Comité national du rassemblement pour le développement

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Comité national du rassemblement pour le développement
Siège du Comité national du rassemblement pour le développement en septembre 2021.
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Cadre
Sigle
CNRDVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Président
Carte

Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) est une junte militaire de transition proclamée en Guinée après le coup d'État du .

Formation[modifier | modifier le code]

Un groupe de militaires, appelé « Comité national du rassemblement pour le développement », prend le pouvoir par un coup d'État le à Conakry[1]. Il détient le président Alpha Condé[2]. Le colonel Mamady Doumbouya, chef du coup, proclame qu'ils dirigeront le pays pendant une période de transition de dix-huit mois[3]. Il annonce la suspension de la Constitution, la dissolution du Gouvernement et des institutions ainsi que la fermeture des frontières[4].

Le 17 septembre, la junte le désigne président de la République[5]. Le 27 septembre est publiée la charte de la transition qui fait de Doumbouya le président de la Transition, et prévoit la désignation d'un Conseil national de la transition — qui fait office de Parlement et devra rédiger la prochaine Constitution — et d'un Premier ministre civil. Par ailleurs, Doumbouya et les autres membres de la junte sont inéligibles pour les prochaines élections[6],[7]. Il prête serment le 1er octobre au palais Mohammed V devant la Cour suprême qui détiennent les prérogatives de la Cour constitutionnelle dissoute[8],[9].

Membres[modifier | modifier le code]

Fait majeurs[modifier | modifier le code]

Le 19 février 2024, en plein crise suite a l'explosion du dépôt de carburant de Kaloum, le CNRD dissout le Gouvernement Bernard Goumou[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Alpha Condé renversé, la Guinée est gérée par le "Comité national de rassemblement et du développement" », sur VOA Afrique (consulté le ).
  2. « Guinée: Alpha Condé, la fin brutale d'une carrière politique mouvementée », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  3. (en) Emmanuel Akinwotu, « Guinean soldiers claim to have seized power in coup attempt », sur The Guardian, (consulté le ).
  4. Agence France-Presse, « Guinée : des putschistes affirment avoir capturé le président Condé », sur Mediapart, (consulté le ).
  5. « Guinée: la junte s'affirme face aux exigences des Etats d'Afrique de l'Ouest », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  6. « En Guinée, la junte dévoile une « charte de la transition » sans en fixer la durée », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  7. « Espoir. En Guinée, la charte de transition rassure quant aux intentions des putschistes », sur Courrier international, (consulté le ).
  8. « Guinée-Le colonel Mamadi Doumbouya prête serment vendredi devant la Cour suprême - Guinee114 », (consulté le )
  9. « Guinée : le colonel Mamady Doumbouya prête serment comme président de transition », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  10. « Le colonel Sadiba Koulibaly nommé chef d'état-major général des armées », sur Mediaguinee.org, (consulté le )
  11. Deutsche Welle (www.dw.com), « "Alpha Condé est et demeurera en Guinée" | DW | 18.09.2021 », sur DW.COM (consulté le )
  12. Mohamed Bangoura, « Urgent: le gouvernement Goumou dissout, les affaires courantes confiées aux secrétaires généraux (Décret) », sur Mosaiqueguinee.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]