Création d'entreprise

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La création d'entreprise est l'activité qui consiste à rassembler divers facteurs de production, produisant pour la vente de biens ou services et distribuant des revenus en contrepartie de l'utilisation des facteurs.

En 2010, selon l'INSEE 622 000 entreprises sont créées dont la moitié sous le statut d'auto-entrepreneur, soit 7 % de plus qu'en 2009.

Démarche de la création d'entreprise

Organismes d'aide à la création d'entreprise

Dans la plupart des pays francophones, il existe des organismes chargés d'aider les créateurs d'entreprise. Ils diffusent des informations utiles sur leurs sites internet :

L'Union européenne a demandé aux États-membres de mettre en place des guichets d'entreprises afin qu'ils s'acquittent de leur devoir d'information, l'objectif principal étant la création pour chaque pays d'un portail d’accès à l’usage des entreprises en vue de remplir l'ensemble des formalités administratives.

Formation à la création d'entreprises

De plus en plus d'établissements français d'enseignement supérieur, grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon Business School) ou d'ingénieurs (École polytechnique, Institut d'Optique Graduate School, École nationale supérieure des mines d'Alès, ENSIIE, Telecom SudParis, ou encore Arts et Métiers ParisTech) proposent des dispositifs en développement (2014) de création d'entreprise. Ceci comprend des cours spécifiques, des animations, voire la disposition d'un incubateur ou encore d'un réseau d'alumni business angels.

Étapes de la création d'entreprise

Créer une entreprise nécessite de faire aboutir différentes étapes :

  1. Trouver une idée à partir de vos atouts, vos intérêts, vos goûts et motivations ainsi que les grandes tendances. Il n'est pas forcément obligatoire de trouver une idée innovante pour réussir un projet de création d'entreprise : Une grande majorité des créations d'entreprises qui réussissent sont la copie de business existants.
  2. Évaluer votre idée de création d'entreprise grâce à un outil d'évaluation de projet. Cette étape permet d'évaluer le potentiel du projet mais aussi de la capacité à le mener à bien.
  3. Réaliser une étude de marché.
  4. Réaliser un plan d'affaires ou business plan soit le point complet sur la stratégie suivie, assorti d'une prévision technique et financière, fort utile notamment pour trouver des financements
  5. Choisir un statut juridique adapté.
  6. Réaliser les formalités nécessaires auprès de l'administration.
  7. Apprendre à vendre, à faire de la qualité, à gérer.

Le Plan d'affaires ou Business plan est une étape fondamentale de la création d'entreprise. Il permet de déterminer la viabilité du projet en structurant ses idées et visualiser le fonctionnement futur de son entreprise, en évaluant ses charges, sa production, son développement. Si le potentiel du projet y apparaît explicitement, il sera un outil de crédibilité lors de la recherche de financements et de partenariats.Il est fortement recommandé de consulter des professionnels de la création d'entreprise (cabinet de formation et de conseil en création d'entreprise, chambres de commerce, chambre des métiers, associations d'aide à la création d'entreprise...).

Si vous avez choisi de créer une société[1] pour lancer votre entreprise, c'est-à-dire de créer une personne morale (au sens juridique, cela signifie que votre entreprise est une entité propre, vous en êtes le créateur mais elle a son propre patrimoine et sa propre personnalité juridique), plusieurs étapes sont à respecter :

  1. Immatriculation de la société au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés),
  2. Rédactions des statuts de la société : les statuts permettent de fixer les principales règles de fonctionnement de votre société (mode de prise de décision, dirigeant, etc.),
  3. Dépôt du capital social à la banque : cette dernière vous délivrera une attestation de dépôt de fond,
  4. Publication officielle dans un Journal d'Annonces Légales (une liste des journaux d'annonces légales est disponible ici),
  5. Envoi du dossier au CFE (Centre de Formalités des Entreprises), le dossier devra comprendre diverses pièces comme les statuts, l'attention de dépôt ou l'Annonce Légale. C'est alors que vous pourrez obtenir votre KBis, la « carte d'identité » de votre entreprise.

