Commanderie de l'ordre Teutonique de Saint-André de Liège

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La commanderie de Saint-André est à gauche du clocher de la grande tour de Saint-Lambert, au pied de Pierreuse qui monte vers la porte de Sainte-Walburge. En haut, les vignobles de la commanderie. Devant le Perron, l'église de la commanderie : Saint-André.

La commanderie de l'ordre Teutonique de Saint-André ou commanderie du Grand-Pasteur à Liège était le siège du grand commandeur de la grande commanderie des Vieux-Joncs, dont le nom latin était Balivia de Juncis, un des douze grands bailliages du gouvernement de l'ordre Teutonique du Saint-Empire romain du XIIIe siècle à la Révolution française.

Le bailliage des Vieux-JoncsBalije Oude Biesen en thiois — était tricéphale : avec la commanderie du grand-pasteur de Liège, elle était constituée par la commanderie d'Alden Biesen, siège de la Grande Commanderie et la commanderie des Nouveaux-Joncs de Maastricht qui régissait son administration. Ensemble, elles supervisaient les dix commanderies subalternes.

Les chevaliers se fixent au début du XIIIe siècle à Liège en Basse-Pierreuse, l'actuelle rue du Palais, où la commanderie reste active jusqu'à la Révolution française. La commanderie est vendue par la république française peu après la Révolution. Classé le , le bâtiment devient une annexe du tribunal de police. Il abrite jusqu'en 2013 certains services de la justice.

Histoire de la Commanderie[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Installation à Liège[modifier | modifier le code]

De nombreuses exactions dans la Hesbaye, en raison de luttes civiles dans la région de Hasselt, rendent la vie précaire à la vénérable Grande Commanderie des Vieux-Joncs, ou d'Oude-Biesen proche de Bilzen.

En 1254, les chevaliers teutons, dont le grand commandeur Théodore de Guldenheuff, quittèrent leur maison de Vieux-Joncs et pour aller trouver refuge à Liège, où le prince-évêque Henri de Gueldre les prit sous sa protection et leur accorda pour demeure la maison de Beaurepart-en-Isle, le séminaire épiscopal actuel[1],[2],[3].

Privilèges de la Commanderie de Liège[modifier | modifier le code]

En 1259[4], une charte de Henri de Gueldre confirme aux chevaliers présents à Liège les privilèges qu'ils possédaient aux Vieux-Joncs, leur assurant les revenus et les libertés dont ils avaient bénéficié. Henri de Gueldre décidant de surcroît la soumission de toute personne nommée par eux tant au temporel qu'au spirituel. Il leur accorde la permission de bâtir un couvent avec une chapelle, et leur concède les droits de bourgeoisie[5].

Hôtel de Celles - Hôtel des Joncs[modifier | modifier le code]

Les chevaliers quittent Beaurepart et s'installent dans l'hôtel de Celles, rue de la Wache, dès 1259, au pied du pont d'Île[6], certains retourneront aux Vieux-Joncs[note 1]. L'hôtel de Celles, du nom d'une ancienne famille de Liège dont le domaine couvrait les paroisses de Saint-André et Saint-Gangulphe où les chevaliers célébrèrent leurs offices, prit le nom d'l'hôtel des Joncs.

Fondateurs et donateurs[modifier | modifier le code]

En 1255[7], Jacques de Celles, chevalier, va céder aux chevaliers teutoniques la partie de l'hôtel de Celles et les terrains qu'il possédait sur la paroisse de Saint-André par l'intervention du prieur et au Chapitre de Saint-Gilles. Cette cession comprenait le droit patronal sur les églises Saint-André et Saint-Gangulphe à Liège[note 2]. En 1261[8], Jean-Hustin de Thynes, également chevalier, va lui aussi céder sa partie de l'hôtel de Celles et les terrains de la paroisse de Saint-Gangulphe[9]. En 1265, certains chevaliers retournèrent aux Vieux-Joncs, mais leur principaux dirigeants restèrent rue de la Wache. Les chevaliers ne profitèrent jamais de l'opportunité de bâtir en pont d'Île et vont se contenter d'occuper l'hôtel de Celles qu'ils vont quitter définitivement en 1300[10].

