Commanderie d'Argentens

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Commanderie d'Argentens
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers vers 1155
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers
entre 1312 et 1315
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Ville Nérac
Géolocalisation
Coordonnées 44° 08′ 41″ nord, 0° 21′ 09″ est
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Commanderie d'Argentens

La commanderie d'Argentens ou Commanderie d'Argenteins était une commanderie hospitalière dont l'origine remonte aux Templiers, située sur la commune de Nérac, dans le département français de Lot-et-Garonne.

Historique[modifier | modifier le code]

La commanderie d'Argentens fut fondée en 1155, lorsque Arnaud d'Argentens qui, « préférant l'abjection dans la maison du seigneur à l'habitation sous la tente des pécheurs », a fait don de ce qu'il possédait aux Frères du Temple représentés par Augier de Bédeisan, maître en Gascogne, à savoir tous les biens et les droits qu'il possédait dans la ville de Nérac ou à l'extérieur, en particulier le fief qui se trouvait autour de l'église de Sainte-Marie d'Argentens[1].

La commanderie est mentionnée vers 1159[2]. Après la dissolution de l'ordre du Temple, les biens ont été dévolus à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem vers 1315.

En 1650, la commanderie comprend une église, deux maisons, une métairie et ses annexes. L'église a été agrandie au XVIIe siècle.

Commandeurs templiers[modifier | modifier le code]

Initialement, les commandeurs d'Argentens dépendaient du maître de la baillie de Gascogne puis on constate vers 1230 qu'Argentens devient le chef-lieu d'une nouvelle baillie, dite de l'Agenais qui semble séparée en deux à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle. Argentens regroupant alors les possessions dans l'Agenais mais uniquement sous la Garonne alors que Bruhles est devenu le chef-lieu des possessions templières agenaises entre la Garonne et la Dordogne. Ces possessions ont toujours fait partie de la province de Provence.

Nom du commandeur Dates
Arnaud d'Argentens (Arnaldus de Argenten) c.1155-1168[3],[4]
Raymond de la Grayère (Raimundus de Gruera) 1168-1170[3],[4]
Pagèz de Burosa (Pages de Burosa) 1170-1180[3],[4]
Amanieu de Sales (Amaneus de Salis) c.1180-1190[3],[5]
Guillaume del Bosc (Guillelmus del Bosch) c. 1191[N 1]
Martin de Nesse (Martinus de Nessa) 1203[3],[5]
B. de Mielos (B. de Mielossa) 1209[3],[7],[8]
Bernard de Nogarol (Bernardus de Nogarol) [3] ?
c.1210[8]
Fortanier ou Fortuné de Sac Ber (Fortanerius de Sac Ber) 1215, 1223[3],[8]
Martin de Nesse (Martinus de Nessa), maître de la baillie de l'Agenais[N 2] 1226-1228[3]
Fortanier ou Fortuné de Séados
(Fortis de Seador, Fort Aner de Sanados, For. de Seador), maître de l'Agenais
1230-1232[3]
Martin de Nesse (Martinus de Nessa), maître de l'Agenais 1233[11]
Fortanier ou Fortuné de Séados
(Fortis de Seador, Fort Aner de Sanados, For. de Seador), maître de l'Agenais
1236[3],[8]
Arnaud-Raymond de la Motte
(Arnaldus Raimundus de la Mota), maître de l'Agenais
1241-1247[11]
Bernard-Guillaume d'Aspet
Commandeur d'Argentens et des maisons du Temple en Agenais sous la Garonne (baillie d'Argentens)
1249-1262, 1267(?)
Pierre Barrau
Commandeur baillie d'Argentens et précepteur de Romestaing
1267[12]
Hugues de Bidarelh
(Hugonem, Ugonem de Bidarelh), commandeur d'Ayguetinte (1266)[N 3]
c.1269[8]
Arnault Dauron[16] / Arnaud d'Auron, commandeur baillie d'Argentens 1273-1275[3]
Hugues de Bidarelh c.1276[8]
Pierre de Sombrun, commandeur baillie d'Argentens 1277-1285[3]
Vital de Caupène
(Commandeur de Cours et Romestaing entre 1279 et 1292)[N 4]
1287[17],[18]
Bernard de la Roque (ou de la Motte), 1289[3],[19]
Sénébrun de Pins
(Cénebrun ou encore Célestin de Pins)[N 5]
1290-1293[8]
Bernard de la Roque (ou de la Motte), 1297-1299[3]
Barral de Graulhet[8] / Barrau de Grasillon[20] ou de la Graynhia[21]
(Barralus de Gravinha[22], (oc): Barrau de Grezinhan, de Grazinhan)[23]
c.1300-1302
Ratier de Limousin
(Raterius de Lemozi, Racterius de Lemovicinio, Rancerius de Lemovicinio)[N 6]
1303-1306[5],[8]
Bertrand de Tarbes (Bertrandus de Terbes) 1307[3],[8]