La recherche de fonds

Il existe plusieurs moyens pour trouver des fonds :

  • Le Love Money ou ricum qui consiste à demander de l'argent à ses proches (familles, amis, collègues de travail),
  • L'association loi 1901 Love money pour l'emploi, dont l'objet est de rapprocher même au-delà des proches et en complément: les voisins, les épargnants locaux, régionaux, voir nationaux qui sont sensibilisés par le projet d'entreprise ou qui connaissent le projet par relations. Cette association s'oriente depuis 2011 plus particulièrement pour financer la post-création (deux ou trois ans après la création de l'entreprise) Les Montants sont collectés, entreprise par entreprise. Les épargnants souscrivent à une augmentation de capital de l’entreprise qu’ils ont choisi et reçoivent en contrepartie de leur versement, sous forme d’actions, une part de propriété de l’entreprise.

Chaque opération de collecte de fonds rassemble de 30 à 100 personnes par entreprise et le montant recueilli représente alors entre 100 k€ à 400 k€ par entreprise et par opération. Ces capitaux peuvent dans certains cas être collectés en plusieurs fois, voir sur un ou deux ans. Les épargnants, personnes physiques, peuvent déduire de leurs impôts un pourcentage non négligeable des sommes versées en souscription au capital de ces entreprises : ils peuvent déduire 18 % sur l'IR (Impôt sur le Revenu) et 50 % sur l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune).

  • Les prêts d'honneur, proposés par certaines collectivités locales ou des associations de prêts d’honneur comme Réseau Entreprendre.
  • Le microcrédit, proposé en France par certaines associations comme l'Adie (L'Association pour le droit à l'initiative économique).
  • L'emprunt classique auprès d'un établissement de crédit (le montant empruntable est fonction des garanties apportées et du business plan réaliste démontré).
  • Le financement participatif (en anglais crowdfunding) qui permet le financement par toutes personnes convaincues par le(s) porteur(s) de projet via une plateforme internet. Le crowdfunding se décline en plusieurs catégories : le financement en don sans contrepartie (HelloAsso), avec contrepartie (KissKissBankBank, Ulule, Patreon) le financement en prêt Lendix, SPEAR, Unilend, Lendopolis) et l'equity crowdfunding (Wiseed, SparkUp, Anaxago, SmartAngels). Ces différents types de crowdfunding se complètent et permettent à des particuliers de trouver les financements dont ils ont besoin. En commerce et restauration, Bulb in Town permet par exemple de financer son projet en échange de contreparties en nature ou de parts de capital de l'entreprise[2].
  • Les business angels. Ils interviennent en général dans une phase très amont dans le développement de l'entreprise.
  • Les fonds de Capital risque.
  • Appel public à l'épargne : modification de la définition.
    • C'est un effet du rapprochement du droit français avec ce qui se fait dans les principaux pays européens et cela a été réalisé à l'occasion de l'ordonnance de mise en application de la loi sur la modernisation de l'économie.
    • Depuis le 1er avril 2009, on ne parle plus d'appel public à l'épargne mais d'offre au public de titres financiers. Cela concerne toujours les titres de capitaux émis par les sociétés par actions, les titres de créance et les parts d'organisme de placement, mais cela fait, notamment, plus moderne : on ne vient pas demander de l'argent à l'épargnant mais on lui offre plutôt la possibilité de le confier aux « opérateurs » avisés.

Ce faisant, les règles liées à l'ancienne modalité sont supprimées ainsi que le statut de société « faisant appel public à l'épargne ».

