Ferdinand Cheval

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Ferdinand Cheval
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
HauterivesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Ferdinand Cheval
Nationalité
Activités
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Religion
signature de Ferdinand Cheval
Signature
Vue de la sépulture.

Joseph Ferdinand Cheval, plus connu sous le nom du facteur Cheval, né le à Charmes-sur-l'Herbasse (Drôme) et mort le à Hauterives (Drôme), est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un monument qu'il nomme le « Palais idéal ».

Il a aussi passé huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Joseph Ferdinand Cheval[1] naît dans une famille de petits cultivateurs, installée à Charmes-sur-l'Herbasse, un modeste village de la Drôme des collines, une microrégion terrienne et rurale[2], située au nord de Romans-sur-Isère.

Il est le fils de Jean-François Cheval et de sa deuxième épouse Rose-Françoise Sibert[3] ; sa mère meurt le . Il a un frère, prénommé François Victor et marié avec Rosalie Perrier.

Vie privée et familiale[modifier | modifier le code]

Ferdinand Cheval avec son épouse Philomène et sa fille Alice (1885).

Le , il se marie avec Rosalie (ou Rose) Revol (1841-1873), lingère, avec qui il aura deux enfants, Victorin (1864-1865), et Cyrille (1866-1912). Il sera le grand-père d'Eugénie et d'Alice (Marie-Louise) Cheval.

Après la mort de son épouse en 1873, il se remarie le avec Claire-Philomène Richaud (1838-1914), tailleuse et également veuve. Elle apporte en dot l'équivalent de deux années de traitement de facteur et une petite propriété qui lui permet d'acquérir un lopin de terre à Hauterives[4]. De leur union naît sa fille unique, Alice, née en 1879 et morte en 1894, à l’âge de 15 ans.

Formation et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Hauterives, village d'adoption du facteur Cheval.

Du fait d'une scolarité courte — de 1842 à 1848, à l'école communale de Charmes —, il maîtrise mal la langue française, qu'il écrit phonétiquement. Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient à l'âge de treize ans apprenti boulanger. Il est pris en tutelle, à l'âge de dix-huit ans, à la mort de son père, par son oncle maternel Joseph Burel, qui le fait rapidement émanciper (la majorité à cette époque étant fixée à 21 ans). Il laisse à son frère la ferme familiale pour devenir en 1856 boulanger à Valence puis à Chasselay, une commune située au nord de Lyon en 1859[5].

La mort de son premier fils en 1865 lui fait abandonner la boulangerie, activité qu'il a pratiquée durant presque une douzaine d'années et dont l'expérience du pétrissage aurait influencé son savoir-faire de sculpteur et de créateur[6]. Il s'engage comme ouvrier agricole, métier qu'il abandonne à la naissance de son second fils[7].

Acculé à la misère, il se présente au concours de facteur et entre officiellement dans l'administration des Postes le . Il est successivement facteur à Anneyron, puis à Peyrins, puis à Bourg-de-Péage. À sa demande, en 1869, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant la charge de la « tournée de Tersanne », une longue tournée pédestre quotidienne. Il y restera jusqu'à la retraite[8].

Ses longues tournées en solitaire de plus de trente kilomètres n'ont pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un « préposé » rural du XXIe siècle[9],[10] :

Le château de Charmes-sur-l'Herbasse, une des sources d'inspiration pour le facteur Cheval.

« Le courrier n'arrive à Hauterives qu'à 11 heures du matin. Le facteur qui nous dessert est obligé avant de partir de desservir le village d'Hauterives et ensuite de desservir les quartiers de cette commune qui se trouvent sur son parcours. Malgré sa bonne volonté il ne peut arriver à notre village qu'à une heure souvent deux de l'après-midi. Pour aller de la boîte aux quartiers des Débris et des Nivons, ce qui lui arrive souvent, il a encore une distance de 5 à 6 kilomètres. Il a ensuite à desservir la section de Treigneux et la partie de la commune d'Hauterives depuis Treigneux jusqu'à la route départementale no 6, et ce n'est qu'après ce trajet qu'il se rend au bureau, mais presque toujours après le départ du courrier qui se fait vers 5 heures, si bien que Tersanne éprouve chaque jour des retards sous le rapport des départs des dépêches[11]. »

Il occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il imagine un « palais féerique », rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard[12], après maints voyages avec sa brouette qu'il appelle sa « fidèle compagne de peine »[13]. En 1896, il prend sa retraite.