Certaines listes mentionnent d'autres commandeurs d'Argentens qui paraissent en contradiction avec les titres employés dans les chartes où ils se trouvent. Sachant que Cours et Romestaing faisaient partie de la baillie d'Argentens mais semblent avoir leurs propres commandeurs[N 7]:

  • (Pierre) Arnaud de la Croix (1291): Arnaldus de la Crotz, commandeur de Romestaing (1290, 1289-1292) voir de Cours et Romestaing[N 8].

Commandeurs Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Nom du commandeur Dates
Pierre d'Arbusac 1315-1324
Hugues de Lemosin 1325-1326
Guillaume d'Alziac 1328-1329
Guillaume-Roger de Mirepoix 1337-1344
Bernard de Bornac 1376-1386
Guillaume de Saint-Martin 1390
Elie de Fossat - [26]
Fontanier de Lat 1426-1482
Pierre de Champagne 1483-1492
François de Goulard 1494-1495
Bertrand d'Esparbès 1496-1498
Bernard de Goulard 1505-1520
Jacques de Manas 1521-1540
Oddet de Massas 1541-1542
François de Gozon-Mélac 1555-1585
Octave de Galéan Salerne 1585-1594
Pierre d'Esparvès Lussan 1600[27]
Guillaume de Vassadel Vacquières 1603-1613
Joseph Almaric d'Esclangon 1622-1628
Christophe de Ceytres Caumont 1638-1643
Alexandre de Benque 1646-1655
François de Tresseman Chastuel Brunel
reveveur au prieuré
1660-1671
Denys de Touges Noailhan 1677
Paul-Antoine des Villages-Lachassaigne 1684-1694
Anselme de Cayx 1701-1707
N. de Fezin 1710-1711
Georges de Caulet-Gragnague 1713-1714
Jacques-François de Privas-Fontenil 1717-1720
Adrien de Langon 1725-1742
Bernard de Roquette Buisson 1758-1759
Antoine de Garnier-Fontblanche
bailli de Manosque
1765-1766
René de Léaumont
Grand prieur de Toulouse
1773-1786


Possessions[modifier | modifier le code]

Les possessions de la commanderie d'Argentens dans l'Albret et à proximité se sont enrichies au cours du temps mais ont aussi été l'objet de revendications de la part des seigneurs de l'Albret. Antoine du Bourg en donne une liste dans son livre sur l'Histoire du grand-prieuré de Toulouse. Georges Tholin a corrigé l'orthographe de certains d'entre eux, mais plusieurs lieux n'ont pu être identifiés :

