.
- Georges Sarre est né le à Chénérailles. C'est un homme politique français, il fut secrétaire d'État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993.
- Hubert Védrine est né le à Saint-Silvain-Bellegarde. Après avoir été secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand, il a été nommé au Conseil d'État. Il est ensuite devenu ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement Jospin.
- Anne-Marie Couderc est née le 13 février 1950 à Aubusson et a été secrétaire d'État chargée de l'emploi 1995-1997.
- Pierre Gattaz, (1959-), industriel français, a des attaches familiales dans la Creuse du côté de son épouse Marie-Aude Gattaz, dans le secteur de La Souterraine.
- Félix Baudy, soldat fusillé pour l'exemple en 1915 et réhabilité en 1934.
Peintres, sculpteurs et auteurs de cartons de tapisserie :
- Léon Detroy, peintre (1859-1955)
- Jean Aujame
- Jacques Barraband
- Gabriel Chabrat (né en 1936)
- Armand Guillaumin
- Maurice Leloir
- Jean Lurçat
- Fernand Maillaud
- Isaac Moillon
- Claude Monet réalisa 23 toiles à Fresselines en 1889
- Léon Vallet, sculpteur
Écrivains et Historiens :
- Christophe Rameix, auteur, expert de la Vallée des Peintres
- Alfred Assollant
- Amédée Carriat
- Pierre de Cessac
- Jean Guitton
- Christian Jamet
- Marcel Jouhandeau
- Jules Marouzeau
- Pierre Michon
- Moufle d'Angerville
- Martin Nadaud
- Georges Nigremont, pseudonyme de Léa Védrine (1885-1971).
- Claude Ribbe
- Maurice Rollinat
- Gilles Rossignol
- Jules Sandeau.
- Jean-Guy Soumy
- Antoine Varillas
Scientifiques, entrepreneurs et paysagistes :
- Léon Chagnaud, entrepreneur, homme politique.
- Gilles Clément, paysagiste
- François Denhaut
- Philippe Fougerolle, entrepreneur
- Eugène Jamot, médecin.
- Lucien Le Cam, statisticien.
- Pierre Riboulet, architecte
- Michel Villedo (1598-1667), architecte
- Jean Favard, mathématicien
Médias, Sportifs et divers :
- Thierry Ardisson
- Yves de Bujadoux
- Claude Ribbe
- Gauvain Sers est originaire de Dun-le-Palestel (Creuse) et cite le département dans ses chansons et sur scène, ainsi que dans son clip Pourvu réalisé par Jean-Pierre Jeunet[15].
- Les comédiens Bernard Giraudeau et Annie Duperey ont acquis ensemble une propriété qu'Annie Duperey a conservé après leur séparation
- le comédien Daniel Ceccaldi s'est marié le 5 août 1966 à Saint-Amand-Jartoudeix
- le cinéaste Claude Chabrol a passé une partie de son enfance à Sardent chez sa grand-mère
- le cinéaste Claude Miller y vivait (une partie de son film Un secret a été tourné à Chavanat)
- Micheline Presle avait une maison au Montfranc à côté de La Nouaille
- Marcel Rohrbach, cycliste, est né le 8 avril 1933 à Molles, vice-champion de France 1957 et 1962
- Raymond Poulidor
- Paul Sauvage, footballeur, est né le 17 mars 1939 à la Souterraine (6 sélections).
- Jean Taillandier, footballeur, est né le 22 janvier 1938 à Auzances (3 sélections).
- la comédienne Germaine Fontanes est décédée le 2 septembre 1983 à La Souterraine (née le 10 mars 1897 à Saint-Cloud état civil "Germaine Hélène Saillofest").
Tourisme[modifier | modifier le code]
Les deux portes d'entrée touristiques et culturelles du Département de la Creuse sont, au Sud la Cité Internationale de la Tapisserie située à Aubusson en amitié avec Felletin, et au Nord, la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour notamment de l'ancienne forteresse du Château de Crozant, du village d'artistes de Fresselines et l'un des Plus Beaux Villages de France Gargilesse en amitié avec les sites picturaux du Département de l'Indre[16].
Le lac de Vassivière, la station thermale d'Évaux-les-Bains, le Labyrinthe Géant de Guéret, le plus grand labyrinthe végétal permanent au monde[17] constituent d'autres pôles touristiques majeurs.
Une multitude d'activités complète une offre touristique, culturelle, de pleine nature en plein essor : randonnées pédestres, VTT, balades équestres, escalade, sports nautiques, expositions, festivals, conférences, tiers-lieux etc.
Patrimoine[modifier | modifier le code]
- Le Château de Boussac sur les traces de George Sand et de Pierre Leroux ;
- Le Château de Villemonteix, l'ensemble rural des XVe et XVIIe siècles du Domaine de Banizette situé à La Nouaille ;
- Le Château de Saint-Germain-Beaupré ;
- Le château du Théret
- Le Château de Mornay à Bonnat.
- La Tour Zizim a été construite, à Bourganeuf de 1483 à 1486, sur l'ordre de Guy de Blanchefort. Elle abrita l'exil du Prince ottoman Djem Sultan. La Tour Zizim est inscrite aux Monuments Historiques.
- Le pont de Sénoueix est situé à Gentioux-Pigerolles. C'est une véritable image d'Épinal du département. Le pont est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 9 février 1990. Dans la même commune le Monument aux morts de la commune de Gentioux témoigne de la tragédie de la Grande Guerre.