Il écrit en 1905 :

« Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité. »

— Ferdinand Cheval, [14].

Particularité psychologique[modifier | modifier le code]

Malgré certains avis divergents, le Pr Olivier Dulac, neuropsychiatre à l'hôpital Necker, suggère que le facteur Cheval présentait le profil type d’un autiste d'Asperger et son comportement semblerait attester de quelques aspects du spectre autistique. Monomaniaque et obsédé par l'idée fixe de construire un merveilleux et immense palais dans son propre jardin (ce qu'il parvint à faire), il présentait bien une structure psychologique particulière[15]. Nils Tavernier, réalisateur du film sur la vie du facteur, partage cette idée[16],[17].

Constructions[modifier | modifier le code]

Palais idéal[modifier | modifier le code]

Débuts de la construction[modifier | modifier le code]

Ferdinand Cheval en pleine créativité artistique en janvier 1890

En , une pierre, qu'il dénommera sa « pierre d’achoppement »[18], entraîne sa chute sur le chemin de sa tournée et le fait transposer son rêve dans la réalité. Il rapporte dans ses cahiers[19] l'importance de cet événement :

« Un jour du mois d'avril en 1879, en faisant ma tournée de facteur rural, à un quart de lieue avant d'arriver à Tersanne, je marchais très vite lorsque mon pied accrocha quelque chose qui m'envoya rouler quelques mètres plus loin, je voulus en connaître la cause. J'avais bâti dans un rêve un palais, un château ou des grottes, je ne peux pas bien vous l'exprimer… Je ne le disais à personne par crainte d'être tourné en ridicule et je me trouvais ridicule moi-même. Voilà qu'au bout de quinze ans, au moment où j'avais à peu près oublié mon rêve, que je n'y pensais le moins du monde, c'est mon pied qui me le fait rappeler. Mon pied avait accroché une pierre qui faillit me faire tomber. J'ai voulu savoir ce que c'était… C'était une pierre de forme si bizarre que je l'ai mise dans ma poche pour l'admirer à mon aise. Le lendemain, je suis repassé au même endroit. J'en ai encore trouvé de plus belles, je les ai rassemblées sur place et j'en suis resté ravi… C'est une pierre molasse travaillée par les eaux et endurcie par la force des temps. Elle devient aussi dure que les cailloux. Elle représente une sculpture aussi bizarre qu'il est impossible à l'homme de l'imiter, elle représente toute espèce d'animaux, toute espèce de caricatures.

Je me suis dit : puisque la Nature veut faire la sculpture, moi je ferai la maçonnerie et l'architecture[4]. »

Pour son voisinage, le Facteur Cheval devient alors un être étrange, un « pauvre fou » qui durant sa tournée met des pierres en tas, revient le soir les chercher en s'aidant de sa brouette, pour en remplir son jardin. Il commence la construction de son monument qu'il n'appelle pas encore Palais idéal en 1879.

En 1894, le décès de sa fille Alice, à l'âge de 15 ans, l'affecte profondément. Il avait commencé à collecter les pierres de son palais l'année de sa naissance, mais sa fille ne connaîtra jamais son achèvement. Il habite ensuite une villa dénommée villa Alicius, en hommage à sa fille, qu'il fait construire à proximité du Palais idéal pour le valoriser[20]. Cheval achève la construction de son palais en 1912. Ne pouvant être inhumé dans ce palais selon son souhait, il construit de 1914 à 1922 son tombeau au cimetière municipal. Il meurt le .

Œuvre d'un tiers de siècle[modifier | modifier le code]

Le Palais idéal vers 1890.

Classé au titre des monuments historiques le grâce à l'appui de l'ancien ministre André Malraux, ce monument, qui a rendu célèbre Ferdinand Cheval, a été construit petit à petit durant 33 ans entre et le courant de l'année 1912.

Ce monument, entièrement édifié par cet homme, mesure 12 mètres de hauteur et 26 mètres de long, les différentes pièces (des pierres ramassées sur les chemins pour la plupart) ont été assemblées avec de la chaux, du mortier, du ciment et des armatures métalliques (ce qui est précurseur en matière de technique de « béton armé »).

