Concarneau

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Concarneau
Concarneau
Vue aérienne de la ville close de Concarneau.
Blason de Concarneau
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
André Fidelin
2014-2020
Code postal 29900
Code commune 29039
Démographie
Gentilé Concarnois
Population
municipale
20 607 hab. (2021 en augmentation de 7,43 % par rapport à 2015)
Densité 502 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 34″ nord, 3° 55′ 04″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 106 m
Superficie 41,08 km2
Élections
Départementales Concarneau (Chef-lieu)
Localisation
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Concarneau
Liens
Site web concarneau.fr

Concarneau [kɔ̃.kaʁ.no] est une commune du département du Finistère dans la région Bretagne en France.

Troisième commune du Finistère par sa population, chef-lieu d'un canton et d'une communauté d'agglomération, Concarneau, qui inclut les anciennes communes de Beuzec-Conq et Lanriec, est une ville située sur la côte cornouaillaise dans la baie de La Forêt.

La ville s'est constituée au Moyen Âge à partir de la ville close située dans l'estuaire du Moros. Cet abri naturel a permis le développement du septième port de pêche français en tonnage débarqué et d'importants chantiers navals.

Sa situation sur le littoral et son patrimoine historique en font aujourd'hui une destination touristique bretonne de premier plan.

Géographie

Vue panoramique de Concarneau depuis le Cabellou.

Localisation

Localisation de la commune de Concarneau dans le Finistère.
Concarneau vu par le satellite Spot.

La commune de Concarneau est située au sud du département du Finistère à l'ouest de la région Bretagne. Elle est la troisième commune du département par sa population et la principale de l'aire urbaine de Concarneau qui regroupe deux communes et 27 031 habitants en 2007[1]. Son unité urbaine regroupe les communes de Concarneau et Trégunc[2]. Concarneau est située à 19 km de Quimper, 44 km de Lorient, 71 km de Brest, 169 km de Rennes et 475 km de Paris[3].

Communes limitrophes

La ville est née dans l'ancienne île fortifiée, rattachée au continent par un pont fortifié, dénommée « Ville close » et située dans la ria du Moros où s'est développé le port, principalement sur la rive droite, même si des extensions urbaines existent sur la rive gauche (Le Passage-Lanriec, Le Cabellou). Le front de mer situé plus à l'ouest, le long de l'Océan Atlantique, formé de plusieurs plages (Plage des Dames, Plage des Sables blancs, etc.), est essentiellement balnéaire tout le long de la corniche.

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Géologie et relief

La commune, littorale et légèrement vallonnée, a des altitudes basses allant de 0 mètre (côte) à 106 mètres (au nord). La partie nord est la plus élevée, la partie sud-ouest la plus basse. Le littoral est très découpé, avec du nord au sud l'anse Saint-Laurent (rive gauche, la rive droite faisant partie de la commune de La Forêt-Fouesnant) et l'Anse Saint-Jean (séparées par la Pointe de Stang Bihan, un espace boisé propriété du Conservatoire du littoral), les plages des Sables Blancs, de Cornouaille, des Dames, la presqu'île de la Ville close, l'anse de Kersaux, la pointe du Cabellou[4]. Concarneau est située sur le littoral de la Baie de La Forêt.

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Carte géologique avec Brest à l'ouest, Caen au nord, Nantes au sud. Une grande série de failles va de Quimper, à l'ouest, à Nantes. Des roches intrusives dans les tons rouges les jouxtent et sont affleurantes jusqu'au littoral. La légende indique que ces roches sont de l'Hercynien et du Paléozoïque inférieur.
Géologie du Massif Armoricain ; Concarneau est au sud des failles, au sud-ouest.

La commune se situe à quelques kilomètres au sud des grandes failles du Massif armoricain allant de Quimper à Nantes. Le socle est composé de granite, une roche intrusive hercynienne (400 à 245 millions d'années) au sud, mais également de nappes du Paléozoïque inférieur (570 à 400 millions d'années) au nord. Au centre et à l'ouest se trouvent des roches sédimentaires, de l'Ordovicien (environ 460 millions d'années) et du Silurien (environ 420 millions d'années)[5].

Hydrographie

La commune de Concarneau est traversée par la ria du Moros, petit fleuve côtier qui se jette dans son port.

Le ruisseau Minaouët constitue la limite communale sud ; le ruisseau de Saint-Jean coule depuis le nord vers la baie Saint-Jean, appendice de la baie de La Forêt. Le Val est en limite est et le Saint-Laurent constitue la limite ouest et une partie des limites au nord-ouest de la commune.

On dénombre plusieurs stations de pompage, un réservoir et un château d'eau[4].

Climat

La commune bénéficie d'un climat océanique comparable à celui de la ville de Lorient ou de l'île de Groix en raison de sa proximité directe avec la mer.

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Lorient[6] 1827 896 5 11 43
Paris 1 662 637 12 17 8
Nice 2 724 733 1 27 1
Strasbourg 1 693 665 26 28 51
Brest 1 530 1 210 7 12 76
Bordeaux 2 035 944 3 31 69
Relevé météorologique de l'Île de Groix - Beg Melen
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5 4,8 5,9 7,3 10 12,6 14,4 14,7 13,5 11,3 8,1 6,1 9,5
Température moyenne (°C) 7 7 8,3 10,1 12,8 15,5 17,5 17,6 16,3 13,7 10,1 8,1 12
Température maximale moyenne (°C) 9 9,1 10,7 12,8 15,5 18,5 20,5 20,6 19,2 16,1 12,2 10 14,5
Précipitations (mm) 88,2 72,5 66,4 45,4 58,7 39,1 36,8 33,5 53,5 70,7 77 90,4 732,1
Source : Infoclimat[7]


Voies de communication et transports

Bac de Concarneau.
Le port commercial.
Au crépuscule.

Transport maritime

Un bac fait la navette toute l'année entre le quartier du passage et la Ville Close.

L'été, les « Vedettes de l'Odet » rejoignent les îles Glénan et proposent des excursions vers la rivière de l'Odet, également surnommée « plus jolie rivière de France ».

Les « Vedettes de l'Odet » et les « Croisières bleues » assurent la liaison Concarneau-Beg Meil : une balade commentée dans la baie permet de découvrir Concarneau côté mer.

La Santa Maria propose des promenades et de la pêche en mer.

Le Popoff propose également des sorties en mer à bord de vieux gréements.

Transport ferroviaire

Deux lignes de chemin de fer ont desservi Concarneau : la ligne de Rosporden à Concarneau ouverte en 1883 et la ligne Concarneau - Quimperlé ouverte en 1908.

Le trafic voyageurs entre la gare de Rosporden et la gare de Concarneau est transféré sur route le 4 octobre 1959, une navette en car est toujours assurée par le réseau TER Bretagne depuis la gare de Rosporden (Ligne 4 réseau Coralie). Le bâtiment voyageurs de la gare est toujours ouvert, il offre les services d'une boutique SNCF.

La ligne de fret est encore très active dans les années 1970 avec 76 000 tonnes transportées par an, avant de perdre de la vitesse et de s'éteindre définitivement en septembre 1998 avec un dernier trajet transportant du matériel pour GDF.

Transport routier

La voie express RN165 passe à quelques kilomètres au nord de Concarneau ; deux échangeurs permettent de rejoindre la ville.

Transport aérien

Concarneau ne dispose pas d'aéroport. Les aéroports les plus proches sont ceux de Lorient et Quimper.

Voie verte

La voie verte no 8, allant de Roscoff à Concarneau via Morlaix et Carhaix, emprunte dans sa partie sud le tracé l'ancienne voie ferrée allant de Rosporden à Concarneau ; elle a ouvert sur la totalité de ce parcours en 2016. Elle s'étend sur près de 160 kilomètres dont 147 vers Roscoff[8].

Toponymie

Le nom breton de la commune est Konk-Kerne.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuncheto en 1235 - 1239[9], Conc en 1279[réf. nécessaire], Conca au XIIIe siècle[9], Conchet au XVe siècle[9], Conq en 1407, Concarneau en 1489.[réf. nécessaire]

Le premier élément Conc- (Konk- en breton) représente le breton konk (autrement graphiés conc ou concq) « anse, abri, port, baie petit golfe »[10],[11]. Ce terme désigne également une grande coquille selon Grégoire de Rostrenen, un coin ou une pointe selon Pelletier. Selon le Catholicon (vieux dictionnaire breton), il s'agit d'un emprunt au latin concha « coquillage, coquille », lui-même d'origine grecque κο'γχη et qui a également donné le français conque qui qualifiait des ports dont l'anse abritée était une garantie de protection pour les navires[12].

Les formes anciennes montrent que l'adjonction du second élément -[c]arneau est tardive. Il s'agit du breton kerneo « Cornouaille » dont la finale -eo a été rendue par la terminaison -eau en français. En breton moderne, on note Kernev « Cornouaille ».

Ainsi, selon les traductions Concarneau signifie « abri, anse ou baie de Cornouaille » qui peut être comparé à Konk-Leon (Le Conquet) signifiant donc anse ou baie du Léon. Le toponyme correspond bien à la situation de la ville, bâtie dès son origine sur une île au milieu d'une ria.

Une autre théorie dérive de la fondation d'une ville par Concar que l’on nomma Concar-Keronéos (Concar, fils d’Urbien). Le nom de la cité se transforma en Conkernos et avec le temps en Concarneau[13].

Lanriec, ancienne commune rattachée à Concarneau en 1959 est attestée sous les formes Lan Rioc au XIe siècle, Lanriec vers 1330, Lanreuc en 1368, en 1405, Lanriec en 1535.

Il s'agit d'une formation toponymique brittonique en Lan « ermitage » et riog, probable fondateur de cet ermitage.

Histoire

La ville de Concarneau est construite autour de la Ville close. Des faubourgs se sont développés sur le continent autour de cette « île-cité ». Ce n'est que récemment dans l'histoire de Concarneau que la ville est sortie de ses remparts.

Préhistoire et période gallo-romaine

Objets divers trouvés dans le souterrain de Stang-Vihan en Concarneau, datant de l'Âge du fer (Musée de la Préhistoire finistérienne de Penmarch).

Les premières traces de civilisation à Concarneau n'ont pas été retrouvées dans la Ville close mais autour de la baie[14]. La densité de l'habitat et les profonds remaniements de sols créés par les différentes constructions peuvent expliquer cette absence d'artéfacts.

Autour de Concarneau, des mégalithes attestent de la présence de civilisation au Néolithique, comme le dolmen de Keristin-Beuzec (ou de Keristin-ar-Hoat-Milieu), une sépulture en V du IVe millénaire av. J.-C.[15]. Ce monument, représentant de la transition entre les dolmens à couloir et les allées couvertes[16], a conservé tous ses piliers mais aucune table. Sa partie orientale est envahie par la végétation.

Un souterrain de l'âge du fer a été découvert à Stang-Vihan[17] (entre la plage des Sables Blancs et l'anse Saint-Laurent) en 1966 ; il est formé de quatre salles rectangulaires, sont les côtés mesurent entre 1,4 et 1,8 mètres, dont une seule a conservé sa voûte la hauteur des salles est d'environ 1,5 mètre ; on y accédait par deux puits, découverts entièrement comblés. Des poteries, meules et objets divers, dont de nombreux tessons, y ont été découverts[18].

Un petit établissement thermal[19] gallo-romain a été mis au jour, dans les années 1964-1965, près du lieu-dit du Questel[20].

Fondation de la ville

L'acte le plus ancien, dans lequel est fait mention de Concarneau est le cartulaire de l'abbaye de Landévennec. Cet acte écrit aux alentours de 1050 ne cite pas directement Concarneau (ou tout autre nom désignant Concarneau), on y lit : Ego Gradlonus do sanclo Uuingualeo…, locum sancli Uuingualet in Buduc, V villas Traduit en Moi, Gradhlon, je donne à Saint-Guénolé, le lieu de Saint-Guénolé, en la paroisse de Beuzec, cinq maisons[21].

Saint Guénolé (461-532) est le fondateur de l'abbaye de Landévennec. À l'époque, la paroisse de Beuzec regroupe l'actuel quartier de Beuzec et l'îlot de Conq. Les maisons dont il est fait référence furent constituées en prieuré sur la partie la plus haute de l'île. Aujourd'hui on peut situer cet endroit sur la place Saint-Guénolé. Les moines de Landévennec vont donc construire leur prieuré, et aider au développement de la cité.

Selon d'autre sources, Concarneau aurait été fondée par Concar fils d'Urbien et petit-fils du roi Judicaël. Il aurait chassé les pictes présent et se serait donc installé sur l'îlot rocheux de Concarneau. Concar baptise en 692 la ville Concar-Keroneos ou Conkerneos qui se traduirait par Concar, fils d'Urbien. Concar meurt en [725. Concarneau est pris par les Francs en 799, mais reprise par les Bretons en 809[22].

L'îlot rocheux de Conq, actuelle Ville close, dépendait alors de la paroisse de Beuzec. Il est possible qu'il était défendu par des fossés profonds avec retranchements de terre surmontés de fortes palissades en troncs d'arbres entourant une motte castrale portant le château, mais on n'en a pas retrouvé de traces archéologiques lors des fouilles menées en 1997. La base d'une tour du XIIIe siècle et un mur du XIVe siècle retrouvés près de la Tour du Fer à Cheval confirment toutefois l'existence d'une enceinte médiévale[23].

Le Moyen Âge

La région de Fouesnant - Concarneau formait au haut Moyen Âge le pagus Konk, un pays historique, c'était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Cornouaille[24].

Les Xe et XIe siècles

La population a beaucoup augmenté. Une église est construite, la chapelle du prieuré étant devenue trop petite. Cette église étant toujours dans la paroisse de Beuzec. Conc est chef-lieu d'une châtellenie ducale.

Du XIIe siècle au XVe siècle

Le duc Jean II fait construire un auditoire pour la cour ducale et c'est probablement lui qui aurait fait construire la première enceinte murale en pierre entourant l'îlot, même s'il n'est pas possible de la dater avec précision, mais la période du XIIIe siècle ou début du XIVe siècle est la plus probable. Au XIIe siècle, seulement cinq villes de Bretagne (Rennes, Nantes, Vannes, Aleth et Dinan) sont ceinturées par un mur en pierre, le plus souvent il s'agit des fortifications gallo-romaines.[réf. nécessaire] À cette époque il y a un sénéchal et les officiers ordinaires d'une justice, procureurs, sergents, notaires, etc. Une communauté constitué de bourgeois, de négociants et de pêcheurs vit dans la cité protégé semble-t-il par un donjon ou une tour fortifiée.

