Condé-sur-l'Escaut

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Condé-sur-l'Escaut
Condé-sur-l'Escaut
La mairie.
Blason de Condé-sur-l'Escaut
Blason
Condé-sur-l'Escaut
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Grégory Lelong
2020-2026
Code postal 59163
Code commune 59153
Démographie
Gentilé Condéens
Population
municipale
9 396 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 511 hab./km2
Population
agglomération
333 383 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 00″ nord, 3° 35′ 29″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 52 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marly
Législatives 21e
Localisation
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Condé-sur-l'Escaut
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Condé-sur-l'Escaut
Liens
Site web condesurlescaut.fr

Condé-sur-l'Escaut est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Localisée sur le cours canalisé de l'Escaut, elle fait partie de la banlieue de Valenciennes et de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 192 075 habitants, en 2021.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut est située à 12 km au nord-est de Valenciennes, à 51 km de Lille, à 90 km de Bruxelles et à 239 km de Paris.

Le territoire communal est longé, au Nord, par la frontière belge. La ville se trouve au confluent de la Haine et de l'Escaut.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes de Condé-sur-l'Escaut
Péruwelz (be)
Vieux-Condé Condé-sur-l'Escaut Bernissart (be)
Fresnes-sur-Escaut Quarouble Saint-Aybert

Thivencelle

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 730 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 333 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (22,4 %), prairies (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (7,6 %), zones humides intérieures (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Le centre historique fait partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[16].

Voie de communication et transports[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut est desservie par la ligne T2 du tramway de Valenciennes par le biais des stations Condé – Hôtel de Ville, Tourniquet, Hameau de Macou et Lycée du Pays de Condé.

Les lignes 14, 100, 109, 133 et Illigo 2 du réseau de bus Transvilles desservent la commune. Enfin, la ligne 8 du réseau belge TEC Hainaut dessert également la commune au niveau du hameau transfrontalier de Bon-Secours.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom Condé vient du celtique Condat(e), qui signifie « confluent » (ici celui de la Haine, aujourd'hui détournée, et de l'Escaut). Le nom est romanisé en Condatum à l'époque gallo-romaine avant de devenir Conde au XIVe siècle.

Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation féodale ou religieuse, la commune, alors nommée Condé, prend le nom de Nord-Libre[17] et jusqu'au décret du [18],[19].

La commune prend son nom actuel de « Condé-sur-l'Escaut », en 1886[17].

La commune se nomme Konde a/d Schelde en flamand[20].

Ses habitants sont appelés les Condéens[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Situé en Gaule belgique à l'époque celtique, le site est occupé par les Nerviens puis par les Romains qui y installent un campement militaire.

Les Francs s'y installent ensuite à l'époque des Invasions et la région est évangélisée au VIIe siècle par saint Wasnon, patron de l’église paroissiale. Une collégiale s'érige à proximité immédiate (actuellement place Verte) et se trouve placé sous le vocable de Notre-Dame. La fondation de ce chapitre, qui fournit au pouvoir féodal son personnel administratif, remonte à la période mérovingienne (Ve au- VIIIe siècles, ainsi que l'attestent les fouilles archéologiques)[22]. Deux siècles plus tard, des Vikings, apparus une première fois en 855, s'y établissent provisoirement dans les années 880. Remontant l'Escaut sous le commandement de leurs chefs Sigfred et Godfred, ils prennent la place forte et y établissent un camp retranché avec un embryon de fortifications ; chassés en 885, ils réapparaissent dès l'année suivante jusqu'à leur expulsion définitive en 889.

La ville, très disputée, est tour à tour prise par les troupes flamandes de Jacques van Artevelde, par le roi de France Louis XI en 1477[23].

Jean de La Hamaïde, seigneur de Condé, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[24].

En 1654, les Espagnols commencent une période de chantiers de modernisation, interrompue par une prise française en 1655, suivie d’une reprise espagnole l’année suivante. Les Espagnols ajoutent un chemin couvert et construisent des défenses avancées. Ils renforcent les défenses du front nord-ouest par quatre puissants bastions. En 1676, Louis XIV assiège la ville, définitivement rattachée à la France par le traité de Nimègue en 1678.