Les archives de l'INA attestent des dons de Ferdinand Cheval, indiquant : « Architecte, sculpteur ou dessinateur, il inventera pour mener son projet à bien, certaines techniques comme le béton armé par exemple[21]. »

Selon Le Dauphiné libéré, le palais reçoit la visite de quelque 150 000 visiteurs en 2013[22].

Tombeau du silence et du repos sans fin[modifier | modifier le code]

Le Tombeau du silence et du repos sans fin (en 2006).

Après l'achèvement du Palais idéal, il manifeste son désir d'être plus tard enseveli dans l'enceinte même de son œuvre, ce que la réglementation française ne permet pas lorsque le corps n'est pas incinéré. Ferdinand Cheval se résout à se faire inhumer, le moment venu, dans le cimetière communal, mais en choisissant lui-même la forme de son tombeau. À partir de 1914, il passe huit années supplémentaires à charrier des pierres jusqu'au cimetière d'Hauterives et à les assembler, pour former le Tombeau du silence et du repos sans fin, achevé en 1922.

Il écrit : « Après avoir terminé mon Palais de rêve à l'âge de 77 ans et 33 ans de travail opiniâtre, je me suis trouvé encore assez courageux pour aller faire mon tombeau au cimetière de la paroisse. Là encore, j'ai travaillé huit années d'un dur labeur, j'ai eu le bonheur d'avoir la santé pour achever à l'âge de 86 ans le « Tombeau du Silence et du Repos sans fin »[23]. »

Il y est inhumé après sa mort, survenue le , à l’âge de 88 ans.

Sa tombe monumentale, d'accès libre, est située à l'entrée du petit cimetière d'Hauterives, près du portail d'entrée. Elle est classée au titre des monuments historiques par un arrêté du [24].

Villa Alicius[modifier | modifier le code]

Ferdinand Cheval est l'auteur d'un troisième monument inscrit au titre des monuments historiques : sa villa dédiée à sa fille Alice, située à proximité immédiate du Palais idéal[25].

Un autre regard sur l'art[modifier | modifier le code]

Dans le contexte artistique de la fin du XIXe siècle, où prédomine encore un certain académisme et malgré les éclats de l'impressionnisme, Joseph Ferdinand Cheval fait figure de créateur complètement « décalé » et « hors normes »[4]. L'œuvre est contemporaine d'une fin de siècle façonnée par le changement incarné par des esprits novateurs comme Jules Verne, Marx, Freud et Nietzsche[26].

Influences[modifier | modifier le code]

Page illustrée de la revue « Le Magasin Pittoresque »

Sa vie personnelle est fortement marquée par plusieurs deuils successifs : deux fois marié, il est deux fois veuf et tous ses enfants meurent avant lui, dont sa fille cadette, prénommée Alice, à l'âge de quinze ans.

On suppose que le Facteur Cheval — malgré son isolement — a pu subir quelques influences[4] dont l'extravagance architecturale des parcs et jardins de la plupart des grandes demeures aristocratiques et bourgeoises qui mettent en scène des statues de marbre de héros et déesses grecques ; le début des grands voyages et de l'ère coloniale inspire des reconstitutions architecturales dans d'immenses jardins : avec des grottes artificielles, des cascades ruisselantes, des reproductions de pyramides ou de pagodes, des ruines anciennes ; les architectes « officiels » présentent des projets exotiques sinon « délirants » : Projet napoléonien de l'éléphant de la Bastille de Jean-Antoine Alavoine pour la place de la Bastille, Œil-Théâtre de Claude-Nicolas Ledoux pour Besançon, colosse-fontaine de l'Appenin de Jean Bologne à Pratolino en Italie ainsi qu'une revue de l'époque, Le Magasin pittoresque, évoque souvent ces architectures lointaines. Le Facteur Cheval a sans doute pu consulter cette publication, distribuée par la Poste, et, de la sorte, alimenter son rêve.

Analogies[modifier | modifier le code]

Le mouvement situationniste dans les années cinquante compare le destin de Ferdinand Cheval à celui de Louis II de Bavière : tous deux ont vécu un drame existentiel, « tous deux ont bâti les châteaux qu'ils voulaient à la taille d'une nouvelle condition humaine »[27].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Buste du facteur Ferdinand Cheval à Hauterives.