L'îlot fortifié (actuelle Ville Close) fut alors classé comme quatrième place forte de Bretagne. Bastion placé en avant-garde pour la défense du duché puis du royaume, la ville devint l'enjeu de nombreux combats et rivalités entre les Anglais et les Français, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne pendant laquelle les Anglais, venus au secours de Jean de Montfort, investirent la ville. En 1373, après trente années d'occupation anglaise, le connétable Du Guesclin, avec l'aide des troupes des ducs de Rohan, de Maury, de Beaumanoir[25] et du sire de Vaucouleurs[26], prend la ville pour le compte du roi de France Charles V, soutien de Jeanne de Penthièvre[27]. Tous les Anglais furent passés au fil de l'épée, à l'exception du chef auquel « le connétable accorda mercy »[28].

Le duc de Bretagne Pierre II fait reconstruire la muraille et les travaux sont poursuivis par ses successeurs Arthur III et François II.

En 1488, la Ville close, après la défaite de Saint-Aubin-du-Cormier, passe aux mains du roi de France Charles VIII, avant d'être reprise par les Bretons. « À ceste époque, cest endroit ainsy fortifié n'estoit qu'une retraicte à voleurs et gens de corde, comme il se voit paz expérience que si quelqu'un avoit assassiné son voisin ou faict quelque vol, ou ravy quelque fille ou femme, Concarneau estoit sa retraicte » écrit le chanoine Moreau. En 1489, le vicomte de Rohan, aidé de Jean IV de Rieux, assiège la ville, qui ne tarde pas à succomber, repassant momentanément sous contrôle français. La duchesse Anne, tentant d'empêcher l'assujettissement du duché de Bretagne au royaume de France fait appel aux Anglais qui occupent la ville jusqu'en 1495.

Époque moderne

Les guerres de la Ligue

Pendant les guerres de la Ligue, le 17 janvier 1576, trente gentilshommes du pays, commandés par messires de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, qui professaient la religion réformée prirent par ruse la ville[29]. La garnison fut mise à mort et Louis de Lézonnet[30], le gouverneur de la ville, dût s'enfuir. Les réformés firent alors appel aux Rochellois qui expédièrent une escadre commandée par Du Vigean[31]. Les habitants des paroisses voisines, commandés par de Pratmaria[32] et Jean de Tyvarlen[33] s'assemblent au son du tocsin et se dirigent vers Concarneau. On eût peine à les forcer sans Charles Le Bris, un marchand de Concarneau, qui poignarda dans leurs lits les sieurs de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, saisit les clefs qu'il avait autour des bras, et s'en fut ouvrir les portes de la ville. Les calvinistes furent tous égorgés. Les vaisseaux de Du Vigean, arrivés trop tard, s'enfuirent en apprenant la chute de la place[34].

Louis de Lézonnet reprit le gouvernement de Concarneau ; de même que la majeure partie de la noblesse bretonne, il s'était d'abord rangé du côté des Ligueurs, et fut l'un des premiers nobles bretons à se rallier au duc de Mercœur qui lui confia la défense de Concarneau, mais après la conversion du roi Henri IV au catholicisme en 1593, ce dernier lui laissa le gouvernorat de Concarneau. Louis de Lézonnet meurt en 1595 des suites d'une blessure reçue « lors d'une entreprise contre la ville de Quimper (...) laissant pour successeur dans le commandement de la place de Concarneau un fils mineur sous la tutelle de Jean de Jegado son cousin »[35]. Concarneau devint une juridiction royale avec droit de prévôté et fut une des 42 villes de Bretagne qui députèrent désormais aux États de la province.

Le 5 mai 1597, Jean Jegado[36], seigneur de Kerollain, alors gouverneur de Concarneau pour le compte de son neveu Lézonnet[37], orphelin en bas-âge, se rend à Quimper en compagnie de sept ou huit soldats armés, comme il en avait l'habitude, au moment même où des brigands dirigés par La Fontenelle attaquent la ville. Il aida les Quimpérois à les repousser[38]

Les XVIIe siècle et XVIIIe siècle

Plan du XVIIe siècle, avant les modifications de Vauban.
Plan de Concarneau et de la « Ville close » au XVIIIe siècle.

En juillet 1619, le roi Louis XIII, mécontent des agissements du gouverneur de Concarneau, le sieur de Lézonnet, ordonna au gouverneur de Bretagne, alors César de Vendôme, d'aller prendre le contrôle de la ville, ce qui nécessita la levée d'une armée consistant « en trois cents chevaux des compagnies d’ordonnance et en trois cents suisses et quelques canons qui descendirent le long de la Loire et furent conduits par mer ; en six vingt soldats tirés des compagnies des gardes que le Roy donna à conduire au sieur de la Besne, l’un des capitaines des gardes de S. M. [Sa Majesté] et en quelques compagnies des régiments de Picardie, Navarre et Beaumont », lesquels embarquèrent à Tours le 29 juillet 1619 pour descendre la Loire, puis parvinrent par voie de terre jusqu'à Quimperlé où César de Vendôme les rejoignit pour entreprendre le siège de la ville, établissant son quartier général à Chef-du-Bois[39]. Le sieur de Lézonnet finit par capituler et se rendit, le gouvernorat de la ville fut alors attribué au sieur de l’Isle Rouhé[40].

Concarneau est décrit ainsi en 1636 par François-Nicolas Baudot, sieur du Buisson et d'Aubenay (l'orthographe a été respectée) :

« Conk, ou Conkerneau est une petite place d'environ 100 maisons (...). Elle est située en mer qui l'environne à l'Est par un canal communément appelé la Chambre, de 60 ou 80 piés de large et de profondeur de 20, en basse eau, de 40 ou 50 en aulte marée, et qui avance un quart de lieue plus outre et reçoit les ruisseaus d'eau douce de Fromeur et de Lisivi où l'on peut abbreuver les chevaux. Ce bras est celui qu'il faut passer en bateau, venant de Kimperlé (...). Il y vient peu de vaisseaus, et la place, durant basse eau, est de 3 costés à sec ; mais en marée est de 3 costés environnée d'eau. Il n'y a que le canal, à l'Est, dit la Chambre, qui est toujours plein. À l'Ouest, c'est l'isthme ou terre qui n'a jamais d'eau, sinon par sous le pont levis et dans le fossé du dongeon. Il n'y a que du costé d'Ouest que la place tient à la terre ferme par une langue de terre (...). La ville est bien ceinte de murailles de larges pierres à gros grain, à tours, bastions et fers à cheval, et un gros dongeon qui, à la porte de terre, sert de réduit et de demeure au sieur du Puy Robin qui y commande à 20 hommes mal entretenus, sous le commandement du sieur de Rouet, du nom de la Béraudière[41], jeune cavalier qui a succédé à son père, le sieur de l'Isle de Rouet[42]. (...) La place est assez bonne, les murailles toutes à mâchicoulis (...). Une poterne y donne entrée, du costé de l'Est, aux passagers du canal ; une autre, du costé de terre, opposite et à l'ouest, est toujours ouverte ; une troisième au nord, dite la porte des vins, est murée. (...) Il y a dans la place cisternes et puits d'eau douce et entre autres, un dans le dongeon ou réduit du gouverneur. (...) La paroice est hors ville et s'appelle saint Busec. Dans la ville il y a trois églises : la grande chapelle de Saint Guennolé (...), bien jolie ; celle de Nostre Dame du Portail et l'Hospital de la Trinité. Le recteur de Saint Busec est recteur de Conquerneau et y demeure[43] »

La Ville close, bardée de canons et de couleuvrines, continua à protéger le port. Dans un premier temps propriété de Fouquet, Concarneau connût de nombreux changements puisque sa défense fut améliorée, des navires construits et de nombreux canons fondus pour armer la forteresse de Belle-Isle et pour aider le Surintendant des finances dans ses plans. Vers 1680, Vauban visite Concarneau et ordonne des travaux dans l'objectif d'améliorer le système de défense. Les toits des tours disparaissent permettant ainsi l'installation de l'artillerie sur des plates-formes. Ces travaux sont achevés en 1694, Vauban vient les inspecter le 7 juin de la même année.

Jusqu'à la Révolution française, Concarneau compte, en plus de la garnison, une population de pêcheurs qui arment quelques dizaines de chaloupes. En 1665, le port abrite trois grands navires, six barques et 41 chaloupes sardinières (la sardine était pêchée dans la baie, pressée, séché ou fumée, et expédiée ensuite par bateau vers Saint-Malo, Nantes, La Rochelle, voire Bordeaux et par charrette vers les villes de l'intérieur). Le port, en aval de la « Ville close », n'est alors qu'une vasière abritée par la masse des remparts de la « Ville close » où les chaloupes viennent hiverner, une digue sommaire protégeant toutefois les bateaux de la houle venant du large. Il n'y avait aucun quai : pour décharger le poisson, il fallait sauter à l'eau le long de la grève. Le Mémoire de Concarneau du rend compte de la situation difficile des pêcheurs : le prix du baril de rogue était fixé selon le bon plaisir des mareyeurs, oscillant entre 27 et 60 livres, et les mareyeurs, coalisés, absorbent toute la pêche au prix de misère qu'ils imposent[44]

Concarneau était le siège d'une petite sénéchaussée dont le ressort s'étendait de la vallée de l'Odet jusqu'à l'anse de Belon ; elle avait pour principaux fiefs Bodigno[45] et Le Mur, dans le quartier de Fouesnant ; le Hénan, Coetconq et Kergunus, près de Pont-Aven ; Coetcanton et Coetlorec, près de Rosporden ; Trévalot et Tréanna, en direction de Scaër[46].

Révolution française

Le décret de l'Assemblée nationale du 16 août 1791 précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, « Beuzec-Conq, qui aura pour succursale Concarneau »[47]. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (31 octobre 1793).

XIXe siècle

L'escale contrainte du Vétéran

Michel Bouquet : Le Vétéran entrant à Concarneau [vue partielle] (huile sur toile, 1861, Musée des beaux-arts de Brest)

En 1807, plusieurs navires anglais mouillent dans l'archipel des Glénan et harcèlent la côte proche. Dans la nuit du 22 au 23 janvier 1807 la batterie de Beg Meil est attaquée par une soixantaine d'Anglais. L'assaut provoque la mort du commandant du fort, mais les Anglais sont repoussés. En février, des chaloupes anglaises volent du bétail sur l'île Saint-Nicolas et en juillet Le Vétéran, armé de 80 canons, commandé par Jérôme Bonaparte, pourchassé dans la baie de la Forêt par l'escadre de l'amiral Keith, doit se réfugier à Concarneau. En janvier 1813, un navire corsaire anglais, le Strennous, mouille aux Glénan et attaque des chaloupes de Concarneau[48].

L'essor de la pêche et des conserveries

Alfred Guillou : Les sardinières de Concarneau (1896, musée des beaux-arts de Quimper).

Sous la Révolution française, en 1795, la flottille de pêche concarnoise compte 300 chaloupes (en 1792 Lesconil et Le Guilvinec n'avaient qu'une chaloupe, Sainte-Marine 3, Treffiagat et Kérity 4 chacun, L'Île-Tudy 8, Concarneau 250 et Douarnenez 275 environ[49]). Concarneau commerce ainsi du vin, du blé et surtout du poisson, envoyé par charrette aux monastères et aux villes de l'intérieur du pays. Cette relative aisance est stoppée par les guerres de l'Empire et le blocus des côtes.

Avec la révolution industrielle, la ville se transforme. Au début du XIXe siècle, une nouvelle jetée est construite pour mieux protéger le port, ainsi que le long quai joignant celle-ci à l'entrée de la « Ville close ». Ce port, peu profond, abrita toutefois jusqu'à 600 chaloupes pendant la saison de la sardine et, par la suite, les thoniers vinrent s'y ajouter. Des maisons bourgeoises sont édifiées le long des quais hors de la « Ville close ». Cette dernière devient, en cette période, un quartier populaire abritant matelots et sardinières. La Station de biologie marine de Concarneau est fondée par Victor Coste en 1859. Il s'agit de la plus ancienne station marine du monde.

À partir de 1851, les premières conserveries, remplaçant progressivement les fritures et les presses à sardines[50], apparaissent. Elles sont spécialisées dans la sardine et le thon. Elles feront la fortune de quelques négociants et permettront une élévation du niveau de vie de la population. En 1877, la ville compte 20 usines[51] dont l'usine Béziers[52] et en 1900 30 usines employant 2 000 ouvrières (qui portent la coiffe penn sardin) sur une population de 7 000 habitants. À partir de 1902, la disparition des grands bancs de sardines plonge Concarneau dans la misère[53].

Modèle:Message galerie En 1866, sur 3 555 Concarnois, 850 vivent de la pêche de la sardine et 957 sont employés par l'une des quatorze conserveries de la ville[54]. En 1894, 21 conserveries sont recensées dans le canton de Concarneau, employant 539 hommes et 1 325 femmes[55].

La pêche à la sardine, qui se pratique de mai à septembre sur des bateaux montés par trois ou quatre hommes, est ainsi décrite par Victor Pierre (1834-1906) dans un livre publié en 1867 :

« Il est six heures du soir : les pêcheurs reviennent, voiles déployées. La passe franchie, on cargue, et chaque bateau, à l'aide de rames, vient se ranger à sa place, dans un bassin réservé, le long du quai. Ils sont là, deux ou trois cents, les filets suspendus d'un mât à l'autre avec les lièges en l'air, pour sécher jusqu'au lendemain matin. Les femmes, les filles, les enfants, accourent avec des paniers. On jette les paniers dans le bateau ; les pêcheurs les remplissent de deux cents sardines chaque, les replongent dans l'eau pour les rafraîchir et les hissent sur le quai tout dégouttants. Pendant une heure ou deux, c'est un va-et-vient continu des bateaux à la frégasse [usine de conserves] (...). Certains bateaux ont pêché sept, douze, quinze et jusqu'à vingt mille sardines (...). Sur la margelle du quai, de vieilles bonnes femmes s'agenouillent devant les bateaux et marmottent des prières. Les pêcheurs leur jettent quelques sardines et elles payent tout de suite en monnaie d'Ave, pour recommencer vite ailleurs[56]. »

Les aménagements portuaires restaient très sommaires : les patrons-pêcheurs échouaient leurs bateaux sur le quai Nul pour profiter des retenues d'eau construites en pierres debout sur la grève Rödel afin de laver et trier les sardines avant de les ranger dans des paniers destinés aux conserveries ; d'autres accostaient dans le bassin de la demi-lune (situé côté ouest de la ria du Moros, juste en aval de la Ville close et comblé en 1935 lors des aménagements portuaires alors effectués).