  • Saint-Martin-Lou-Viel (Saint-Martin-le-Vieux, à 3 km de Nérac, mais deux localités portent le nom de Saint-Martin) ;
  • Notre-Dame-de-Lalane (peut-être le hameau de Lalane) ;
  • Pompey (Pompiey) ;
  • Saint-Pierre-de-Cornet ;
  • Saint-Jean-de-Lalane (peut-être le hameau de Lalane) ;
  • Sainte-Quitterie-de-Rives (probablement Sainte-Quitterie de Béas) ; rattaché à la commanderie de Port-Sainte-Marie à partir de fin 1274[28]
  • Moulins d'Aubeas (peut-être Béas sur le territoire de la commune de Barbaste), de la Sereine (Lasserens sur la Baïse à Lavardac), de Betpeaume (Bapaume sur la Baïse, sur le territoire de la commune de Nérac);
  • Nérac ;
  • Meilhan (peut-être Meylan près de Sos) ;
  • Sainte-Geneviève ;
  • Saint-Vincent-de-Padiern ;
  • Espreux (Espiens);
  • Puy Fort Éguille ;
  • Calignac ;
  • Lomiès ;
  • Fieux ;
  • La Gardère[29] (paroisse de la commune de Moncrabeau, lieu-dit Gardères au nord-est) ;
  • Fief de Praissas à Port-Saint-Marie. La commanderie d'Argentens y a construit un prieuré, mais face à l'opposition de la prieure du prieuré du Paravis, les Templiers l'ont échangé en 1298 contre deux granges. Il en reste l'église Saint-Vincent-du-Temple ;
  • Tour d'Avance.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. E.G Léonard ne propose pas de date mais indique du temps où Gaston de Castelmauron était maître (de Gascogne). Guillaume del Bosc se trouvait en Catalogne en 1187[6]. Monique Sieuzac propose c. 1191 pour Gaston en tant que maître de l'Agenais mais cette baillie n'existe pas encore, c'est toujours la baillie de Gascogne.
  2. Vers 1226, il est qualifié de « comanador de la bailia Agennensis et Vasatensis » et de « maester d'Agenes » puis en 1228, on le trouve comme « commendator domorum templi d'Agenes » et en 1233, on trouve un « maestre d'Ajenes, comanador d'Argenten »[9]. L'ensemble de ces titulatures atteste qu'il était maître de la baillie de l'Agenais donc de l'ensemble des commanderies dans cette région. Néanmoins l'année 1233 semble plutôt se rapporter à son successeur, Fort de Seador. Émile-Guillaume Léonard indique qu'il apparait comme commandeur d'Argentens dans des chartes de 1203, 1226-1228 et 1230 et Monique Sieuzac reprend les mêmes dates. Sachant qu'il a également été commandeur de la baillie de Toulouse, Léonard indiquant les années 1228-1229, 1231, 1233-1236. Antoine du Bourg mentionne une transaction du 19 avril 1234 où il est maître du Temple de Toulouse[10].
  3. Bidarray ?, Il n'apparait chez E.G Léonard que comme commandeur d'Ayguetinte en 1266 (Léonard 1930, p. 82). Très peu d'informations à propos de cette commanderie qui est tout de même mentionnée dans le procès[13]. Peut-être ce dignitaire qui figure comme exécuteur testamentaire à Auch en 1274 mais il peut s'agir d'un homonyme car sa condition de templier n'est pas précisée[14]. Concernant Argentens, Il apparait une deuxième fois vers 1276 toujours selon Monique Sieuzac, seule auteure à proposer cette information[8]. Il existe une charte de 1276 dans laquelle on trouve un commandeur de la maison d'Argentens et de toutes les autres maisons du Temple en Agenais sous la Garonne[15] donc là encore un maître de la baillie de l'Agenais.