Au début des années 1930, l'œuvre reçoit le soutien moral de plusieurs artistes tels que Pablo Picasso et André Breton[28]. Max Ernst, qui séjourne en Ardèche durant l'occupation, est fasciné par l'œuvre et lui dédie un de ses tableaux (Le Facteur Cheval).

L'artiste Nikki de Saint Phalle, grande admiratrice du facteur, adressa au sculpteur Jean Tinguely une lettre rédigée en ces termes[29] :

« Je te parlais de Gaudi et du Facteur Cheval que je venais de découvrir et dont j’avais fait mes héros : ils représentaient la beauté de l’homme, seul dans sa folie, sans aucun intermédiaire, sans musée, sans galeries. Je te provoquais en te disant que le Facteur Cheval était un bien plus grand sculpteur que toi... »

André Malraux, alors ministre de la Culture, appuie la procédure de classement avant son départ du gouvernement, contre l'avis défavorable de la plupart des fonctionnaires du ministère de la Culture qui écrivent, dans un rapport daté de 1964 : « Le tout est absolument hideux. Affligeant ramassis d'insanités qui se brouillaient dans une cervelle de rustre. » Malraux déclare, pour sa part, qu'il considère le Palais idéal comme « le seul représentant en architecture de l'art naïf […] Il serait enfantin de ne pas classer quand c'est nous, Français, qui avons la chance de posséder la seule architecture naïve du monde et attendre qu'elle se détruise… »[4].

Le Palais idéal du facteur Cheval est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [20], signé d'Edmond Michelet, ministre des Affaires culturelles. À la même époque, le Tombeau du silence et du repos sans fin est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du , classé le [24].

Emmanuel Godo, dans Puisque la vie est rouge, recueil de poèmes paru chez Gallimard en 2020, consacre au Facteur Cheval un poème-hommage : le Facteur Cheval devient l'archétype de l'homme qui prend sa destinée en main et bâtit un palais « À la grandeur de l'homme / Pour qu'elle sorte des tanières où elle dort ». Le photographe français Robert Doisneau était également un grand admirateur de l'œuvre du facteur Cheval et a pris de nombreux clichés du Palais idéal, lesquels, conservés par sa fille, ont fait l'objet d'une exposition sur le site[30]

Imitateurs et émules[modifier | modifier le code]

Le Palais idéal est le précurseur d'un phénomène, celui des environnements d'art[31], et en reste peut-être le plus génial et spectaculaire exemple. Ce phénomène, faisant l'objet d'ouvrages dès 1962[32], reconnu aujourd'hui dans le monde entier, est lié à l'intérêt porté aux créations d'Art brut et outsider.

Le Palais Idéal peut avoir influencé ou inspiré des initiatives similaires de niveau et de qualité assez disparates :

Sans qu'il y ait un lien formel, on peut établir un parallèle artistique entre le rêve de Cheval et Metropolis de Paul Citroen, les Cités obscures de François Schuiten ou encore l'univers de Philippe Druillet.

Hommages[modifier | modifier le code]

Portrait par Coco peintre du facteur Cheval Palais Idéal
Expositions 1987 et 2000[34].

Dans les expositions[modifier | modifier le code]

  • Coco Peintre du Facteur Cheval 1987 Expositions à l'hôtel de Ville de Hauterives et en 2000 au Palais Idéal, de la portraitiste de Ferdinand Cheval[35],[36],[37],[38] ;
  • Avec le Facteur Cheval, Musée de la Poste à Paris en , avec des photographies commentées de Gérard Manset ;

Dans les arts[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Jacques Gamblin incarne le facteur Cheval dans L'Incroyable Histoire du facteur Cheval (2018).
  • En 1954, le court métrage réalisé par Jacques Baratier et intitulé Histoire du Palais idéal rend hommage au facteur au travers de son œuvre principale. Le documentaire réalisé en 1958 par le cinéaste franco-grec d'Adonis Kyriou[39] va exactement dans le même sens en mettant toujours en avant l'œuvre pour honorer l'artiste.