Le travail dans les conserveries a été décrit en 1877 par Pierre-Frédéric Bainier :

« Aussitôt les poissons sont portés aux manufactures où l'on confit la sardine ; ils sont jetés sur une aire en ciment ou en asphalte et immédiatement décapités et vidés par des ouvriers. Ils sont ensuite plongés dans des tonneaux pleins de saumure où ils séjournent quelques heures ; on les retire pour les laver à grande eau, puis on les dispose sur des grils en fil de fer et on les sèche dans des étuves. Quand la dessiccation est opérée, on port les grils dans des bassins remplis d'huile bouillante et on les y laisse pendant quelques minutes seulement. On met ensuite les sardines en boîte ; on les laisse égoutter, puis on remplit d'huile d'olive fraîche. On soude le couvercle de la boîte et celle-ci, hermétiquement fermée, est soumise à l'action de l'eau bouillante, afin de détruire tous les germes qui pourraient subsister dans la conserve[51]. »

Le laboratoire de biologie marine

Le laboratoire de biologie marine de Concarneau en 1859 (gravure).

La Station de biologie marine de Concarneau ouvre en 1859. Désormais dénommé "Marinarium", c'est le plus ancien laboratoire de biologie marine encore en activité au monde[57].

Le quartier maritime de Concarneau

La création du quartier maritime de Concarneau date de 1882. Il est devenu en 2010 le quartier d'immatriculation CC.

L'arrivée du chemin de fer et les premiers aménagements portuaires

La ligne ferroviaire Rosporden - Concarneau construite par l'État, mais rétrocédée à la Compagnie d'Orléans, parvient à Concarneau en 1883, la gare terminus s'appelant pour cette raison Concarneau-État elle se trouvait en fait sur le territoire de la commune de Beuzec-Conq). La construction en 1908 d'un chemin de fer à voie métrique, la ligne ferroviaire exploitée par la compagnie des Chemins de fer départementaux du Finistère venant de Quimperlé via Pont-Aven, Trégunc et Lanriec, entraîne la création de remblais allant jusqu'au quai Carnot, proche de la gare terminus, dénommée Concarneau-ville, ainsi que la construction du quai du Lin. Jusque-là, le fond de la ria du Moros, en amont de la « Ville close », restait inexploité, formant à marée basse un vaste cloaque aux contours vaseux et marécageux, la mer inondant à marée haute les deux vastes zones humides de l'Anse du Roudouic et de l'Anse du Lin.

L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur

En 1868, la congrégation des Filles du Saint-Esprit achète une maison avec jardin dans le but d'y construire quatre classes et des dortoirs ; une chapelle est construite en 1880. Cette école fête en 2020 ses 150 ans[58].

Les débuts du tourisme

Flaubert à Concarneau

Gustave Flaubert séjourna à deux reprises à Concarneau, une première fois en 1847 (à son retour, il écrit un carnet de voyages: Par les champs et par les grèves), en compagnie de Maxime Du Camp, une seconde fois en 1875 (il commença alors l'écriture de La Légende de saint Julien l'Hospitalier), en compagnie de Félix Pourchet, séjournant à chaque fois à l'Hôtel des Voyageurs.

Les villas de la Corniche

Dès 1873, Concarneau est recensé comme l'un des trois « Établissements de bains de mer » du département du Finistère, même si, à l'époque, les touristes se contentaient de regarder les vagues sans oser s'y aventurer. Vers la fin du XIXe siècle, les pâtures et landes qui occupaient jusque-là le front de mer sont achetées par quelques investisseurs avisés qui les lotissent et les revendent aux bourgeois et rentiers aisés, la plupart provenant de la région parisienne, qui construisent des villas cossues, souvent de style original (la construction était libre, sans aucune contrainte architecturale) et assez élevées pour pouvoir jouir du paysage marin, dans le style des stations balnéaires de l'époque dans les quartiers de Coat-Pin, du Minez, des Sables-blancs ; les acheteurs s'engageaient à ne construire dans ce secteur aucune conserverie[59]...

Concarneau et les peintres à la fin du XIXe siècle et pendant le XXe siècle

De 1870 à 1950 surtout, mais même ensuite, Concarneau accueille nombre de peintres (on parle du « groupe de Concarneau », qui est lors de la Belle Époque bien plus célèbre que l'École de Pont-Aven)[60], français et étrangers, attirés par le patrimoine architectural, la population ouvrière, paysanne et surtout maritime, la nombreuse flottille de pêche (au début du XXe siècle, le port a abrité parfois plus de 2 000 navires en saison de pêche de juin à octobre et jusqu'à 650 thoniers), le pittoresque des costumes traditionnels[61]. Charles Fromuth écrit en 1890 : « Quel fond j'ai trouvé, la Ville Close, un petit village entouré de fortifications racontant des siècles passés, couvert de lichens, de mousse, bien en place dans chaque crevasse… Je ne me fatigue jamais de l'étudier comme fond pour mon sujet, il me semble impérissable »[62]. Sydney Lough Thompson écrit pour sa part : « Concarneau a un pittoresque irrésistible qui attire tous les artistes si fortement qu'elle est connue comme la ville des trente ateliers et des trente usines à sardines »[63]. Grâce à une pétition signée par de nombreux peintres, les remparts de la ville close sont sauvés de la vente et classés à l'inventaire des monuments historiques en 1899.

« La vogue artistique de Concarneau a coïncidé avec l'apogée de l'industrie sardinière. Des légions de peintres exultaient à la vue de ce port rutilant, de sa magnificence (...), du grouillement des chaloupe aux voiles brunes ou rouges, aux longs mâts entre lesquels flottaient selon le rite immémorial du séchage, des guirlandes de lièges et de souples tulles »[64].

L'accueil des touristes aisés, et en particulier des peintres, devient vers la fin du XIXe siècle une véritable industrie à Concarneau[65] : le « Grand Hôtel de Cornouaille », l'« Hôtel de France », l'« Hôtel des Voyageurs », l'« Hôtel du Commerce » (le peintre Charles Fromuth le fréquenta pendant plus de trente ans), l'« Atlantic Hôtel » surtout, ce dernier offrant une vue directe sur le port et un atelier de peintre, ayant été le plus fréquenté par les artistes, entre autres par Théophile Deyrolle, Fernand Le Gout-Gérard, Kouznetzoff, Achille Granchi-Taylor, Sydney Lough Thompson.

« Si l'académisme, les peintres pompiers, est une des marques de reconnaissance attribuées à Concarneau, l'originalité de Concarneau est d'être le foyer pictural le plus international, le plus anglo-saxon, de Bretagne. L'accueil y est plus que sympathique, il est organisé. Des ateliers sont construits, les modèles sont faciles à trouver, et l'hôtellerie dévouée, certains menus sont même rédigés en anglais[66]. »

Concarneau est « un passage obligé pour les jeunes peintres américains de l'époque »[67] qui viennent vivre quelque temps à Paris et séjourner l'été à Concarneau comme Howard Russell Butler (1856 - 1934), Arthur Wesley Dow (1857 - 1922), Walter Gay (1856 - 1937), William Lamb Picknell (1853-1897), Thomas Alexander Harrison[68] (1853 - 1930), Edward Emerson Simmons[69] (1852 - 1931), Eugène Lawrence Vail (1857 - 1934), Charles Fromuth[70] (1858 - 1937), Cecilia Beaux[71], mais aussi pour des peintres d'autres nationalités comme le danois Peder Severin Krøyer[72] (1851 - 1909), le canadien James Wilson Morrice[73] (1865-1924), l'irlandais William John Leech[74] (1881 - 1968), l'Italo-Anglais Achille Granchi-Taylor[75] (1857 - 1921), les Autrichiens Max Kurzweil[76] (1867 - 1916) et Carl Moser[77] (1873 - 1939), le néo-zélandais Sydney Lough Thompson[78] (1877 - 1973), les finlandaises Amélie Lundhal[79] et Helene Schjerfbeck (qui séjourne à Concarneau pendant l'été 1881), etc.

De nombreux peintres ont alors représenté Concarneau et sa région, les plus connus ayant vécu à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. Parmi eux Alfred Guillou[80] (1844 - 1926), Henri Guinier, François-Alfred Delobbe, Paul Signac, Émile Schuffenecker, Michel Bouquet, Per Ewert, Colin Campbell Cooper, William Lamb Picknell, Alexandre Cabanel, Fernand Cormon, Jean-Bertrand Pégot-OgierJean, William Bouguereau, Jozef Pankiewicz, Théophile Deyrolle[81] (1844 - 1923), Fernand Legout-Gérard[82] (1854 - 1924), Alfred-Victor Fournier[83] (1872 - 1924), Emil-Benediktoff Hirschfeld[84] (1867 - 1922, russe), Emmy Leuze[85] (1884-1976), Emma Herland (1855 - 1947), Eugène Labitte[86] (1858 - 1935), etc. représentent la première génération de peintres concarnois ; Henri Barnoin[87] (1882 - 1940), Léon Broquet[88] (1869 - 1935), Mathurin Janssaud[89] (1857 - 1940), Lucien-Victor Delpy[90] (1898 - 1967), Paul Eschbach[91] (1881 - 1961), John Recknagel[92] (1870 - 1940), Maurice Grün[93] (1870 - 1947, estonien), Mathurin Méheut[94] (1882 - 1958), William John Leech (en)[95] (1881 - 1968, irlandais), Zinaïda Serebriakova (1884 - 1967), Maurice Ménardeau[96] (1897 - 1977), Jean Le Merdy[97] (né en 1928), etc. sont les plus connus des peintres de la deuxième génération concarnoise[98], une troisième génération est représentée notamment par Yan Robert[99] (1901 - 1994), René Le Forestier (1903 - 1972), Jean-Marie Martin[100] (1922 - 2012), Jean-Claude Carsuzan (né en 1938), Jean Le Merdy[97], Trannod[101], de son vrai nom Michel Donnart (1931, décédé récemment). Une liste plus complète des peintres ayant fréquenté Concarneau et sa région est disponible pour les peintres français[102] et étrangers[103].

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Le livre d'Henri Belbéoch : Les peintres de Concarneau[104] et le DVD Concarneau et ses peintres, une belle histoire d'amour permettent d'en savoir plus sur les peintres de Concarneau. D'autres livres sont cités dans la bibliographie consacrée à Concarneau à la fin de cet article.

Par ailleurs, au XXe siècle, quelques écrivains se sont intéressés à Concarneau : Georges Simenon a situé dans le « Grand Hôtel » l'intrigue de son roman Le Chien jaune et l'écrivaine Benoîte Groult a résidé à « Ty Bugale », une villa face à la plage des Dames. Le musicien Jules Massenet a séjourné dans une villa face à la plage des Sables blancs.

Le XXe siècle

Naufrages et sauvetages

Maquette du port de Concarneau en 1912.

Le 9 septembre 1906, un canot automobile faisant le service entre Concarneau et Bénodet tombe en panne ; les quatre hommes à bord tentèrent de regagner Concarneau à l'aviron, mais leur canot coula. Un seul des hommes à bord parvint à s'accrocher à un rocher et à être secouru[105].

Le Remember, un dundee de Concarneau parti pêcher le thon, après une escale de ravitaillement à Corcubión en Galice le , disparut sans laisser de traces. Son équipage était de cinq hommes[106].

Le 20 novembre 1940, le dundee thonier Claude-Anne, de Concarneau, est drossé à la côte près de Bénodet ; le bateau est perdu, mais les sept hommes à bord sont sauvés[107].

Les tensions politiques et religieuses

Il fallut envoyer 483 soldats, gendarmes et policiers à Concarneau pour expulser, en vertu de la loi sur les congrégations, les six religieuses qui enseignaient dans les écoles catholiques de la ville[108].

Les difficultés économiques et sociales de la Belle Époque

le « Quai nul »
vue du port au retour de pêche (1913)
la fête des Filets bleus (1912)
Distribution de pain à Concarneau lors de la crise de la sardine (dessin du )

Vers 1900, le quartier de la Croix est la principale zone d'activité des pêcheurs qui, rentrant de mer, échouaient leurs barques sur le rivage proche, bordé de dunes et d'un embryon de mur, et devaient grimper péniblement le sable pour apporter rapidement leur poisson à la dizaine de conserveries qui s'alignaient sur le front de mer et se trouvaient ainsi tout près du lieu de débarquement, afin qu'il soit travaillé sans attendre. Près de 5 000 marins et mousses travaillaient alors sur les 800 bateaux immatriculés à Concarneau[109]. La flottille concarnoise comptait alors une centaine de chaloupes ; pour faciliter leur mouillage, une jetée brise-lame fut construite entre 1882 et 1901, formant un port artificiel qui s'avéra peu efficace les jours de tempête, ce qui explique que les Concarnois le surnommèrent le « Quai nul ». Aujourd'hui ce petit port sert à l'école de voile concarnoise qui y amène ses élèves débutants pour leurs premières navigations[110]. En 1902, il existe à Concarneau et Beuzec-Conq 28 fabriques de conserves de poisson, occupant 610 ouvriers, pour les seuls ferblantiers[111].

En 1904, l' Emilija, un trois-mâts de Riga (Lettonie) [alors en Russie] s'échoua au sud de l'archipel des Glénan ; il contenait une cargaison de plus de 2 000 barils de ciment devenus inutilisables car ayant pris l'eau. La municipalité de Concarneau décida de les récupérer, ces cylindres de ciment durci formant un rempart providentiel contre la mer, et de s'en servir pour construire un mur de protection contre l'érosion marine, dénommé depuis le « Quai russe »[112].