  4. Plusieurs sources contradictoires concernant sa période comme commandeur de Cours, à commencer par Antoine du Bourg qui proposait 1279-1292 (Bourg 1883, p. 406) et Émile-Guillaume Léonard qui indique uniquement 1284-1290 et 1293 (Léonard 1930). Jacques Dubourg (la source la plus récente) a trouvé quant à lui 1279 à 1285/86 puis de 1289 à 1291/92 (Dubourg 2003, p. 130-132), mentionnant un Pierre de Caupène en 1286 (Dubourg 2003, p. 131) et surtout qu'il est commandeur d'Argentens en 1287 (Dubourg 2001, p. 105) mais cette dernière information semble tirée d'un ouvrage de 1879 (Thézan-Gaussan 1879, p. 123) et ne figure pas chez Léonard. Monique Sieuzac indique qu'il est nommé commandeur de Cours et Romestaing en 1289 (Sieuzac 2007, p. 29). Il est attesté cette année-là (1289): « Vitali de Caupenna, preceptori domorum milicie Templi de Coortz et de Romastaynh », cf. Charles Bémont, Rôles gascons transcrits et publiés par Charles Bémont : 1273-1290, t. II, , 588 p. (lire en ligne), p. 479 (n°1546), également dans la charte de coutumes qu'il accorde aux habitants de la bastide de Cours, approuvée par Bernard de la Roque, commandeur d'Argentens (Sieuzac 2007, p. 29 ; Bourg 1883, p. 395-396), ce qui montre que Cours fait bien partie de la baillie d'Argentens. Concernant 1286 et l'existence d'un commandeur prénommé Pierre au lieu de Vital, on trouve différentes interprétations de cet acte du 10 novembre où le commandeur de Cours achète trois bois sur les territoires de Saint-Pierre de Larroque et de Saint-Christophe: Jacques Dubourg mentionne Pierre (Dubourg 2003, p. 130) alors qu'on trouve Vital dans des revues plus anciennes: Denis de Thezan, « La question des Lusignan », Revue d'Aquitaine et des Pyrénées, t. XIII,‎ , p. 400 (lire en ligne) ; Jules de Bourousse de Laffore, « Les Lusignans du Poitou et de l'Agenais », Revue de l'Agenais, t. VIII,‎ , p. 412, lire en ligne sur Gallica. Il faudrait consulter le document original pour vérification.
  5. Les sources à propos de la carrière de ce dignitaire sont assez confuses. Il s'agit vraisemblablement de Sénébrun de Pins, commandeur de Commanderie de Montsaunès attesté en 1278-1280, 1287-1288 et aussi en 1303. Sénebrun, que l'on trouve également sous le nom de Cénébrun voire Célestin de Pins, n'est pas mentionné comme commandeur d'Argentens dans l'ouvrage d'Émile-Guillaume Léonard, uniquement comme commandeur de Montsaunès (1278-1280, 1287). On peut y ajouter 1288 grâce à la charte de coutume où il apparait en tant que commandeur de Montsaunès aux côtés de Pons de Brozet, maître de la province de Provence et de Gascogne (Bourg 1883, p. 184) mais aussi 1303 grâce à celle de Plagne. On notera qu'il y a une contradiction chez Antoine du Bourg car il apparait peu probable que Célestin de Pins (Cenebrun) ait pu être maître de l'Agenais de 1286 à 1290 (Bourg 1883, p. 25) alors qu'il est commandeur de Montsaunès en 1287/88 sauf s'il s'agit d'un homonyme mais rien ne l'indique. Il semblerait que Antoine du Bourg ait considéré Cenebrun et Célébrun comme deux individus distincts puisqu'il mentionne Célébrun de Pins, commandeur de Montsaunès de 1279 à 1293 puis de 1300 à 1302 (Bourg 1883, p. 203). Celebrunus, Cenebrunus, Cerebrunus ou encore Senebrunus ⇒ Cénebrun ou Sénebrun sont généralement considérés comme étant des variantes du même prénom. Célestin dans sa forme latine s'écrit Caelestinus, le renommer ainsi comme le propose Monique Sieuzac paraît inapproprié.
  6. D'après Émile-Guillaume Léonard, il a été successivement commandeur de Carnac (1283), sous-commandeur de La Capelle-Livron (1291) et commandeur de cette maison (1292-1294), commandeur d'Argentens (1303) puis commandeur de la Selve (1306-1307) (Léonard 1930) avant de faire partie des huit templiers de Cours et de Romestaing qui ont été arrêtés et emprisonnés à Bazas (Dubourg 2003, p. 138). Antoine du Bourg indiquait (1303-1306) dont maître de la baillie d'Agen (1305-1306) mais il n'y avait plus de baillie de l'Agenais, séparée entre la