Au XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Érection de la grande commanderie à Liège[modifier | modifier le code]

Les chevaliers n'attendirent pas la fin du XIIIe siècle pour s'assurer une résidence plus agréable, convenant mieux à un ordre militaire très imbu de sa noblesse, et en même temps plus proche de Saint-André, leur cure principale. Peu avant 1294[11], les chevaliers vont se loger dans un bâtiment au pied de Pierreuse, qu'ils vont agrandir, embellir et transformer en château-commanderie.

L'ordre Teutonique avait comme voisins les frères mineurs qui s'étaient établis dès 1243 au début de la rue du Palais.

Installation En Peroise[modifier | modifier le code]

En 1298, le grand pasteur, le frère Guillaume de Brusthem[12], va acquérir deux maisons de la paroisse de Saint-André En Peroise[13] et en 1300[note 3], ils vont aliéner l'hôtel de Celles, devenu inutile pour eux et une petite maison contiguë. Trente ans plus tard, en 1333[14], l'hôtel en ruine est vendu et les chevaliers affectèrent le capital à l'achat en terre en tiech pays, soit à Pirange, village proche de Tongres. La charte, marquée du sceau du Grand Maître de l'Ordre, Gottfried von Hohenlohe, approuve la création d'une nouvelle commanderie en Basse Allemagne et destine celle-ci à servir de demeure au Grand-Pasteur ou Grand curé de l'Ordre en même temps que d'hôtel pour les chevaliers de passage à Liège[1]. Ce premier bâtiment sera détruit lors de la modification de la voirie en Basse-pierreuse.

Hospice de Mostard[modifier | modifier le code]

La commanderie de Saint-André avait autorité sur la paroisse de Saint-André, la paroisse de Saint-Gangulphe, l'hospice de Mostard dès 1336 et un béguinage en Hors-Château dès le XIVe siècle.

Nouvel Hôtel des Joncs - Résidence permanente du Grand-Pasteur[modifier | modifier le code]

Le nouvel hôtel des Joncs, appelé aussi Bastille des Joncs située En Pierreuse, devint l'étape favorite des chevaliers en déplacement dans la Grande Commanderie et la résidence permanente du Grand-Pasteur de Saint-André et Saint-Gangulphe qui jusqu'à la réorganisation des paroisses en 1804, sera toujours un prêtre de l'ordre Teutonique, toutefois, les deux églises paroissiales étaient généralement desservies par un des vice-curés, prêtre séculier[15],[16].

XVe siècle[modifier | modifier le code]

La Corne de Cerf[modifier | modifier le code]

Contiguë à leur bâtiment, la maison de la Corne de Cerf est acquise par l'ordre Teutonique pendant le XIVe siècle, est donnée par l'ordre en rendage[note 4] payé au curé de Saint-André. La Corne de Cerf, face au palais présente à sa gauche la Bastille des Joncs et à sa droite en 1439, l'hôtel de la Clef, qui sera l'hôtel de messire Raes de Heers, chevalier, chef de l'opposition à Louis de Bourbon et dont le porche fait face au palais des Princes-Évêques.

Situation des bâtiments au XVe siècle[modifier | modifier le code]

Face au palais, en 1470 la Bastille des Joncs a à sa droite la Corne de Cerf et à sa gauche, l'hôtel de la Tête de Moriane et l'hôtellerie du Moulin à Vent, qui se trouvait vis-à-vis du moulin aux Cheneaux[17]. La commanderie se base définitivement au pied de Basse-Pierreuse[note 5], face à un pont sur la Légia donnant sur une porte arrière du Palais des Princes-Évêques[18].

Vignobles de la Commanderie[modifier | modifier le code]

Dès le XVe siècle, au-dessus de la propriété, et ce jusqu'à la rue du Péry s'étageaient de longues séries de vignobles[19], et en 1392, le Grand Pasteur agrandit la cure en y intégrant tout ce fonds[20], et s'ils sont encore présents sur la carte de Johannes Blaeu au XVIIe siècle, il semble qu'elles aient disparu au XIXe siècle, comme semble le montrer la lithographie de la commanderie en 1817[21].

La Tour des Vieux-Joncs[modifier | modifier le code]

La Tour des Vieux-Joncs

Si les archives sont muettes quant à sa construction, c'est en 1423[22] qu'un acte va pour la première fois signaler la présence de la tour des Vieux-Joncs. Elle servait de cabinet au grand Pasteur qui occupait également le rez-de-chaussée de l'hôtel qui était alors moins vaste. Plus tard, elle deviendra la maison du curé de Saint-André qui fera de la petite salle son cabinet de travail[23]. Haute et robuste en moellons de grès houiller, la tour prolonge l'épaisse muraille s'élevant derrière la commanderie. Elle est flanquée d'une construction de plan rectangulaire, de peu postérieure, à l'Est.