Les conditions de vie étaient alors difficiles et l'alcoolisme sévissait, particulièrement dans les ports (la consommation d'alcool par habitant était vers 1900 dix fois plus élevée à Concarneau qu'au Huelgoat[113]) :

« Les pêcheurs de Douarnenez et Concarneau habitent presque tous dans de grands et nauséabondes casernes ouvrières (...). L'odeur de ces chambres, habitées souvent par quatre à six personnes, n'a pas d'équivalent. L'âcre saveur du poisson avancé domine. (...) L'alcoolisme dégrade les sardiniers ; eaux-de-vie de grains, tafias monstrueux, « gwin-ardent », gouttes incendiaires (...). L'ingurgitation de ces mixtures nocives a donné aux hommes un teint qui tourne au garance, et à l'aubergine mûre quand ils sont vieux[114]. »

Entre 1880 et 1911, Concarneau connaît de nombreux conflits sociaux, exaspérés par la raréfaction de la sardine. En 1896-1897, la grève des ouvriers soudeurs, qui s'opposent à la mise en place de machines à sertir dans les usines, est soutenue par les marins-pêcheurs (3 600 marins sont en grève en juin 1897), qui protestent contre la baisse du prix d'achat de leurs sardines pêchées par les usiniers en raison de son abondance (en 1903, 35 usines fonctionnent employant près de 3 000 hommes, femmes et enfants[109]). Une nouvelle grève provoquée par le refus de la modernisation éclate en 1909, les ouvriers soudeurs brisant 28 machines ; les usiniers décident alors le lock-out, qui vint à bout de ce mouvement social. La raréfaction des sardines entre 1902 et 1907, puis entre 1910 et 1912, porte un coup fatal à la pêche à la sardine et provoque une forte émigration (entre 1906 et 1911, 744 habitants abandonnent les métiers de la mer, beaucoup partant vers les usines du nord de la France, les carrières de Trélazé ou vers les ateliers d'autres ports).

Le bureau de bienfaisance créé en 1880 tente d'aider les populations touchées par ces crises ; des souscriptions sont organisées, même au niveau national et les dons se multiplient. Dans le contexte d'une opposition entre républicains et catholiques, la « Fête des Filets bleus », créée en septembre 1905 sur une suggestion du maire et usinier Louis-Marie-Samuel de Billette de Villeroche a pour but de « soulager l'immense misère »[53], ses bénéfices servant à fonder un « fourneau économique » et à distribuer de la soupe aux enfants de la salle d'asile. L'Abri du marin ouvert en janvier 1901 au Passage-Lanriec par Jacques de Thézac (et financé par une vente de charité organisée en août 1899 par la veuve de l'Amiral du Fretay) contribue à lutter contre l'ivrognerie qui sévit abondamment et vise à améliorer l'éducation morale et intellectuelle des marins. Un autre Abri du marin ouvre en novembre 1901 à Concarneau même sur une parcelle proche de la criée (il ferma en 1960 et sert désormais d'Auberge de jeunesse)[115]. La victoire aux élections municipales de février 1911 de la liste socialiste, dominée par les marins, est perçue comme la victoire des travailleurs contre la bourgeoisie locale (2 000 personnes chantent L'Internationale dans les rues de la ville pour fêter cette victoire, renouvelée lors des élections de 1912 et gage d'une politique sociale plus généreuse)[116].

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L'« Union Sportive Beuzec-Concarnoise » (USBC) est fondée le 11 mars 1911[117] et devint, après la fusion des deux communes en 1945, l'« Union Sportive Concarnoise » (USC).

La Première Guerre mondiale

Soldats blessés hospitalisés dans l'hôpital 22 bis de Concarneau (usine Gujan-Mestras)

La chapelle-hôpital de la Trinité, située dans la Ville close, fut victime d'un incendie en 1917, mais une riche américaine, Katerine Wylie[118] finança sa reconstruction en 1924 comme hôpital-dispensaire[119] ; le bâtiment devint par la suite une maternité jusqu'à la construction de la maternité du Porzou au début de la décennie 1970.

Le monument aux morts de Concarneau[120] porte les noms de 301 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dont trente sont disparus en mer, quinze morts sur le front belge (plusieurs étant membres de la brigade de fusiliers marins commandée par l'amiral Ronarc'h) pendant les premiers mois de guerre[121] (trois autres sont aussi morts en Belgique, mais vers la fin de la guerre[122]), dix sont morts alors qu'ils participaient au Corps expéditionnaire français d'Orient dont quatre pendant la bataille des Dardanelles[123], trois dans les Balkans[124] et trois en Grèce)[125]. Trois marins sont morts de maladies contractées en service outre-mer, deux au Sénégal[126] et un à Madagascar[127]. Un soldat est mort en Algérie dans des circonstances inconnues[128]. Quatre soldats sont morts en captivité en Allemagne[129]. Les 232 autres soldats sont morts sur le sol français[130].

L’église Saint-Cœur de Marie

L’église Saint-Cœur de Marie, de style romano-byzantin, inspirée de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, est construite par l’architecte diocésain Charles Chaussepied à la demande du curé de Concarneau en raison de l’essor démographique que connaît la ville à l’époque (elle passe de 6 500 habitants en 1886 à plus de 8 000 en 1906). Le chantier commence en 1912, est interrompu par la Première Guerre mondiale, reprend ensuite. Capable d’accueillir 2 500 personnes, l’église est inaugurée en 1922, mais n’est pas encore totalement achevée et elle ne reçut ses premiers fidèles qu’en 1929.

La tempête de 1987 fragilise l’édifice, qui était déjà en mauvais état, et qui dut être fermé au culte, les cérémonies religieuses se déroulant dans un ancien cinéma, le « Vox ». En dépit de l’opposition de l'« Association des Amis de l’église », la démolition de l’église commence en novembre 1994 pour s’achever le 19 janvier 1995, seule la tour-clocher étant préservée. Une nouvelle église, dédiée à saint Guénolé, est consacrée en septembre 1996[131].

L'entre-deux-guerres

Après la Première Guerre mondiale, les petits bateaux de pêche cèdent la place aux pinasses montées. Le moteur supplante peu à peu la voile. La pêche au chalut se pratique alors toute l'année. À partir de 1925, l'arrière-port est aménagé, avec la création du quai d'Aiguillon et, perpendiculairement à celui-ci, du quai de la Criée créant un vaste terre-plein gagné sur l'estran marécageux. La nouvelle criée, remplaçant celle de la Croix, est construite en 1938 et desservie par un embranchement ferroviaire facilitant le travail des mareyeurs. Le quai Pénéroff, dans l'avant-port, est également construit pendant la décennie 1930 et devient le lieu d'accostage privilégié des thoniers. Sur la rive gauche de la ria du Moros (qui fait alors partie de la commune de Lanriec), des travaux d'aménagement sont également effectués pendant la décennie 1930, en particulier l'aménagement de l'anse du Roudouic en 1936-1967.

La tempête de septembre 1930 provoqua le naufrage de 4 thoniers (47 marins disparurent) immatriculés dans le quartier maritime de Concarneau.

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Le patronage catholique « L'Hermine Concarnoise » ouvre au début de la décennie 1920. Les années 1920 sont aussi marquées par les salons de l'Union Artistique des Amis de Concarneau qui sont un temps fort des saisons estivales.

Paul Nédellec décrit ainsi le port de Concarneau en 1936 :

« [Les pêcheurs] livraient une chasse active à la sardine saisonnière, et leur port, où les fritures étaient plus nombreuses que partout ailleurs, entretenait une nuée d'ouvriers et d'ouvrières et attirait, durant l'été, la majeure partie des chaloupes aux flancs creux de la Cornouaille maritime. Concarneau était la ville des filets bleus, celle où le poisson se payait le plus cher ; aussi l'aisance y abondait-elle. Chaque jour, il fallait voir les groupes animés de gentilles sardinières, la coiffe au vent et le rire aux lèvres, se presser le long des quais où les matelots s'activaient à la rentrée de la pêche. (...) Depuis quelques années, les filets bleus ont déserté Concarneau : une pêche, qui fut naguère plus heureuse, et qui demande plus de courage et d'efforts, les a remplacés. (...) À la bonne saison, une multitude de bateaux, thonniers (sic) (thoniers) et sardiniers, couvrent de leurs voiles aux bigarrures diverses ce coin d'océan (...) Les chaloupes sardinières aux moteurs ronronnants glissent sur le flot tranquille (...), les thonniers (sic), plus massifs, promènent lentement sur la mer la riche armature de leurs coques solides et de leurs triangulaires voilures(...) Le jour où le thon est signalé sur les côtes atlantiques, les superbes dundees gréés de neuf (...) s'en vont vers la haute mer, leurs grandes lignes pendantes basculant dans le roulis. Car le germon et le thon rouge se pêchent à la volée, à l'allure rapide du navire qui vole à toutes voiles (...). Souvent hélas ! il faut voguer longtemps, courir la mer vide, sous un soleil de feu qui détériore les prises ou, en cas d'ouragan, fuir sous la rafale qui décime souvent cette population héroïque de pêcheurs désargentés. (...)[132] »

En 1935, Concarneau fait partie des cinq communes du département du Finistère à avoir une municipalité à majorité communiste (les autres étant Douarnenez, Beuzec-Conq, Guilvinec et Treffiagat)[133].

Un décret du 24 octobre 1937 entraîne le déclassement, donc la fermeture, de la ligne de chemin de fer à voie métrique allant de Concarneau à Quimperlé ; la « Petite gare » fut démolie en 1959.

Une description de la "Fête des Filets bleus" de 1939 est consultable dans un numéro du journal Le Matin[134].

Les oubliés de Saint-Paul

En 1930, sept employés, dont plusieurs concarnois[135] de l'entreprise havraise « La Langouste française » assurent le gardiennage de la pêcherie de l'Île de Saint-Paul dans l'Océan Indien et y restent sans ravitaillement, livrés à eux-mêmes, pendant neuf mois ; trois d'entre eux périrent victimes du scorbut, un quatrième disparut en mer, les trois autres survécurent. Une association « Faire vivre le souvenir des oubliés de Saint-Paul » perpétue leur souvenir[136].

La Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Bretagne, donc Concarneau, fait partie de la zone occupée dès l'armistice du 22 juin 1940, et ce jusqu'en août 1944. La kommandantur est installée dans une villa du boulevard Bougainville et son annexe se trouve à l'Hôtel de la Mer.

Le 28 septembre 1940, quatre aviateurs anglais sont abattus au-dessus de la baie de Concarneau ; l'un d'entre eux, le lieutenant J.R. Bendell, pilote, a sa tombe dans le cimetière de Lanriec (deux autres aviateurs sont inhumés à Trégunc : les sergents Woolnaught et Macnaughton, et un autre à Fouesnant)[137].

Le monument aux morts de Concarneau[120] porte les noms de 107 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles de nombreux résistants de l'intérieur et résistants de l'extérieur, par exemple Maurice Gourong[138], mais aussi des soldats morts lors de la Campagne de France au printemps 1940[139] et marins, par exemple Henri Nicolle, matelot timonier et Félix Duquoc, second maître mécanicien, tous deux sur le Bretagne et morts le 3 juillet 1940 lors du bombardement anglais de Mers el-Kébir et des prisonniers de guerre[140], ainsi que des requis du STO[141].

La Résistance

Le 29 juin 1943, les chalutiers à voile Fleur de Lisieux et Pierre Marcel rentrent à Concarneau en ayant à leur bord quatre aviateurs américains recueillis en mer la veille, à quatorze mille marins à l'ouest de l'archipel des Glénan. Ils sont confiés à la police locale. Le 30 août 1943, le cadavre d'un aviateur anglais est découvert à Lanriec. Le 14 mars 1944, le chalutier à vapeur Ter, de Concarneau, appartenant à l'armement Boutet, est coulé sur ses lieux de pêche à environ 40 km au large de Penmarch par un avion de nationalité inconnue ; une bombe tombée sur le poste avant du chalutier tue quatre hommes et sur les dix survivants, six périssent sur le radeau de survie avant de pouvoir être secourus par un autre chalutier de Concarneau, La Flandre[142].

Des bateaux de pêche assurèrent au départ du port de Concarneau le transbordement de résistants à bord de sous-marins anglais au large des Glénan : ce fut le cas par exemple le 28 novembre 1941 pour le Veac'h Vad, de Saint-Guénolé dont le patron était Sébastien Briec[143], qui assura le transport de quatre résistants dont Paul Vourc'h.

Pierre Guéguin, né le 18 août 1896 à Quimerc'h, instituteur[144], militant communiste, maire de Concarneau et conseiller général du Finistère, est arrêté par les Allemands au début de mai 1941 et interné au camp de Choisel en Châteaubriant ; il fut l'un des 27 otages fusillés le 22 octobre 1941 en représailles après la mort de Karl Hotz dans la carrière de La Sablière à Châteaubriant. Son nom a été donné au lycée de Concarneau ainsi qu'à l'avenue principale de la ville[145]. Marc Bourhis, lui aussi instituteur (à Trégunc) et militant communiste trostkiste, également détenu au camp de Choisel, fut fusillé le même jour[146].

Pendant l'année 1943, plusieurs réseaux de résistance se créent à Concarneau, l'un Libération-Nord, est animé par le docteur Pierre Nicolas, Pierre Coroller, Jeanne Le Bastard, Louis Le Bourhis ; un autre, le groupe Vengeance, animé par Georges Martin, Louis Kreps et Albert Gloaguen ; un autre est le réseau FTPF formé initialement par Henri Joncourt, Marcel Lancien, Pierre Le Rose et Baptiste Pascal[147].

Le 22 février 1944, le docteur Pierre Nicolas[148] est arrêté par la Gestapo, conduit à la prison Saint-Charles de Quimper et fusillé fin avril ou début mai 1944 sur la dune du Poulguen en Penmarc'h. Sa dépouille fut trouvée dans une fosse commune ouverte le [149].

