Collonges-au-Mont-d'Or

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Collonges-au-Mont-d'Or
Collonges-au-Mont-d'Or
Vue générale du début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Alain Germain
2015-2020
Code postal 69660
Code commune 69063
Démographie
Gentilé Collongeards[1]
Population
municipale
4 517 hab. (2021 en augmentation de 12,59 % par rapport à 2015)
Densité 1 195 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 29″ nord, 4° 50′ 27″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 360 m
Superficie 3,78 km2
Localisation
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Liens
Site web [1]

Collonges-au-Mont-d'Or est une commune française intégrée à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situation

Vue générale depuis Caluire-et-Cuire, début du XXe siècle.

Lovée dans une boucle de la Saône, la commune s'étage sur le flanc oriental du mont Cindre, dessinant une conque qui s'adoucit en plateau puis s'étale dans la plaine de Varennes dont le coude s'accompagne d'un croissant vert, l'île Roy.

Lieux-dits et écarts

Communes limitrophes

Il y a sur la rive droite de la Saône :

et sur la rive gauche :

Relief

Hydrographie

La commune est bordée à l'est par la Saône.

Climat

Voies de communication et transports

Desserte routière

La commune est desservie dans sa partie basse par la départementale 51, qui longe la Saône, et dans sa partie haute par la départementale 89, qui relie Saint-Cyr à Saint-Romain. La départementale 51 comprend des bandes cyclables dans les deux sens sur toute sa longueur dans la traversée de la commune.

Transports ferroviaires

La gare de Collonges-Fontaines vue du nord, avec un TER à l'arrêt.

La commune abrite la gare de Collonges-Fontaines permettant d'assurer une desserte de type banlieue aux horaires cadencés depuis le 9 décembre 2007, et qui relie la commune à Vienne, via la gare de Lyon-Perrache et Mâcon, via Villefranche-sur-Saône, toutes les heures et à la demi-heure en période de pointe, et les gares de Lyon-Part-Dieu et la ville de Roanne.

Transports en commun

La commune est sur le trajet de la ligne de bus 43 des TCL (Gare de Vaise à Genay Proulieu), qui emprunte la départementale 51 le long de la Saône. Le cœur de la commune est également desservi par la ligne 71 en partant de la gare de Vaise. La ligne 31 (Perrache-Cité Edouard-Herriot) s'arrête à la limite de la commune.

Toponymie

Le nom de la paroisse de Collonges fait son apparition sous la forme de Colonias en 1004[CAG 69 1], de Colungiis en 1176, de Colungias en 1201, pour arriver aux altas et bassas Colungias, « hautes et basses Colonges », puis à la forme plus récente de Colonge et enfin Collonges.

Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.
Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.

Héraldique

Blason de Collonges-au-Mont-d'Or Blason
D’azur à la chaîne de montagnes de trois sommets d’or chargée d’une maison d’argent essorée de gueules brochant en partie sur l'azur; au chef cousu de gueules chargé d'un lion issant d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Histoire

Époque romaine et Bas Empire

Depuis le Tourvéon, longeant le chemin de Poizat jusqu'à la rue Gayet, l'aqueduc traverse la commune de part en part. On a trouvé, sous la fontaine d'Epeluis à Chavannes, un buste d'officier romain et à la Chaux, un bronze de Tibère ainsi qu'une plaque mortuaire. Le tracé orthogonal des principaux chemins semble lui-même conserver la trace de cette colonisation romaine qui a imprimé sur le territoire gaulois sa géométrie. Au Bas Empire, les grands propriétaires, souvent des vétérans, font cultiver leur terre par des paysans libres ou « colons ».

Renaissance carolingienne

Lorsque sont créés les chapitres des chanoines, un inventaire dressé par l'archevêque Leidrade énumère encore ces colonges qui deviendront les tenures féodales, parcelles soumises à redevance. Ce même Leidrade est à l'origine de la restauration de la puissante abbaye bénédictine de l'Île Barbe, dont dépendra juridiquement une grande partie de Collonges.

Moyen Âge

La mise en valeur du terroir doit beaucoup aux moines qui poursuivent les défrichements gallo-romains et plantent ces champêtres haies d'aubépine, peu à peu remplacées par les murs des clos bourgeois. Parmi les familles qui jouent un rôle important à cette époque, citons les Mont-d'Or[note 1], les Collonges[note 2], les Tourvéon et les Chavannes[note 3].

En 1183, le pape Lucius III confirme l'abbé Guichard dans sa possession de l'église Saint-Nizier tandis que les villageois de Saint-Cyr sèment le trouble chez les Collongeards, lorsqu'ils célèbrent la fête de leur patron Saint Clair, associé aux vertus de l'eau. En 1388, la livre de la taille payée par les bourgeois, appelée ici le vaillant, enregistre une dizaine de tenanciers lyonnais détenant maison et hommées de vigne à Colonges les Autes. En 1486, le sire de Beaujeu ayant installé une benne (pêcherie clayonnée de pieux) dans la Saône, se voit intenter un procès pour avoir manqué de causer le naufrage d'un bateau chargé de saule à paisseler les vignes, appartenant au Collongeard C. Vignat.