Le 27 novembre 1788, sont érigées en duché les terres de Condé, Fresnes, Vieux-Condé, Hargnies, situées en Hainaut, sous la dénomination de duché de Croÿ en faveur d'Emmanuel Ferdinand François duc de Croÿ (maison de Croÿ). Le bénéficiaire, prince de Solre et de Meurs, prince du Saint-Empire, grand d'Espagne de 1re classe, maréchal des camps et armées du roi, chevalier des ordres du roi, baron et gouverneur de Condé, avait demandé de transporter le titre de duché de Croÿ, créé en 1598 par Henri IV en faveur de Charles de Croÿ sur la terre de Croÿ (Crouy-Saint-Pierre) en Picardie, sur les terres de Condé, etc[25].

Les troupes autrichiennes de François de Saxe-Cobourg occupent la ville après un blocus de 92 jours[26] ()[27]. La ville est libérée des Autrichiens le par le général Schérer. Elle tombe aux mains des coalisés lors de la chute de Napoléon (1815) : ils ne la quittent que trois années plus tard, en 1818.

En 1802-1803, au niveau des transports, deux voitures relient régulièrement Condé, alors Nord-Libre, à Mons et Tournai[28].

En 1878, l'archiduc Frédéric d'Autriche, de la brache de Teschen, y épouse la princesse Isabelle de Croÿ au château de l'Hermitage.

La ville fut desservie par l'ancien tramway de Valenciennes de 1882 à 1966.

En 1901, Condé-sur-l'Escaut perd son titre de place forte : l'État autorisera son démantèlement en 1923.

En juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, un rassemblement contre la guerre est organisé à Condé-sur-l'Escaut avec des représentants des partis socialistes français, belge et allemand, parmi lesquels Karl Liebknecht[29],[30].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée de 1940 à 1944 par les Allemands qui exploitent ses ouvriers et sa mine de charbon.

Le charbon est exploité à la fosse Ledoux jusqu'en 1989, date de la fermeture définitive de la mine. Le site est détruit en 1991.

Le , six braqueurs attaquent la trésorerie principale de Condé-sur-l'Escaut et repartent avec un butin de 16 000 000 FF (environ 2 500 000 ), la pension trimestrielle des mineurs (le paiement des pensions était en liquide)[31],[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . S'y affrontent le maire sortant, le fils de l'ancien maire et un ancien adjoint[33].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire de 1802 à 1807 : Antoine de St-Moulin, médecin [34],[35].

Daniel Bois en décembre 2013.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 1919 juillet 1948
(décès)
Pierre Delcourt SFIO Journaliste
Député du Nord (1re circonscription de Valenciennes) (1928 → 1936)
Sénateur du Nord (1948)
Conseiller général de Condé-sur-l'Escaut (1945 → 1948)
juillet 1948 mars 1965 Lucien Mailliard    
mars 1965 mars 1983 Henri Bois
(1914-1992)
   
mars 1983 mars 2014[36] Daniel Bois
(1940-2023)
PS puis
PRG
Directeur d'école retraité
Président de la CC du Pays de Condé
mars 2014[36] En cours Grégory Lelong UDI Enseignant
Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → 2021)

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Condé-sur-l'Escaut est membre de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole qui regroupe 35 communes.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 9 396 habitants[Note 4], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
5 9786 6797 0215 3505 2975 1035 0255 1105 710
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5 8044 6424 9644 3464 6215 1724 7724 4814 960
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 3105 2134 5036 7087 2287 0537 1149 13714 066
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 2015 2020
13 60713 99413 67111 28910 52710 1219 7319 6309 445
2021 - - - - - - - -
9 396--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 519 hommes pour 5 067 femmes, soit un taux de 52,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,9 
5,9 
75-89 ans
10,5 
15,2 
60-74 ans
17,1 
20,6 
45-59 ans
18,3 
17,3 
30-44 ans
15,6 
18,6 
15-29 ans
17,4 
21,9 
0-14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Condé fait partie de l'académie de Lille.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • C'est au stade de la Chaussiette que l'un des rares clubs de crosse de France s'entraine. Surnommée les Haveurs en référence au passé minier du Valenciennois, elle joue en championnat en association avec le club de Lille mais organise seule sa propre compétition évènementielle annuelle : la Hainaut Cup.
  • La ville dispose également d'un circuit de moto-cross et a organisé en 2013 la finale du Championnat des Flandres.
  • Le club de volley-ball joue en Nationale masculine 2 aux côtés de Bellaing.
  • Le club de judo local organise chaque année un tournoi open dit Open des ch'tis, invitant au passage plusieurs clubs plus ou moins lointains.