Plusieurs concarnois ont été déportés, par exemple Alain Le Lay[150], Hélène Hascoët[151], Joseph Trellu[152], Pierre Carduner[153], Esprit Jourdain[154], Louise Burel[155], Ernest Droalin[156] tous sept morts en déportation, mais aussi Théophile Louarn[157], son frère Victor Louarn[158] et Henri Le Dars[159]. D'autres ont été fusillés, par exemple Joseph Berthou[160], Yves Daoudal[161], fusillé le 5 avril 1944 au Mont Valérien, Alfred Le Ray et Georges Beaujean, deux Concarnois âgés tous les deux de 20 ans, fusillés le 25 juin 1944 à Kerguérizit (en Melgven)[162], Henri Cevaer[163], Lucien Hascoët, Pierre Le Roux, Louis Bourhis (tous trois firent partie des 20 résistants fusillés par les Allemands à Kerfany le 30 juillet 1944), Joseph Pézennec et Joseph Limbourg (fusillés le 7 août 1944 au Cabellou, alors en Lanriec)[164]. François Péron, marin-pêcheur de Saint-Guénolé en Penmarch fut condamné à mort pour violences et voies de fait contre des militaires allemands et fusillé le 25 février 1941 au château de Kériolet[165]. Cette liste reste incomplète.

Un résistant d'origine concarnoise, Yves Berth[166] fut tué le près de la ferme de la Pointe du Postillon, sur la route Trégunc - Pont-Aven, lors de l’attaque d’un convoi allemand[167].

Trois concarnois furent membres du commando Kieffer ; deux (Pierre Le Reste et Guy Picou) participèrent le au débarquement de Normandie ;Joseph Madec[Note 1] participa le à un raid à Gravelines dans le cadre de l'Opération Fortitude ; ne pouvant ensuite rejoindre l'Angleterre, il rejoignit à Rosporden le réseau de résistance Vengeance ; il rejoignit l'Angleterre après la libération de Concarneau et participa au débarquement sur l'île de Walcheren le .

La libération de la ville

Le , le capitaine allemand Otto, à la tête des 800 soldats de la garnison de Concarneau, organise la défense de la ville. Le 8 août 1944, les civils reçoivent l'ordre d'évacuer la ville, ce que fait environ le tiers des habitants. L'attaque d'un convoi allemand par une trentaine de résistants du réseau Vengeance lors de l'embuscade de Kernaourlan (en Nizon le 7 août 1944, qui fait une quarantaine de morts côté allemand et provoque la mort du résistant Yves Berth, entraîne une violente réaction des Allemands qui prennent alors deux résistants (Joseph Pézennec et Joseph Limbourg[168]) en otages pour s'en servir de boucliers humains avant de les tuer (leurs corps furent retrouvés à la Pointe du Cabellou par la suite). Le 9 août 1944, le capitaine Otto reçoit l'ordre de faire sauter le port de Concarneau ; il décrète l'état de siège le 13 août 1944. Le 14 août 1944, les compagnies de résistance de Rosporden, de Pont-Aven et les deux de Concarneau font mouvement vers la ville ; elles sont dirigées par le commandant Rincazaux et Jean Le Bourhis, instituteur à Trégunc et comprennent des résistants FTP commandés par Yves Furic, une trentaine de résistants rospordinois du bataillon FFI du capitaine Mercier, d'autres du groupe Vengeance commandés par Bertrand Le Barillec, et des résistants du réseau Libération-Nord avec à leur tête le maire de Lanriec, Louis Krebs (qui avait succédé au docteur Pierre Nicolas) et qui fut assassiné le 24 août 1944 par les troupes allemandes. Le commandant Rincazaux, dirigeant des FFI du secteur, fait une offre de reddition à la garnison allemande, mais leur chef répond qu'il ne traitera pas avec des troupes irrégulières[147].

Un détachement américain formé de 15 chars, commandé par le colonel Brown, arrive le 16 août 1944 ; ils prennent position dans les champs du Colguen et tirent leurs premières salves contre la garnison allemande. Le 17 août, les Allemands coulent deux bateaux de leur flottille dans l'arrière-port et, afin d'éviter la destruction de la ville par des bombardements des chars américains, les résistants commencent ce jour-là vers 14 heures les combats pour la libération de la ville, qui provoquent la mort de Robert Le Mao[169] à Beuzec-Conq, y compris dans le centre de la ville, mais ils doivent se replier le soir ; le même jour, le capitaine Otto et une partie des troupes allemandes se rendent le 18 août 1944, le capitaine de corvette allemand Notholt prend la tête du reste des troupes occupantes. Dès le 20 août 1944, les troupes américaines partent en direction de la poche de Lorient, laissant les résistants achever la libération de la ville[170]. Les Allemands commencent à évacuer le 22 août 1944, les derniers quittant le poste de Kerviniou, situé à l'entrée de la presqu'île du Cabellou, le 24 août 1944, s'enfuyant par la mer en direction de la poche de Lorient[171].

L'après Seconde Guerre mondiale

La formation du Grand Concarneau

Le 19 septembre 1945, la commune de Beuzec-Conq, qui compte 4 155 habitants, est rattachée à celle de Concarneau[172]. En 1959, la commune de Lanriec, qui comptait 3 079 habitants au recensement de 1954, est également rattachée[173].

En 1949, est fondé le « Club cycliste Concarnois » (CCC).

Les Concarnois tombés en Indochine et en Algérie

Cinq concarnois sont morts pendant la guerre d'Indochine[174] et trois pendant la guerre d'Algérie[175].

La prospérité portuaire des décennies 1950-1960

Après la Deuxième Guerre mondiale, les chalutiers en bois sont progressivement remplacés par des chalutiers en acier (appelés malamoks en Pays Bigouden). En 1968, 135 chalutiers (sans compter les nombreux petits bateaux pratiquant la pêche côtière), presque tous en acier, immatriculés dans le quartier maritime de Concarneau, débarquent régulièrement leur pêche à Concarneau. Les conserveries de sardines, maquereaux et thons étaient alors nombreuses, une quarantaine environ. José Le Goff recense à Concarneau même les usines Béziers (en Ville close), Provost-Barbe, Teyssonneau, Billette de Villeroche, De Servigny, Palmer (fermée en décembre 1965), Tertrais (devenue ensuite Saupiquet), Azemor-Farman, Chancerelle, Amieux, Ramel (devenue ensuite Compagnie générale), Courtin Frères, Bouvais-Flon, Rödel, Leroy, Ravilly (devenue ensuite Conserverie de Cornouaille, puis Pêcheurs de France), Le Touze Frères, Conserverie océane, Graciet, Fleury-Michon, Balestrié ; en plus quatre usines se trouvaient au Passage en Lanriec : Delory, Vermillard, Gonidec, Cassegrain ; l'usine Delorme-Ravallec se trouvait à la Pointe de Trévignon, l'usine Madimpex à Trégunc et cette liste reste incomplète). Le même auteur recense environ 80 mareyeurs à l'époque et trois fabriques de boîtes de conserves (Chatelard, Carnaud, Boîtes métalliques d'Arvor)[176].

Le quatre bateaux de pêche de Concarneau (le Perle d'Arvor, le Tourville, le Berceau de Moïse, l' Alain-Yvon) et un autre d'eux jours plus tard (le Pierre-Nelly disparurent lors d'une terrible tempête.

Les industries portuaires se déplacent progressivement côté Passage-Lanriec, sur la rive gauche, avec la construction des trois premiers garages du slipway en 1946, trois autres étant construits en 1960, permettant l'essor de la construction et de la réparation navale. Un élévateur à bateaux y est construit entre 1978 et 1980.

La voie ferrée Rosporden-Concarneau est fermée au trafic voyageurs le 4 octobre 1959 et la voie ferrée est désormais totalement désaffectée. La gare est toutefois toujours ouverte et des cars SNCF TER Bretagne assurent des navettes jusqu'à la gare de Rosporden.

La démolition le 25 mars 1966 du petit pont sur le Moros (qui permettait au chemin de fer à voie métrique de franchir la ria), permit un agrandissement de l'arrière-port vers l'amont de la ria du Moros.

La vannerie

Au cours du XXe siècle, des ateliers de vannerie se développent (principalement autour de la gare) pour faire face à la demandes des conserveries en paniers pour la manutention et le nettoyage des sardines et du thon. À partir des années 1950, ce sont surtout la confection de « mannes à chalut » pour les pêcheurs qui occuperont ces ateliers. Aujourd'hui, ces produits sont importés d'Indonésie. Le dernier atelier (l'atelier Roger Le Gall) a fermé en 1991[177].

Les difficultés économiques du port et de la pêche depuis la décennie 1970

À Concarneau, 24 conserveries existaient encore en 1952 ; la moitié d'entre elles ferment entre 1952 et 1965 ; en 1972, elles ne sont plus que trois[178].

Les années 1973-1978 sont marquées par une nouvelle crise de la pêche avec l'épuisement des fonds marins et la concurrence des autres pays communautaires. La partie du port de pêche située en aval de la « Ville close » est transformée en port de plaisance.

Le XXIe siècle

En 1975 Concarneau possédait encore 87 chalutiers semi-industriels ; il en reste trois en 2014. Il y avait environ 200 dockers et trieuses professionnelles. Il ne reste pratiquement plus rien[179].

En 2015, une thalassothérapie ouvre à Concarneau près de la plage des Sables Blancs[180].

Politique et administration

En 2010, la commune de Concarneau a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[181].

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[182]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 mai 1945 Alphonse Duot[Note 2] PCF  
mai 1945 octobre 1947 Robert Jan PCF  
octobre 1947 1948 Alain Jean Le Dervouet SFIO Professeur
janvier 1948 mrs 1971 Charles Linement SFIOPS Trésorier puis directeur de la caisse d’Épargne de Concarneau
Conseiller général (1967-1973)
mars 1971 mars 1977 Yves Couchouron RPR  
mars 1977 février 1980[Note 3] Robert Jan PCF  
février 1980 mars 1983 Joseph Argouarc'h[Note 4] PCF  
mars 1983 mars 2008 Gilbert Le Bris[Note 5] PS Député
mars 2008 En cours André Fidelin UMPLR[183] Retraité, Président de la Communauté d'Agglomération

Jumelages

La ville de Concarneau est jumelée avec[184] :

Organisation territoriale

La commune actuelle est née du rattachement le 19 septembre 1945 de la commune de Beuzec-Conq qui comptait 4 155 habitants[172] et du rattachement en 1959 de la commune de Lanriec, qui comptait 3 079 habitants en 1954[173].

Modèle:Message galerie

Le Passage (Lanriec).

Population

Démographie

Données relatives à la commune de Concarneau

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[185],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 20 607 habitants[Note 7], en augmentation de 7,43 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0001 5611 6081 5111 8431 8161 9842 1002 289
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3722 7673 5554 4634 7455 1915 6845 9916 500
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 6358 0077 2636 1705 9955 8155 87810 51910 341
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 90717 80118 75917 98418 63019 45319 95318 82619 046
2021 - - - - - - - -
20 607--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[186] puis Insee à partir de 2006[187].)
Histogramme de l'évolution démographique

Données relatives à la commune de Concarneau dans ses limites actuelles (après ajout des données des communes de Beuzec-Conq et Lanriec

Évolution démographique de Concarneau[188], de Beuzec-Conq[189] et de Lanriec[190]

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
Concarneau 2 000 1 561 1 608 1 511 1 843 1 816 1 984 2 100 2 289 2 372 2 762
Beuzec-Conq 1 206 1 236 1 280 1 126 1 176 1 300 1 339 lacune 1 547 1 504 1 643
Lanriec 702 895 930 847 1 012 1 021 1 073 1 080 1 111 1 145 1 165
Année 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
Concarneau 3 555 4 463 4 745 5 191 5 684 5 991 6 500 7 635 8 007 7 263 6 170
Beuzec-Conq 1 735 1 856 2 052 2 394 3 156 3 660 3 994 4 608 5 112 4 666 4 140
Lanriec 1 343 1 565 1 711 1 931 2 074 2 103 2 381 2 514 2 750 2 855 2 633
Année 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
Concarneau 5 995 5 815 5 878 10 519 10 341 15 907 17 801 18 759 17 984 18 630 19 453
Beuzec-Conq 4 132 4 100 4 155
Lanriec 2 595 2 644 2 671 2 850 3 079
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Évolution démographique de Concarneau dans ses limites actuelles

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1851 1856 1861 1866 1872
3 9083 6923 8183 4844 0314 1374 3964 9445 0215 5756 6337 884
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
8 5089 5169 65911 75412 87514 75715 86914 78412 94312 72212 55912 704
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 - -
13 36913 42015 90717 80118 75917 98418 63019 45319 953[191]19 352[192]--
Jusqu'en 1936 : somme des populations de Concarneau, Beuzec-Conq et Lanriec, en 1946 et 1954 : somme des populations de Concarneau et Lanriec (population sans doubles comptes de 1962 à 1999)
Courbe d'évolution démographique de Concarneau dans ses limites actuelles depuis 1790

Chiffres tenant compte de la population respective des communes de Concarneau, Beuzec-Conq et Lanriec avant leur fusion.

Pyramide des âges

En 2016, on recensait 8 763 hommes et 10 283 femmes à Concarneau. La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, cette année là, la suivante :

  • 46,0 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,5 %, 15 à 29 ans = 15,1 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 31,9 %) ;
  • 54,0 % de femmes (0 à 14 ans = 12,4 %, 15 à 29 ans = 10,9 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 41,1 %).
Pyramide des âges en nombre d'individus en 2016 [193].
HommesClasse d’âgeFemmes
73 
90 et plus
293 
850 
75 à 89
1 507 
1 870 
60 à 74
2 426 
2 078 
45 à 59
2 239 
1 385 
30 à 44
1 422 
1 326 
15 à 29
1 121 
1 181 
0 à 14
1 274 

Société

Manifestations culturelles et festivités

  • Le Festival des Filets bleus est une fête traditionnelle de Bretagne qui se déroule tous les ans, pendant plusieurs jours aux alentours du 15 août et attire entre 50 000 et 100 000 spectateurs. Lors de la journée de clôture, l'avant dernier dimanche d'août, le festival propose un Grand Défilé de Cercles et de Bagadous avec des chars (2 000 participants), des spectacles sur scènes, le Triomphe des Sonneurs et la Danse des Mille, un Fest Noz et un grand feu d'artifice tiré sur la mer. Cette fête a été créée en 1905 pour venir en aide aux marins pêcheurs lorsque les sardines ont quitté les côtes bretonnes.
  • Le festival Livre et Mer qui se déroule à la mi-avril est né en 1985.
  • Le Chien jaune, festival du polar qui se déroule le 1er week-end de la deuxième quinzaine de juillet.
  • La Transat AG2R qui se déroule à la mi-avril tous les deux ans, au départ de Concarneau depuis 2006.

