Combat de Valverde

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Combat de Valverde

Informations générales
Date
Lieu Valverde de Leganés, Espagne
Issue Victoire espagnole[1]
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Commandants
Charles Victor Woirgard Francisco Ballesteros
Forces en présence
4 escadrons[2] 300 cavaliers[3]
Pertes
~ 150 hommes inconnues

Guerre d'indépendance espagnole

Batailles

Campagne de Castille et d'Andalousie (1809-1810)
Coordonnées 38° 40′ 00″ nord, 6° 59′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Combat de Valverde
Géolocalisation sur la carte : Estrémadure
(Voir situation sur carte : Estrémadure)
Combat de Valverde

Le combat de Valverde se déroule le 19 février 1810 à proximité de Valverde de Leganés, dans la province d'Estrémadure, et oppose une brigade de cavalerie française aux ordres du général Charles Victor Woirgard à une armée espagnole dirigée par le général Francisco Ballesteros. L'affrontement se solde par une victoire espagnole.

Prélude[modifier | modifier le code]

En février 1810, l'armée française occupe presque entièrement l'Andalousie et n'a plus face à elle que la seule armée espagnole d'Estrémadure commandée par le marquis de la Romana. Ce dernier, basé à Badajoz, détache la division du général Ballesteros afin de menacer les positions françaises[1]. Simultanément, la 5e division française de dragons sous les ordres du général Lorge s'avance vers Badajoz, avec en tête la 1re brigade composée des 13e et 22e dragons. Celle-ci est dirigée par le général de brigade Charles Victor Woirgard, officier médiocre à un tel point que Robert Burnham estime qu'« il est difficile de déterminer les raisons qui ont poussé Napoléon Ier à [lui] donner le commandement d'une brigade de cavalerie ». Woirgard arrive à Valverde de Leganés le 18 février et, sans aucune précaution, installe son monde pour la nuit[4].

Déroulement de la bataille[modifier | modifier le code]

Vers h du matin, les troupes de Ballesteros prennent par surprise les cavaliers français et parviennent à occuper Valverde sans coup férir. Pris au dépourvu, le général Woirgard tente de contre-attaquer à la tête d'un petit groupe mais il est tué dans sa tentative[5], et sa brigade est dispersée[1]. Un officier du 22e dragons est également tué, tandis que deux officiers du 13e sont blessés[6]. Au total, environ 150 Français sont mis hors de combat[3].

Suites[modifier | modifier le code]

Après cette victoire, Ballesteros pousse jusqu'à Ronquillo, non loin de Séville, où il se heurte à une brigade d'infanterie française les 25 et 26 mars 1810 et se voit alors contraint de se replier jusqu'à Zalamea[1]. La 1re brigade se replie quant à elle sur le village de Santa Marta de los Barros sans pertes excessives[7]. Affectée au 5e corps après la dissolution de la 5e division de dragons en avril, elle a pour nouveau commandant le colonel Marie Antoine de Reiset ; le général Briche, remplaçant Woirgard, prend de son côté la direction de la cavalerie légère du même corps[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) J. Rickard, « Combat of Valverde, 19 February 1810 », sur historyofwar.org, (consulté le ).
  2. Burnham 2011, p. 258 et 275.
  3. a et b Six 1934.
  4. Burnham 2011, p. 32 et 100 ; 105 et 106.
  5. Burnham 2011, p. 105 et 106.
  6. Burnham 2011, p. 259 et 276.
  7. Lapène 1823, p. 39.
  8. Burnham 2011, p. 39.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, Paris, Georges Saffroy Éditeur, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Édouard Lapène, Conquête de l’Andalousie : campagne de 1810 et 1811 dans le midi de l’Espagne, Paris, Anselin et Pochard, , 270 p.. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Robert Burnham (préf. Howie Muir), Charging against Wellington : The French Cavalry in the Peninsular War, 1807-1814, Barnsley, Frontline/Pen and Sword Books, , 240 p. (ISBN 978-1-84832-591-3). Document utilisé pour la rédaction de l’article