Du XVIe siècle à la Révolution française

Au XVIe et XVIIe siècles, les habitants sont laboureurs, vignerons et parfois tisserands. Dès 1790, le corps municipal élit le premier maire de la commune avant d'envisager la construction d'une maison commune.

XIXe siècle

La population est descendue grossir le hameau de Trèves-Pâques où se regroupent les premiers commerçants, et celui de Basses-Collonges qui verra naître un vrai centre municipal avec une mairie-école. La construction de la nouvelle église en 1842 suscite le délaissement de celle du vieux Collonges avec descente de la cloche, ce qui n'est pas sans causer des tensions. La révolution des transports, train, bateaux à vapeur, facilite la venue des marins d'eau douce que débarque une flottille de mouches et de guêpes. Avec ses guinguettes, dont l'une entame un glorieux destin, celle de la famille Paul Bocuse, Collonges est devenu faubourg de Lyon. c'est aussi le « paradis terrestre » de riches négociants qui le constellent de manoirs de tous styles.

XXe siècle

On procède à divers aménagement comme l'adduction d'eau, les égouts, l'éclairage public, qui apportent la modernité tandis que l'industrie chimique investit la plaine de Varennes. Peu à peu s'effacent les cultures maraîchères et fruitières, la vigne, qui couvrait encore 6 hectares en 1970, tandis que les lotissements rongent les grandes propriétés. Une nouvelle école est construite en 1997 et le hameau de Trèves-Pâques accueille un programme de petits immeubles collectifs et de nouveaux commerces pour conforter le centre du village.

XXIe siècle

Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[2].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1837 1848 Jean-Pierre Arnaudet    
1848 1848 Louis-Étienne Blanc    
1848 1849 Georges Debombourg    
1849 1850 Jean-Claude Genevay   Adjoint, faisant fonctions
1850 1852 Philippe Bonnet    
1852 1870 François Morel   Marchand de charbon
1870 1881 César Paulet    
1881 1881 Jean Décrand   Marchand épicier
1881 1892 François Bouthenet    
1892 1901 Michel Schnurr   Propriétaire
décembre 1901 octobre 1944 Pierre Pays   Propriétaire, entrepreneur de maçonnerie
octobre 1944 mars 1983 Edmond Cretin    
mars 1983 juin 1995 Michel Cretin    
juin 1995 avril 2014 Michel Reppelin DVD Ingénieur chimiste
Vice-président du Grand Lyon
avril 2014 octobre 2015[3]
(démission)
Claude Reynard UMP-LR Retraitée
octobre 2015[4] En cours Alain Germain DVD Commerçant
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

Depuis 1969, la commune fait partie du Grand Lyon dont elle représente moins de 0,72 % du territoire et 0,31 % de la population en 2007[note 4]. Elle est également membre du syndicat mixte des Monts d'Or[5].

Budget et fiscalité

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].

En 2021, la commune comptait 4 517 habitants[Note 1], en augmentation de 12,59 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1009427887539049541 0231 030939
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9631 0261 0581 1071 1981 2701 3151 4501 459
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6401 5751 5581 5531 7181 8841 7581 9132 318
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 5422 6622 7862 8243 1653 4203 5833 7753 790
2015 2020 2021 - - - - - -
4 0124 4484 517------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Collonges-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Football

Collonges au mont d'Or possède un club de football: le "FC Saint Cyr-Collonges club".

Tennis

Sur les quais de la Saône, il y a deux courts de tennis, où peuvent jouer tous les membres du "Tennis Club de Collonges".

Basketball

Le club de basketball de Collonges est "l'AS Collonges Basket" ( ou ASCB ) , qui a été créé en 1945. Le club joue dans un gymnase, sur les quais de Saône.