Enseignement

Les écoles primaires et maternelles

La commune de Concarneau comprend neuf écoles primaires publiques[194] :

  • École Publique du Centre Ville. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 125 élèves.
  • École de Lanriec. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 141 élèves.
  • Groupe scolaire du Dorlett. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 265 élèves.
  • École de Kerandon. Les effectifs pour l'année scolaire 2012-2013 sont de 117 élèves.
  • École du Lin (fermée à la fin de l'année scolaire 2009-2010).
  • École de Beuzec Conq. Les effectifs pour l'année scolaire 2012-2013 sont de 122 élèves.
  • École de Keramporiel. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 102 élèves.
  • École de Kerose (fermée à la fin de l'année scolaire 2011-2012).
  • École Le Rouz. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 243 élèves.

et deux écoles primaires privées :

  • École privée Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 330 élèves.
  • École privée Sainte-Thérèse. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 98 élèves.

Collèges

La commune de Concarneau comprend trois collèges :

  • Le collège du Porzou (public) : construit en 1966, il occupe une surface bâti de 6 381 m2. Les effectifs pour l'année scolaire 2012-2013 sont de 445 élèves.
  • Le collège des Sables-Blancs (public) : construit en 1974, il occupe une surface bâti de 7 645 m2. Les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 342 élèves[195].
  • Le collège Saint-Joseph (privé) : les effectifs pour l'année scolaire 2013-2014 sont de 775 élèves.

Lycées

La commune de Concarneau comprend deux lycées :

  • Le lycée Pierre-Guéguin (public) : Les effectifs pour l'année scolaire 2009-2010 sont de 560 élèves (390 au LGT et 170 au LP).
  • Le lycée Saint-Joseph (privé) : Les effectifs pour l'année scolaire 2012-2013 sont de 791 élèves (461 élèves en section générale et technologique et 330 élèves en section professionnelle)

Enseignement maritime

Le Centre européen de formation continue maritime (CEFCM) possède un établissement à Concarneau, où se trouve aussi son siège social[196].

Recherche

Santé

Plusieurs médecins (généralistes et spécialistes) et dentistes exercent. L'hôpital du Porzou se situe sur la commune. Après la fermeture des urgences de nuit en 2008, un dispositif de remplacement des unités terrestres par des hélicoptères est mis en place en 2011[197].

Sports

Clubs

Association Sport Compétition Lieu d'activité Création Titre
Union sportive concarnoise Football Championnat de France National (équivalent de la 3eme division française) Stade Guy-Piriou - Keramperu 1911 0
Hermine Concarnoise Football Championnat de District Stade du Moros 1921 0
U.S.C. Basketball Basket-ball Prénationale masculine Halle des Sports du Porzou 1945 0
Rugby Club Concarnois Rugby à XV Honneur Stade Henri-Sérandour 1983 0
Amicale Laïque Concarneau Handball Régionale - Départementale Gymnase du Porzou 1968 0
Amicale Laïque Concarneau Tennis de table Départementale Halle des Sports du Porzou 1964 0
Concarneau Tennis Club Tennis Pré-Régionale Complexe sportif du Porzou 1927 0
Société des Régates de Concarneau Voile xxxx Baie de Concarneau 2002 0

Cultes

Économie

Le port

Le port de plaisance depuis l'entrée de Ville-Close.

Le port de pêche

Concarneau est surtout un port de pêche : en 2014, c'est le 9e port de pêche français par le tonnage et la valeur des poissons débarqués ; 887 marins (1 300 en 2010) embarquent à bord des 154 bateaux de pêche (7 chalutiers industriels hauturiers[198], 2 chalutiers artisans[199], 95 chalutiers de pêche côtière[200], 9 bolincheurs[201], 25 thoniers senneurs congélateurs[202], ces derniers pêchant le thon tropical dans l'Océan Atlantique et l'Océan Indien, débarquant leurs prises à Dakar, Abidjan, aux Seychelles et à Madagascar. Concarneau est le premier port thonier européen pour le thon tropical[203].

En 2012, 8 000 tonnes de poissons ont été vendues à la criée de Concarneau, les cinq principales espèces de poissons vendues ont été l'èglefin (891 tonnes), le merlu (623 tonnes), la sardine (568 tonnes), la lotte (541 tonnes) et la langoustine (492 tonnes). Le thon est débarqué dans les ports tropicaux précités[204].

La pêche a longtemps été l'activité économique principale de Concarneau grâce à ses 1 600 m de quais et ses 14 000 m2 de halle à marée. Après avoir été en essor pendant les décennies 1950 et 1960 (en 1962, le port de pêche de Concarneau était le troisième port de pêche français, après Boulogne-sur-Mer et Lorient, par le volume des prises (47 580 tonnes) et le second en valeur, derrière Boulogne-sur-Mer, mais devant Lorient, son activité ayant doublé en dix ans)[205], le port de pêche a connu une importante récession. Depuis le milieu des années 1980 et le ralentissement de la pêche, d'autres activités se sont développées : 1er port de pêche thonier français et européen (72 000 tonnes en 1989, 100 000 tonnes de thon pêché par21 navires océaniques en 2010), Concarneau est alors le 6e en débarquement de pêche fraîche (10 000 tonnes de poisson débarqué et vendu sous la halle à marée). Le port de pêche est actuellement en crise : la vente à la Scapêche (groupe Intermarché), basée à Lorient, de l'armement concarnois Nicot en 2000, puis de l'armement concarnois Furic en 2003 et de l'armement concarnois Delhemmes (quatre chalutiers et trois bolincheurs) en 2014 en étant les épisodes principaux, menaçant la pérennité du port de pêche de Concarneau[206].

La pêche côtière représente en 2013 45 % des apports contre 32 % pendant la décennie 2000.

Les hauturiers débarquent baudroies, cabillauds, limandes, soles, sous la criée. Au milieu de la nuit, les dockers et mareyeurs (environ 1 000 personnes en 2010) travaillent pour approvisionner les étals des poissonniers.

Le thon blanc ou germon est pêché entre les Açores, l'Irlande et le golfe de Gascogne. Le thon albacore ou le listao est capturé au large de l'Afrique noire ou aux Seychelles par des thoniers senneurs-congélateurs.

La criée de Concarneau reste attractive, y compris pour des pêcheurs d'autres ports comme celui de Loctudy, car les prix d'achat du poisson y sont souvent plus élevés[207].

Classé port d'intérêt national, le port de Concarneau est propriété du Conseil général du Finistère qui concède la gestion à la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille.

Port de Concarneau, depuis le Pont du Moros. Au premier plan la cale sèche de réparations

La construction et la réparation navale

  • La construction navale joue aujourd'hui un rôle important. Les chantiers Piriou construisent de nombreux navires de pêche et de commerce (bateaux d'assistance pour les plates-formes pétrolières, bateaux à passagers…). Le chantier JFA est quant à lui placé sur le marché de la plaisance haut de gamme.
  • Les activités induites par la pêche, en plus de la construction et de la réparation navale, sont encore importantes : l'électronique marine, la fabrication des filets de pêche, l'habillement (Cotten, 1er fabriquant français du vêtement marin, spécialement des petits cirés jaunes), les fabriques de glace et de surgélation, les conserveries (les établissements Godinec et Courtin).

Le port de plaisance et le tourisme

Le port de plaisance.
La plage de Cornouaille

Le tourisme représente une activité importante surtout de début juin à fin septembre. Le port de plaisance est d'ailleurs le point de départ vers l'archipel des Glénan et, durant la saison estivale, les vedettes de l'Odet effectuent des liaisons régulières entre l'île principale de Saint-Nicolas et le continent. Grâce à la Ville Close et un littoral de toute beauté parsemé de plages de sables blancs, la station touristique de Concarneau est aujourd'hui une des places fortes du tourisme en Bretagne.

Le port de plaisance de Concarneau, géré par la ville, accueille près de 25 000 plaisanciers par an. Il dispose de 767 emplacements en tout. L'avant-port situé entre la capitainerie (Maison du port) et la Ville Close accueille 291 places sur pontons. Une cinquantaine de places supplémentaires sont disponibles dans l'arrière-port. Environ 350 places de mouillages s'étalent entre la presqu’île du Cabellou et l’anse de Kersaux[208]. Le port de plaisance étant généralement saturé, la question de son extension sur une partie du port de pêche se pose[209].

Un projet de création d'une thalassothérapie existe depuis 2005 en arrière de la plage des Sables Blancs ; à cet effet, la ville vend cette année-là 27 500 m2 à la société Eiffage. Si des immeubles de logements ont bien été construits et vendus à des particuliers, le projet de thalassothérapie reste pour l'instant enlisé et est source de polémiques[210].

Baie de Concarneau.

Entreprises concarnoises

Le port de pêche et ville close vus depuis la route menant au Passage Lanriec ; au premier plan, les bâtiments industriels de la construction et réparation navale.

La plupart des entreprises concarnoises ont des activités liées au port.

Culture locale et patrimoine

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 28 juin 2012.

À la rentrée 2012-2013, plus de 10 enfants de Concarneau sont scolarisés à Trégunc à l'école Diwan.

À la rentrée 2017, 96 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 6,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[211].

Lieux et monuments

Ville Close de Concarneau. Façade vers l'Ouest
La Ville Close. Vue prise depuis l'accès

Concarneau a reçu le label « Ville et Pays d'Art et d'Histoire » en 2002.

  • La Ville Close de Concarneau est un îlot qui mesure 380 m dans sa plus grande longueur et 100 m dans sa largeur moyenne.
  1. Les remparts. Ils sont en granit très épais et flanqués de tours. Construits entre 1541 et 1577, ils ont été modifiés par Vauban.
  2. Le beffroi a été érigé en 1906 sur l'ancien poste de garde.
  3. La maison du gouverneur du XVIIIe siècle.
  4. L'ancienne chapelle de l’hôpital de la Trinité du XVe siècle.
  5. La place Saint-Guénolé qui présente une belle fontaine aux crocodiles : celle-ci se trouvait sur la Place d'Armes depuis 1855 avant d'être installée sur la Place Saint-Guénolé un siècle plus tard.
  6. La porte du Vin, ainsi appelée car les navires bordelais y déchargeaient leur vin et autres marchandises.
  7. La porte du Passage, vaste brèche pratiquée dans la muraille en 1785.
  8. Les maisons en granit de la rue Vauban. Elles ont un pignon de pierre, un rez-de-chaussée en échoppe, une cheminée latérale et au grenier une lucarne qui permettait l'aération des filets de pêche.
  9. La chapelle du Rosaire ou du Portal date du XVe siècle. Sous l'Ancien Régime, la chapelle abritait les assemblées municipales. Elle fut transformée en caserne, puis en coopérative de patrons-pêcheurs. Maintenant, elle est intégrée au musée de la Pêche.
  10. L'ancienne église Saint-Guénolé, qui était alors l'église paroissiale de Concarneau, a été édifiée en 1830, remplaçant une église antérieure datant du XVe siècle et qui menaçait ruine. Elle fut désaffectée en 1937 et transformée en hospice pour vieillards. Il ne reste que sa façade et son pignon-clocher dominé par une haute tour cylindrique[212].
  • Le musée de la Pêche, dévoile les pratiques de l'activité maritime et présente une riche collection de bateaux (dont le chalutier Hémérica), d'objets du quotidien et de maquettes. Il a accueilli 42 480 visiteurs en 2019[213].
  • Le Marinarium. C'est la vitrine du Laboratoire de Biologie Marine[214] (la Station de biologie marine de Concarneau fondée en 1859, par l'embryologiste Victor Coste a fêté ses 150 ans en 2011, ce qui en fait la plus ancienne au monde). Il permet de découvrir l'importance des océans et leur extraordinaire biodiversité, l'univers du plancton, l'immense richesse du littoral, la protection et la gestion des ressources marines. Il abrite dans ses 10 grands aquarium (dont un grand bassin de 120 000 litres) une bonne partie de la faune locale : éponges, coraux, gorgones, turbots, raies, balistes… En 2003, le musée a accueilli 13 600 visiteurs. Il a plus de 15 000 visiteurs en 2014 et plus de 30 000 en 2019[213].
  • La nouvelle église Saint-Guénolé. Elle a été consacrée en 1996 en remplacement de l'église Saint-Cœur-de-Marie rasée car celle-ci fut déclarée dangereuse après la tempête de 1987. L'édifice qui domine le quai Pierre-Guéguen est construit en béton ciré, zinc, métal et verre. Le porche est orné d'une mosaïque monumentales de Jean Bazaine.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. C'est un édifice datant du XVIe siècle. La chapelle est construite face à la mer. Son clocher a été refait après l'ouragan de 1987. À l'extérieur, une stèle en forme de menhir commémore le souvenir des marins disparus en mer.
  • Le château de Kériolet, construit au XIXe siècle par la princesse impériale russe Zénaïde Narischkine Youssoupouv pour son mari le comte Charles de Chauveau.
  • Le manoir de Stang-al-Lin ou « château Rose ».
  • Le manoir du Moros (XVe siècle) : son histoire est connue depuis 1477. Son propriétaire le plus connu fut Abraham Duquesne. Le fils de celui-ci n'ayant pas de descendant, le manoir fut vendu au début du XVIIIe siècle à la famille Salvert, puis devint bien national pendant la Révolution française, avant de connaître plusieurs propriétaires successifs tout au long du XIXe siècle dont à partir de 1865 la princesse russe Zénaïde Narischkine Youssoupov qui reconstruisit sur l'autre rive du Moros le château de Kériolet et dont le mari, le comte de Chauveau, transforma le manoir, y faisant construire notamment une tour et des balcons. Le manoir fut acquis le par le colonel Hugot-Derville, qui possédait déjà le manoir du Bois au Passage-Lanriec. Depuis le manoir est resté la propriété de descendants de cette famille.

Le parc du manoir du Moros fut totalement dévasté par l'ouragan de 1987 ; il a été totalement redessiné et replanté depuis ; il présente notamment une belle collection de plantes de bruyères ; camélias, azalées, rhododendrons, hortensias...