Média[modifier | modifier le code]

  • La Voix du Nord Valenciennes-Denain (quotidien)
  • L'Observateur du Valenciennois (hebdomadaire)

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château féodal de Nicolas d'Avesnes relevant du Hainaut. Édifice roman du XIIe siècle - Remanié en phillipien au XVe siècle - transformé en arsenal à la fin du XVIIe siècle
  • Châtelet de l'Hostel de Bailleul (1411, par ailleurs cité au XIVe siècle)
  • Enceinte urbaine plusieurs fois remaniée : XIIe siècle (par Baudouin IV l'Édifieur, comte de Hainaut) – voir notamment la « Tour des Archers », XVIe siècle (par les Espagnols) – XVIIIe siècle (par Vauban, qui ajoute notamment la redoute de Macou), XIXe siècle (par Séré de Rivières) et milieu du XXe siècle (blockhaus)
  • Couvent des Sœurs Grises (1536) aménagé en théâtre entre 1824 et 1849
  • Fortifications des XVIe et XVIIe siècles remaniées par Vauban
  • Caserne de Cavalerie dite « Quartier Lecomte » (1680), actuellement HLM
  • Porte Vautourneux (1707)
  • Ancien Relais de Poste dit : La Couronne d'Espagne - De Spaanse Kroon (début XVIIIe)
  • Église Saint-Wasnon. (1751 - clocher 1607)
  • Hôtel de ville (1774)
  • Moulin de Croÿ (reconstruit en 1776)
  • Château de l'Hermitage (1786)
  • Beffroi (XIIIe siècle) disparu au profit d'un beffroi plus modeste (1789)
  • Corps de Garde de la Porte du Quesnoy (1803)
  • Kiosque (1881)
  • Monument de la Clairon (1901)
  • Ancien manège de Cavalerie, actuellement entrepôt (1905)
  • Chevalement de l'ancienne fosse Ledoux (1951)
  • Le cimetière militaire britannique situé à l'intérieur du cimetière communal.
  • Tombeau d'Élisa Joséphine Glorieux[42] (1814-1889), situé route de Bonsecours[43],[44].
  • Château de Lorette, XIXe siècle[45].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Condé-sur-l'Escaut Blason
D'or à la fasce de gueules.
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Carpentier, Condé-sur-l'Escaut, Le Pagus Condatensis, Éditions Sopaic, Charleville-Mézières, 2004 (monographie historique de Condé-sur-l'Escaut)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Condé-sur-l'Escaut et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. [1]
  17. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Paul Marmottan, Ephémérides valenciennoises : D'après le manuscrit de Arthur Dinaux, Valenciennes, Lemaitre, , 160 p. (lire en ligne), p. 123.
  19. S. Bottin, Annuaire statistique du département du Nord : Pour l'an 1811, Lille, L. Danel, , 305 p. (lire en ligne), p. 41.
  20. http://www.roepstem.net/vlaanderen.html#inhoud
  21. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  22. V. Maliet et M. Gabriel, La collégiale Notre-Dame de Condé-sur-Escaut (Nord) : données archéologiques, Valentiana no 8, 1997, p. 7-20.
  23. Statistique archéologique du Département du Nord, 1867, archive de Harvard College Library numérisée par google Books, p. 414.
  24. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 428, lire en ligne.
  26. Marie Fourrier, La Révolution française dans le "Pays Vallée de la Sarthe", 1789-1800, Centre de ressources du patrimoine du Pays Vallée de la Sarthe, 2010, p. 30.
  27. Hugues Marquis, « Le général François Jarry au service de l'Angleterre (1793-1806) », Annales historiques de la Révolution française février 2009, (no 356), p. 93-118.
  28. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 219, lire en ligne.
  29. Martine Pottrain, Le Nord au cœur : historique de la Fédération du Nord du Parti socialiste, 1880-1993, SARL de presse Nord-Demain, 1993, p. 23.
  30. « Discours de Karl Liebknecht le 12 juillet 1914 à Condé-sur-l’Escaut », sur critique-sociale.info
  31. « Cet été, plongez dans 13 Affaires criminelles », La Voix du Nord du 26 août 2010.
  32. « Le hold up de Condé-sur-Escaut », émission Rendez-vous avec X, diffusée sur France Inter le 22 novembre 2003 (écouter l'émission).
  33. « Municipales : le casting est finalisé, c'est reparti pour un tour », La Voix du Nord, édition Hainaut-Douaisis, no 24244,‎ , p. 3.
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  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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