  • En accompagnement de cette évolution, on notera :
    • la suppression du minimum de capital à 225 000  pour les sociétés par action pour l'offre nouvelle au public. Dorénavant, qu'elles y recourent ou non, leur capital doit être de 37 000  seulement. En outre, ce sera à l'opérateur de marchés de fixer les critères de capital et le montant minimal pour les conditions d'admission à la cotation sur le marché réglementé.
    • la limitation de l'obligation de réalisation du rapport de contrôle interne et de gouvernance.
    • la possibilité pour les SAS (Sociétés par Actions Simplifiées) de procéder à une offre au public de titres à condition que le montant par investisseur et par offre ou la valeur nominale dépasse le seuil de 50 000 , tel que fixé par l'AMF. À noter cependant que ces SAS restent exclues de l'offre au public de titres financiers ou de l'admission sur un marché réglementé de leurs actions.
    • l'autorisation, pour les sociétés de procéder à une augmentation de capital sans droit préférentiel de souscription par placement privé, dans la limite de 20 % du capital social et par an.
    • la suppression, pour les sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, de l'obligation d'annexer à leurs comptes annuels l'inventaire des valeurs mobilières détenues à la clôture de l'exercice.
  • On trouvera tout cela en détail dans l'ordonnance 2009-80 du 22 janvier 2009 qu'on peut consulter et télécharger.

Aspects juridiques

Historique

La création d'entreprise a été libéralisée à la Révolution française par le décret d'Allarde des 2 et , qui a supprimé les corporations, et introduit la liberté d'entreprendre, aux seules conditions de se pourvoir auparavant d'une patente, dont il fallait s'acquitter le prix auprès de l'État, et de se conformer aux règlements de police. La contribution des patentes a été remplacée par la taxe sur le chiffre d'affaires en 1917, puis par la taxe professionnelle en 1974.

En France

Principales mesures de la loi LME du 4 août 2008 :

De nombreuses modifications ont été apportées dans le droit des sociétés par la loi LME du 4 août 2008 dont les plus intéressantes pour les créateurs sont:

Nouvelles règles applicables à la SAS

  • La désignation d'un commissaire aux comptes dans les SAS n'est obligatoire que sous certaines conditions. Un décret précise les seuils à partir desquels cette nomination est obligatoire, ainsi que la forme de la demande de nomination d'un CAC par les associés représentant au moins 1/10e du capital social.
  • Source : décret n° 2009-234 du 25 février 2009 (art. 5), Journal officiel du 27 février 2009, p. 3 488
  • Au chapitre VII du titre II du livre II, il est créé un article R. 227-1 ainsi rédigé :
  • « Art. R. 227-1. - Pour l'application de l'article L. 227-9-1 relatif à la désignation d'un commissaire aux comptes, le total du bilan est fixé à 1 000 000 , le montant hors taxe du chiffre d'affaires à 2 000 000  et le nombre moyen de salariés permanents employés au cours de l'exercice à vingt.
  • « Le total du bilan, le montant hors taxe du chiffre d'affaires et le nombre moyen de salariés sont déterminés conformément aux quatrième, cinquième et sixième alinéas de l'article R. 123-200.
  • « La société n'est plus tenue de désigner un commissaire aux comptes dès lors qu'elle n'a pas dépassé les chiffres fixés pour deux de ces trois critères pendant les deux exercices précédant l'expiration du mandat du commissaire aux comptes.
  • « Dans le cas prévu au quatrième alinéa de l'article L. 227-9-1, le commissaire aux comptes est désigné par ordonnance du président du tribunal de commerce statuant en la forme des référés. »
  • Depuis le 1er janvier 2009, l'obligation de désigner un commissaire aux comptes dans les sociétés par actions simplifiées (SAS) n'est plus systématique. En revanche, les SAS dépassant à la clôture d'un exercice deux des seuils suivants sont tenues de le faire : total du bilan supérieur à 1 000 000 euros, chiffre d'affaires HT supérieur à 2 000 000 d'euros, nombre moyen de salariés permanents employés au cours de l'exercice dépassant 20 salariés.
  • Nomination facultative d'un CAC dans les SAS créées avant le 1er janvier 2009

Le comité de coordination du registre du commerce et des sociétés précise que les SAS créées avant le 1er janvier 2009 ne peuvent pas mettre fin de manière anticipée au mandat de leur commissaire aux comptes.