baillie d'Argentens au sud de la Garonne et celle de Bruhles qui réunissait les possessions situées entre la Garonne et la Dordogne. Par contre cet auteur mentionne une pièce qui prouve qu'il était toujours commandeur d'Argentens en 1305 (Bourg 1883, p. 386). Lors de son interrogatoire en 1308, frère Guillelmus de Trebis indique qu'il a été reçu à Gimbrède en 1303 par Ratier de Limousin, alors commandeur de la baillie d'Argentens[24]. Un autre interrogatoire nous apprend qu'il était à Sainte-Eulalie en 1294/95[25]. Monique Sieuzac le nomme Iter de Limousin, du Bourg Ratier de Lemosin.
  7. Même si on consulte des ouvrages plus récents (Dubourg qui a pris ses sources chez Thézan-Gaussan ou Monique Sieuzac qui a réuni les informations à partir d'Antoine du Bourg, de Émile-Guillaume Léonard et de Denis de Thézan-Gaussan), on constate que les listes des commandeurs d'Argentens sont tirées uniquement de ces trois auteurs. La première liste fut compilée par Denis de Thézan-Gaussan en 1878 mais elle inclut certains commandeurs de Cours et Romestaing avec ceux d'Argentens, la deuxième fut proposée par Antoine du Bourg en 1883 et la plus récente, considérée par les historiens comme la plus fiable, est celle d'Émile-Guillaume Léonard en 1930 à partir du fonds d'Albon. Trouver le nom d'un commandeur de Cours dans une charte relative à la commanderie d'Argentens ne signifie pas pour autant que ce dernier est commandeur de cette baillie.
  8. Il ne semble pas avoir été commandeur d'Argentens. Thézan-Gaussan qui le nomme Pierre Arnaud alors que les autres auteurs mentionnent Arnaud indique avoir trouvé un acte de 1291 dans le fonds de Malte où il est commandeur de Cours (Thézan-Gaussan 1879, p. 123). En 1290, il apparait dans une charte comme commandeur de Romestaing (Léonard 1930, p. 88). Antoine du Bourg indique quant à lui commandeur de Romestaing de 1289 à 1292 (Bourg 1883, p. 406). En 1289, le commandeur d'Argentens et de sa baillie était Bernard de la Roche (Clemens 1997, p. 28)(Léonard 1930, p. 83). D'après Monique Sieuzac, son successeur a été Célestin (Cénébrun ou encore Sénebrun) de Pins vers 1290 jusqu'à 1293 (Sieuzac 2007, p. 18), par ailleurs mentionné en 1290 par Thézan-Gaussan comme commandeur d'Argentens (Thézan-Gaussan 1879, p. 123).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bourg 1883, p. 382
  2. « Commanderie d'hospitaliers Saint-Jean », notice no IA47000027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a b c d e f g h i j k l m n o et p (la) E.G. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale suivie d'un tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, E. Champion, , xv-259, p. 83
  4. a b et c Bourg 1883, p. 393
  5. a b et c Bourg 1883, p. 394
  6. (ca) « Mas del Bosc », sur www.gencat.cat (consulté le )
  7. Jacques Clemens, « La rumeur agenaise de l'enfermement templier au début du XIVe siècle », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 124, no 1,‎ , p. 23-40 (présentation en ligne), p. 31 (note 132)
  8. a b c d e f g h i j et k Sieuzac 2007, p. 18
  9. Clemens 1997, p. 26, 28 (note 122)
  10. Bourg 1883, p. 53, lire en ligne sur Gallica
  11. a et b Clemens 1997, p. 26
  12. (fr + la) Jacques Dubourg, « La commanderie de Romestaing », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 130, no 2,‎ , p. 131 (présentation en ligne)
  13. Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple en Syrie, en Chypre et en France d'après les pièces du procès : XI - Provence », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 571, 583, lire en ligne sur Gallica