On a voulu voir dans cette construction un édifice militaire. C'est peu probable : en effet c'est une haute tour réservée à des escaliers menant à une terrasse et aux jardins. Elle s'achève par une pièce n'offrant aucun caractère défensif. Un deuxième escalier à vis, de même type, permet l'accès à une terrasse supérieure à l'Est de la tour. Son entrée inférieure a été dégagée lors de la destruction d'un immeuble, jouxtant la tour. Chaque terrasse était accessible par un escalier semblable, surmonté d'un pavillon. On peut se rendre compte de l'aspect que prenaient ces terrasses, fort soignées, sur une gravure de Cremetti.

Les terrasses[modifier | modifier le code]

Les terrasses des Minimes est un espace vert liégeois faisant partie de l'ensemble des Coteaux de la Citadelle. Situé juste derrière l’ancien palais des Princes-Évêques sur les hauteurs de la ville, les terrasses fournissent un panorama sur la ville.

Au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Installation et conflits avec les pères minimes[modifier | modifier le code]

En 1624, les pères minimes s'installent au-dessus de la commanderie[24]. Un conflit de voisinage ne tarda pas à surgir. En 1699 émanant du chapitre du bailliage d'Alden Biesen ordonna au grand pasteur, Jean-Jaques Fisen (1677-1702), de mettre fin au conflit qui l'opposait aux Pères Minimes au sujet d'une muraille entre les deux jardins[note 6]. Le décès du pasteur Fisen, survenu en 1702, retarda encore l'issue de la querelle. Un projet de convention en huit articles concernant l'accommodement qu'on entend faire entre l'illustre Ordre Teutonique et les Révérends Pères Minimes de Liège, fur préalablement rédigé. Les signataires étaient nombreux et importants[25]. L'acte prévoyait la prise en charge financière par l'ordre Teutonique de la moitié de l'enceinte ou muraille qu'il restait à réaliser, muraille qui devait séparer définitivement les deux propriétés. En contrepartie, les pères minimes s'engageaient à donner en propriété à la commanderie de Saint André une bande de terre au fond du jardin de l'ordre. De plus, les pères minimes accordaient à la maison curiale un accès gratuit à leur église et une porte d'accès à leur église, ceci pour en jouir à perpétuité. L'accord était conclu également de façon à laisser subsister en place une gloriette construite par le pasteur Fisen, qui avait en réalité été érigée dans la propriété des minimes. La convention prévoyait enfin la réalisation d'une citerne au sommet du jardin de la commanderie alimentée par les gouttières du bâtiment des mimimes avec promesse de ceux-ci d'en laisser à la commanderie l'usage d'en jouir à perpétuité. Mais ce ne sera qu'en 1707 que l'accord sera enfin enregistré au protocole des résolutions capitulaires des Minimes[26],[27].

Nouveau bâtiment érigé en 1634.

Au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • nouvelle façade en 1759

Nouvelle église Saint-André[modifier | modifier le code]

L'église Saint-André.

En 1250, avant d'appartenir à l'ordre Teutonique, l'église paroissiale de Saint-André, jusqu'alors pauvre en revenu, reçut une donation de près de sept hectares d'un seul tenant à Vottem, Hareng-Milmort et Xhendremael de la chevaleresse Beatrix de Vottem. Souhaitant être enterrée à Liège, sans préférence pour un sanctuaire, elle donna instruction dans son testament que lors de son enterrement, son cercueil soit déposé à l'église dont on entendrait la cloche en premier passé Payenporte : ce fut Saint-André[note 7] En 1772, on rebâtit l'église devenue paroissiale, une chronique latine est inscrite au-dessus de son portail :

DeI-paræ aC anDreæ
CoeLo pro VIDente
ExUtor

Révolution française[modifier | modifier le code]

Les chevaliers teutoniques, en la personne du curé de Saint-André, perdirent la propriété de l'immeuble lors de la Révolution française. En 1795, le dernier titulaire, Robert Laurent de Lintermans, qui décèdera en 1803, s'enfuit en Westphalie avec une partie des archives[28]. Saisie comme bien national, l'ancienne commanderie appelée significativement maison de l'émigré maltais, deviendra la maison du peintre Joseph Dreppe en 1796, puis de l'ex-Président du Tribunal criminel Rigaut[29]. La commanderie est alors mise en vente par la République[note 8]. Annoncée par voie d'affiche, elle est vendue en 1797[note 9].