  • En revanche, à l'expiration du mandat du CAC, il n'est pas obligatoire d'en désigner un nouveau (ou de renouveler son mandat) si deux des trois seuils ne sont pas dépassés au cours des deux exercices précédents. Dans ce cas, les statuts de la société devront être modifiés en conséquence.

Instauration d'une option pour l'impôt sur le revenu en faveur des SA, SAS et SARL (Art. 30)

  • À la suite de la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008, les SARL, SA et SAS de moins de 5 ans peuvent, sous certaines conditions, opter pour l'impôt sur le revenu. L'option s'applique alors sur 5 exercices. Un texte précise les obligations déclaratives des sociétés souhaitant opter pour le régime fiscal des sociétés de personnes. L'option doit être notifiée à l'administration fiscale sur un modèle spécifique comportant plusieurs informations obligatoires.
  • Ce document doit être signé par tous les associés. Chaque année, la société joint à sa déclaration de résultats un document conforme à un modèle établi par l'administration qui précise notamment les modifications intervenues au cours de l'exercice dans la répartition du capital.
  • La renonciation au régime fiscal des sociétés de personnes s'effectue sur papier libre. Celui-ci doit mentionner la dénomination de la société, le lieu de son siège social et, s'il est différent, celui de son principal établissement, ainsi que l'exercice auquel elle s'applique.

Source : décret n° 2009-116 du 30 janvier 2009, Journal officiel du 1er février 2009.

Démarches administratives

Le grand nombre de papiers à remplir et le temps que cela peut consommer pour le nouvel entrepreneur ont souvent été montrés du doigt comme des freins à la création d'entreprise. Lancé au début 2009, Mon.service-public.fr est un portail internet de l'administration française visant à permettre à tout citoyen d'effectuer ses démarches administratives en ligne, en particulier toutes celles liées à la création d'entreprise ou à la création d'association[3].

En Belgique, une réforme a eu lieu en 2003 afin de simplifier les démarches et formalités administratives liées à la création des entreprises. C'est ainsi que sont apparus les Guichet d'entreprises et la Banque-Carrefour des Entreprises[4].

Concours de création d'entreprise

De nombreux concours sont organisés chaque année pour permettre aux entrepreneurs de lancer leur création d'entreprise grâce à des dotations financières ou à des conseils en création gratuit ou à tarifs préférentiels. L'association ACCEDE, présente dans quelques écoles supérieures de commerce de France, organise des concours de création chaque année :

  • Le Challenge Projets d'Entreprendre coorganisé par Telecom & Management SudParis et l'ENSIIE.
  • Le Concours National de la Création d'Entreprise, organisé par Creatests.
  • LE PHARE : 1er concours euroméditerranéen de la création d'entreprise, organisé par Kedge Business School.
  • Le Paris de la Création: Concours de création d'entreprise sur le thème de l'environnement, organisé par l'ESCP-EAP.
  • Le Tours de la Création: concours de création d'entreprise organisé par L'ESCEM Tours-Poitiers.
  • Poitiers Création: concours de création d'entreprise organisé par l'ESCEM Tours-Poitiers.
  • Le Triomphe de la Création: concours régional de création d'entreprise, organisé par l'ISC Paris.
  • Le Concours Puls'Innov : concours innovation et technologies, organisé par Pulseo, Centre d’innovation technologique du Grand Dax.
  • Concours Total EDHEC Entreprendre : concours national de création d'entreprise pour les moins de 28 ans, organisé par une association de l'EDHEC.