Cadre de vie

Environnement

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 719 € ce qui plaçait Collonges-au-Mont-d'Or au 255e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[10].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Nizier
Le château de la Chaux au début du XXe siècle.
  • Église romane Saint-Nizier, dans le Vieux Collonges
  • Nouvelle église, construite en 1842.
  • Maison forte de Chavannes (dont il reste une ancienne porte) ; remaniée au XVIe siècle.
  • Château-Perret
  • Château du Tourvéon
  • Domaines bourgeois :
    • Montgelas (XVIIe siècle)
    • Maison Michel, dite « Le Pavillon » (XVIIe siècle): des quatre pavillons qu'avait fait élever C. Josserand, un seul subsiste, couronné d'une balustrade et de pots à feu dans le style versaillais
    • la Plassonnière (1740) : confortable maison de plaisance de C. Rocher, châtelain de l'abbaye de l'Île Barbe. La demeure a été construite par Marie Marthe Cidran en 1740, bourgeoise de Lyon[11].
    • la Pelonnière (1804) : de la construction d'origine également baptisée « Ermitage du Mont d'Or » ou « Folie Guillaud », du nom de son commanditaire, il reste un grand bâtiment mansardé, une colonne torsadée sommée de la statue de Marc Aurèle, une arche en blocs de tuf et un obélisque en pierre ocre et brique. Par arrêté du 13 janvier 2017 ont été classés au titre des monuments historiques[12] "le jardin et toutes les parcelles sur lesquelles il se trouve, le réseau hydraulique, le mur de clôture, l'ensemble des stations conservées, les mouvements de terre, terrassements et vestiges maçonnés, la chapelle domestique et son décor, les ruines d'une ancienne chapelle, la serre, le portail d'accès, ainsi que tous les vestiges à découvrir."[13]
    • le Grand Port (1810): ce clos fut bâti par le distillateur et maire J. Bergier; c'est le soyeux Chomer qui fit dessiner la grande allée carrossable menant jusqu'au perron et sans doute le parc, dans la seconde moitié du XIXe siècle ; en 1945, le domaine est transformé en maison de repos.
    • Maison Fenet (1997) : dessinée par C. Miguet, elle se présente comme un ample vaisseau curviligne porté par de grands poteaux de bois
  • Croix de fer, dite « des deux Valensot » (famille de tailleurs de pierre), au socle daté de 1609.
  • Lavoirs de Braizieux et de Chavannes
  • Île Roy
  • Source de Montgelas
  • Le lavoir de Braizieux a fait l’objet d’une restauration dans les années 1990. Le sol du lavoir est carrelé comme dans tous les lavoirs des Mont d’Or. Il y a une galerie de dérivation qui alimente le lavoir en eau à partir de deux puits source. L’eau suinte le long des parois et est collectée par un bassin qui déborde dans une rigole. À l’origine le toit était en impluvium, à la mode romaine (quatre pans tournés vers l’intérieur ce qui envoie l’eau de pluie dans le bassin). Le lavoir gênait le passage des chars, au XIXe siècle il a été raccourci pour élargir le chemin de Braizieu.
La croix au-dessus de la fontaine, est là pour bien signaler qu’il ne s’agit pas d’une source, mais d’eau captée par l’homme depuis un sous-sol aquifère. Le site a été aménagé depuis très longtemps mais la configuration actuelle date de la fin du XIXe siècle. L’eau de cette fontaine a la réputation de guérir les maladies des yeux, d’où le nom de Braizieux (Brai- Zieux).
La galerie est colonisée par un papillon de nuit : Scoliopteryx libatrix. Il passe huit à dix mois dans la grotte.
  • Anciennes carrières
  • Le principal restaurant de Paul Bocuse se trouve à Collonges-au-Mont-d'Or, sur les quais de la Saône. Il est régulièrement inondé lors des crues de la rivière.

Personnalités liées à la commune

  • Paul Bocuse (1926-2018), grand chef cuisinier, né et mort à Collonges-au-Mont-d'Or. Il y est également inhumé.
  • Aimé Lepercq (1889-1944), homme politique et résistant français, né à Collonges-au-Mont-d'Or.
  • Théo Bancilhon (1995), réalisateur

Cultes

  • Catholique : appartenant au diocèse de Lyon, à l'archidiaconé du Rhône-Vert et au doyenné de Fontaines-sur-Saône, Collonges est rattachée à la paroisse Saint-Roch en Val de Saône qui regroupe huit communes. La messe est célébrée un dimanche sur deux en l'église de la commune. Un petit pèlerinage marial a lieu à l'église du Vieux Collonges le 15 août.
  • Église adventiste du Septième jour : lieu de culte situé au 1, rue du Pont de Collonges.

Bibliographie

  • Collonges, Histoire d'un village des Monts d'Or lyonnais, Thérèse Duc, éditions Égé, Lyon, 1984.
  • Collonges-au-Mont-d'Or, S. Piloix, brochure éditée par le Syndicat Mixte des Monts-d'Or

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Guy de Mont-d’Or qui fait hommage en 1254 à l’abbé de l’Île Barbe de tout ce qu’il tenait de lui, depuis le ruisseau de Traranceu (Montgelas) jusqu’à la Saône)
  2. à qui appartient Guillaume de Collonges, un doyen de la Primatiale de Lyon
  3. Vers 1450, Marie de Mont-d’Or, à qui appartenait un château à Collonges, se marie avec un comte de Chavannes venant du Dauphiné
  4. Calcul basé sur les données de l'INSEE
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  • Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule : Le Rhône, 69/1, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres / Ministère de l'éducation nationale / Ministère de la recherche etc., , 611 p. (ISBN 2-87754-096-0) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 194
  • Autres références :
  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008
  2. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
  3. Marie-Claude Vasque, « Claude Reynard quitte son fauteuil de maire », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  4. Marie-Claude Vasque, « Alain Germain élu avec le soutien unanime de la majorité », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  5. « Syndicat mixte des Monts d'Or », sur le site officiel (consulté le )
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  10. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  11. Emile Salomon, Les Châteaux Historiques du Lyonnais et du Beaujolais, Lyon, Éditions de la République Lyonnaise,
  12. Notice no PA69000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2017 JORF n°0102 du 3 mai 2018 texte n° 14 NOR: MICC1811949K

Liens externes

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