Hôtel de la Cour de Londres[modifier | modifier le code]

  • vendue par la République française en octobre 1797
  • acheté par la ville en 1920[note 10]

Occupation récente[modifier | modifier le code]

  • tribunal de police dès 1931
  • classé le [30]
  • Services de la Justice jusqu'à son abandon
  • Rachat par un propriétaire privé en 2020

Iconographie[modifier | modifier le code]

Lithographie de la commanderie de Saint-André au XVIIIe siècle avant remaniement de Cremetti d'après un dessin de R. de Hooge[31].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Archives de l'État à Liège, Cartulaire du Val Benoit, 262, 1283 : domus et curtis quam renemus et possidemus, sitam ante pontem Insule leodoensis, inter ecclesiam Beati Gengulphi et domum de Juncis
  2. Jacobus, miles de Chellez ad honoremn Sancte Marie virginis ius patronatus dicte ecclesie Santi Gangulphi de concensu Henrici electi Leodiensis donavit quibusquam fratribus apud ledium, qui tunc residebant in loco nunc dicto Belloreditu postea adiunctis fratribus ten Alden Beyschen, quoque talis locus prior extitit patet apud ecclesiam Leodiensem in una littera primi libriin : (la) Johann Heinrich Hennes, Codex diplomaticus Ordinis Sanctae Mariae Theutonicorum : Urkundenbuch des deutschen ordens, t. 2, Mayence, (lire en ligne), p. 107-108
  3. Acte du 6 septembre 1300 : moyennant une rente de trente muids d'épeautre et se réservant un cens recognitif de douze deniers et retenant à eux le patronat des deux églises paroissiales
  4. rendage emphytéotique moyennant 25 marcs d'argent ; in Poncelet 1947, p. 184
  5. actuellement rue du Palais
  6. Archives de l'État à Hasselt : Alden Biesen, Commanderie de Saint-André, 1, 1480. 1699-1704, Lettre du 16 mars 1699: ... Comme nous ordonnons par cette, de faire tous devoirs possible afin de terminer au plus tost et sans retardement ultérieur le dit différent, et s'il ne pourroit y parvenir par voie amiable d'instituer action cotre les dits révérends pères soit par devant le Conservateur de nos privilèges ou tous autres juges qu'il trouvera convenir
  7. Donation de huit bonniers et demi : On peut imaginer le concert si la disposition testamentaire avait été connue : in Poncelet 1947, p. 185
  8. en exécution des lois du 16 brumaire, 9 germinal et 2 fructidor de l'an V et est soumise à expertise le 5 thermidor de l'an V, le 23 juillet 1797.
  9. Archives de l'État à Liège, Fonds français, Préfecture, Vente des biens nationaux, acte n° 302 Le 12 vendémiaire de l'an VI, le 30 octobre 1797, l'ensemble de 5000 verges grandes et 17 petites était alloué à Jean-Louis Libert pour 56 000 livres
  10. Architecte Paul Jaspar