  14. Actes n°215854 et 215855 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). En ligne ; (fr + la) Cyprien Lacave La Plagne Barris, Cartulaires du chapitre de l’église métropolitaine Sainte-Marie d’Auch. Cartulaire blanc, Paris-Auch, , p. 278 (n°65), lire en ligne sur Gallica
  15. Clemens 1997, p. 28 (note 123)
  16. (fr + la) Jacques Dubourg, « La brève existence de la commanderie templière de Port-Sainte-Marie », Revue de l'Agenais, Société académique d'Agen., vol. 133, no 1,‎ , p. 25-26 (présentation en ligne)
  17. Jacques Dubourg, Les Templiers dans le Sud-Ouest, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, , 312 p. (ISBN 2-87901-451-4, présentation en ligne), p. 105
    Cette liste des commandeurs d'Argentens correspond à celle publiée par Denis Thézan-Gaussan en 1879
  18. Thézan-Gaussan 1879, p. 123, lire en ligne sur Gallica
  19. (it + la) Barbara Frale, « L’interrogatorio ai Templari nella provincia di Bernardo Gui: un’ipotesi per il frammento del Registro Avignonese 305 », dans Dall'Archivio segreto vaticano : miscellanea di testi, saggi e inventari, vol. 1, Archivio segreto Vaticano, , 686 p. (ISBN 978-8-8850-4250-6, présentation en ligne), p. 247 (note 132)
  20. Thézan-Gaussan 1879, p. 123, lire en ligne sur Gallica
    Indiqué en 1299, Bernard de Graigne mentionné en 1300 doit être le même.
  21. Bourg 1883, p. 394, lire en ligne sur Gallica
  22. Frale 2006, p. 245 (note 119) ; Léonard 1930, p. 83 (note 3)
    « Barralus de Gravinha, comanair d'Argenten e de tot son bayliage »
  23. Clemens 1997, p. 27, 35
  24. (la + de) Konrad Schottmüller, Der untergang des Templer-Ordens : mit urkundlichen und kritischen beïtragen, vol. II, Ernst Siefried Mittler & Sohn, (lire en ligne), p. 51 ; Mentionné par Trudon des Ormes: Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 570
  25. (la) Jules Michelet (préf. Jean Favier), Le procès des Templiers, vol. 2, Paris, Éditions du C.T.H.S, (1re éd. 1851), VI+540 (ISBN 978-2-7355-0162-5, présentation en ligne), p. 167, première édition (1851) lire en ligne sur Gallica
    « Rancerio de Lemovicinio »
  26. Joseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac, 1310-1421, E. Leroux, , 452 p., p. 277, lire en ligne sur Gallica
    Grand commandeur de 1403 à 1407. Il a été commandeur de Caignac et Villemartin (déc. 1384-?), d'Argentens (25 juin 1390- 4 jan. 1400), de Saint-Nexans et pour finir de Pézenas (4 jan. 1400- † 1407/08).
  27. Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome II », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVIII,‎ , p. 162-163, lire en ligne sur Gallica
    Ce commandeur d'Argentens devient grand commandeur le 20 juillet 1600. Il était également commandeur de Golfech depuis 1579.
  28. Dubourg 2006, p. 26
  29. Bourg 1883, p. 388, lire en ligne sur Gallica ; « Les seigneurs de Fimarcon de la maison de Lomagne (suite) », Revue de Gascogne, t. 35,‎ , p. 144-145, lire en ligne sur Gallica

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bayaud, La commanderie d'Argentens (vers 1155-1588), thèse de l'école des chartes présentée en 1930
  • Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 381-394 , lire en ligne sur Gallica
  • Monique Sieuzac, Templiers et Hospitaliers dans le Lot-et-Garonne, Coudray-Macouard, Cheminements, , 156 p. (ISBN 978-2-84478-553-4, présentation en ligne)
  • Denis de Thézan-Gaussan, « La commanderie d'Argentens en Agenais », Revue de Gascogne, Auch, t. 20,‎ , p. 120-133, lire en ligne sur Gallica
  • Georges Tholin, La commanderie d'Argentens, p. 193-195, Revue de l'Agenais, 1883 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]