Coublanc (Saône-et-Loire)

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Coublanc
Coublanc (Saône-et-Loire)
Centre du village en 2020.
Blason de Coublanc
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Nicolas Crasnier
2020-2026
Code postal 71170
Code commune 71148
Démographie
Gentilé Coblandis[1], Coublandis[1],[2]
Population
municipale
842 hab. (2021 en diminution de 1,06 % par rapport à 2015)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 10′ 29″ nord, 4° 16′ 25″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 570 m
Superficie 8,76 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chauffailles
(banlieue)
Aire d'attraction Chauffailles
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Coublanc
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Coublanc
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Coublanc
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Coublanc
Liens
Site web coublanc-71.com

Coublanc est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Tancon Saint-Igny-de-Roche
(Saône-et-Loire)
Rose des vents
Maizilly
(Loire)
N Écoche
(Loire)
O    Coublanc    E
S
Mars (Loire)

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Entrée dans le hameau de Cadolon par la RD 201.

Une ligne régulière d'autocar reliant Chauffailles à Roanne dessert quotidiennement Coublanc avec trois arrêts, l'un à Cadolon, un autre à l'Orme, un autre enfin au Pont des Rigoles. Contribuant aussi à désenclaver la commune et tout le canton la voie ferrée Lyon-Paray-le-Monial place la gare de Chauffailles à 9 km seulement de Coublanc. La gare ferroviaire de Roanne sur la ligne Lyon-Paris se trouve à 28 km.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charlieu », sur la commune de Charlieu à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coublanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauffailles, une agglomération inter-régionale regroupant 5 communes[13] et 6 205 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauffailles dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57 %), zones agricoles hétérogènes (19,2 %), zones urbanisées (11 %), forêts (10,2 %), terres arables (2,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Coublanc.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 2020 en cours Nicolas Crasnier    
mars 2014 juin 2020 Christine Delille    
mars 2008 mars 2014 Grégory Dabert    
mars 1971 mars 2008 Jean Lautrey UMP Ancien conseiller général du canton de Chauffailles
mars 1959 mars 1971 Raymond Jolivet    
1957 mars 1959 Emile Perrin    
1955 1957 Joseph Auclerc    
1945 1955 Emile Perrin    
1943 1945 Maxime Bertillot    
1924 1943 Rémy Joly    
1919 1924 Philibert Danière    
1912 1919 Louis Buchet    
1904 1912 Jean-Nicolas Auclair    
1902 1904 Jean-Marie Auclair    
1892 1902 Auguste Joly    
1888 1892 Jean-Marie Auclair    
1881 1888 Pierre Auclair    
Les données manquantes sont à compléter.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 842 habitants[Note 4], en diminution de 1,06 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7836998001 0581 1691 4001 4571 5681 671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7061 7121 8271 9112 0422 0832 0391 9351 915
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8461 7801 5131 2111 1621 1331 042892850
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
863747779880882898892896885
2015 2020 2021 - - - - - -
851847842------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade de l'église Sainte-Madeleine.

Église paroissiale Sainte-Madeleine[23] : elle est construite à partir de 1852, sur les plans de l'architecte Berthier, afin de remplacer une église antérieure en mauvais état et devenue trop petite. Elle fut consacrée le 5 octobre 1869, en présence de Mgr Dubuis et de l'abbé Bellet, curé de Coublanc. L'église est de style néo-gothique, la façade est en calcaire ocre. Elle se compose d'une nef de six travées, de bas-côtés. Petite curiosité : elle possède un « vitrail du souvenir », composé sur le thème de la Première Guerre mondiale (un soldat, tête nue, met un genou en terre devant sainte Thérèse, qui l'invite à se relever)[24].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  2. habitants.fr
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Coublanc et Charlieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Charlieu », sur la commune de Charlieu - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Charlieu », sur la commune de Charlieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Chauffailles », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chauffailles », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Archives départementales de Saône-et-Loire, inventaire, Coublanc, église paroissiale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archives71.fr (consulté le ).
  24. « Les vitraux du souvenir », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 2 à 4.
  25. Revue « Église d'Autun » n° 15, 2019.