Combat des Coutures

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Combat des Coutures
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Sur cette peinture d'Édouard Detaille représentant le combat, les gardes d'honneur du général Defrance poursuivent les cosaques russes.
Informations générales
Date
Lieu Près de Reims (Marne)
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Jean-Marie Defrance Guillaume de Saint-Priest
Forces en présence
800 hommes 1 200 hommes

Campagne de France

Batailles

Campagne de Russie (1812)

Campagne d'Allemagne (1813)

Campagne de France (1814)

Campagne des Six-Jours :

Front italien :
Front des Pays-Bas :

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Le combat des Coutures se déroule le près de Reims, dans le département de la Marne, et oppose la cavalerie française commandée par le général Jean-Marie Defrance aux cosaques russes. L'affrontement se solde par une victoire des Français qui dispersent leurs adversaires.

Prélude de la bataille[modifier | modifier le code]

Après la chute de Soissons le , l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher peut franchir l'Aisne et regrouper ses forces, soit environ 100 000 hommes, contre les troupes de Napoléon Ier qui n'en alignent que 50 000. L'Empereur décide néanmoins de continuer son offensive : apprenant que la ville de Reims menace d'être occupée par le corps russe de Saint-Priest, il envoie son aide de camp Corbineau protéger la ville et ordonne le franchissement de l'Aisne, qui est effectué le [1]. Le , le maréchal Mortier détache à son tour le général Defrance avec environ 800 soldats issus des 1er, 3e et 4e régiments de gardes d'honneur de la Garde impériale ainsi que du 10e régiment de hussards[2]. Alors que les cavaliers arrivent à proximité de Reims, ils se voient barrer la route par environ 1 200 cosaques russes[2].

  • Portrait d'un général français.
    Le général Jean-Marie Defrance (1771-1855).
  • Portrait d'un général russe.
    Le général Guillaume de Saint-Priest (1776-1814).

Déroulement[modifier | modifier le code]

Rapidement attaquée par les gardes d'honneur et les hussards, la cavalerie russe se replie, poursuivie dans sa retraite par le général Defrance[2].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Après avoir bousculé les Russes, Defrance rentre dans Reims où il renforce la garnison du général Corbineau. Les deux commandants doivent toutefois évacuer la place le face à l'avancée de Saint-Priest qui s'empare de la ville le lendemain, avant d'en être délogé à son tour par Napoléon le après une dure bataille.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Tranié et Carmigniani 1989, p. 167
  2. ↑ a b et c Tranié et Carmigniani 1989, p. 188

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon : 1814 - La campagne de France, Paris, Pygmalion/Gérard Watelet, , 315 p. (ISBN 2-85704-301-5).
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