À la télévision[modifier | modifier le code]

  • Louis la Brocante
Durant la onzième saison de la série française Louis la Brocante, l'épisode no 37, diffusé en 2010 et intitulé Louis et le palais idéal sur un scénario de Richard Nataf, les personnages de Louis (Victor Lanoux) et de Maryvonne (Évelyne Buyle) se retrouvent confrontés à une histoire de faux, ce qui permet à la réalisatrice Véronique Langlois de présenter, dans de nombreux plans, le Palais idéal, dans cette série qui réalisa de très bonnes audiences à l'époque où elle fut diffusée la première fois sur France 3.
  • Le Monument préféré des Français
Dans la troisième édition de l'émission Le Monument préféré des Français (2020), le Palais idéal du facteur Cheval est sélectionné pour représenter la région Auvergne-Rhône-Alpes et sera classé en deuxième position lors du résultat final[40].

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Le revolver à cheveux blancs, poème d'André Breton, chef de file du mouvement surréaliste[41] (ISBN 978-2-07-030045-7)
  • À la poursuite du facteur Cheval, roman de Gérard Manset paru en 2008, aux éditions Gallimard (ISBN 978-20-7012342-1) ;
  • Palais idéal du facteur cheval : Le palais idéal, le tombeau, les écrits de Gérard Denizeau (auteur), Michel Guillemot (photographies), publié en 2011[42] (ISBN 978-2359880533) ;
  • Facteur Cheval, roman (littérature jeunesse) d'Éliette Jafflin-Millet, paru en 2018 aux éditions du poulain[43] (ISBN 978-2918607243) ;
  • Le facteur Cheval, jusqu'au bout du rêve, biographie de Nils Tavernier, paru en 2018, aux éditions Flammarion (ISBN 978-20-8146762-0) ;
  • Habiter un palais, suivi d'une autobiographie par le facteur Cheval, récit de Jean-Luc Parant, dessins de Jean-Marie Queneau, parue en 2018 aux Éditions Fata Morgana[44] (ISBN 978-2377920051).
  • Le Rêve d'un fou, fiction de Nadine Monfils, éditions Fleuve, 2019.
  • Puisque la vie est rouge, recueil de poèmes d'Emmanuel Godo, paru en 2020 chez Gallimard : poème-hommage "Facteur Cheval" (p.130-131).

Dans la bande dessinée[modifier | modifier le code]

La série Rêves de pierres, distribuée par les éditions Glénat, présente un album dénommé Le palais idéal du facteur Cheval avec un scénario de Philippe Bonifay (ISBN 2-7234-5301-4). Ce récit présente un jeune reporter travaillant au magazine hebdomadaire français L'Illustration qui découvre le Palais idéal, le photographie et qui ainsi fait connaître cette œuvre au grand public[45].

Dans la chanson[modifier | modifier le code]

Boris Vian

L'écrivain Boris Vian est l'auteur d'un texte inachevé d'une chanson dédiée au facteur Cheval, curieusement dédiée au rock'n'roll, et dont le manuscrit original n'a été publié qu'en 2001. Le texte ci-dessous retranscrit — rature comprise — l'ébauche manuscrite de Boris Vian[46] :

Où t'en vas-tu facteur
Vers quels Facteur à l'horizon
Je vais chercher des rocks
Pour bâtir ma maison
Ma belle maison baroque
Faite Tout de bric et de broc
Et que le cric me croque
Si je n'ai pas raison

[…] venir un facteur
Du bout de l'horizon
[…] venir un facteur
Vêtu comme un maçon
Carrière de rocks

transporter
des rocks
à tour de roll.

Autres chansons et compositions musicales évoquant Ferdinand Cheval et son œuvre
  • Ferdinand Cheval (1836-1924), chanson d'Alexandre Révérend, sur son album Alexandre Révérend (1977) ;
  • La Casquette du facteur cheval de Michel Fugain, sur son album Plus ça va (1995) ;
  • Le Palais idéal, titre du groupe français L'Affaire Louis' Trio sur l'album éponyme sortie en 1997 sur le label EMI/Chrysalis ;
  • Cheval, chanson écrite par Michèle Bernard sur l'album Quand vous me rendrez visite, sorti en 1997 ;
  • Le Facteur Cheval, titre du groupe de rock Tue-loup sur l'album Penya sortie en 2002 ;
  • Et chaque jour qui se lève, chanson hommage par la chorale des Enfantastiques (2015) ;
  • L'Obsessioniste, Hommage au Palais Idéal du facteur Cheval (2006), composition musicale du pianiste de jazz Édouard Bineau, assisté par le clarinettiste Sébastien Texier[47].
  • Cheval-Volonté de Rocher (1989), concept-album du groupe de rock progressif suédois Isildurs Bane[48].