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bibliothèque de l'Université de Liège, Manuscrit n°1689, f°61
  2. Louis de Crassier, « Histoire du Bailliage des Vieux-Joncs et des douze commanderies qui en dépendaient. La commanderie de Fouron Saint-Pierre », Publications de la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg, vol. 41,‎ , p. 197-307
  3. Joseph Daris, « Notes historiques sur les commanderies de l'ordre Teutonique au diocèse de Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, vol. XVII,‎ , p. 13-40 (lire en ligne, consulté le )
  4. RAH, Charte de Henri de Gueldre du 20 juillet 1259. in Alden Biesen, commanderie de Saint-André, 1. A, registre 1
  5. Stephani, HSHM, t. 1, p. 281
  6. Édouard Poncelet, Les domaines Urbains de Liège, Liège, Vaillant-Carmanne, , 220 p., p. 182
  7. Bibliothèque de l'Université de Liège,, Acte du 6 juillet 1255, manuscrit 1689 f°53 et f°89 provenant du Stock sur le Bailliage des Vieux-Joncs de Düsseldorf.
  8. Acte du 5 avril 1261
  9. Camille de Borman, Les échevins de la souveraine justice de Liège, t. I, Liège, L. Grandmont-Donders, , in-4°, p. 433
  10. Gangulphe in Théodore Gobert, Liège à travers les âges : les rues de Liège, vol. 3, Liège, Georges Thone, 1924-1930 (1re éd. 1884), in-4° (OCLC 645720856), p. 104 (édition 1975 : vol.5, p.302)
  11. Archives de l'État à Liège, Pauvres en Îles, reg 13, f° 193
  12. Archives de l'État à Liège, Cures, Paroisse de Saint-André, B4, Liste des Curés de Saint André
  13. Godefroid Kurth, « Recherche sur l'origine des paroisses de Liège », Bulletin de la Société d'art et d'histoire du diocèse de Liège, vol. 16,‎ , p. 234 (lire en ligne, consulté le )
  14. RijksArchive Maastricht, Charte de l'ordre Teutonique.
  15. Poncelet 1947, p. 183, note 5.
  16. Archives de l'État à Liège, Église de Saint-André, reg. de 1443, f° 33
  17. Archives de l'État à Liège, Église Saint-André, reg de 1443, f° 7-13, au presbytère de Saint-Antoine — Cours des tenants, 1471-1496, f° 10 v°.
  18. Joway-Marchal et Laguesse-Plumier 1988, p. 429-452
  19. Archives de l'État à Liège, Echevins de Liège, reg 3, f° 123, 1423: Jornal de vingne, seant derier la maison de vestî (curé), de Saint-André, d'aval et d'amont à une vingne appartenanr à Fastreit Bareit Surlet, escuyer item encore une rouxliche (?) exstant alderier delle tour seante assé près d'elle dicte vingne appartenan alle maison delle vesture de Jonc.
  20. Archives de l'État à Liège, paroisse de Saint André, Document, reg 1, f° 123
  21. Université de Liège, Collection artistique de l'Université, in Théodore Gobert, Liège à travers les âges : les rues de Liège, vol. 3, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975-1978 (1re éd. 1884) (OCLC 67986040), ill. n° 2434
  22. Archives de l'État à Liège, Échevins, Œuvres, reg 3, f° 123, vide note ibidem supra
  23. Bibliothèque de l'Université de Liège,, manuscrit 1689, f° 65
  24. Gobert, t.3, p. 229
  25. Archives de l'État à Hasselt : Alden Biesen, Commanderie de Saint-André, 1, 1480. 1699-1704; Convention du 17 avril 1704
  26. Archives de l'État à Liège, Fonds des Minimes, Stock n° 132
  27. Théodore Gobert, La plus ancienne enceinte de Liége, Liège, Demarteau, , 58 p. (OCLC 18428677, lire en ligne), p. 39
  28. Bibliothèque de l'Université de Liège,, Manuscrit 1689, f° 59.
  29. Gobert Th. ibidem, t. 4, p. 562
  30. Arrêté du classement
  31. Université de Liège, Collection artistique de l'Université, in Théodore Gobert, Liège à travers les âges : les rues de Liège, vol. 3, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975-1978 (1re éd. 1884) (OCLC 67986040), ill. n° 2434 - un autre exemplaire est au Cabinet des estampes et des dessins de Liège, reproduit in Joway-Marchal et Laguesse-Plumier 1988, p. 435

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Saint-André : L'ordre teutonique à Liège (1254-1794), Archicommanderie Alden Biesen,
  • Joseph Daris, « Notes historiques sur les Commanderies de l'Ordre teutonique au Diocèse de Liège », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, vol. XVII,‎ , p. 13-40 (lire en ligne, consulté le )
  • Louis de Crassier, « Histoire du Bailliage des Vieux-Joncs et des douze commanderies qui en dépendaient. La commanderie de Fouron Saint-Pierre », Publications de la Société Historique et Archéologique dans le Duché de Limbourg, vol. 41,‎ , p. 197-307
  • Martine Joway-Marchal et Nicole Laguesse-Plumier, « La commanderie Saint-André de l'Ordre teutonique à Liège. Aspects de son histoire et de son architecture. », Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, t. XI, no 243,‎ , p. 429-452 (ISSN 0776-1309)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]