Coron (Maine-et-Loire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coron
Coron (Maine-et-Loire)
La chapelle de Vertu.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Intercommunalité Agglomération du Choletais
Maire
Mandat
Xavier Testard
2020-2026
Code postal 49690
Code commune 49109
Démographie
Gentilé Coronnais
Population
municipale
1 547 hab. (2021 en diminution de 3,67 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 42″ nord, 0° 38′ 35″ ouest
Altitude 131 m
Min. 84 m
Max. 188 m
Superficie 31,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cholet
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cholet-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coron
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Coron
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Coron

Coron est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune angevine des Mauges, Coron se situe au sud de La Salle-de-Vihiers, sur les routes RD 960 (Saumur-Cholet) et D 171 (La Salle de Vihiers-La Plaine)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 714 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cholet à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), terres arables (34,1 %), prairies (22,2 %), zones urbanisées (2,9 %), forêts (0,9 %), cultures permanentes (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie et héraldique[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Eudone de Curron en 1040, Rainaldus de Curron en 1096[14].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Parti : au 1) mi-parti d’or à la croix d'azur cantonnée de quatre soleils non figurés de gueules, au 2) gironné d'argent et de sable.

Histoire[modifier | modifier le code]

La localité et ses environs sont le théâtre, en mars et , des premiers combats entre les autochtones insurgés et les soldats de la République.

Pendant la Première Guerre mondiale, 47 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, aucun habitant n'est tué[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 mars 2014 Myriam Dubois UDI Chef d'entreprise de transport retraitée
mars 2014 En cours
(au 1er juin 2020)
Xavier Testard[16],[17] DVD Cadre supérieur[18], conseiller départemental depuis 2021

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , la commune est membre de l'agglomération du Choletais après la fusion avec la communauté de communes du Bocage[19].

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Vihiers et de l'arrondissement d'Angers[20]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[21].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 1 547 habitants[Note 3], en diminution de 3,67 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0601 2201 6071 6691 8341 8331 8391 9251 916
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9431 9161 9401 9711 9021 8191 7871 7351 770
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5441 5091 5071 4181 3861 3391 3071 2701 265
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2571 2131 2731 3801 3761 3041 4561 4981 572
2018 2021 - - - - - - -
1 5881 547-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 802 hommes pour 786 femmes, soit un taux de 50,5 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
2,5 
6,9 
75-89 ans
14,4 
14,8 
60-74 ans
14,5 
21,7 
45-59 ans
18,3 
17,3 
30-44 ans
16,5 
16,5 
15-29 ans
14,9 
21,2 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Vie locale[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 126 établissements présents sur la commune à fin 2010, 40 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[28].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

1 Chœur / 2 Vitrail saint Joachim / 3 Vitrail sainte Anne

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 810-812.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. IGN et BRGM, Géoportail Coron (49), consulté le 2 septembre 2012.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Coron et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cholet », sur la commune de Cholet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cholet », sur la commune de Cholet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Célestin Port 1965, p. 810-812.
  15. Memorialgenweb.org - Coron : monument aux morts, consulté le 02 janvier 2013
  16. Ouest-France, Sans surprise, Xavier Testard a été élu maire, article du 1er avril 2014.
  17. « Coron. Xavier Testard a été réélu maaire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  18. Coron (49109) sur Le Monde, consulté le 9 novembre 2016.
  19. Schéma départemental de coopération intercommunale de Maine-et-Loire - Février 2016
  20. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Coron (49), consultée le 22 février 2015
  21. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coron (49109) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  28. Insee, Statistiques locales du territoire de Coron (49), consultées le 10 mars 2013.
  29. « Coulonges-Thouarsais. Arthur Pasquier,un grand entraîneur méconnu », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).