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Concerto pour violon de Korngold

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Concerto pour violon
op. 35
Genre Concerto
Nb. de mouvements 3
Musique Erich Wolfgang Korngold
Effectif Violon et orchestre
Durée approximative ca. 25 min
Dates de composition 1945
Dédicataire Alma Mahler-Werfel
Création
Saint-Louis
Drapeau des États-Unis États-Unis
Interprètes Jascha Heifetz, violon,
Orchestre symphonique de Saint-Louis, Vladimir Golschmann (dir)

Le Concerto pour violon en ré majeur, op. 35, est une œuvre pour violon et orchestre du compositeur autrichien Erich Wolfgang Korngold.

Composé en 1945 dans une veine néo-classique, puisant dans les thèmes lyriques écrits par le compositeur pour des musiques de film, ce concerto est créé à St. Louis le par Jascha Heifetz et l'Orchestre symphonique de Saint-Louis sous la direction de Vladimir Golschmann.

Il est aujourd'hui l'une des œuvres les plus jouées de Korngold.

  1. Moderato nobile, dont le thème initial est extrait de la musique du film La Tornade (Another Dawn) de William Dieterle (1937)[1] ;
  2. Romance, basé sur la musique du film Anthony Adverse de Mervyn LeRoy (1936) ;
  3. Allegro vivace assai, dont le thème est extrait de la musique du film Le Prince et le Pauvre (The Prince and the Pauper) de William Keighley (1937)[2].

Durée d'exécution : vingt cinq minutes.

Dédié à Alma Mahler-Werfel, la veuve de Gustav Mahler. Encouragé à écrire un concerto par le violoniste polonais Bronislaw Huberman qui avait vu les esquisses de l'œuvre dès 1937, Korngold n'achève la rédaction de son concerto pour violon qu'après-guerre, lorsque Huberman est retourné en Europe. Le compositeur destine donc l'œuvre à son créateur. Korngold emprunte son matériel thématique aux films de la décennie précédente : Another Dawn/La Tornade (1937) et Juarez (1939) pour le premier mouvement, Anthony Adverse (1936) pour le second. Quant au finale il se base sur des thèmes traversants Le Prince et le Pauvre (1937). Korngold aimait à dire que le concerto était écrit « pour un Caruso du violon, plutôt que pour un Paganini ». Après la création, alors que le succès est retentissant, la critique est peu tendre. Celui du Sun de New York, l'influent Irvin Kolodin, est resté dans l'histoire pour un jeu de mots bien rude sur le nom de Korngold, disant que le concerto était « more corn than gold » (plus de guimauve que d'or, littéralement « plus de maïs que d'or »[3]). Cela résume assez bien le peu de tendresse avec lequel le milieu intellectuel reçoit l'œuvre en ces temps d'atonalisme.

Instrumentation

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Discographie

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Notes et références

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Bibliographie

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Liens externes

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