- Quelques lanternes des morts subsistent au Sud du département notamment à Saint-Goussaud.
- La Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour, notamment, des peintres paysagistes, impressionnistes et postimpressionnistes comme Claude Monet, Armand Guillaumin, Léon Detroy
Nature[modifier | modifier le code]
- Les Pierres Jaumâtres, situées au sommet du mont Barlot, près de Boussac sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique, comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé.
- Le promontoire rocheux de Crozant, qui accueille la Forteresse de Crozant, siège aux 19 et 20ème siècles de plusieurs colonies d'artistes dont les paysagistes et impressionnistes. Cette ancienne citadelle est au fondement de la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin. www.valleedespeintres.com
- La cascade des Jarrauds, située à Saint-Martin-Château dans la Creuse fait partie de la rivière la Maulde.
- La pierre aux neuf gradins est un site situé sur la commune de Soubrebost, à proximité de Pontarion.
- L'étang des Landes : réserve naturelle nationale depuis 2004. Situé dans le Bassin de Gouzon, l'étang des Landes est le seul étang naturel du Limousin. D'une superficie d'environ 120 ha, il abrite une flore et une faune remarquable notamment en matière d'oiseaux. Les ornithologues passionnés pourront y retrouver en migration ou en nidification, hérons, grues, balbuzards, marouettes... et une pléiade de canards.
- et bien d'autres sites encore qui restent à découvrir ici : http://www.tourisme-creuse.com/fr/visites/sites-naturels
Musées et ou centres de médiation culturelle et touristique[modifier | modifier le code]
- Aubusson
- Cité internationale de la tapisserie
- Fresselines, village d'artistes, coeur de la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin
- Centre d'Art - Espace Monet Rollinat
- Bénévent-l'Abbaye
- Bosmoreau-les-Mines
- Bourganeuf
- Chéniers
- Crozant
- Hôtel Lépinat, centre d'interprétation de la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin
- Guéret
Résidences secondaires[modifier | modifier le code]
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 20,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de la Creuse dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux :
Ville | Population municipale | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Faux-la-Montagne | 364 | 428 | 211 | 49,38 % |
Gentioux-Pigerolles | 380 | 349 | 169 | 48,45 % |
Royère-de-Vassivière | 566 | 701 | 334 | 47,73 % |
Châtelus-le-Marcheix | 365 | 430 | 173 | 40,23 % |
Saint-Sulpice-le-Dunois | 638 | 520 | 209 | 40,16 % |
Vallière | 755 | 611 | 226 | 36,89 % |
Fresselines | 629 | 595 | 214 | 35,92 % |
Mainsat | 627 | 487 | 160 | 32,79 % |
Crozant | 511 | 504 | 158 | 31,35 % |
La Celle-Dunoise | 607 | 568 | 172 | 30,22 % |
Clugnat | 686 | 575 | 172 | 29,87 % |
Bussière-Dunoise | 1 105 | 837 | 233 | 27,80 % |
Saint-Dizier-Leyrenne | 876 | 650 | 172 | 26,41 % |
Évaux-les-Bains | 1 515 | 1 090 | 218 | 20,01 % |
Bonnat | 1 304 | 870 | 150 | 17,18 % |
Felletin | 1 866 | 1 192 | 192 | 16,11 % |
- Source INSEE,chiffres au 01/01/2006.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Deux nouveaux préfets en Limousin », lepopulaire.fr, (consulté le 13 mai 2018)
- Centre régional forestier
- Les feuillardiers en Limousin
- M.CEPEDE, Monographie agrocole du département de la Creuse, La documentation française, , 64 p., page 3
- La Creuse, une économie si fragile , Le Figaro, 16 juin 2017
- Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Structure de la population du département de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du département pour les années [ 2006], [ 2014]
- Abel Hugo, France pittoresque, tome premier, 1835.
- Recettes de Cuisine
- Gâteau creusois - Creuse - Limousin - Découvrir - Je Découvre la France
- Recettes de Cuisine
- Affiche SFIO d'Aubusson. - Service éducatif des Archives départementales de la Creuse
- « Creuse : découverte de deux compagnons de la Libération », brève du journal La Nouvelle République, 03/05/2013.
- Jean-François Convert, « Jean-Pierre Jeunet réalise le premier clip de l'album de Gauvain Sers », Culturebox, (lire en ligne, consulté le 13 octobre 2017).
- « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » (consulté le 16 décembre 2019)
- http://www.labyrinthe-gueret.fr/ Labyrinthe Géant de Guéret
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Creuse
- Conseil départemental de la Creuse
- Communes de la Creuse
- Anciennes communes de la Creuse
- Département français
- Liste de ponts de la Creuse
- Liste de films tournés dans la Creuse
- Volontaires nationaux de la Creuse pendant la Révolution
- Liste des intercommunalités de la Creuse
- Liste des communes de la Creuse
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Préfecture de la Creuse
- (fr) Département de la Creuse - Les comptes des communes et des groupements à fiscalité propre : - Données individuelles Budget principal seul - Données consolidées Budget principal et budgets annexes
- Conseil départemental de la Creuse
- Creuse Tourisme
- Creuse Tourisme - Site sports et randonnées
- Ressource relative à la géographie :
- Démarche Vallée des Peintres entre Berry et Limousin sur www.valleedespeintres.com