Code inconnu

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Code inconnu

Réalisation Michael Haneke
Scénario Michael Haneke
Acteurs principaux
Sociétés de production MK2
Alain Sarde
Pays de production Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 117 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Code inconnu, également sous-titré Récit incomplet de divers voyages est un film franco-germano-autrichien réalisé par Michael Haneke, sorti en 2000.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Paris, fin des années 1990. En sortant de chez elle, Anne, jeune comédienne, rencontre Jean, le frère de son ami, Georges. Ce dernier, reporter-photographe, est souvent absent. Son cadet n'avait aucune envie de reprendre la ferme familiale et est venu, sur un coup de tête, dans la capitale. Jean jette un emballage usagé dans les mains d'une mendiante assise au coin de la rue. Alors que la femme reste interloquée par ce geste, un passant, Amadou, interpelle le jeune homme pour qu'il s'excuse. La discussion dégénère rapidement, au point d'entraîner l'intervention de la police.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

L'actrice principale Juliette Binoche pour la présentation du film au Festival de Cannes 2000.

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

Le film est librement inspiré de la vie de l'écrivain et reporter de guerre Olivier Weber[1]. La notion de « code inconnu » renvoie à la difficulté de communiquer, notion non pas traitée de façon abstraite ou philosophique, mais illustrée concrètement dans des scènes variées ; l'une des scènes les plus spectaculaires est peut-être celle d'une petite fille qui se déplace et joue bizarrement sur une estrade, action peu compréhensible pour le spectateur jusqu'à ce qu'un contrechamp nous montre les enfants sourd-muets qui constituent son public ; on peut penser aussi au voyageur revenant chez Anne et qui se heurte à un portail d'entrée à code, obligé de lui téléphoner et de repartir faute de réponse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Weber, « Après avoir vu la guerre, la bête noire », sur Libération (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]