  • La « Taverne des Korrigans », installée dans une ancienne maison construite en 1695 par Paul Chacun, avec sa façade triangulaire, fut probablement l'une des premières maisons construites face à la « Ville Close » et la seule à avoir été conservée. Elle doit pour partie sa célébrité aux fresques murales peintes par Robert Le Baccon en 1944-1945. L'endroit devint un lieu célèbre des nuits concarnoises, tenu longtemps par « Guitte », en fait Marguerite Guézennec, jusqu'en 1996[215].
  • Le fort du Cabellou (XVIIIe siècle)
La statue d'Abraham Duquesne au Passage-Lanriec (par Yves Hernot fils)
  • La statue d'Abraham Duquesne : cette statue fut commandée par le comte de Chauveau, conseiller général et époux de la princesse Zénaïde Narischkine Youssoupov, qui désirait la placer dans la cour d'honneur du château de Keriolet où celle-ci l'installe effectivement après le décès du comte de Chauveau survenu le . Après la mort de la princesse, qui légua son château au département du Finistère, la statue fut déplacée au carrefour des routes de Trégunc et Melgven, situé près de la maison de garde du domaine du Moros. En 1964, la construction du grand pont du Moros nécessita à nouveau son déménagement à son emplacement actuel au Passage, face à la « Ville Close ».

Personnages liés à la commune

Concarneau dans la littérature et le cinéma

En 1952, le film de Raoul Walsh, La Belle Espionne avec Rock Hudson et Yvonne De Carlo est en partie tourné dans le bois du Porzou et sur les plages concarnoises. Des scènes de Si tous les gars du monde de Christian-Jaque sont également tournées en 1955 dans le port de Concarneau. En 1958, Pierre Schoendoerffer choisit aussi Concarneau pour mettre en scène certaines séquences du film Pêcheur d'Islande d'après le roman de Pierre Loti[216]. On peut encore citer les films Tant d'amour perdu de 1958, Doucement les basses en 1971 et Lune froide en 1991 dont une partie du tournage s'est également déroulé à Concarneau[217].

L'action du film Le Chien Jaune d'après le roman de Georges Simenon, qui suit les aventures policières du commissaire Maigret, se déroule à Concarneau. De même, certaines scènes du film de Claude Chabrol, Les Fantômes du chapelier ont été tournées à Concarneau en 1982. Le roman de Simenon Les Demoiselles de Concarneau a pour cadre le Passage-Lanriec.

Les séquences se déroulant dans la conserverie du film Les Seigneurs ont été tournées en juillet 2011 à la conserverie concarnoise, Gonidec - Les Mouettes d'Arvor[218].

Plus récemment, l'auteur allemand Jörg Bong a écrit sous le pseudonyme Jean-Luc Bannalec le roman policier best-seller Bretonische Verhältnisse – Ein Fall für Kommissar Dupin (Un été à Pont-Aven) publié en 2012 et tiré à plus de 500 000 exemplaires qui a pour cadre Concarneau et Pont-Aven[219]. Un téléfilm allemand tiré du roman est tourné au mois de septembre 2013 entre Concarneau et Pont-Aven[220].