Dans la peinture[modifier | modifier le code]

Image externe
"Le Facteur Cheval" de Pablo Picasso
Image externe
"Le Facteur Cheval" de Max Ernst

Le peintre allemand Max Ernst a conçu un tableau, en hommage au facteur, dénommé Le Facteur Cheval, d'une dimension de 64,3 × 48,9 cm, peint en 1932, propriété de Peggy Guggenheim[49]

Le peintre espagnol Pablo Picasso a également conçu un tableau en hommage au facteur avec un titre identique : Le Facteur Cheval, peint en 1937 et appartenant à la collection privée[50].

Coco peintre du facteur Cheval est l'auteure de l'affiche de l'exposition de 1987 organisée par la municipalité d'Hauterives et le Palais Idéal "La Couleur en plus " Une trentaine de toiles de facture naïve et singulière content la saga familiale de Joseph Ferdinand Cheval. Cette autodidacte ardéchoise fascinée par le regard du facteur sur une photo jaunie par le temps, animée d'une pulsion à peintre étrange, produira une série de portraits et de scènes de genre... qui marque une première dans l'histoire du Palais Idéal.

L'artiste-peintre et sculpteur français Bernard Rancillac est l’auteur de l’affiche de l’exposition de 2007, consacrée au Palais idéal du Facteur Cheval à Paris, au Musée de la Poste[51].

Dans la photographie[modifier | modifier le code]

En 1936, la photographe française Denise Bellon, proche du mouvement surréaliste, expose des photographies du Palais idéal au MoMA de New York, à l'occasion de l’exposition Fantastic Art, Dada Surrealism[52].

Le photographe d'architecture japonais, Hidehiko Nagaishi, a inauguré une collection de nouvelles photographies sur le Palais idéal et prépare un recueil de photographies sur la principale œuvre de Ferdinand Cheval[53].

Dans la sculpture[modifier | modifier le code]

L'artiste française Niki de Saint Phalle a rendu un hommage au facteur en créant une œuvre dénommée Fragment de l’Hommage au Facteur Cheval, exécutée entre octobre et . Il s'agit de l'association de grillages, d'objets divers, de peinture et de plâtre[54].

Le chanteur français Hugues Aufray a réalisé une sculpture dénommée Buste en bronze du facteur Cheval en 2012, à l'occasion du centenaire de la fin des travaux de création du Palais idéal[55].

Hommage philatélique[modifier | modifier le code]

Durant les années 1980, l'administration française des postes, qui fut l'employeur de Ferdinand Cheval durant 32 années, a fait éditer un timbre en 1984 en hommage à son facteur. Ce timbre représente son œuvre principale et elle est titrée : « Palais idéal du facteur Cheval ». La maquette du timbre-poste fut gravée en taille-douce par l'artiste Pierre Albuisson. Le bon à tirer est signé le . À cette occasion, Pierre Albuisson déclarera[56] :

