Comic Book Legal Defense Fund

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le stand du Comic Book Legal Defence Fund à la WonderCon 2010.

Le Comic Book Legal Defense Fund ou CBLDF est une association sans but lucratif qui s'est donnée pour mission d'aider les personnes travaillant dans le monde des comics et subissant des poursuites judiciaires en raison de ce lien avec les comics. Ce peut être ainsi des auteurs ou des vendeurs accusés de proposer des produits pornographiques.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Comic Book Legal Defense Fund est fondé en 1987 par Denis Kitchen alors qu'un vendeur de comics est poursuivi pour vente de matériel pornographique. Le vendeur est reconnu innocent en 1989 mais cette affaire montre aux auteurs, éditeurs, vendeurs qu'un soutien financier est nécessaire pour faire face aux frais d'avocats[1]. Les accusations portées contre les personnes défendues par le CBLDF sont le plus souvent en lien avec la supposée pornographie de certains comics, de la corruption de la jeunesse ou de taxes dont elles devraient s'acquitter alors que d'autres auteurs n'y sont pas sujets[2].

En 2020, l'association est dans la tempête. Son directeur exécutif, Charles Brownstein, démissionne alors qu'il est accusé d'agression sexuelle contre une autrice de comics en 2005[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Paul Gabilliet, Des comics et des hommes : histoire culturelle des comic books aux Etats-Unis, Nantes, Éditions du Temps, , 483 p. (ISBN 2-84274-309-1, lire en ligne).
  2. (en) John R. Vile, « Comic Book Legal Defense Fund », sur Middle Tennessee State University (consulté le ).
  3. (en) Graeme McMillan, « Comic Book Legal Defense Fund Attempts to Rebuild After Chief’s Exit », sur hollywoodreporter.com, (consulté le ).