Coriolano Cippico

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Coriolano Cippico
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Décès
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Cippicové (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Alvise Cippico (en)
Jan Ćipiko (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Personnes liées

Coriolano Cippico (1425?-1493?), connu sous le nom latin de Cèpion, historien vénitien, né en 1425 à Trau en Dalmatie (actuellement Trogir en Croatie). Il suivit la profession des armes, se distingua dans la défense de Scutari contre les Turcs (1470-1474) et écrivit l'histoire de cette guerre sous le titre : De Bello Asiatico libri III, Venise, 1594. On lui doit aussi : Gesta Petri Mocenici (Mocenigo), 1474.

Biographie[modifier | modifier le code]

Coriolano Cippico naquit en 1425, à Trau, dans la Dalmatie, d’une famille noble. Entré jeune dans la marine vénitienne, il parvint bientôt aux premiers emplois. Il commandait une galère de la République dans la guerre contre les Turcs, de 1470 à 1474, et il se signala principalement à la défense de Scutari. Coriolano Cippico mourut en 1493. On a de lui : Gesta Petri Mocenici libri tres, Venise, 1477, petit in-4°. Cette édition, qui joint au mérite de la rareté celui d’une belle exécution, a été décrite par Ferdinando Fossi dans le Catal. biblioth. magliabech., t. 1er, p. 514. L’ouvrage de Coriolano Cippico a été réimprimé par les soins de Johannes Basilius Herold, dans un recueil de pièces relatives à la guerre des Vénitiens et des Turcs, Bâle, 1544, in-8° ; ibid., 1556, sous ce titre : De Bello asiatico libri tres, Venise, 1594, in-8°; et enfin dans la Rerum venetarum historia de Bernardo Giustiniani. Il a été traduit en italien sous ce titre : Della guerra de’ Veneziani nell’Asia, libri tre, Venise, 1579, in-8°. Cette version a été réimprimée plusieurs fois. L’édition la plus récente est celle qu’a donnée l’abbé Morelli, en 1796. Coriolano Cippico nous apprend qu’il composa cette histoire à la demande d’un parent de Pietro Mocenigo, qui fit les frais de la première édition, et n’épargna rien pour la rendre un chef-d’œuvre de typographie ; elle est écrite avec élégance, et elle contient des détails précieux. Foscarini, Della letteratura veneziana, et après lui Daru, Histoire de Venise, livre 11, citent un autre ouvrage de Coriolano Cippico : De linguæ latinæ reparatione ; mais il est probable qu’il est resté manuscrit, puisqu’on ne le trouve indiqué dans aucun catalogue.

Sources[modifier | modifier le code]

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