Notes et références

Notes

  1. Joseph Madec, dit "Léon", né en 1921, mort en 2004
  2. François Campion, maire élu en mai 1912 est suspendu par le préfet puis révoqué par le gouvernement le .
  3. Robert Jan, maire 1945-1947 puis réélu en mars 1977, démissionne en février 1980.
  4. Joseph Argouarc'h, maire de 1980 à 1983, meurt en 1997.
  5. Gilbert Le Bris, maire 1983-2008 est né le 3 mars 1949 à Concarneau.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Recensement 2007 : Aire urbaine 1999 : Concarneau (223) », sur INSEE (consulté le ).
  2. « Composition communale de l'agglomération : 29402-Concarneau », sur INSEE (consulté le ).
  3. « Distance orthodromique entre Concarneau et ... », sur Lion1906 (consulté le ).
  4. a et b Carte IGN.
  5. Carte géologique de France.
  6. « Conditions climatiques de la ville de Lorient dans le Finistère », sur site https://www.linternaute.com reprenant les données de l'INSEE et du site http://www.lameteo.org (consulté le ).
  7. « Relevé météorologique de l'Île de Groix - Beg Melen : 1961-1990 », sur Infoclimat (consulté le ).
  8. « Voie verte de Roscoff à Concarneau — Bretagne à vélo », sur velo.tourismebretagne.com (consulté le ).
  9. a b et c Ernest Nègre, Chonc vers 1330[réf. nécessaire], Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1].
  10. Ernest Nègre, op. cit..
  11. Léon Fleuriot, Les origines de la Bretagne, éditions Payot, 1980, p. 214.
  12. Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne, Bonneton, , p. 187.
  13. Le maître L.P, 2003, p. 19.
  14. Premières traces de civilisations à Concarneau.
  15. Allée couverte de Keristin et la fiche de classement au MH (47° 54′ 09″ N, 3° 56′ 04″ O).
  16. Voir la sépulture en V, dite Ti ar Boudiged, de Brennilis.
  17. (47° 53′ 33″ N, 3° 56′ 49″ O)
  18. C.-T. Le Roux, Le souterrain de l'Âge du fer de Stang-Vihan en Concarneau (Finistère), revue Annales de Bretagne, 1967 (en ligne).
  19. (aux environs de 47° 54′ 25″ N, 3° 55′ 54″ O)
  20. René Sanquer, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1965 et ibid., 1966.
  21. Histoire de Concarneau.
  22. Étymologie et histoire de Concarneau.
  23. http://geneaheurtin.free.fr/Communes/Concarneau.htm.
  24. Philippe Jouët et Kilian Delorme, "Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne", Skol Vreizh, 2007, (ISBN 978-2-915623-28-4)
  25. Probablement Jean V de Beaumanoir, fils de Jean IV de Beaumanoir.
  26. Probablement Amé de Joinville, voir Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, 1730, consultable https://books.google.fr/books?id=N0apH7T7cDIC&pg=PA697&lpg=PA697&dq=sire+de+Vaucouleurs&source=bl&ots=eUF-bZnx0N&sig=O0SuQJ22NPIklzD6cI0Z2spsq6Y&hl=fr&sa=X&ei=TPVaVOmoM4bZPdPygcgJ&ved=0CD4Q6AEwBDgK#v=onepage&q=sire%20de%20Vaucouleurs&f=false.
  27. Le premier assaut fut repoussé par les Anglais, et le retour de la mer obligea les assaillants à se retirer. Le deuxième eut le même insuccès, la mer en étant toujours la cause. Mais la palabre continuelle entre assiégeants et assiégés finit par convaincre les habitants que les troupes du roi de France n'en voulaient qu'aux Anglais et que leurs vies seraient sauves et leurs biens respectés. Dès lors, ils n'aidèrent plus à la défense et laissèrent les Saxons se débrouiller tout seuls. Du Guesclin se mit lui-même à la tête de la troisième attaque et emporta la place.
  28. Paul Nédellec, Concarneau, ville de joie, article paru dans le journal La Croix no 16495 du 22 novembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k442872z/f4.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR.
  29. L'un des officiers s'approcha du soldat de garde, se fit abaisser le pont-levis en exhibant des paperasses quel lorsque le portier fut tout près il laissa, semble-t-il, tomber par mégarde à terre. Le portier se baissa pour les ramasser et l'autre profita de ce moment pour l'abattre et appela ses compagnons.
  30. « Loys Le Prestre, sieur de Lézonnet, capitaine des ville et chafteau de Concq » (Toussaint Chauvelain et Charles Antoine Bourdot de Richebourg, Nouveau coutumier général, ou Corps des coutumes générales et particulières de France et des provinces connues sous le nom de Gaules, tome 4, 1724, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65518671/f479.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR). Le château de Lézonnet se trouvait dans la paroisse de Loyat (actuel département du Morbihan.
  31. François du Fou du Vigean, voir Jacques Auguste de Thou, Histoire des choses arrivees de son temps mise en francois par P. Du-Kyer, tome 3, 1659, consultable https://books.google.fr/books?id=u6lSAAAAcAAJ&pg=PA714&lpg=PA714&dq=Fran%C3%A7ois+du+Fou+du+Vigean&source=bl&ots=Pv5ttWp2ai&sig=ykZUmAc8dfNA8gwrSaEuulFOb4A&hl=fr&sa=X&ei=OgBbVP6WHYLVOMaugcgH&ved=0CEoQ6AEwDDgK#v=onepage&q=Fran%C3%A7ois%20du%20Fou%20du%20Vigean&f=false.
  32. Vincent de Coatanezre, seigneur de Pratmaria (en Quimper).
  33. Jean de Tyvarlen, seigneur du Guilguiffin ; le château de Tyvarlen se trouvait en Landudec, voir http://patrimoine-landudec.olympe.in/Fr/Themes/chateau-tyvarlen.html.
  34. Jean Moreau, Histoire de ce qui s'est passé en Bretagne durant les guerres de la Ligue et plus particulièrement dans le diocèse de Cornouaille, 1836, consultable https://books.google.fr/books?id=ql0IAAAAQAAJ&pg=PA69&lpg=PA69&dq=De+Pratmaria&source=bl&ots=i1sVJkyViF&sig=i1hILZzGfAJbdAfe2orqF4A7T-8&hl=fr&sa=X&ei=5QJbVPv0Ks6kPI-tgagI&ved=0CFMQ6AEwCzgK#v=onepage&q=De%20Pratmaria&f=false, Christophe-Paulin de La Poix-Fréminville, Antiquités de la Bretagne : Finistère, volume 1, consultable https://books.google.fr/books?id=d04bAAAAYAAJ&pg=PA319&lpg=PA319&dq=pratmaria+coatanezre&source=bl&ots=Y5ZU3aCGuB&sig=NfMfWPyxWAxWM5XG0cA8USft1jA&hl=fr&sa=X&ei=AAVbVMCeNYjfPf_5gLAO&ved=0CC4Q6AEwBA#v=onepage&q=pratmaria%20coatanezre&f=false et Paul Nédellec, Concarneau, ville de joie, article paru dans le journal La Croix no 16495 du 22 novembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k442872z/f4.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR.
  35. Le Faouédic Lisivy, Étude introductive à l'histoire de Lorient, 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469616b/f87.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR et Hyacinthe Firmin-Didot, Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome XXXI, 1854-1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6309772m/f44.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR.
  36. Jean Jegado, fils de Jean Jegado et Suzanne Le Prestre, époux d'une demoiselle de Trémillec, habitant le manoir de Kerlot en Plomelin, voir Paul Aveneau de La Grancière, Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, Lafolye, Vannes, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f49.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR.
  37. Olivier Le Prestre, seigneur de Lézonnet et de Châteaugiron, gouverneur de Quimper et de Concarneau, mort en 1640, père de Guillaume Le Prestre de Lézonnet, qui fut évêque de Cornouaille.
  38. J. Baudry, La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602, L. Durance, Nantes, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038234/f305.image.r=L%C3%A9zonnet.langFR.
  39. Chef-du-Bois, actuellement dans la commune de La Forêt-Fouesnant.
  40. https://fr.wikisource.org/wiki/Le_si%C3%A8ge_de_Concarneau_en_1619.
  41. François de la Béraudière.
  42. Philippe-Emmanuel de la Béraudière, sieur de L'Isle-Jourdain et de Rouet.
  43. Dubuisson-Aubenay, François-Nicolas Baudot (1590-1652), Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original, 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f134.image.r=Leuhan.langFR.
  44. Marcel-Adolphe Hérubel, Évolution de la pêche. Étude d'économie maritime., 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6438967r/f77.image.r=Ploar%C3%A9.
  45. actuellement Bodinio, en Clohars-Fouesnant.
  46. M. de Blois, Classe d'archéologie, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074691/f210.image.r=Concarneau.langFR.
  47. « Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale. Tome 12 », sur Gallica (consulté le ).
  48. Arnaud Penn, Fouesnant entre terre et mer, deux cents ans d'Histoires de la Révolution à nos jours, 1789-2000, Arnaud Penn, (ISBN 2-9516662-0-9).
  49. Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger, Histoire du Pays bigouden, Plomelin, Palantines, 2002.
  50. Machine qui consiste en un long madrier de bois, dont l'une des extrémités est calée dans le trou d'un mur avec lequel on comprime les sardines dans les barils en appuyant fortement sur l'autre extrémité, préalablement lestée, du madrier ; l'eau et l'huile en excédent s'échappent alors par les trous percés dans le fond du baril ; cette technique permettait au poisson de se conserver pendant environ quatre mois, donc de supporter de longs voyages, en facilitant donc la commercialisation, voir http://filetsbleus.free.fr/retros/sardinespressees.htm.
  51. a et b Pierre-Frédéric Bainier, La géographie appliquée à la marine, au commerce, à l'agriculture, à l'industrie et à la statistique. Géographie générale. France, E. Belin, 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6542299z/f673.image.r=Concarneau.langFR.
  52. René Béziers (né le à Saint-André-des-Eaux (Loire-Inférieure), mort le à Douarnenez), négociant-conserveur de Douarnenez, a possédé au début du XXe siècle une douzaine de conserveries (outre celle de Concarneau, à Douarnenez, Doëlan, Saint-Guénolé (Penmarc'h), Camaret-sur-Mer, etc. , une (l'usine Cascadec) au Maroc à Fédala, 2 au Portugal. Il crée la marque de prestige le Yacht-Club.
  53. a et b Fichou, Jean-Christophe, « La crise sardinière de 1902-1913 au cœur des affrontements religieux en Bretagne », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest,‎ (lire en ligne).
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  106. L'équipage était composé du patron Laurent Le Grand (de Riec-sur-Bélon), de Jean-Marie Richard et Yves Jaffrezic (de Trégunc), Joseph le Goff (de Moëlan-sur-Mer) et du mousse Jean-Yves Girard (de Concarneau).
  107. Journal L'Ouest-Éclair no 16010 du 26 septembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662110v/f4.image.r=B%C3%A9nodet.langFR.
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  116. « Le social dans la ville, en France et en Europe (1750-1914) », sur google.fr (consulté le ).
  117. http://usc-passion.com/index.php/historique.
  118. Katerine Wylie était la sœur d'un soldat américain, le sergent James Hopkins, qui fut hospitalisé dans la villa des Haudriettes, qui appartenait à la famille Toiray, qui avait été transformée en centre de rééducation pendant la Première guerre mondiale.
  119. « « Au fil des rues » : Katherine Wylie une histoire de générosité », sur letelegramme.fr (consulté le ).
  120. a et b Pour les morts de Beuzec-Conq et Lanriec, voir ces anciennes communes.
  121. Léon Kernéis, mort le à Maissin ; Pierre Giquel, mort le à Dixmude ; Joseph Sauban, mort le à Rossigol ; Yvon Gaifas, décédé le à Dixmude ; Emmanuel Guyader, décédé le à Dixmude ; Clément Jaffry, mort le à Dixmude ; Auguste Chacun, mort le à Wieltze ; Joseph Guittic et Louis Souffès, morts tous les deux le à Dixmude ; Émile Le Vaillant, mort le à Dixmude ; Fidèle Draolin, mort le à Dixmude ; Ferdinand Floch, mort le à Steenstrate ; Jules Glévéo, mort le à La Panne ; Albert Le Bonjour, mort le à Nieuport ; Édouard Grall, mort le à Nieuport ; tous morts donc en Belgique.
  122. Adolphe Le Gall, mort le à Hoogstade et enterré dans la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, Joseph Le Cam, mort le à Bixschoote, et Fidèle Bodo, mort le à La Panne.
  123. Julien Le Terrec, mort le à Achi-Baba (Turquie) ; François Guillou, mort le et Guillaume Coatmeur, né le à Concarneau, mort le , Baptiste Lachuer, mort le , tous les trois à Seddul-Bahr (Turquie).
  124. Charles Monfort, mort le à Vlaka, alors en Serbie (désormais en Bosnie-Herzégovine) ; René Thoraval, mort le à Orahovo (Macédoine) ; Pierre Le Fur, mort le à Cerna, alors en Serbie (désormais en Croatie) ; Joseph Marie Arthur Le Beux, mort le à Cer (Bosnie-Herzégovine).
  125. ; Paul Le Bars, mort le et Olivier Rannou, mort le , tous les deux à Corfou (Grèce) ; François Huet, mort le à Salonique (Grèce), voir Memorialgenweb.org.
  126. Pierre Le Noach, matelot sur le Desaix, mort le et Henri Gabriel Draolin, matelot fusilier sur le Marigot, mort le , tous deux à Dakar.
  127. René Quelennec, mort le à Diégo-Suarez (Madagascar).
  128. François Mourier, mort le à Souk Ahras (Algérie).
  129. Jules Roignant, mort le à Sprottau, alors en Allemagne (désormais en Pologne), Julien Kerhuel, mort le à Recke (Allemagne), Louis Corentin Picard, mort le au lazaret de Cassel (Hesse), inhumé à la nécropole nationale des prisonniers de guerre français à Sarrebourg et René Le Gall, mort le (le jour même de l'armistice) à Darmstadt (Allemagne).
  130. Memorialgenweb.org - Concarneau : monument aux morts.
  131. Hubert Orione, Le Saint-Cœur brisé, journal ''Le Télégramme no 21637 du 29 janvier 2015 en ligne.
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  135. Julien Le Huludut, Victor Brunou, Pierre Quillivic, Louis Herlédan, Emmanuel Puloch, François Ramamongi (un malgache) et Louise Brunou, cette dernière, enceinte, accoucha d'une fille, Paule Brunou, qui décéda âgée de deux mois.
  136. Journal Le Télégramme no 21570 du , voir http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/oublies-de-saint-paul-l-association-tres-active-10-11-2014-10418884.php.
  137. https://www.ouest-france.fr/une-ceremonie-en-memoire-de-lofficier-anglais-inhume-lanriec-1290718.
  138. Maurice Gourong, né le à Quiberon, rejoignit l'Angleterre fin août 1942 à bord du voilier Joie des Anges, s'engagea dans les commandos de la France libre, participa à la Bataille de Normandie, puis débarque le sur l'île de Walcheren (Pays-Bas) où il est tué le , voir Memorialgenweb.org.
  139. Par exemple Jean Hervé, mort le à Warnant (Belgique) et Louis Le Lijeour, sergent, mort le à Couvin (Belgique).
  140. Par exemple Georges Mangin, mort le à Gross-Hesepe, Emmanuel Garo, mort le à Welt-par-Eiderstadt (Allemagne), Yves Quelven, mort le à Brausbourg en Prusse-Orientale et Albert Gourlaouen, mort le à Rhor (Autriche).
  141. Par exemple Jean Le Ster, mort le à Leipzig (Allemagne).
  142. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, (ISBN 9-782364-28007-6).
  143. Sébastien Briec, né le à Brest, marin-pêcheur de Saint-Guénolé. Son fils, Sébastien Briec également, né le et mort en octobre 2014, qui était mousse à bord du bateau de son père et fut également résistant, a raconté les faits lors d'une interview dans le journal Le Télégramme publié en 2001 et partiellement repris dans le même journal en date du .
  144. Pierre Guéguin fut révoqué de ses fonctions d'instituteur à l'école primaire supérieure de Concarneau le par le préfet du Finistère pour « propagande d'idées subversives ».
  145. Memorialgenweb.org - Pierre GUÉGUIN.
  146. « La mairie rend hommage au résistant Marc Bourhis », sur Ouest-France.fr (consulté le ).
  147. a et b http://www.concarneau.fr/ville/images/stories/actu/08_2011/liberation_concarneau/historique_liberation_concarneau.pdf.
  148. Le docteur Pierre Nicolas, oto-rhino-laryngologiste, 65 ans, originaire de Pont-l'Abbé, exerçait à Concarneau où il habitait quai Pénéroff. Il devint en avril 1943 le responsable cantonal de Libération-Nord et organisa le premier mouvement de résistance : le groupe recueillait des renseignements sur les installations militaires allemandes de Bénodet jusqu'au Pouldu et recrutait des jeunes volontaires et réfractaires au STO.
  149. http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/page3/styled-20/page322/index.html.
  150. Alain Le Lay, né le à Plobannalec, militant communiste (secrétaire de la section du Parti communiste de Concarneau-ville entre 1936 et 1939, anime localement le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France à la fin de 1940 et au début de 1941, mais il fut arrêté à Auray le , transféré au camp de Royallieu et déporté le à Auschwitz ; il meurt d’épuisement à Birkenau le , voir http://old.memoirevive.org/spip.php?article1093 et http://politique-auschwitz.blogspot.fr/2012/07/le-lay-alain.html.
  151. Hélène Hascoët, née le à Concarneau, arrêtée à Paris où elle résidait pendant l'automne 1942 en raison de l'aide qu'elle apportait aux Juifs pourchassés, déportée le depuis Compiègne vers le camp de concentration d'Auschwitz, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-hij.htm.
  152. Joseph Trellu, né le à Tréboul, directeur de l'usine « Boîte métallique d'Arvor » à Concarneau et membre du réseau Johnny, déporté depuis Compiègne le vers le camp de concentration de Sachsenhausen ; il décède le à Orianenburg, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-tu.htm.
  153. Pierre Carduner, né le à Trégunc, militant communiste, coiffeur à Lanriec (son salon de coiffure fut une plaque tournante de la Résistance), déporté le depuis la gare de l'Est à Paris vers le camp de concentration de Struthof-Natzwiller, mort à Dachau le , voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-c.htm et http://patrimoinetregunc.blogspot.fr/2011/07/la-canne-gravee-de-pierre-carduner.html.
  154. Esprit Jourdain, né le à Concarneau, manœuvre sertisseur dans une usine de conserves, militant communiste, adhère à l'Organisation spéciale, est arrêté le pour diffusion de tracts communistes, déporté le depuis le camp de Royallieu au camp de concentration d'Auschwitz, mort d'épuisement à Birkenau en février 1943, voir http://old.memoirevive.org/spip.php?article1092.
  155. Louise Burel, née le à Quimperlé, arrêtée dans la région de Concarneau en raison de ses activités résistantes, déportée le à Ravensbrück où, après avoir contractée une maladie infectieuse, elle fut gazée à une date inconnue, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-ab.htm.
  156. Ernest Droalin, né le à Concarneau, arrêté à Paris, déporté, mort le au camp de concentration de Gusen (Autriche).
  157. Théophile Louarn, né le à Concarneau, déporté depuis Compiègne le vers Buchenwald où il meurt le , voir Memorialgenweb.org.
  158. Victor Louarn, né le à Concarneau, militant communiste, régleur-sertisseur à la conserverie Bouvais, arrêté le pour avoir participé à la création d'une section locale du Front national, déporté le du camp de Royallieu vers le camp de concentration d'Auschwitz, puis celui de Saschenhausen où il est libéré par l'armée soviétique le  ; très malade, il survit toutefois, décédant le .
  159. Henri Le Dars, déporté, mort le à Straubing (Bavière).
  160. Joseph Berthou, né le à Brest, mais domicilié à Concarneau, fondeur, membre d'un groupe de résistants Francs-Tireurs et Partisans dans le Poitou (car il travaillait alors dans l'usine Rusz de Thouars) et fusillé sur la butte de Biard (Vienne) le , voir http://www.vrid-memorial.com/afficher/rubrique/38/Reprsailles/article/108/Hommage-aux-128-fusills-de-la-Butte-de-Biard.html et file:///C:/Users/Henri/Downloads/BrochureFusillsdeBiard-bdef.pdf.
  161. Yves Daoudal avait caché des armes dans sa ferme de Voulgoat, voir https://www.ouest-france.fr/un-hommage-rendu-mercredi-aux-resistants-assassines-2660188.
  162. Ils avaient été surpris par les Allemands, alors qu'ils se cachaient dans les fermes et les bois du secteur de Kervaise, voir http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/fusillade-de-kerguerizit-commemoration-du-70e-anniversaire-27-06-2014-10232493.php .
  163. Henri Cevaer, né le à Quimerc'h, ingénieur des Ponts et chaussées de la subdivision de Concarneau depuis 1919, appartint pendant la Seconde Guerre mondiale au réseau Vengeance, fut fusillé à Landerneau le après avoir tenté vainement de libérer son fils, Henri Cevaer également (né le à Concarneau), réfractaire du STO et maquisard, dont le corps fut retrouvé, mutilé, près de Quimerc'h (il avait été fusillé le dans le bois du Bot dans cette commune). Le nom d'Henri Cevaer a été donné successivement à trois bateaux ravitailleurs du Service des phares et balises, voir http://www.concarneau.fr/ville/images/stories/actu/08_2011/liberation_concarneau/historique_liberation_concarneau.pdf, Memorialgenweb.org et http://4sardines.canalblog.com/archives/2014/06/22/30118853.html.
  164. MemorialGenWeb.org - Joseph PEZENNEC et Joseph LIMBOURG.
  165. Memorialgenweb.org - Concarneau :stèle commémorative de Beuzec-Conq.
  166. Yves Berth, né le à Concarneau.
  167. Memorialgenweb.org - Yves BERTH.
  168. Joseph Limbourg, né le au Passage-Lanriec et Joseph Pézennec, né le au même endroit, tous les deux employés d'usine, résistants, furent faits prisonniers près du pont du Moros.
  169. Robert Le Mao, né le à Beuzec-Conq, tué par un éclat d'obus phosphorescent allemand.
  170. Cyrille Maguer, De Rosporden à Concarneau sous l'Occupation, Liv'éditions, 2014, (ISBN 978-2-84497-275-0).
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  172. a et b Données sur les communes.
  173. a et b Rattachement des communes dans le sud Finistère.
  174. Le quartier-maître canonnier Charles Ledoit, mort le à Saïgon ; le quartier-maître canonnier Joseph Berth, tué le ainsi que 18 autres marins sur le Myosotis, un dragueur de mines victime d'une mine sur le Mékong ; l'adjudant-chef Jean Cohic, mort de maladie le à Tourane (Annam) ; le sergent Jacques Christien, tué le à Dien-Bien-Phu ; le sergent Corentin Strullu, mort le à Paksé (Laos).
  175. Le capitaine Henri Joncourt, mort le à El Milia (Algérie) ; Claude Salin, mort le à Gambetta (Algérie) ; Daniel Vignez, mort le .
  176. José Le Goff, Sous l'œil du beffroi. Mémoires de Concarneau 1945 -1985, éditions Locus Solus, 2014, (ISBN 978-2-36833-060-9).
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  198. Les chalutiers industriels hauturiers sont des bateaux de 30 à 38 mètres avec un équipage de 9 ou 10 marins, pratiquant des marées de huit à quatorze jours.
  199. Les chalutiers artisans sont des bateaux de 16 à 24 mètres avec un équipage de 5 à 7 marins.
  200. Les chalutiers de pêche côtière sont des bateaux de 9 à 16 mètres avec un équipage de 1 à 4 marins, rentrant chaque jour au port ou partant au plus pour des marées de 96 heures, pêchant à quelques milles nautiques du port et ramenant des langoustines, des crustacés, des bars de ligne ou des lieus.
  201. Les bolincheurs sont des bateaux de 12 à 15 mètres avec un équipage de 7 à 8 marins, pêchant principalement la sardine.
  202. Les thoniers senneurs congélateurs sont des bateaux de 51 à 107 mètres avec un équipage de 12 marins, pouvant passer jusqu'à 3 mois en mer.
  203. Administrator, « Le port de pêche », sur concarneau.fr (consulté le ).
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Louis-Pierre Le Maître, Concarneau : Histoire d'une ville, Plomelin, éditions Palantines, , 221 p. (ISBN 2-911434-25-0)
  • Henri Belbéoch : Les peintres de Concarneau, 1993, éditions Palantines
  • René Le Bihan : La route des peintres de Cornouaille : Bénodet - Fouesnant - Concarneau - Trégunc , 2005, éditions Palantines
  • Groupement touristique de Cornouaille : La route des peintres en Cornouaille 1850 - 1950, 1990
  • Daniel Yonnet et André Cariou : Le Finistère des peintres, 1993, éditions Ouest-France (ISBN 2-7373-1228-0)
  • Léo Kerlo et Jacqueline Duroc : Peintres des côtes de Bretagne de Quimper à Concarneau de Pont-Aven au Pouldu, éditions du Chasse-Marée
  • Denise Delouche : Artistes étrangers Pont-Aven Concarneau et autres lieux, Presses universitaires de Rennes 2
  • Jean-Yves Le Lan et Michel Briant : Le Concarneau d'autrefois, Groix, Groix Editions & Diffusion, 2018,108 p. (ISBN 978-237419-055-6)

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