Trouver des aides pour créer son entreprise

En plus des concours dédiés aux créateurs et aux repreneurs d'entreprises, il existe des aides spécifiques auxquelles un entrepreneur peut être éligible pour diverses raisons :

  • en fonction du secteur d’activité ;
  • en fonction du statut de l’entrepreneur (chômeur, jeune de moins de 30 ans...) ;
  • en fonction du statut de l'entreprise ;
  • en fonction du territoire d’implantation de l'entreprise ;
  • en fonction des aides déjà obtenues ;
  • etc.

De nombreux dispositifs ont été mis en place par l'État Français pour aider à la création d'entreprise comme, par exemple, l'ACRE pour les demandeurs d'emploi, une prime d'activité pour les allocataires du RSA ou encore le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) pour des entreprises nouvellement créées répondant à certains critères de dépenses en Recherche et Développement.

Construire son business plan

Voici les 10 points essentiels d'un business plan :

  • Prendre le temps de la réflexion.
  • Formaliser son projet : présenter un document « séduisant » à son banquier, avec des graphiques, des photos du produit. La finalité est d'obtenir quelque chose de clair et compréhensible.
  • Avoir un projet cohérent : ne pas multiplier les idées, se limiter à une ou deux maximum.
  • Approfondir les éléments de marché et rester en veille sur le marché visé.
  • Identifier précisément le business model : à qui on vend ? par quel moyen ? qu'est ce qui créé le chiffre d'affaires ?
  • Prendre en compte de façon réaliste le temps de développement du projet : les retards de mise en place génèrent des coûts pas forcément prévus au départ.
  • Formaliser les besoins nécessaires : besoin de collaborateurs ? d'une voiture ?
  • Privilégier le bon sens et la clarté de la présentation.
  • Adapter le niveau du projet en fonction des ressources disponibles.
  • Se faire accompagner : banquier, agent comptable, association.

Il faut également penser à bien choisir ses collaborateurs lorsque l'on veut créer sa société. Il faut s'entourer de personnes sur lesquelles on peut compter (motivés, prêts à partager les risques...).

Lors de la présentation du projet au banquier, il faut être capable de fournir un business plan sur trois ans ainsi qu'un flux de trésorerie à douze mois.

Pérennité des entreprises créées

En France, l'Insee a effectué en 2009 une étude sur la pérennité des entreprises créées. Parmi les entreprises créées en 2006, deux sur trois sont toujours actives en 2009. Les chances de survie dépendent d'abord des conditions dans lesquelles le créateur a préparé son projet[5]. L'INSEE a renouvelé son enquête pour les entreprises créées en 2010[6]. Le constat est que 7 sur dix sont encore actives trois ans après leur création (71 %) alors que 66 % des entreprises créées en 2006 existaient trois ans après). La pérennité est la plus faible dans le secteur du commerce (64 %) et la plus forte dans le secteur de la santé (85 %). Les sociétés sont plus pérennes que les entreprises individuelles (77 % pour les premières, 62 % pour les secondes). Pour une entreprise les chances d'être pérenne augmentent si le créateur a suivi des études supérieures, et/ou s'il a de l'expérience dans le métier.

Motivations des créateurs d'entreprises

Le besoin de se réaliser professionnellement et l'envie de travailler en tant qu'indépendant sont les principaux facteurs de la création d'une entreprise. Même si l'aspect pécuniaire est une des trois principales raisons que retient l'entrepreneur, il s'agit avant tout de s'accomplir soit en innovant, soit en poursuivant la même activité à son propre compte. Véritable frein aux nouveaux défis, la peur de l'échec a pu être enrayée par l'instauration du statut d'auto-entrepreneur qui a ainsi fortement contribué à la création de nouvelles entreprises.

Pourcentage d'entrepreneurs reconnaissant cette motivation comme principale
Être indépendant et s'accomplir 61 %
Goût d'entreprendre de nouveaux défis 44 %
Perspective d'augmenter ses revenus 26 %

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Généralités

Union européenne

France

Liens externes