« Le timbre-poste du Palais idéal du facteur Cheval est mon premier timbre français, en cela il est important sentimentalement. Sur place, je me suis rendu compte que la complexité des formes de ce monument fantastique rendait le sujet très délicat à traiter, tant sur le plan de la représentation dessinée que celui de la gravure du bloc d’acier du timbre... »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif Musée de la Poste, Avec le facteur Cheval : exposition, du 6 avril au 1er septembre 2007, Musée de la poste, Paris, Paris, L'Adresse Musée de La Poste avec l'École nationale supérieure des beaux-arts, , 156 p. (ISBN 978-2-84056-231-3) — catalogue de l'exposition d'Art Brut au Musée de la Poste, du 6 avril - 1er septembre 2007
  • Gilles Ehrmann, Les Inspirés et leur demeure, Paris, La Temps, , 86 p., p. 55-63 préface de André Breton
  • Jean-Pierre Jouve, Claude Prévost et Clovis Prévost, Le Palais idéal du facteur Cheval : Quand le songe devient réalité, Paris, Éditions du Moniteur, , 304 p.
  • Michel Friedman, Les secrets du facteur Cheval, Paris, éditions Jean-Claude Simoen, , 91 p. photographies de Daniel Czap
  • Michael Schuyt, Joost Elffers et George R. Collins, Les Bâtisseurs du rêve, Paris, Éditions du Chêne, , 280 p. (ISBN 2-85108-269-8), p. 66-69
  • Le Palais idéal du facteur Cheval à Hauterives, Drôme, autobiographie par Ferdinand Cheval, documents recueillis par André Jean, Grenoble, Impr. générale, 1952, 24 p.
  • Alain Borne, Le facteur Cheval, avec des photographies de Fabian Da Costa, Entremont-le-Vieux, Éditions Curandera, coll. l'Embellie, 117 p. + 16 fiches, réédition 1993
  • Peter Weiss, Du Palais idéal à l'enfer ou du facteur Cheval à Dante, textes choisis et préf. de Günter Schütz, trad. de l'allemand par Éliane Kaufholz-Messmer, Paris, Éditions Kimé, coll. Détours littéraires, 114 p., 2000
  • Claude Boncompain, Le facteur Cheval, piéton de Hauterives, avec des photographies de Jean-Louis Perret, Valence, Éditions LeBouquin, 79 p., 1988
  • Lionel Bourg, Tombeau de Joseph-Ferdinand Cheval facteur à Hauterives, Montpellier, Éditions Cadex, 30 p., 1990
  • Marc Fenoli, Le Palais du facteur Cheval, avec des photographies de Laurent Nivon et Marc Fenoli, Grenoble, Glénat, 95 p., 1990
  • Adrian Henri, Le Palais du facteur Cheval, avec des illustrations de Simon Henwood, Paris, Centurion jeunesse, 28 p., 1990
  • Conservation régionale des monuments historiques de Rhône-Alpes, Le Palais idéal du facteur Cheval : Drôme, Hauterives, Lyon, DRAC Rhône-Alpes, coll. Patrimoine restauré, 10 p., 1991
  • Pierre Chazaud, Le facteur Cheval : un rêve de pierre, Veurey, Le Dauphiné, coll. « Les Patrimoines », , 51 p. (ISBN 2-911739-12-4)
  • Jacques Delatour et André Gerin, La dernière demeure du facteur Cheval : son tombeau à Hauterives, brochure de 11 p. éditée par la revue « Études drômoises », Valence, vers 2000
  • Josette Rasle, Eric Le Roy, Christophe Bonin, Avec le Facteur Cheval : Catalogue de l'exposition au musée de la Poste, , ENSBA, 23X26, 160 p.
  • Valère-Marie Marchand, Le Sable des chemins, sur les pas du facteur Cheval, Paris, Éditions du Sextant, 160 p., 2008.
  • Le Palais idéal du Facteur Cheval, rêves de pierres (bande dessinée), dessins de Thierry Schneyder et Julien Grycan, scénario de Philippe Bonifay, couverture de Jacques Terpant et couleurs de Jocelyne Charrance avec la collaboration du Conseil général de la Drôme, Grenoble, Glénat, .
  • Sami-Ali, Huit manières de rêver le Facteur Cheval : essai sur l'esthétique de la marginalité, éditions Esperluète, 2010, 72 p.
  • Isabelle Giroux, Hauterives en aquarelles, sur les pas du facteur cheval, Montmélian, Éditions La Fontaine de Siloé, 2010, 138 p.
  • Gérard Denizeau, Palais idéal du Facteur Cheval, photographies de Michel Guillemot, Paris, Nouvelles éditions Scala, 2011, 192 p.
  • Christophe Bonin, Palais idéal du facteur Cheval, l'esprit du lieu, photographies de Michel Guillemot, Paris, Nouvelles éditions Scala, 2011, 64 p.
  • Facteur Cheval, album jeunesse réalisé par Éliette Jafflin-Millet, Éditions du Poutan, 2012, 34 p.
  • Le Palais idéal du Facteur Cheval, Numéro hors série de la revue Connaissance des Arts, aout 2020[57]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site larousse.fr, page sur Joseph Ferdinand Cheval, consulté le 24 octobre 2020
  2. « L'époque est rude. Les disettes et épidémies sont fréquentes. Beaucoup de paysans ne portent pas de souliers, ne mangent presque jamais de viande et n'ont pas de draps. Ils dorment le plus souvent dans des lits de feuilles, volées à leur chute dans les forêts communales. » (Chazaud 1998).
  3. Jouve, Prévost et Prévost 1981, p. 76.
  4. a b c d et e Chazaud 1998.
  5. Jouve, Prévost et Prévost 1981, p. 294.
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